samedi 29 septembre 2012

Le passage dans le tunnel



Le passage dans le tunnel

  
Référé par : http://ducielalaterre.org/

01/06/2012


"Nous aimerions vous parler de ce que vous appelez la mort et que nous appelons la vie. Nous n’en avons pas parlé depuis longtemps, et nous le jugeons maintenant nécessaire pour vous donner davantage d’explications, pour que vous compreniez beaucoup mieux le processus du passage.

Tout le monde a entendu parler du tunnel et de la lumière au bout du tunnel. Ce n’est pas toujours ainsi que cela se passe.

Le passage dans le tunnel peut être fulgurant ou relativement long en fonction des âmes et leur évolution, et surtout en raison de leur attachement très profond à la troisième dimension et aux êtres du plan de la Terre qu’elles ont quittés.

Certains êtres sont très attachés à leurs biens matériels, à tous ceux qu’ils ont aimés (l’Amour les relie pourtant pour l’éternité) ; leur tristesse est profonde et ils ne veulent pas quitter le plan de la Terre, même s’ils n’ont plus de corps. Ils sont dans ce tunnel mais n’avancent pas ; au bout, ils voient la lumière mais sont beaucoup plus attirés par la lumière très faible du plan de la Terre qu’ils viennent de quitter. Ils sont donc un peu perdus et souvent malheureux.

C’est pour cette raison que dans les religions, dans les traditions, il a souvent été demandé de prier pour les âmes en partance afin qu’elles puissent aller le plus rapidement possible vers la Lumière et sur les plans qui sont les leurs, afin qu’elles ne traînent pas dans les limbes, afin qu’elles ne traînent pas sur les plans intermédiaires.

Pour tous ceux qui ont fait un cheminement spirituel, le passage se fait de façon totalement différente. Si la personne qui a quitté le plan de la Terre s’est libérée de tous ses attachements excessifs, si elle a totalement accepté son départ sur les plans de lumière, si elle se détache rapidement des êtres qu’elle a aimés, le tunnel n’existe pratiquement pas.

Une magnifique lumière se présente devant l’âme qui a quitté le plan de la Terre, la porte dont nous vous avons souvent parlé. La porte qui sert de passage entre les deux mondes est souvent une porte de lumière blanche et non de lumière dorée. La lumière dorée sert d’une autre manière.

Donc l’âme se présente devant cette porte, et souvent, lorsqu’elle a quitté la densité, et avant qu’elle ne la franchisse, les âmes de ceux qu’elle a aimés et ses guides viennent l’accueillir. Dès que l’âme a quitté le corps, elle se retrouve entourée d’êtres qu’elle a aimés lors de multiples vies, mais pas forcément sur cette Terre. Ces êtres l’accompagnent jusque devant cette porte de lumière blanche.

Son passage a lieu dans la joie car elle ne se retourne pas ; elle avance dans la sérénité, dans l’Amour et dans la confiance vers sa nouvelle destinée. Pendant un certain laps de temps elle n’éprouve même plus d’attachement pour ceux qu’elle a quittés ; elle est toute dans l’attention de ce qu’elle devient. Ensuite, lorsqu’elle a passé la grande porte de lumière blanche, lorsqu’elle est sur son nouveau plan d’existence, dans sa nouvelle vie, elle peut se retourner, elle peut voir, aimer et protéger tous les êtres qu’elle a laissés dans l’ancienne vie.

L’âme est paisible et sereine. Il n’y a plus de manque, de souffrance, et même parfois, pour certaines âmes, de désespoir d’avoir quitté le plan de la Terre.

C’est ainsi que cela se passera pour tous ceux qui ont fait un cheminement et qui doivent passer cette porte de lumière blanche, à la seule condition qu’ils ne se retournent pas.

Nous n’allons pas faire l’histoire car ce n’est ni le lieu ni le moment, mais lorsqu’Abraham a été contacté par des êtres lumineux qui sont venus, d’une certaine manière, détruire Sodome et Gomorrhe, ils ont dit à Loth et à son épouse qui ne pouvaient pas comprendre ce que cela voulait dire : « Ne vous retournez pas ».

C’était un symbole et non la réalité. Cela voulait dire : ne vous retournez pas lorsque vous quitterez le plan de la Terre, car si vous vous retournez vous serez attirés par ceux que vous avez laissés et qui sont dans la souffrance, parfois dans le désespoir, et vous aurez beaucoup plus de mal à franchir la magnifique porte de lumière blanche.

Bien évidemment, l’épouse de Loth n’a pas été transformée en pierre ! Elle a gardé son attachement pour la planète Terre et n’a pas pu accomplir son plan d’évolution dans une autre dimension. Beaucoup de ce qui vous a été donné dans les écritures fait partie de la symbolique, mais pour les êtres qui vivaient sur ce monde il y a plusieurs milliers d’années, il fallait qu’il en soit ainsi ! Nous ne disons que cela ne s’est pas passé de cette façon, mais là n’est pas la question.

Nous vous donnons cet exemple pour bien vous faire comprendre que lorsque vous êtes engagés sur le chemin du retour il ne faut pas vous retourner ; il faut avancer dans l’Amour et dans la confiance, car si vous vous retournez au moment de passer la porte et si vous voyez la souffrance de ceux que vous avez laissés, et malgré l’aide des âmes qui vous entourent, vous aurez beaucoup de mal pour franchir cette porte. Certes vous la franchirez à un certain moment, mais vous resterez devant elle pendant des moments précieux qui vous auraient permis d’être de l’autre côté dans le bonheur, dans la sérénité et dans l’Amour.

Que se trouve-t-il derrière cette porte ?

Derrière cette porte se trouve un lieu que nous allons appeler un sas. Dans ce lieu, se trouvent énormément d’âmes qui sont dans la joie, dans la sérénité et dans l’Amour, et qui sont infiniment heureuses d’accueillir le nouvel arrivant.

L’âme du nouvel arrivant est dirigée vers le lieu de sa future vie. Si elle a beaucoup souffert dans son corps au travers d’un accident ou d’une longue maladie, elle sera dirigée vers ce que nous pourrions appeler un « hôpital de Lumière », afin que toute la souffrance qui est imprégnée en elle soit dissoute et qu’elle puisse recréer son futur corps énergétique avec l’aide des Etres de Lumière.

Tout se fait d’une façon très agréable pour l’âme. Il n’y a pas de souffrance du départ de la Terre, et petit à petit une joie immense l’imprègne ; elle oublie totalement tout ce qu’elle a pu vivre, qu’elle a été et ce qu’elle a connu avant. Elle se reconstruit dans l’Amour, dans la Sagesse, dans une vibration extrêmement haute. »

Ils me montrent ce lieu, mais je ne sais pas si c’est une image ou la réalité. Il y a un dôme extrêmement lumineux sous lequel se trouvent des couches, des sortes de lits sans couvertures sur lesquels sont allongés beaucoup d’âmes. Du sommet de ce dôme est projetée sur elles une lumière très fluctuante qui a toutes les couleurs de l’arc-en-ciel.

Elles restent dans ce lieu un certain temps. Mes frères de Lumière ne me précisent pas la durée parce que le temps n’a aucune existence là où se trouvent les âmes et là où ils se trouvent.

« Lorsque les âmes qui étaient en grande souffrance se « réveillent », en quelque sorte, elles retrouvent un nouveau corps, et à ce moment-là on leur donne accès à ce qu’elles ont été, à toutes les expériences qu’elles ont vécues. C’est comme si on leur montrait le livre de leur vie, avec les choses positives et les choses négatives, car dans une vie elles ont vécu plusieurs expériences de joie, de souffrance, de tristesse et de peur. A ce moment-là, les êtres qui ont aidé à la création de ce nouveau vêtement lui demandent :

« Que penses-tu de ce qui a été ta vie ? Penses-tu avoir convenablement géré toutes tes expériences ?

Ne porte aucun jugement sur tes actes, sur la façon dont tu as aimé, sur la façon dont tu aurais pu aimer et sur celle dont tu n’as pas aimé ! Regarde, tout simplement, défiler tout ce que tu as pu être avec tes émotions, tes manquements. Ensuite, toi seule fera le bilan. Nous ne pouvons pas le faire, c’est toi qui fera le bilan de ta vie, et tu verras les points faibles, ce que tu aurais pu mieux faire, là où tu aurais pu avoir plus d’Amour, plus de tolérance, plus de compréhension ».

A la fin de ce cycle, il sera donné un immense cadeau à toutes les âmes, parce qu’à côté des Etres de Lumière et de l’âme qui voit défiler sa vie, il y a ce que vous appelez les Seigneurs du Karma, ceux qui gèrent les expériences.

Il n’y aura plus de karma puisqu’il n’y aura plus de troisième dimension ! Alors les expériences qui n’auront pas été totalement réussies ne seront pas pénalisées par ce que vous appelez la loi de cause à effet, car les âmes qui seront dans ce lieu, devant leur propre vie, auront compris tellement de choses ! Elles seront certaines de plus refaire les erreurs qu’elles ont faites dans la densité. Elles comprendront aussi que vivre dans la densité n’est pas toujours facile et que, quoi que puisse être l’âme, et même si elle est très évoluée, elle peut toujours faire des erreurs.

Les Seigneurs du Karma tiendront compte de tout ce qu’auront pu expérimenter les âmes depuis leur création. Il ne sera plus statué sur une vie, il sera statué sur les centaines, voire les milliers de vies qu’elles auront vécues, et le bilan sera effectué sur la totalité des expériences vécues. A ce moment les âmes seront dirigées dans telle ou telle direction pour aider.

Certaines désireront partir et ne plus revenir dans l’environnement de la Terre. Elles partiront très loin, suivant leur désir, leur destinée et leur appartenance.

Le travail sera très important pour celles qui auront choisi d’aider toutes les âmes en partance de la Terre ; les âmes qui ont formulé le désir de recevoir les âmes en partance de la Terre pour aller sur les plans de Lumière seront assistées par les Etres de Lumière.

Elles viendront chercher, au sortir de leur vie terrestre, celles des êtres qui ont encore énormément d’attachement pour la Terre, qui ont beaucoup de mal à quitter leur argent, à quitter ceux qu’ils ont profondément aimé ou tout simplement leur vie. Il sera cependant très difficile pour ces âmes de traverser le tunnel pour aller vers la Lumière, car elles auront encore trop d’attirance pour la Terre ; elles se retourneront, donc le travail sera beaucoup plus difficile pour ceux qui aident.

C’est pour cette raison que ceux qui sont restés sur Terre devront beaucoup prier pour que ces âmes aillent vers la Lumière, prier même pour des inconnus, pour tous ceux qui quittent le plan de la Terre, parce que vous ne savez pas s’ils passeront le grand tunnel ou s’ils iront très rapidement vers la porte de lumière blanche (le passage peut être très court ou beaucoup plus long).

Ceux qui traverseront le tunnel n’iront pas dans le même sas, dans la même « région » de l’astral, (bien que le mot « astral » ne soit pas tout à fait le mot qui convienne mais que nous utiliserons pour votre compréhension). Ils seront pris en charge et, d’une certaine manière, éduqués. On leur expliquera où ils sont, on leur dira qu’ils n’ont plus de corps ; certains se révolteront et ne voudront pas le comprendre. Le travail sera beaucoup plus difficile pour les âmes qui viendront accueillir ceux qui ont encore un grand attachement pour le plan de la Terre. Petit à petit, avec l’aide reçue, le détachement diminuera et le travail se fera.

C’est pour cela que vous, humains, avez aussi un rôle important à jouer, parce que depuis le plan de la Terre vous pouvez aider tous ceux qui partent, tous les inconnus, tous ceux qui sont un peu perdus. Lors de vos prières et avec Amour, vous pouvez projeter la Lumière sur eux afin qu’ils traînent beaucoup moins longtemps dans les endroits un peu tristes, un peu gris, afin qu’ils aillent le plus vite possible sur leur nouveau plan d’existence.

De toute façon, toute l’humanité devra passer par une porte. Le passage dans la dimension supérieure se fera toujours par une porte, mais pas de la même manière pour chaque âme ».

Ils me disent encore ceci concernant les âmes qui auront franchi la porte de lumière blanche :

« Il leur sera donné la possibilité de retourner très rapidement sur la Terre de cinquième dimension et de s’y stabiliser pour accueillir tous les êtres qui transiteront et qui se trouveront pratiquement directement dans cette dimension. Ils n’auront pas à passer par le corps qu’ils laisseront sur la Terre. Ils passeront par la transformation structurelle de leur corps.

Nous ne vous parlerons pas de cela, car se serait susceptible de créer chez vous des peurs inutiles et surtout de l’incompréhension. Sachez que s’il y a transition, et il y aura transition, tout sera différent, et ce qui existe actuellement en troisième dimension ne sera plus tel qu’il est actuellement.

C’est pour cette raison que pendant tant et tant d’années nous avons été proches de vous ; c’est pour vous familiariser avec ce qui vous attend de l’autre côté, et c’est également pour vous réveiller que mois après mois nous avons été présents auprès de vous, que nous vous avons enseigné.

Vous avez beaucoup oublié, mais à force que les choses vous soient répétées, elles s’imprègnent en vous, elles prennent forme et seront d’une grande utilité au moment opportun ; nous disons bien « d’une grande utilité au moment opportun », quel que puisse être ce moment ».

Ils me disent :

« Il est important que vous fassiez un travail de projection de Lumière et d’Amour sur toutes les âmes qui quittent le plan de la Terre ».

Ils me montrent des petites énergies plus ou moins lumineuses. Ce ne sont pas des sphères, leur forme est plus allongée que celle d’une sphère.

Imaginez que vous voyez des centaines et des milliers d’âmes que vous voyez comme de petites énergies. Créez un grand chemin de lumière dorée, et par votre Amour, par la Lumière émanant de votre Divin, vous dirigez toutes ces âmes vers ce chemin d’Amour et de Lumière. Projetez votre conscience sur ces âmes.

Faites comme si vous étiez un berger qui désire rassembler ses moutons pour les remmener chez eux. Si vous voyez des âmes éparses, ramenez-les vers la Lumière.

Lors de vos méditations, pensez souvent à envoyer de la Lumière et de l’Amour à toutes les âmes qui quittent le plan de la Terre afin qu’elles ne se retournent pas, qu’elles n’éprouvent pas de souffrance et qu’elles aillent le plus vite possible chez elles, sur leur nouveau plan d’existence, dans leur nouvelle demeure".

 
Vous pouvez reproduire ce texte et en donner copie aux conditions suivantes :
qu'il ne soit pas coupé
qu'il n'y ait aucune modification de contenu
que vous fassiez référence à notre site http://ducielalaterre.org
que vous mentionniez le nom de Monique Mathieu

Morceaux choisis - Elisabeth Kubler-Ross



Le trépas selon Elisabeth Kubler-Ross

Après avoir étudié plus de 20 000 cas de personnes déclarées cliniquement mortes et rappelées à la vie, le Docteur Elisabeth Kubler-Ross expose sa compréhension du processus de la fin de vie :

« Je voudrais vous expliquer très sommairement ce que chaque être va vivre au moment de la mort. Et cette expérience est générale, donc indépendante du fait que vous soyez aborigène d'Australie, hindou, musulman, chrétien ou incroyant ; elle est également indépendante de votre âge ou de votre statut socio-économique. Car il s'agit d'un événement purement humain, comme le processus normal d'une naissance est un événement purement humain.

L'expérience de la mort est presque identique à celle de la naissance. C'est une naissance dans une autre existence qui peut être prouvée d'une façon tout à fait simple. Pendant deux mille ans on vous a invités à « croire » aux choses de l'au-delà. Pour moi ce n'est plus une affaire de croyance mais une affaire de connaissance. [...]

Au moment de la mort il y a trois étapes.

Avec le langage que j'utilise pour de très jeunes enfants mourants, je dis que la mort physique de l'homme est identique à l'observation que nous pouvons faire lorsque le papillon quitte le cocon. Le cocon et sa larve sont le corps humain passager. Ils ne sont toutefois pas identiques à vous, n'étant qu'une maison provisoire, si vous pouvez l'imaginer ainsi. Mourir est tout simplement déménager dans une plus belle maison, symboliquement s'entend.

Dès que le cocon est endommagé de façon irréversible, que ce soit par suicide, meurtre, infarctus ou maladie chronique peu importe comment — il va libérer le papillon, c'est-à-dire votre âme. Dans cette deuxième étape, lorsque votre papillon — toujours symboliquement — a quitté son corps, vous vivrez des événements importants que vous devez savoir pour ne plus jamais avoir peur de la mort.

Dans la deuxième étape vous serez approvisionné en énergie psychique, alors que dans la première étape vous l'êtes en énergie physique. Dans cette dernière vous avez besoin d'un cerveau qui fonctionne, c'est-à-dire d'une conscience éveillée, pour pouvoir communiquer avec les autres. Dès que ce cerveau — ou ce cocon — est trop endommagé, vous n'avez évidemment plus de conscience éveillée. Au moment où celle-ci vous manque, c'est-à-dire quand le cocon est endommagé au point que vous ne puissiez plus respirer et que vos pulsations cardiaques et vos ondes cérébrales ne puissent plus être mesurées, le papillon se trouve déjà à l'extérieur du cocon. Ce qui ne veut pas dire que vous êtes déjà mort, mais que le cocon ne fonctionne plus. En quittant ce cocon, vous arrivez dans la deuxième étape de l'énergie psychique. Les énergies psychique et physique sont les deux seules énergies que l'homme puisse manipuler. [...]

Dès que vous êtes un papillon libéré, c'est-à-dire dès que votre âme a quitté le corps, vous vous apercevez tout d'abord que vous voyez tout ce qui se passe sur le lieu de votre mort, dans la chambre de malade, sur le lieu de l'accident ou là où vous avez quitté ce corps. Vous ne percevez plus alors ces événements avec votre conscience mortelle, mais avec une perception nouvelle. Vous enregistrez tout, et ce au moment où vous n'avez plus de tension artérielle, où vous n'avez plus ni pouls ni respiration, parfois même en l'absence d'ondes cérébrales. Vous savez exactement ce que chacun dit et pense et comment il se comporte. Et vous pourrez par la suite dire avec précision qu'on a dégagé le corps de la voiture accidentée avec trois chalumeaux de découpage. Il y a même eu des personnes qui nous ont précisé l'immatriculation de la voiture qui les avait renversées mais qui avait poursuivi sa route. On ne peut expliquer scientifiquement que quelqu'un qui n'a plus d'ondes cérébrales puisse encore lire une immatriculation. Les savants doivent être humbles. Nous devons accepter avec humilité qu'il y ait des millions de choses que nous ne comprenons pas encore. Mais cela ne veut pas dire que ces choses, uniquement parce que nous ne les comprenons pas, n'existent pas ou ne sont pas réalités. » [...]

Le retour de compagnons de jeu

Selon les témoignages recueillis par la doctoresse, au moment du trépas, il y aurait le « retour » de présences, les compagnons de jeu de l'enfance.

« Dans cette deuxième étape, explique Elisabeth Kubler-Ross, vous vous apercevez également qu'aucun être humain ne peut mourir seul, non seulement parce que le mort est en mesure de rendre visite à n'importe qui, mais également parce que des gens qui sont morts avant vous, et que vous aimiez, vous attendent toujours. Et puisque le temps n'existe pas, quelqu'un qui à vingt ans a perdu un enfant, peut en mourant à quatre-vingt dix-neuf ans retrouver son enfant comme enfant, puisque pour ceux de l'autre côté une minute peut avoir la durée de cent ans de notre temps. Ce que l’Église raconte aux petits enfants à propos de leur ange gardien est basé sur des faits, car il est prouvé que chaque être, de sa naissance à sa mort, est accompagné d'êtres spirituels. Chaque homme a de tels guides, que vous le croyiez ou non, et que vous soyez juif, catholique ou sans religion n'a aucune importance. Car cet amour est inconditionnel, et c'est pourquoi à chaque homme est fait le cadeau d'un guide. Ce sont eux que mes petits enfants appellent « compagnons de jeu ». De tout petits enfants parlent avec leurs « compagnons de jeu » et en sont parfaitement conscients. Mais dès qu'ils entrent à l'école, les parents leur disent : « Maintenant tu es grand. Tu vas à l'école. Il ne faut plus jouer à ces enfantillages ». Ainsi on oublie qu'on a des « compagnons de jeu », jusqu'à ce qu'on se trouve sur son lit de mort. Et soudain une vieille femme qui meurt me dit : « Le voilà à nouveau ». Et sachant de quoi elle parle, je demande à cette femme de partager avec moi ce qu'elle vient de vivre. Et elle m'explique : « Voyez-vous, lorsque j'étais petite, il était toujours avec moi. Mais j'avais complètement oublié qu'il existait. » Et le lendemain elle meurt, heureuse de savoir que quelqu'un qui l'a beaucoup aimée l'attend à nouveau.

En général vous êtes attendu par la personne que vous aimiez le plus. C'est elle que vous rencontrez toujours en premier. Chez les tout petits enfants de deux ou trois ans par exemple, dont les grands-parents et parents ainsi que les autres membres de la famille sont encore en vie, c'est en général leur ange gardien personnel qui les accueille, ou ils sont reçus par Jésus ou un autre personnage religieux. Je n'ai jamais fait l'expérience qu'un enfant protestant ait vu Marie au moment de sa mort, alors qu'elle est aperçue par de nombreux enfants catholiques. Il ne s'agit pas là d'une discrimination, mais ils sont tout simplement attendus de l'autre côté par ceux qui ont eu pour eux le plus d'importance.

Après avoir réalisé dans cette deuxième étape l'intégralité retrouvée du corps et rencontré ceux que l'on aime, on prend conscience que la mort n'est qu'un passage dans une autre forme de vie. On a abandonné les formes physiques terrestres car on n’en a plus besoin. Et avant de quitter son corps pour prendre la forme que l'on aura dans l'éternité, on passe par une phase de transition entièrement empreinte par des facteurs culturels terrestres. Il peut s'agir du passage d'un tunnel ou d'un portail ou de la traversée d’un pont. En tant qu'originaire de la Suisse j'ai pu traverser un col alpin avec des fleurs sauvages. Chacun a le ciel qu'il imagine. Et pour moi, le ciel c'est évidemment la Suisse, avec des montagnes et des fleurs sauvages. J’ai pu vivre cette transition comme un col alpin de toute beauté dont les herbages étaient si colorés de fleurs qu’ils me faisaient l'effet d'un tapis persan.

Et ensuite, dès que vous avez accompli ce passage, une lumière rayonne au bout. Et cette lumière est plus que blanche, elle est d’une clarté absolue. Et au fur et à mesure que vous approchez cette lumière, vous êtes rempli du plus grand amour, indescriptible et inconditionnel, que vous puissiez imaginer. Il n'y a pas de mots pour le décrire.

Lorsque quelqu'un a une expérience du seuil de la mort, il ne peut regarder cette lumière que très brièvement. Et il faut qu'il retourne tout de suite sur terre. Mais lorsque vous mourez — je veux dire mourir définitivement —, ce contact entre le cocon et le papillon que l'on pourrait comparer à un cordon ombilical (« cordon d'argent ») est rompu. Après, il n'est plus possible de retourner dans le corps terrestre. Mais vous ne voulez de toute façon pas y retourner, car lorsqu'on a vu la lumière, personne ne veut plus revenir. Et dans cette lumière vous vous rendez compte pour la première fois de ce que l'homme aurait pu être. Vous y vivez la compréhension sans jugement, vous y vivez un amour inconditionnel, indescriptible. Et dans cette présence que beaucoup appellent Christ ou Dieu, Amour ou Lumière, vous réalisez que toute votre vie ici-bas n'est qu'une école par laquelle vous devez passer, que vous devez apprendre certaines choses et passer certains examens. Quand vous avez terminé le programme et réussi les examens, vous pouvez rentrer. » […]

Le savoir total de la troisième étape

« Dans cette Lumière, poursuit Elisabeth Kubler-Ross, en présence de Dieu, du Christ, ou quel que soit le nom que vous lui donniez, vous devez regarder toute votre vie terrestre, du premier jour jusqu'au jour de la mort. En revoyant votre propre vie, vous êtes dans la troisième étape. Dans cette étape vous ne disposez plus de la conscience de la première étape ou de cette possibilité de perception de la seconde étape. Maintenant vous possédez le savoir. Vous connaissez exactement chaque pensée que vous avez eue à tout moment de votre vie, vous connaissez chaque acte que vous avez accompli et chaque parole que vous avez prononcée. Mais cette possibilité de se souvenir n'est qu'une infime partie de votre savoir total. Car au moment où vous regardez encore une fois toute votre vie, vous réalisez toutes les conséquences qui ont résulté de chacune de vos pensées, de chacun de vos mots et de chacun de vos actes. »

Elisabeth Kubler-Ross «  La mort est un nouveau soleil  »


La mort est un nouveau soleil

Un voyage fabuleux au-delà du monde sensible. Les expériences scientifiques du docteur Kübler-Ross, reconnues dans le monde entier, permettent de confirmer l'existence d'une vie après la mort. Il s'agit bien du passage à un autre état de conscience dans lequel on continue à sentir, à voir et entendre, à s'épanouir. Les témoignages saisissants livrés ici en sont la preuve.
La mort est renaissance et vie.
 La mort est un nouveau soleil.

E. Kübler-Ross a développé un dispositif d'écoute de malades incurables (...). Elle a notamment mis au jour cinq phases du mourir qui servent aujourd'hui de référence à la pratique des soins palliatifs.


"Ananas" de Vladimir Kush


samedi 22 septembre 2012

Les cailloux blancs de la Voie lactée


Les cailloux blancs de la Voie lactée

La descente a eu lieu comme prévu. Nous sommes partis comme des flèches, chacun dans sa direction. Direction ? Le mur. Et nous sommes entrés dans le mur comme dans de l’ouate, ou du beurre frais, à près de trois mille fois la vitesse de la lumière.

 Et là, peu à peu tout s’est obscurci, et nous avons tous perdu le contact, comme prévu également. Plus la moindre liaison ni avec le Centre, ni entre nous. Nous avons accepté de nous retrouver isolés, comme nous avons accepté d’être privés de nos mémoires, jusqu’à ce qu’arrivés au point de non-retour, le système d’alarme se mette en marche et enclenche les mécanismes de réversion.
C’est ce qui m’est arrivé. Aucune simulation n’aurait pu me donner le goût de ce que j’ai réellement vécu dans ce monde. J’ai connu ce que nous appelons ici le désespoir. Pour une raison que je n’ai pas réussi à appréhender, certains se détruisent sans même que leur système d’alarme se soit déclenché. Peut-être qu’ils ont une mission ou un rôle différent à tenir, ou qu’ils viennent d’ailleurs et que les mécanismes sont différents. Aucune idée. Il y a ici toutes sortes de théories qui toutes se contredisent, et pour ce qui me concerne j’ai depuis longtemps rejeté toutes ces hypothèses incertaines. Je vis en fonction de mes ressentis, j’essaie parfois de les communiquer, mais sans trop d’illusion.

 La descente aurait pu se terminer à la naissance du corps, lorsque l’enveloppe est expulsée du corps de la mère charnelle, biologique. Peut-être est-ce le cas pour certains. Pour moi, elle a continué une trentaine d’années, qui ont été de plus en plus difficiles, pour culminer dans une sorte de cri lancinant. Et une nuit d’été que je n’oublierai jamais, je me suis éveillé presque nu sur une pelouse que la rosée commençait à refroidir, couvert d’excréments et de vomissures, la tête vibrante d’alcool, les tripes nouées, et soudain parmi les sanglots et les spasmes, un câble a jailli de mon ventre, en dessous du nombril, et a fusé vers le ciel, à une allure vertigineuse. Ramène-moi ! ai-je hurlé en silence. Et tout s’est arrêté. Autour de moi, la noirceur étincelait. J’ai vu qu’un pas plus loin, j’aurais été absorbé, tant la pression était dense, et tant ma lumière était devenue faible, presque morte.

 Je n’ai pas eu peur, et depuis je n’ai plus jamais peur. J’ai déjà vécu ça en simulation, mais c’est quand même impressionnant de parvenir aux confins. Le plan du retour m’a été donné : suivre les traces de la descente, en repassant exactement par le même chemin. C’est très difficile à expliquer, car en termes de temps chronologique, il y a des choses qui paraissent impossibles : d’abord que la descente continue (ou puisse continuer comme ça a été mon cas) au-delà de la naissance physique, et ensuite que l’existence humaine ne va pas comme tout le monde le croit du passé vers le futur, mais du futur vers le passé, tout au moins lors de la phase de retour.

 Et comme certains descendent alors que d’autres remontent, on se croise sans le savoir. C’est peut-être l’une des raisons pour laquelle certains coups de foudre amoureux n’ont pas de durée. Mais c’est une théorie, et je préfère ne pas théoriser.

 La mémoire revient très lentement, et plutôt par à coups, par bouffées. Je ne fais aucun effort. Ca n’a pas d’importance. Je passerai nécessairement par l’aller, donc tout reviendra en son temps. Ce qui est le plus curieux, c’est de retrouver les cailloux blancs que j’ai laissé en venant. C’est cela, le souvenir, les traces.

 Bien sûr, il y a des risques, et surtout celui de se laisser prendre au décor, emberlificoter dans les ronces du chemin, les distractions, les plaisirs terrestres. C’est vraiment le risque majeur.

 Le fil s’enroule et exerce une traction constante, qu’on peut appeler le désir, la vocation, l’appel, la voie, peu importe le nom, mais la traction ne suffit pas à elle seule. Nous ne sommes pas des machines, je crois que nous avons été volontaires pour descendre, ou au moins que nous l’avons accepté. Si ça signifie une plongée dans l’inconscience la plus noire, normalement le déclenchement de la remontée rend suffisamment de conscience pour ouvrir les yeux sur les risques et sur les aléas du retour. C’est un double travail : l’un tire, et l’autre regarde où il met les pieds et se dégage des embûches.

 Le vrai risque, donc, c’est de choisir consciemment de ne pas remonter. J’en ai des frissons à l’écrire, mais je le connais. J’en ai fait l’expérience. La tentation est parfois forte. C’est comme une forme de torpeur qui s’installe, que les Anciens appelaient « le Chant des Sirènes ». Heureusement, dans ces moments délicats, il y a un second système d’alerte qui se met alors à vibrer ; s’il n’est pas entendu, il procure alors des situations critiques qui permettent de ne pas sombrer.

 Je n’ai pas d’informations à ce sujet, mais il est possible que certains des grands malveillants qui cherchent actuellement à prendre possession de cette dimension aient choisi de couper le fil et de rester ici * en y enfermant leurs milliards d'esclaves comme autrefois on enterrait les serviteurs et les femmes avec les maîtres (ajout nécessaire du 2 août 2012). Ceux-là auraient donc débranché le système et cherché ici l’autonomie. Pourquoi pas ? Une vie d’immortel dans la matière la plus épaisse. Faut aimer. 

 Moi je n’ai jamais eu de doute ; mon désir est clair. Je remonte en suivant le sentier. En suivant les cailloux blancs de la Voie lactée.

 Ce texte a été publié pour la 1ère fois le 17 février 2010

Ainsi parlait Satprem




Satprem, de son vrai nom Bernard Enginger, né à Paris le 30 octobre 1923 et mort le 9 avril 2007, est un écrivain français proche d’Aurobindo Ghose et Mirra Alfassa.


"Du jour où tu regardes avec des yeux vrais, il n’est pas une seule chose au monde qui ne soit pleine de sens et n’apporte son message -pas une. C’est comme si tout se liguait pour nous obliger à comprendre ».

« Le Destin n’est pas fait pour nous écraser ni pour nous punir,...il est fait pour nous contraindre à grandir... "

(Par le corps de la terre)


Le supramental

Le Supramental, c’est la conscience qui est au cœur de la matière.
Je sais avec une certitude absolue que le Supramental est une vérité, et que son avènement est inévitable par la nature même des choses.

La suprême aventure de l'homme 

Je me fichais de " Dieu " ou quoi que ce soit, j’étais aussi antireligieux que possible, mais je voulais le " ça " de mon être, qui est comme la suprême possibilité et la suprême aventure de l’homme.

La spiritualité     

Si " spirituel " il y avait, je voulais le toucher dans mon corps, dans chaque seconde de ma vie.

L’espèce nouvelle
        
J’ai promené mon feu jusqu’à ce qu’il m’amène à la porte de l’Autre Chose : l’aventure de l’espèce nouvelle qui est vraiment l’aventure de l’homme-pas-encore.

La matière
        
Nous ne connaissons rien, ni de l’esprit, ni de la matière surtout. Nous connaîtrons et vivrons la Matière vraiment lorsque nous aurons découvert ce qu’elle est vraiment, dans notre corps, c’est-à-dire quand nous serons vraiment sortis de la prison mentale du faux petit homme que nous sommes, pour émerger dans la Matière directe, telle qu’elle est, sans revêtement mental et sans électronique de remplacement.
La vraie raison du pourquoi l’on est dans cette peau : pas la raison " spirituelle ", la raison matérielle. Et au bout du compte, on s’apercevra peut-être que l’Esprit, c’est la Matière même. Il faut expérimenter. Il faut voir. Il n’y a rien à croire, il y a tout à voir.

Le mystère de la matière
        
Les savants eux-mêmes ne savent pas très bien ce qu’est la matière. Nous sommes une matière revêtue de toutes sortes de couches minérales, végétales, animales, mentales surtout. La matière est quelque chose qui est caché là-dessous. Ce n’est pas ce que nous voyons ni ce que nos instruments peuvent voir, qui sont seulement le prolongement de notre propre intellect. La matière, c’est le grand mystère, c’est le premier et le dernier de tous les mystères.

Les couches de conscience
        
Non plus monter mais descendre, descendre vers cette matière, c’est-à-dire, traverser toutes les couches de consciences et d’habitudes, qui revêtent ce quelque chose de primordial qui est la matière vraie. Aurobindo et Mère ont trouvé toutes ces couches, et tout au fond, une autre conscience, une conscience cellulaire.

L’espèce nouvelle        

Voilà la matière de l’espèce nouvelle… Le premier levier a toujours été dans la matière; c’est elle qui doit opérer sa propre transformation, la matière pure, non recouverte de toutes les couches qui ont servi à l’enfermer, à la limiter, à l’individualiser, à la solidifier.

La naissance de la conscience nouvelle
        
 C’est ce que nous sommes en train de vivre : pas seulement la démolition de l’ancien, mais quelque chose de très nouveau qui est en train de naître, une conscience nouvelle traversant les débris des vieilles structures. Cela se traduit par toutes sortes d’aberrations : des drogues, des Églises, des sectes… Une perception nouvelle essaie de frayer son chemin. Tout le monde attend autre chose, sous une forme ou sous une autre.

Le feu du besoin
        
Il faut un feu de besoin, quelque part dans le cœur. Le besoin a toujours été la clé, partout et toujours. On ne devient que selon son besoin. Quand une espèce est en train de mourir, il faut un autre oxygène, quelque chose d’autre qui fera qu’elle survivra… Il s’agit d’un besoin d’être, besoin d’une réalité concrète au milieu de la ruée des choses, d’une permanence légère au milieu de leur épaisseur, d’une lumière douce au milieu de l’obscurité… Ce besoin est un feu qui nettoie, purifie.

L’Amour
        
On peut l’appeler l’Amour, ou de plusieurs autres façons. C’est quelque chose qui brûle. Dès qu’on met les qualificatifs dessus, ça s’humanise, ça devient mental ou affectif, alors que c’est beaucoup plus essentiel que tout cela.

Le divin au fond de soi
        
Il n’est pas nécessaire de rencontrer un maître, ni qui que ce soit. Il n’y a qu’à promener dans sa vie son besoin d’être, son feu d’être. Ce besoin, c’est le gourou en personne, c’est le Divin au fond de soi, c’est la Lumière même au fond de soi-même. Qu’a-t-on besoin d’aller écouter la bonne parole de celui-ci ou de celui-là?

Le chemin du besoin d'être  

Si la fleur pousse et s’épanouit, c’est qu’elle cherche le soleil; c’est aussi simple que ça. Si l’on cherche des billets de banque ou de la philosophie, on aura des billets de banque ou de la philosophie, et c’est tout. Mais si l’on a réellement besoin d’ÊTRE, au milieu de cette marée gluante de conscience obscurcie, alors, quelque chose s’allume dedans et ça, c’est le Chemin.

L’évolution

         L’évolution, c’est celle de la matière et de la conscience dans la matière. Erreur de croire que l’homme est le suprême échelon de l’évolution.

La mue terrestre

         C’est ce qui est en train de se préparer, une " terre nouvelle ". Mais pour qu’une terre nouvelle se fasse, il faut évidemment que la vieille terre change de peau. Nous assistons à cette mue.

Satprem

"Amours d'opium" de Vladimir Kush


samedi 15 septembre 2012

La Gnose: Connaissance universelle et atemporelle





Voici un texte, rédigé par Jean-Marie Claudius de l’école gnostique MGI, présentant la Gnose en tant que connaissance universelle et atemporelle. Loin de moi l’idée de promouvoir une école en particulier, mais ce texte (qui ne figure pas sur leur site Web) est un excellent résumé de ce qu’est la Gnose. Je le recopie donc ici dans le seul but de permettre au lecteur de s’en faire une idée générale.

La Gnose: Connaissance universelle et atemporelle 

LA VIE

Qu’est-ce que la vie ? Pourquoi existons-nous ? Y a-t-il quelque chose après la mort ? L’être humain moderne a oublié d’où il vient. Il ne sait pas qui il est. Il n’a non plus aucune idée où il va. Tant de questions sans réponses…

Et pourtant, tant de grands Êtres, Hommes et Femmes, sont venus : des Êtres de toutes les époques, des Sages, des Érudits, des Maîtres et des Philosophes de toutes les nations. Mais les gens continuent hypnotisés, emprisonnés par le quotidien… Dans les pays pauvres, la lutte pour la survie, pour manger, chaque jour; dans les pays riches, une vie centrée sur soi-même, besoins interminables de biens de consommation, recherche d’un bonheur illusoire, routine égoïste à cent pour cent mécanique.

Riches et pauvres n’ont pas le temps, ils ne cherchent plus, ils ont oublié… oublié les grandes Cités d’autrefois, oublié le Ciel étoilé, oublié la vraie Vie. Les affamés continuent de mourir par millions, sous le regard indifférent des foules. Que peut-on y faire ? dit-on… Sans parler de la Terre, notre Mère, souillée, meurtrie.

Notre éducation subjective, exagérément matérialiste, n’enseigne plus les Mystères de la Vie, les Mystères anciens : Connaissance de Soi et de l’Univers.

Tout de nos jours tourne autour des besoins du corps; pour les uns survie, pour les autres plaisirs. Nous avons perdu le contact avec les Dimensions supérieures de la Nature, avec le Divin en nous et autour de nous; la majorité se moque bien de toutes ces choses.

Les religions ont été tellement adultérées, que même ceux qui croient savoir, en réalité se trompent lamentablement, entraînant avec eux les masses. Ils ne savent pas. La grande Religion universelle, unique, n’est plus enseignée; que de crimes, que de fanatisme, que de guerres horribles au nom de la Vérité.

Matérialistes et religieux ne savent pas, c’est tout. L’être humain continue hypnotisé, endormi. Très peu se posent de véritables questions de nos jours. Une infime minorité cherche vraiment.
 Tout tend à endormir la Conscience…

LA GNOSE

Que reste-t-il de la Science et de la Sagesse des constructeurs de Pyramides aztèques, égyptiens et mayas ? Que reste-t-il du Savoir et de la Médecine des Amérindiens et des Druides ? Que reste-t-il de la Philosophie jadis enseignée dans les Temples bouddhistes et taoïstes de l’Asie, dans les forêts et les cours des Rois et des Reines de l’Inde millénaire ? Que reste-t-il de la Musique et de l’Art sacrés ? Que reste-t-il de l’Amour ? Il en reste beaucoup, beaucoup plus qu’on pourrait le croire. Si seulement les gens cherchaient plus…

Au-delà du temps et de l’espace, au-delà des races et des croyances, au-delà de notre savoir très limité, il existe une Connaissance Universelle. Une Connaissance de tout : de nous-mêmes, d’abord, puis du monde et du Cosmos qui nous entourent. Une Connaissance supérieure qui répond aux grandes questions des Mystères de la Vie et de la Mort, des Mystères de l’Être et du non-Être, de la Création et de tout ce qui existe.

Cette Connaissance ne pourra jamais appartenir à quiconque; jamais personne ne pourra prétendre en avoir l’exclusivité ou prétendre l’inclure toute entière dans ses livres ou enseignements. Cette Connaissance, appelée GNOSE par les anciens, nous dépasse tous. Nous pouvons tout au plus aspirer à en découvrir et approfondir certains aspects.

La Gnose est la vie qui palpite dans chaque atome, dans chaque fleur, dans la planète qui tourne, et dans le soleil qui illumine, dans le bon comme dans le méchant, dans le Microcosme Homme-Femme comme dans le Macrocosme-Univers et en définitive, dans tous les Univers de l’Espace infini.

La Gnose c’est la Science universelle qui cherche à expliquer toutes les choses. La Gnose c’est la Philosophie qui cherche à enseigner aux humains de toutes les époques comment éveiller leur Conscience ainsi que leurs facultés. La Gnose c’est la Mystique des rites et prières de la Religion unique qui cherche à ouvrir les portes du Divin, dans l’amour du prochain. La Gnose c’est l’Art royal, cet Art qui véhiculait et enseignait autrefois la Science, la Philosophie et la Mystique, du temps où ils étaient unis.

La Gnose c’est la Vérité qui nous échappe à chaque instant, en nous et autour de nous.

La Gnose c’est le fonctionnement même de la Conscience…

L’ANTHROPOLOGIE GNOSTIQUE

Il est très difficile pour nous, les « modernes », de prendre conscience que les anciens Peuples étaient plus sages que nous. Parce que notre société a fait des progrès technologiques (avions, ordinateurs, fusées…) les gens ont l’impression d’être plus avancés, d’avoir évolué. Toute notre éducation nourrit d’ailleurs cette idée en nous. Les théories sur lesquelles se base l’anthropologie moderne ont toujours voulu nous faire croire que les anciens étaient naïfs et ignorants, voire même barbares, et que nous sommes à la fine pointe de l’évolution humaine. Cela est totalement faux.

Ces théories erronées, subjectives, de l’anthropologie matérialiste sont enfin remises en question publiquement. En effet, malgré la mauvaise volonté, il faut le dire, de bien des chercheurs du présent et du passé qui ont caché et intentionnellement ignoré des pièces archéologiques qui dorment dans nos musées et entrepôts, les preuves sortent maintenant au grand jour.

Des scientifiques, des chercheurs, anthropologues, ethnologues, archéologues, historiens, etc. ont écrit une foule de livres démontrant avec des preuves irréfutables :

1. La véritable origine de l’être humain.
 2. La supériorité de la Sagesse des anciens Peuples.
 3. La racine commune des grandes Cultures du monde.

Ce sont les bases de l’Anthropologie Gnostique. Nous ferons, dans les lignes qui suivent, un très bref survol de celles-ci.

Il existe des quantités impressionnantes d’ossements de géants qui ont été retrouvés partout, en Amérique du Nord et du Sud, en Europe, en Asie, en Australie; des humains qui auraient mesuré 3, 4 et jusqu’à 5 mètres, dont on ne nous parle jamais à l’école ou à l’université et qui font l’objet d’intenses publications en ce moment.

Des traces de pas humains gravés dans la pierre au Mexique, datées à 1,3 million d’années !… alors que la théorie officielle prétend que l’être humain moderne (homo sapiens) est apparu il y a 160,000 ans en Afrique et qu’il aurait traversé en Amérique il y a 12,000 ans seulement.

Des dizaines de traces comme celles-ci existent dans le monde, aux États-Unis, en Afrique, en Australie, etc., toutes datées de l’époque des dinosaures, soit des millions d’années avant la version officielle de l’apparition de l’être humain.

On a même retrouvé de nombreuses peintures de dinosaures et des peintures d’humains côtoyant des dinosaures dans les tombes appartenant à la culture Nasca, au Pérou.

Tout cela est ridicule, direz-vous. Ce qui est ridicule, c’est que la majorité des chercheurs ignorent volontairement de telles preuves archéologiques. Il est même arrivé dans le passé qu’ils les détruisent.

On a retrouvé des dizaines de preuves en Amérique, des objets et même des campements, datant de plus de 50,000 ans (au Texas et au Brésil entre autres), prouvant de manière irréfutable que les Peuples amérindiens étaient ici bien avant la dernière glaciation (12,000 ans). Justement, certains des ossements géants retrouvés appartenaient à ces Peuples.

Que dire des découvertes surprenantes faites dans l’Atlantique, aux îles Bimini et Cay Sal; des vestiges d’une puissante civilisation Atlante, qui aurait disparu il y a 12,000 ans. De nombreux chercheurs ont dédié leur vie à accumuler les preuves archéologiques et ethnologiques. Elles sont accablantes; des livres entiers ont été écrits. Des fossiles végétaux et des roches volcaniques, dont la structure prouve qu’ils ont été formés à l’air libre, ont été retrouvés au fond de l’océan Atlantique; des mammouths « surgelés » retrouvés en Sibérie avec leur repas intact dans l’estomac; des forêts entières, congelées instantanément gisent sous des centaines de mètres de glace en Antarctique… Le changement de pôle dont on se moquait bien jusqu’à tout récemment, est maintenant une réalité scientifique. Plus personne ne peut en douter. (Les chercheurs affirment même qu’il a eu lieu des centaines de fois depuis la formation de la Terre.)

Qui étaient les Peuples anciens ? Quelles étaient leurs connaissances ? Leur savoir ?

Que dire des formidables crânes de cristal ? Il en existe plusieurs dans le monde, au British Museum, au Smithsonian Institute à Washington… certains plus anciens que d’autres. Les spécialistes (dont ceux d’Hewlett Packard, HP) ont longuement étudié ces crânes, et ils sont stupéfaits, surtout des plus anciens. Le crâne nommé Anna Mitchell-Hedges, par exemple, vieux de plusieurs milliers d’années, est une véritable énigme pour les meilleurs scientifiques du monde. Ils affirment que même avec les outils les plus modernes, il faudrait au moins un an pour le polir, et que les vibrations et la chaleur le briseraient certainement. Ils concluent donc qu’il faudrait développer des instruments au laser pour le confectionner avec tant de perfection et de beauté.

Le cristal de quartz est depuis peu à la pointe du progrès scientifique : télécommunications, système radar… Selon les Mayas, les crânes de cristal seraient d’antiques ordinateurs vieux de plus de 15,000 ans. Ils contiendraient d’importantes informations sur les origines de l’humanité et sur son destin.

Voici d’autres cas surprenants…

Dans les années 60 en Égypte, suite à la construction du barrage d’Assouan, les meilleurs ingénieurs anglais, français, allemand et américains ont été réunis dans un programme conjoint dirigé par l’UNESCO, pour sauver de l’inondation le Temple d’Abou Simbel. Ils ont découpé le Temple en morceaux et l’ont hissé 60 mètres plus haut, mais ils n’ont jamais réussi à l’aligner de sorte que comme avant, le 21 février, date d’anniversaire de Ramsès II, les premiers rayons de soleil pénètrent jusqu’au fond du Temple. L’effet se produit maintenant le 22 février, tous les guides touristiques le savent.

Lorsque les scientifiques américains de la NASA ont visité le musée anthropologique de la ville de Mexico, ils ont découvert une pierre maya portant des inscriptions étranges. Après l’avoir étudiée, ils ont découvert que c’est une carte très précise de la face cachée de la Lune (invisible de la Terre !).

C’est grâce aux Dogons, une simple tribu du Mali, que les astrophysiciens ont découvert que l’étoile Sirius a une sœur jumelle, Sirius B, complètement invisible aux télescopes jusqu’à récemment. Les Dogons affirmaient même que Sirius B tourne autour de sa sœur jumelle en 5o ans, ce que les scientifiques ont pu vérifier ! Ils affirment aussi qu’il existe une troisième étoile, Sirius C; peut-être la découvrirons-nous bientôt…

Il y a suffisamment d’exemples comme ceux-ci pour écrire des livres entiers…

Qui étaient les architectes et géomètres de l’Égypte ancienne, des Mayas, des Aztèques… ? Que connaissons-nous de leur Astrologie, leurs calendriers, leur conception du monde, leur Médecine naturelle, leur Philosophie, leur Science, leur expérience de l’Au-delà, de la Création, etc. ?

Notre ignorance des Mystères anciens nous a rendus terriblement orgueilleux, remplis de nous-mêmes.

Il est vrai que toutes les grandes Civilisations, quelles qu’elles soient, après un long apogée, ont connu un déclin.

Personne ne pourrait le nier. Malheureusement, l’histoire et l’anthropologie matérialistes insistent particulièrement sur les périodes de déclin pour soutenir leurs théories, théories qui sont par le fait même subjectives. On sait en réalité très peu sur leurs « périodes de gloire », sur leurs centaines, voire parfois même milliers d’années de paix, de prospérité et d’harmonie. Si cela s’applique aux Civilisations solaires et même aux Royautés du Moyen Age, alors que dire des continents engloutis…

De quoi notre civilisation peut-elle se vanter tellement ? Des guerres atroces au nom de l’argent, du pouvoir, de la religion… Des nettoyages ethniques, massacres sans précédent… Des armes de destruction massive, effrayantes et cruelles : bombes atomiques, chimiques, biologiques… Des peuples entiers errant à la recherche d’un morceau de pain, d’une gorgée d’eau… Armement, Tiers monde, colonialisme économique, pollution… Et que dire des crimes non moins horribles d’esclavage infantile, de pédophilie, de viols, de cruauté mentale de tout genre, etc., etc., etc. Sommes-nous vraiment meilleurs ?

Les anciens Peuples vénéraient la Terre. Mère qui nous porte, ils adoraient le Créateur sous la voûte céleste, ils respectaient la Vie, et tous les êtres vivants qu’ils appelaient leurs frères et sœurs. Ils s’émerveillaient devant la Nature et ses secrets.

Fort heureusement, aux 19e et 20e siècles est apparue l’Anthropologie Gnostique. De grands penseurs et des sages, des psychologues et des humanistes, des anthropologues, de toutes les nations ont rescapé les Trésors de la Connaissance du passé; Carl G. Yung, Mircea Eliade, Helena Blavatsky, Samaël Aun Weor… Tous s’accordent pour dire : l’ancienne Connaissance est unique et universelle, la même dans toutes les Traditions.

Depuis, de nombreux chercheurs et grands esprits ont publié les résultats de leurs études comparatives, et ils arrivent tous à la même conclusion. Plus personne ne peut prétendre aujourd’hui ignorer les racines Gnostiques des grands Peuples, non seulement ceux du bassin méditerranéen, mais aussi d’Asie et d’Amérique, d’Europe du Nord et d’Afrique.

Effectivement, même la doctrine chrétienne moderne, qui semble promouvoir des concepts différents des religions orientales, est totalement remise en question aujourd’hui. On retrouve des centaines d’études et de livres sur la question.

Tout comme pour la science matérialiste, seules l’ignorance ou la mauvaise volonté peuvent encore de nos jours, en matière de religion, pousser les individus à ignorer l’universalité du Savoir.

L’Anthropologie Gnostique démontre, hors de tout doute, que la pensée des anciens, leur conception de la vie, du monde et de la Création est non seulement la même (quoique exprimée différemment en accord avec le lieu et l’époque), mais aussi supérieure à la nôtre.

Le but de l’Anthropologie Gnostique est donc de dévoiler, par l’étude comparative et objective des anciennes Cultures, cette Connaissance unique, ou Gnose.

La Science, la Religion, la Philosophie et l’Art sont les quatre piliers de la Gnose.

Nous étudierons brièvement, dans les pages qui suivent, ces quatre Piliers afin de donner un avant-goût au lecteur de l’universalité et de la supériorité de cette Connaissance, transmise depuis des siècles par les Hommes et les Femmes éveillés de tous les grands Peuples, et que l’Anthropologie Gnostique réaffirme de nos jours.

SCIENCE-RELIGION-PHILOSOPHIE-ART

SCIENCE

La Science des Sages de l’antiquité était une Science très pure, en harmonie avec le corps humain et avec la Nature, et en harmonie avec le Cosmos.

Prenons par exemple la Médecine amérindienne. Les compagnies pharmaceutiques américaines et les chercheurs dans le domaine avouent que quatre nouveaux médicaments sur cinq sont découverts grâce aux remèdes de plantes des Chamans et Guérisseurs. D’où possèdent-ils cette science ? Que connaît-on vraiment de leur Médecine, et que dire de la Médecine tibétaine ?

La science matérialiste prétend que la vie est apparue par « hasard ». Elle prétend que les cellules vivantes, aussi complexes qu’elles soient, sont sorties de nulle part. Et qu’en définitive, l’être humain, avec un corps si parfait, avec ses merveilleux systèmes, sanguin, digestif, nerveux, cérébro-spinal, immunitaire, respiratoire, etc., un miracle de la Nature, doté d’intelligence, de raison, d’émotions, d’amour… est sorti du néant, par hasard.

À l’autre extrême, les religions connues veulent attribuer la Création à un Dieu anthropomorphique, assis sur son trône d’indifférence, lançant des éclairs et des tonnerres pour punir les humains. Cela aussi est de l’ignorance.

La Science pure reconnaît les diverses Dimensions de la Nature, celles dont Einstein lui-même a prouvé l’existence. Ce sont les merveilleux Mondes parallèles dont tous les Peuples nous ont parlés : l’arbre de vie de la Kabbale hébraïque, l’arbre Yggdrasil des Vikings, les Éons des chrétiens, les neuf Cieux des Aztèques…

La véritable Science pure reconnaît les Principes intelligents de la Nature, les Intelligences rectrices, principes énergétiques qui organisent la matière, qui structurent toutes choses : les particules en atomes, les atomes en cellules, les cellules en organes, etc.

La science et la religion sont divorcées de nos jours. Einstein disait que la science sans religion est désorientée, et que la religion sans science est aveugle. Et Rabelais, le grand médecin et poète ésotériste français, disait : « Science sans conscience n’est que ruine de l’âme ».

Il nous faut une science en harmonie avec le corps humain, avec la Nature et avec le Cosmos, comme par exemple :

La profonde Alchimie, qui par ses axiomes explique très naturellement les processus de la  » Chimie divine » dans les règnes de la Nature (minéral, végétal, animal), dans notre nature psychosomatique et dans le Cosmos.

La Kabbale, qui explique très sagement la structure multidimensionnelle de l’espace-temps et le moyen de retrouver notre place au sein de la Création.

La puissante Science des Octaves, dont l’origine se perd dans la nuit des temps et que l’ancienne Tradition nous a transmise; science que Pythagore a apprise en Égypte. C’est la même Science que l’on retrouve au cœur du Christianisme primitif et qui, depuis des milliers d’années, a été sauvegardée dans les Temples du Moyen-Orient et d’Asie. C’est la même Science pure que les Derviches tourneurs expriment par leur Art, Science des Soufis et des Mystiques mahométans.

L’école de Pythagore, d’ailleurs, unissait savamment mathématiques, musique, poésie et mystique. L’école de Pythagore étudiait la structure du Cosmos et des Dimensions de la Nature grâce à la loi mathématique des Octaves qu’elle enseignait et retransmettait par la poésie et la musique, inspirant ainsi la mystique. Tant de merveilles ignorées de nos jours…

RELIGION

« O Égypte, Égypte ! Il ne restera de tes religions que de vagues récits que la postérité ne croira plus, des mots gravés sur la pierre et racontant ta piété. » (Hermès Trismégiste, Discours d’Initiation ou Asclépios).

Pauvres religions d’aujourd’hui… elles ne savent plus; un mélange de dogmes, de croyances aveugles… Le mot religion lui-même est de plus en plus associé au sectarisme, au fanatisme. « Croire ou ne pas croire », tout est basé sur une foi aveugle.

La véritable Religion était basée sur l’expérience directe, sur le contact direct par l’expérience mystique avec les Forces de la Nature, les Intelligences cosmiques.

Malheureusement, nos facultés se sont atrophiées. L’animal intellectuel que nous sommes devenus est aveugle spirituellement. Il ne voit plus les réalités divines. Il est perdu dans le labyrinthe subjectif des théories farfelues, pseudo-religions, pseudo-ésotérisme et pseudo-occultisme.

Seule une Religion directement expérimentable par chaque individu peut-être unique et universelle. Les anciens, par des techniques scientifiques précises, percevaient, connaissaient et communiquaient avec la Divinité. Ils expérimentaient les réalités des Dimensions supérieures.

Les Anges, les Archanges, les Chérubins, les Saints et Saintes, de la religion chrétienne ne sont autres que les Dieux, demi-Dieux, Déesses, Dévas, Titans et Messagers des religions dites « païennes ».

La Religion universelle est unique parce les Hommes et les Femmes véritables qui l’ont enseignée étaient ÉVEILLÉS.

Le But de leurs enseignements a toujours été de nous montrer le Chemin qui mène à notre Être intérieur profond, notre Conscience superlative, notre partie la plus divine.

D’ailleurs, le mot religion vient du latin « religare » et veut dire « relier ». Le mot Yoga a exactement le même sens : nous relier avec notre Dieu intérieur, éveiller notre Conscience et nos facultés. C’est ce qu’on appelle en langage gnostique
 l’ « Autoréalisation ».

Le Christianisme, le Bouddhisme, l’Hindouisme, le Judaïsme, etc., ont donc la même racine, le même enseignement. C’est aussi, quoiqu’on en dise, la même Religion que celle des anciens Égyptiens, Mayas, Aztèques, Peuples nordiques… la même !

Toutes les religions ont rendu, par exemple, un culte à la Mère Divine et l’ont adorée sous des noms différents : Marie, Maya, Isis, Shakti, Diane, Kwan Yin, Tonantzin… peu importe.

Comment se fait-il que des milliers d’années avant Jésus, les artistes égyptiens sculptaient des petites statuettes d’Isis donnant le sein à son Fils Horus, et que des siècles plus tard, les artistes de la Chrétienté aient peint la fameuse Maria Lactans, c’est-à-dire la Vierge Marie donnant le sein à son Fils Jésus ? (La première Maria Lactans a été retrouvée dans les catacombes et date de l’an 350 apr. J.-C. Par la suite, de nombreux artistes du Christianisme l’ont peinte au cours des siècles.)

Comment se fait-il que le Bouddha soit né, en l’an 563 av. J.-C., d’une Vierge à qui l’Esprit Saint est apparu en songe pour lui annoncer la naissance divine d’un enfant ?

Les théologiens dénombrent, dans le symbolisme des différentes traditions, des dizaines de Vierges ayant mis au monde un Sauveur, et ce, avant l’Ère chrétienne.

Voici ce que l’anthropologue et humaniste Samaël Aun Weor disait : « Chez les Perses, le Christ est Ormuzd, Ahura-Mazda, le terrible ennemi de Ahriman (Satan) que nous portons au-dedans de nous. Chez les Hindous, le Christ est Krishna, et l’Évangile de Krishna est très semblable à celui de Jésus de Nazareth. Chez les Egyptiens, le Christ est Osiris et quiconque l’incarnait était en fait un Osirifié. Chez les Chinois, le Christ Cosmique est représenté par Fo-Hi, qui a composé le Yi-King, un livre des lois, et a nommé des ministres Dragons. Chez les Grecs, le Christ est appelé Zeus, le Père des Dieux, Jupiter chez les romains. Chez les Aztèques, au Mexique, le Christ porte le nom de Quetzalcóatl. Dans l’Edda germanique, le Christ est Balder, qui fut assassiné par Oder, le Dieu de la Guerre, avec une flèche en bois de gui. Nous pourrions ainsi retrouver le Christ Cosmique dans une multitude de livres archaïques et de vieilles traditions qui datent de milliers d’années avant Jésus. Tout cela nous invite à accepter que le Christ soit un Principe Cosmique contenu dans les principes substantiels de toutes les Religions. »

Toutes les Religions du monde ont une Trinité : Brahma, Vishnou, Shiva-Shakti, chez les Hindouistes; Osiris, Horus, Isis, chez les Égyptiens; Odin, Thor, Freyja, chez les Vikings; le Père, le Fils, le Saint-Esprit, chez les Chrétiens; Kether, Chokmah, Binah, chez les Hébreux…

Cette Trinité n’est autre que les Trois Forces primaires qui baignent et créent tout le Cosmos : l’Affirmation, la Négation et la Conciliation; soit le positif, le négatif et le neutre de la science moderne; le Yin, le Yang et le Tao (ou Tai-Chi); etc., etc., etc.

Tous les grands Maîtres que l’humanité a connus ont enseigné la réincarnation de l’âme, et la possibilité qu’a l’âme de se perfectionner, c’est-à-dire de retrouver sa perfection originale (Autoréalisation). Les Pères de l’Église chrétienne appelaient la réincarnation « préexistence des âmes », et l’autoréalisation « apocatastase. ». Tous : Origène, St-Augustin, St-Valentin, St-Jérôme, St-Basile… les ont enseignées. Malheureusement, le 5 mai 553, malgré les protestations du Pape Vigile qui refusa d’y participer, un concile abusivement considéré comme œcuménique (sur les 165 évêques présents, 159 appartenaient à l’église d’orient) eut lieu à Constantinople. L’empereur Justinien 1er, assoiffé de pouvoir, voulu rompre avec les autres religions. Lors d’une session extraconciliaire, c’est-à-dire non officielle, il imposa aux évêques quinze anathèmes (lois permettant l’excommunication), dont voici le premier et le plus fameux : « Si quelqu’un croit à la fabuleuse préexistence des âmes et à la condamnable apocatastase, qu’il soit anathème. » (Voir : Catholic encyclopedia). Depuis ce triste jour pour la religion chrétienne, la réincarnation et l’autoréalisation ne sont plus enseignées dans l’Église.

Les théologiens et exégètes reconnaissent au total 34 évangiles chrétiens authentiques; seuls quatre sont acceptés par l’Église. Les 30 autres sont dits
« apocryphes », c’est-à-dire secrets. Les Évangiles selon Thomas, Judas, Marie-Madeleine… les rouleaux de la mer Morte, les papyrus de Nag Hamadi intitulés Pistis Sophia… les livres comme celui de Kersey Graves, « The World’s Sixteen Crucified Christ », celui d’Annie Besant intitulé Christianisme Ésotérique, ou encore des dizaines de livres plus récents prouvent tous, hors de tout doute, la racine commune des grandes Religions et Cultures du monde. Quiconque étudie ces écrits arrivera inévitablement à la même conclusion.

Jésus, Bouddha, Hermès Trismégiste, Krishna, Rama, Quetzalcóatl… nous ont transmis le même Message.

Que connaissons-nous du véritable message de Jésus, de l’enseignement secret du Bouddha ou de l’Évangile de Krishna ?

Que connaissons-nous vraiment de la Bible, de la Bhagavad Gîta, du Coran, du Srimad-Bhagavatam racontant la vie du formidable Krishna, du Ramayana décrivant les cités perdues dans la jungle d’Inde où le grand Avatar Rama et sa femme Sita régnèrent, du Popol Vuh maya, des Codex aztèques ? Que connaissons-nous vraiment de la Science et de la Sagesse d’Hermès, dit le trois fois grand, fondateur de l’antique Religion égyptienne ?

Nous sommes les prisonniers du quotidien, de notre ignorance et de notre indifférence face à la Spiritualité véritable.

Tous les fondateurs de toutes les grandes Religions ont enseigné les Mystères de l’Âme, de son incarnation dans le corps, les Mystères de la Vie, les Mystères de la mort et de l’Au-delà…

Nous répétons donc : la Religion universelle a toujours voulu, par la mystique et par ses enseignements, nous montrer le Chemin qui mène au Divin : le Divin en nous (l’Être), comme le Divin qui habite les Dimensions Supérieures de la Nature.

PHILOSOPHIE

Pourquoi sommes-nous sur Terre ? Pour manger, dormir, nous reproduire ? Mais cela les animaux le font aussi. Ce ne peut pas être le seul but de la vie.

Philosophie veut dire « amour de la Sagesse ». Les anciens étaient de véritables amants de la Sagesse. Ils vivaient sagement, en harmonie avec la planète qu’ils aimaient, en harmonie avec eux-mêmes et avec les autres, et en harmonie avec leur Créateur. À travers tous les gestes qu’ils posaient, ils tentaient de maintenir cet équilibre subtil qui existe en tout et qui unit tout. C’était leur attitude quotidienne face à la vie.

Cette harmonie que les anciens recherchaient était non seulement le fruit de leur attitude face à « l’extérieur », mais aussi le fruit d’un « état d’âme », ou état de Conscience qu’ils cultivaient à chaque instant.

Les anciens Sages ont découvert quelque chose de formidable, dont les répercussions sont inimaginables : la Philosophie du Moment, c’est-à-dire, vivre le moment présent.

Notre Conscience, à chaque instant, s’identifie avec les objets qui nous entourent, avec les personnes, avec les lieux… et en définitive avec la vie. C’est ce que les Hindous ont appelé Maya : l’illusion. Platon l’appelait Eikasia, le sommeil profond de la Conscience, le rêve. Jésus a exprimé à plusieurs reprises dans ses paraboles la nécessité de rester « éveillé ». Le Bouddhisme l’a écrit partout.

Cela est triste, mais l’être humain s’identifie avec tout. Il vit endormi, hypnotisé par ses sens et par la matière. Il rêve.

L’être humain rêve à ses biens de consommation, il rêve à ses projets, à son avenir, à ses préoccupations, à ses frustrations… et il prend ses rêves pour des réalités. Il oublie le véritable sens de la vie.

Le pire, c’est que pendant qu’il est endormi, l’animal intellectuel réagit avec ses défauts… il s’identifie à tout : il insulte l’insulteur, se saoule devant une bouteille d’alcool, se préoccupe d’un million de choses inutiles, etc., etc., etc. Colère, convoitise, jalousie, orgueil, paresse, gourmandise, haine… sont bien connus de tous.

Ces états négatifs sont la conséquence directe de notre sommeil, à chaque instant. Le résultat, c’est que nos énergies vitales sont « déviées » de leur cours naturel, comme une rivière que l’on détourne. Alors, la Conscience, l’Être, n’est plus nourri.

Si l’être humain savait ce qu’est la véritable contemplation…

Ce que nous disons n’est pas de la simple poésie, mais une réalité scientifique. Nos énergies vitales, déviées, absorbées par l’inconscient, se cristallisent alors en différents « Je », en « Moi », le moi-même, l’Égo, les défauts, appelés par les Tibétains les agrégats psychologiques. (Un jour la science développera les instruments pour mesurer les énergies psychiques et la réalité de ces choses sera démontrée).

Il s’en suit évidemment l’oubli des choses divines et la perte de nos facultés supérieures; et à long terme, la perte du contact avec les Dimensions supérieures et avec la « Réalité ».

C’est ce que le grand écrivain et philosophe Shakespeare a brillamment résumé dans sa célèbre phrase: « Être ou ne pas Être, voilà la question ».

C’est pourquoi tous les grands Maîtres et Initiés ont tellement insisté sur la question de l’Éveil : le corps détendu, la pensée calme, tout en cultivant de belles émotions (supérieures).

La Philosophie du Moment enseigne à ne pas s’identifier, à vivre en « rappel de soi », sans « s’oublier soi-même », sans oublier le Divin, d’instant en instant, et à lutter contre les manifestations négatives de notre psyché : les défauts.

Les moines bouddhistes, zens, chrétiens, les yogis de l’Inde, ont toujours transmis par leur exemple cette Philosophie.

Jésus, Bouddha, Krishna… ont tous grandement insisté sur l’urgence de l’Éveil.

Malheureusement, l’animal intellectuel dort profondément, c’est la crue réalité des faits. Les mêmes scènes se répètent, les mêmes personnes, les mêmes pensées, émotions et actions, tout se répète mécaniquement.

Si au moins l’être humain prenait conscience qu’il dort… mais il se croit éveillé.

ART

Qui n’est pas émerveillé par les majestueuses Pyramides d’Égypte ? Teotihuacan, la Cité des Dieux aztèques; Machu Picchu, ville sacrée des Incas; Stonehenge; les Cathédrales gothiques, la Chapelle Sixtine, le Taj Mahal, les anciennes Mosquées, les Temples bouddhistes et hindouistes…

Et que dire des fresques, des peintures, des statues, des bas reliefs, mayas, aztèques, égyptiens, hindous, du Moyen Âge…

Que de merveilles, que de beautés inégalées. Grandiose héritage des siècles… Véhicule formidable de Sagesse…

L’Art des grandes Civilisations du passé avait pour but d’élever l’âme et de l’instruire sur les grands Mystères.

Les merveilleuses Cités, dans toute leur gloire, décorées avec tant de beauté, d’amour, de sagesse, inspiraient profondément la Connaissance universelle chez leurs habitants.

C’était du temps où les quatre piliers de la Gnose, Art, Science, Philosophie et Mystique, étaient unis.

L’Art servait de véhicule aux trois autres. L’Art élevait le niveau vibratoire, émotionnel, des individus.

L’Art était donc une source de Connaissance inspirée.

L’art moderne est, en comparaison, « éteint », « vide » et lamentablement subjectif. Subjectif parce qu’il puise presque toujours dans l’inconscient de l’artiste, au lieu de s’inspirer des merveilles de la Création, dans le but de transmettre un Message supérieur par l’émotion.

L’Art royal de la Nature, l’Art des gravures alchimiques, des hiéroglyphes, des pièces archéologiques, des obélisques, des temples… est objectif, transcendantal. Il est porteur de précieuses « Vérités cosmiques ».

Regardez les danses des Derviches tourneurs : à travers leurs mouvements très précis, les Derviches reproduisent parfois le mouvement des planètes du système solaire, parfois la formation des Cosmos, depuis l’Absolu jusqu’à nous, tout en illustrant scientifiquement la Loi des Octaves ascendantes et descendantes (aussi appelée la Loi du Sept).

Les Danses sacrées d’Égypte, de Babylonie, de Grèce, d’Inde… en plus de transmettre la Gnose de façon inspirée réussissaient à sublimer les émotions des spectateurs, à « transmuter » leurs énergies…

Les Danses sacrées et les Drames cosmiques, savamment unis à la Musique, transmettaient aux néophytes des enseignements archaïques et initiatiques.

Les anciens Sages savaient instruire le cerveau intellectuel, le cerveau émotionnel et le cerveau moteur pour communiquer la Connaissance intégrale.

Le Théâtre servait aussi à reproduire ces Drames cosmiques, comme le Drame du Christ cosmique ou celui de la Création, etc.

La Musique aussi, tout comme les Danses et le Théâtre, était sacrée. Dans l’ancienne Babylonie, par exemple, la musique « profane » était interdite. Les instruments de musique ne pouvaient servir qu’à des fins spirituelles.

Les instruments de musique classique que nous utilisons nous viennent d’ailleurs de la Babylonie.

Il est intéressant de remarquer que la musique des grands compositeurs, Mozart, Beethoven, Chopin, Liszt… active merveilleusement les Centres Supérieurs de la Conscience.

La Peinture, la Sculpture et l’Écriture étaient aussi, dans l’antiquité, des véhicules de Connaissance et de Beauté. Les tombeaux égyptiens de la vallée des Rois et des Reines, les temples tantriques de Khajurâho en Inde, de Borobudur à Java, les Temples mayas du Yucatan, la cathédrale gothique Notre-Dame de Paris… ne sont que quelques exemples.

LES TEMPLES

Les Temples anciens, avec leur orientation, leur architecture et leurs décorations, étaient non seulement des lieux de prière, mais aussi des écoles vivantes où la Science, la Philosophie et la Mystique s’unissaient en vibrante harmonie à travers un Art transcendantal, et où les Sages transmettaient directement les Enseignements cosmiques.

Au-delà des merveilles – de la Science, la Philosophie, la Mystique et l’Art – qui ont pu survivre à travers les siècles, il est extrêmement difficile d’imaginer ce qui se passait réellement dans les Temples de l’antiquité.

En effet, les égyptologues et les anthropologues les plus ouverts, et même les chercheurs ésotéristes et spiritualistes, arrivent à peine à se faire une idée de la vie au temps des grandes Civilisations. (Certains ouvrages valent tout de même la peine d’être mentionnés, comme Her-Bak écrit par l’égyptologue reconnue Isha Schwaller de Lubicz et le classique Les Grands Initiés d’Édouard Schuré.)

La plus grande difficulté vient du fait que l’être humain moderne projette sa propre psychologie et sa vision du monde limitée sur les anciens.

Nous pensons que les anciens avaient les mêmes ambitions, désirs et basses passions que nous, qu’ils réagissaient avec les mêmes défauts et que les relations humaines étaient semblables à celles d’aujourd’hui.

Nous n’arrivons pas non plus, d’aucune façon, à imaginer leur conception du monde au quotidien, dans chacun de leurs gestes, dans leurs paroles, dans la manière dont ils regardaient la nature et dans leur attitude face à toute chose.

Embouteillés dans le dogme morbide de l’évolution, nous croyons fermement que notre niveau de Conscience est plus élevé aujourd’hui, alors qu’en réalité c’est l’inverse.

Il nous est donc absolument impossible d’imaginer « l’ambiance psychologique » qui régnait sur Terre à des époques reculées. Et si cela s’applique à l’époque où vivaient Jésus et Bouddha, alors que dire de l’Égypte pharaonique, de l’Inde millénaire ou même plus, de l’Atlantide et des autres grandes Races qui l’ont précédée.

Quelques hiéroglyphes gravés sur la pierre, quelques ossements éparpillés, et même les Textes les plus sacrés peuvent à peine nous éclairer sur la véritable pensée et psychologie des anciens, et sur ce qui se passait vraiment dans les Temples.

De plus, il faut le dire, si personne de nos jours ne connaît vraiment l’ambiance générale qui régnait à ces époques, c’est non seulement parce que nous ne sommes plus les mêmes, mais aussi parce que les Temps ont changé.

Il s’avère donc totalement impossible de réunir la somme complète des connaissances qui étaient enseignées dans les Temples. Cette Connaissance n’est pas de ce monde. « Si vous ne me croyez pas quand je vous parle des choses terrestres, comment me croirez-vous quand je vous parlerai des choses célestes ? », disait Jésus.

L’humanité a perdu le véritable Savoir. Elle est tombée dans l’ignorance complète depuis déjà des siècles. Seule une minorité, dont certains plus éveillés que d’autres, a gardé le flambeau de cette Connaissance allumé à travers les âges.

C’est d’abord dans les Temples, puis dans les cercles hermétiques ou cachés que ceux et celles qui ont « soif » ont pu retrouver la Source. Et quoique, comme nous l’avons dit, l’Enseignement n’existe plus dans sa totalité, le « cœur », l’essence même de celui-ci a bien été sauvée du naufrage des siècles.

C’est là notre Héritage, à la portée de tous, à la portée de ceux et celles qui cherchent…

Ainsi, que cela nous plaise ou non, l’humanité a toujours été divisée en deux groupes, ou cercles, appelés depuis l’antiquité : le Temple extérieur et le Temple intérieur.

Le Temple extérieur est constitué de l’humanité en général… ceux qui cherchent ou ne cherchent pas, ceux qui ne croient à rien ou qui croient à n’importe quoi, tant les matérialistes que les pseudo-ésotéristes et pseudo-spiritualistes.

Quoique constitués de personnes déjà plus ouvertes aux choses divines, le pseudo-ésotérisme et le pseudo-spiritualisme sont malheureusement, comme le matérialisme, caractérisés par l’ignorance. Ils sont un mélange de morceaux de la véritable Tradition et de mensonges. Les religions modernes, les sectes ainsi que la presque totalité des écoles ésotériques tombent dans cette catégorie. Malgré qu’elles semblent véritables, elles ne le sont pas; d’où le terme « pseudo ».

Matérialisme et pseudo-ésotérisme sont les deux faces d’une même médaille. Cette médaille c’est le sommeil de la Conscience, l’ignorance.

Quant au Temple intérieur, comme nous l’avons dit, il n’a jamais cessé d’exister. Il a survécu au temps et à la folie du monde. Et même s’il n’est plus « visible » comme dans l’antiquité, il n’est pas moins vivant.

Les constructeurs de Cathédrales, les Templiers, la véritable Rose-Croix, la véritable Franc-Maçonnerie, les Alchimistes, la Théosophie, etc., etc. ne sont que quelques exemples des confréries et ordres qui ont transmis l’essence de la Gnose à travers les siècles, suite à la fermeture des Temples antiques et au déclin des grandes Religions.

Tant dans ces ordres récents que dans la plus haute antiquité, le Temple intérieur a toujours été divisé en trois cercles :

1. Le cercle exotérique
 2. Le cercle mésotérique
 3. Le cercle ésotérique

Le cercle exotérique est formé par les individus qui, malgré qu’ils aient trouvé le véritable Savoir, ne l’ont pas intégré, mis en pratique. Bien qu’il ne soit plus perdu dans le labyrinthe de théories et d’opinions qui caractérise le Temple extérieur, le cercle exotérique n’a pas encore éveillé la Conscience.

Le cercle mésotérique est formé par les individus du cercle précédent qui ont persévéré et qui ont réussi à appliquer certains des enseignements reçus. Parce qu’ils ont obtenu des résultats concrets, parce que leur Conscience commence à s’éveiller, ils ne sont plus victimes du « croire ou ne pas croire ».

Quant au cercle ésotérique, parfois appelé le Cercle Conscient de l’humanité, il réunit les Maîtres véritables, les fils et filles de leurs Œuvres, c’est-à-dire ceux qui ont pleinement éveillé leur Conscience et qui se sont unis avec leur Être intérieur profond, les Hommes et les Femmes « Autoréalisés ».

Le cercle ésotérique est le Phare de l’humanité, il a toujours existé et existera toujours…

Si par définition le cercle ésotérique réunit uniquement les Hommes et Femmes qui ont totalement éveillé leurs Facultés latentes, dans la pratique, depuis des milliers d’années déjà, ce cercle inclut aussi tous ceux et celles qui sont arrivés à un certain grade d’Autognose…

L’AUTOGNOSE

La Clé de l’existence humaine se trouve dans l’Autognose.

Chacun naît avec des valeurs qui lui sont propres, cela est indéniable.

Certaines personnes, par exemple, ont des aptitudes pour l’art, la musique, d’autres pour les sciences pures ou les sciences sociales, etc. Les uns ont plus de valeurs intellectuelles, les autres émotionnelles ou encore motrices, et ainsi de suite…

Toutes ces valeurs que nous apportons à la vie se traduisent d’abord par une certaine facilité à l’école dans les champs d’études qui nous correspondent, puis, plus tard, dans l’exercice de différents métiers selon ces mêmes aptitudes.

L’ancienne Connaissance, dont l’origine se perd dans la nuit des Temps, enseigne que chaque individu correspond à un « Rayon de la Création spécifique », aussi appelé le Rayon de l’Être.

Les différents champs d’activité humaine – politique, mathématiques, médecine, enseignement, art, mystique, communication, agriculture, construction, génie, etc. – sont en quelque sorte la manifestation des différents Rayons de la Création.

Les valeurs qu’un moine tibétain amène au monde, par exemple, ne sont pas les mêmes que celles d’un physicien, ou d’un musicien… nul ne peut en douter. Tout cela est en rapport avec le Rayon de la Création auquel appartient notre Être intérieur profond…

Ce qui est merveilleux, c’est que toutes les valeurs de notre Être surgissent du fond de nous-mêmes au fur et à mesure que nous annihilons le non-Être, c’est-à-dire les valeurs négatives, les défauts qui nous habitent.

Ainsi libérée, la Conscience s’illumine, et fleurissent alors en nous non seulement les Valeurs universelles (humilité, compassion, amour, inspiration, intuition, intelligence, sagesse…), mais aussi toutes les qualités qui correspondent au Rayon de notre Être.

Au fur et à mesure que nous détruisons les énergies négatives qui correspondent au Je, au Moi, à l’Égo, la Conscience s’éveille et apparaît notre véritable Identité, ou Individualité; voilà la Clé.

L’idée qui nous vient du courant pseudo-spirituel oriental selon laquelle l’Éveil conduit à la perte de l’individualité, est totalement fausse.

Au lieu de nous « dissoudre » dans le tout et le rien, de nous « fondre » dans le néant ou dans l’infini, au contraire, nous cristallisons, incarnons et manifestons l’Individualité de l’Être.

Ceux qui ont éveillé leur Conscience, les Maîtres de Sagesse, ne se promènent pas tous avec des toges et des barbes blanches… Il existe aussi des Êtres autoréalisés qui sont archiphysiciens, chimistes, mathématiciens… ou qui sont du Rayon de la politique mondiale, de la littérature, de l’architecture, de la musique, etc.

Chacun doit donc faire jaillir du plus profond de lui-même la Sagesse universelle et la Sagesse du Rayon de la Création auquel il appartient.

Chacun doit faire jaillir la Gnose de son intérieur, de sa partie la plus divine, de son Être; c’est cela l’Autognose.

L’Autognose c’est la Révélation authentique, c’est la Connaissance inspirée, l’Éclair de génie, la Sagesse intuitive des Vérités Cosmiques, les Vécus mystiques profonds…

L’Autognose n’a rien à voir avec les raisonnements subjectifs basés sur les données sensorielles (c’est-à-dire recueillies par les cinq sens).

Alors que la Gnose nous instruit sur les Mystères divins, l’Autognose, en tant que processus très intime de l’Être, permet à celui qui l’a développée d’expliquer ces Mystères.

Inscrite au-dessus de la porte du Temple de Delphes en Grèce et reprise par Socrate, la phrase « Connais-toi toi-même et tu connaîtras l’Univers et les Dieux » prend tout son sens à la lumière de l’Autognose.

Dans une première étape, donc, il est nécessaire de recevoir la Gnose extérieurement, afin qu’un jour, l’Individu éveillé devienne lui-même une Source vivante de celle-ci.

Platon disait très justement à ce sujet : « La Connaissance consiste plutôt à laisser sortir la Lumière qu’il y a en nous, que d’ouvrir les portes pour qu’entre celle de dehors ».

L’Autognose, en tant que Révélation inspirée et intuitive directe, a toujours divisé les individus de tous les Rayons de la Création en deux catégories : d’un côté, ceux qui répètent ce qu’ils ont lu ou entendu, et, de l’autre, les Fondateurs d’authentiques mouvements, découvertes, écoles de pensée… tant dans les domaines de la science, la philosophie, la religion et l’art.

Newton, Beethoven, Shakespeare, Cagliostro, Paracelse… Bouddha, Jésus, Krishna… sont tous des exemples d’Initiés qui ont bu à la source pure de l’Autognose, certains plus que d’autres.

Il est du devoir de chacun et de chacune d’arriver à l’Autognose et de déployer sa propre Individualité sacrée. Personne d’autre ne peut le faire pour nous.

La Clé de l’existence humaine est l’Autognose.

LE CHEMIN

Tout ce que nous avons dit jusqu’ici nous amène à parler de façon concrète du Chemin, de la Voie.

Il y a effectivement un concept dans toutes les religions selon lequel l’être humain peut se « libérer ».

N’importe quel Bouddhiste peut vous expliquer que le but ultime, selon sa religion, est d’atteindre, par la méditation, la Libération de cette vie de souffrance, l’Illumination, le Nirvana.

Les Hindouistes ont une croyance semblable, selon laquelle, par le Yoga et la prière aux diverses Divinités, ils pourront se « réaliser » et fuir ce monde karmique.

Les Chrétiens prétendent de leur côté qu’un acte de foi en Jésus et une vie, en accord avec ses enseignements, leur permettra d’atteindre la vie éternelle et le Paradis.

C’est là la promesse de toutes les religions modernes et aussi des sectes religieuses et écoles de toutes sortes.

À l’intérieur de tous ces regroupements, il y a des interprétations, des schismes, des opinions, des religions et des sous-religions; l’UNESCO en dénombre plus de 20000 sur Terre. Toutes prétendent connaître les clés du salut de l’Âme… et en avoir l’exclusivité.

Ce sont malheureusement des dégénérations de l’antique Savoir, des simplifications, des adultérations, des dogmatisations, fanatisations et « sectarisations » qui en définitive effacent le Chemin véritable.

L’humanité actuelle est aveugle spirituellement. Si nos Facultés étaient éveillées, nous verrions tous la même chose, les mêmes réalités, et toutes les questions de l’Âme, de la vie après la mort, des Anges, Dévas, Dieux, etc. seraient des évidences pour tous, comme au temps de la Religion unique.

Il en découle indéniablement que toute école de pensée, toute religion, tout regroupement qui n’enseigne pas intégralement la Connaissance unique et universelle est une secte, dans le sens le plus péjoratif du mot. Nous ne sommes pas contre les pseudo-regroupements, nous transmettons simplement un message, nous disons les choses telles qu’elles sont, ni plus, ni moins.

Les pseudo-écoles et pseudo-religions du monde sont remplies de personnes qui suivent aveuglément un prétendu guide, prêtre, maître ou gourou, et qui se vouent corps et âme à une personne et à une doctrine, sans jamais développer leurs propres facultés, sans jamais expérimenter par elles-mêmes les Vérités cosmiques, sans jamais éveiller leur Conscience. Dans le meilleur des cas, ces personnes n’ont accès qu’à un morceau de l’ancienne Tradition. Telle est la crue réalité des faits.

Résultat : l’ancien Chemin est tombé en disgrâce, la majorité n’y croît plus, s’en moque même.

Dieu-matière et pseudo-Dieu, est-ce bien tout ce qui intéresse de nos jours ?

Dans les Temples merveilleux des grandes. Civilisations, les clés véritables de l’Éveil de la Conscience, du développement harmonieux des Facultés divines et de l’intégration de l’Être étaient hautement valorisées et sagement enseignées.

Un potentiel infini dort en chaque être humain…

Le Chemin qui mène au Divin en nous, par la mort du Je (nos défauts, le non-Être) et par la naissance en Esprit (notre Étincelle divine) était la base même de tous les grands Peuples.

Tous les grands Héros et Héroïnes de toutes les mythologies et de tous les contes, tous les grands Pharaons et Hiérophantes égyptiens, les grands Mystiques hindous, les grands Philosophes grecs, les Shamans amérindiens, les grands Sages asiatiques, les vénérables Lamas tibétains, les Druides, les Maîtres du Rayon aztèque, maya… ont tous parcouru le Chemin étroit qui mène au meilleur de nous-mêmes, à l’Autoréalisation intime de l’Être.

Non seulement les grands Peuples n’auraient jamais pu douter de l’existence de ce Chemin unique, mais ils le plaçaient au cœur même de leurs Cultures et de leurs Enseignements les plus secrets et les plus sacrés.

Telle est la crue réalité des faits.

LE MOUVEMENT GNOSTIQUE

Le Mouvement Gnostique International (MGI) a été fondé au Mexique dans les années 50 par un anthropologue, chercheur et humaniste colombien nommé Samaël Aun Weor (1917-77) qui a écrit des dizaines de livres, théoriques et pratiques, sur les anciennes Cultures et sur la Gnose.

Depuis sa fondation, le Mouvement Gnostique s’est répandu sur les cinq continents et abrite aujourd’hui de nombreuses associations et institutions différentes qui enseignent toutes la Gnose. Et les livres de Samaël Aun Weor, originalement écrits en espagnol, ont été traduits dans plusieurs langues, dont le français, l’anglais, le roumain, l’italien, le portugais…

Dire que le Mouvement Gnostique enseigne la véritable Connaissance, la Gnose authentique, celle qui était enseignée dans les Temples, n’est pas chose aisée. Ce n’est pas aisé à cause du contexte mondial actuel dans lequel chacun est convaincu d’avoir l’heure juste. Il n’y a pas de solution facile à ce problème…

Cependant, nous devons dire que le Mouvement Gnostique ne prétend pas détenir la Vérité. La Vérité ne peut s’exprimer en mots. « La Vérité c’est l’inconnu d’instant en instant », disait Samaël Aun Weor.

Lorsqu’on demanda à Jésus : qu’est-ce que la Vérité ? il ne répondit pas. Lorsqu’on posa la même question à Bouddha, il fit demi-tour et s’en alla.

La Gnose enseigne donc le moyen, les méthodes par lesquelles chacun pourra expérimenter par lui-même des aspects de la grande Vérité, de la Réalité.

Nous conseillons donc au chercheur sincère de lire, de réfléchir, de méditer et d’expérimenter la Gnose. Une fois de plus, seule l’expérience directe est valable dais ce domaine.

Il existe des dizaines d’auteurs modernes sérieux qui ont mis en pratique la Connaissance universelle et qui l’ont exprimée dans leurs œuvres. En voici quelques-uns :

              Alice Bailey
                Annie Besant
              Carl G. Yung
                 Charles Leadbetter
                Dr Krumm-Heller
                Éliphas Lévi
                Gurdjieff
                Krishnamurti
                Helena P. Blavatsky
                Le Dalaï-Lama
                Lobsang Rampa
                Max Heindel
                O. M. Aïvanhov
                Ouspensky
                Rudolf Steiner
                Samaël Aun Weor
                Sri Ramakrishna
                Swami Vivékananda
                …

Le Mouvement Gnostique ne prétend donc pas être le détenteur de la Vérité avec un grand « V ». Il ne prétend pas non plus avoir inventé quoique ce soit de nouveau. La Gnose a toujours existé et existera toujours. La Gnose correspond aux plus hautes aspirations spirituelles de l’Humanité à travers les Temps, et des milliers d’individus y ont puisé, participé et contribué.

Le Mouvement Gnostique est donc un regroupement d’individus dont le seul but est de retransmettre la Connaissance universelle et atemporelle qui a survécu à la poussière des siècles et à l’ignorance grandissante qui gagne le monde. Et quoique plusieurs pseudo-regroupements dans le monde, souvent d’ordre religieux, craignent et même attaquent la Gnose parce qu’elle enseigne la Synthèse authentique de toutes les Religions, tout véritable chercheur en reconnaîtra les bienfaits.

« CONNAÎTRE EST UN DROIT FONDAMENTAL DE TOUS ET DE TOUTES », et aucun intérêt personnel ne pourra jamais, volontairement ou involontairement, empêcher le Savoir, l’Héritage de Sagesse de tous les Temps, d’être retransmis aux générations futures.

Jean-Marie Claudius
 Février 2006