Les agents de la Matrice
Profils et analyse
Auteur: Tom Montalk (Traduction C.R.O.M.)
Beaucoup de textes ont été écrit sur la Matrice depuis la sortie du film The Matrix en 1999. En effet, ce film révélait un certain nombre de réalités métaphysiques qui ne pouvaient manquer d'éveiller la curiosité de ceux qui s’intéressent à la conspiration et à la spiritualité. Si cette opération hollywoodienne avait essentiellement un rôle de «dégazage», certaines personnes ont décidé de mener des recherches plus sérieuses.
Dans cet article, Tom Montalk, un jeune américain, tente de résumer, de clarifier et de mettre à jour les informations disponibles sur ce sujet, en s’intéressant plus particulièrement aux agents qui servent la Matrice, appelés «supports organiques» (« organic portals » en anglais).
L’auteur donne en premier lieu la définition des «supports organiques» (S.O.) d’une part, et celle d’hommes-âmes (c’est-à-dire des hommes qui ont une âme, qu’elle soit éveillée ou pas), d’autre part. Il fait une comparaison entre ces deux types d’êtres sur le plan de leurs structures physique, psychologique et métaphysique. En deuxième lieu, il aborde l’origine et l’évolution de ces deux types d’hommes, ainsi que leur raison d’être. Et troisièmement, il décrit la fonction des S.O. dans notre société, en particulier par rapport à leur rôle d’exécuteurs passifs de la Matrice. Arrivé au terme de cet article, le lecteur saura discerner les agents serviteurs de la Matrice, des hommes-âmes cherchant à s’en libérer.
I. Définitions et comparaisons :
Selon la plupart des sources, les S.O. comprennent la moitié de la population humaine; l’autre moitié est formée en grande partie d’hommes-âmes. Suite aux mélanges génétiques, on trouve aujourd’hui les deux types d’êtres dans toutes les races connues, quoiqu’à des degrés divers. Alors que les hommes-âmes possèdent une étincelle divine de conscience qui leur donne la possibilité de développer une conscience supérieure, les S.O. en sont dépourvus et sont, comparativement, à peine conscients. Ils appartiennent à un esprit de groupe semblable à celui des animaux; ils évoluent et s’incarnent collectivement et non pas individuellement. Tandis que l’homme-âme possède une énergie qui lui est propre et qui est créée par son essence, sa conscience et son expérience, l’énergie qui anime un S.O. est la même chez tous ceux de son type.
Comparaison physique
Physiquement, les deux races sont pratiquement indiscernables l’une de l’autre. Elles présentent des différences physiologiques mineures et, peut-être, certaines différences d’ordre génétique. Les S.O. ont tendance à être plus attirants et bien proportionnés. Parce qu’ils fonctionnent à un niveau émotionnel primaire, la sélection naturelle a fait que la sexualité et l’aspect physique jouent un grand rôle dans leur évolution. Aussi, contrairement aux hommes-âmes, les corps des S.O. sont conçus et se développent indépendamment des influences de l’âme et du karma.
Les facteurs génétiques et environnementaux, mais aussi le karma et la qualité de l’âme, ont une influence sur la physiologie des hommes-âmes. Pour des raisons métaphysiques, ces facteurs accentuent rarement le potentiel esthétique qui leur est échu, à moins que leur qualité d’âme ne le mérite. De plus, dans la catégorie des hommes-âmes, les individus se marient et se reproduisent pour des raisons autres que la simple attirance physique. Aussi, l’importance moindre accordée à l’aspect physique se reflète chez leurs descendants.
On observe que les différences physiques entre les S.O. et les non S.O. sont si faibles qu’elles ne peuvent être utilisées comme un critère fiable pour distinguer un S.O. d’un non S.O.
Comparaison psychologique
Psychologiquement, les S.O. sont plus simples et donc plus performants que les non S.O., et ceci parce qu’ils ont moins de composantes psychologiques: ils en ont deux, alors que les hommes-âmes en ont trois. La première composante de l’homme-âme est l’étincelle divine d’esprit. La deuxième composante est un produit neutre créé par l’environnement et qu’on appelle ego, à savoir la personnalité ou l’aspect mécanique, et qui consiste en de nombreux sous-egos souvent contradictoires. La troisième composante est la conscience corporelle ou somatique, à savoir la conscience globale des organes et des cellules physiques.
Les S.O. ont uniquement la conscience du corps et de la personnalité; ils sont dépourvus de la conscience d’un être supérieur d’essence divine. Parce que le corps et la personnalité ne connaissent pas la moralité au-delà du conditionnement social ou de la survie, les S.O. ne connaissent ni l’empathie ni la compassion. Toute expression d’empathie ou de compassion est imitation. Par leur simplicité psychologique, ces êtres sont capricieux, prévisibles et aisément manipulables.
Les S.O. sont des machines dormantes, mais efficaces: ils sont calculateurs dans la réalisation de leurs objectifs alors que les hommes-âmes sont des êtres complexes, capables de créer et de transmettre les énergies des sphères supérieures.
Comparaison métaphysique
Alors que les différences physiques entre S.O. et hommes-âmes sont faibles, on note de grandes différences métaphysiques.
Comme l’a indiqué notamment Gurdjeff, les hommes qui ont une âme développée renferment trois centres supérieurs et trois centres inférieurs. Les centres inférieurs traitent les énergies et les informations de basses vibrations provenant de l’environnement immédiat. Les centres supérieurs assurent une liaison ascendante avec les aspects plus élevés de la conscience et reçoivent leur énergie des hautes sphères.
Il n’est pas dans les objectifs de cet article de décrire les sous-divisions existant à l’intérieur de chacun des centres inférieurs, si ce n’est pour indiquer que les centres inférieurs sont divisés en parties souvent conflictuelles alors que les centres supérieurs forment un tout.
Alors que les hommes-âmes possèdent tous ces centres intellectuels et émotionnels supérieurs, les S.O. en sont dépourvus. Comme tous les animaux, le seul centre supérieur qu’ils possèdent est le centre sexuel, qui est relié à leur âme de groupe. Il est très important de comprendre que l’absence de ces deux centres supérieurs doit être prise en compte pour établir les différences entre les S.O. et les hommes-âmes.
Pour ce qui est des hommes-âmes, malgré la présence des six centres, les deux centres supérieurs les plus élevés sont souvent dormants ou inaccessibles. Cela ne veut pas dire que l’étincelle d’esprit est endormie, mais plutôt que le lien de communication avec cette dernière est faible ou inopérant. C’est pour cette raison que beaucoup d’hommes-âmes agissent comme des S.O.
De plus, les S.O. peuvent reproduire les centres plus élevés en volant l’énergie supérieure de ces centres aux hommes-âmes. Pour cette raison, la distinction entre S.O. et non S.O. peut être difficile à saisir.
Notre étincelle divine existe, mais sans une connexion entre nos centres inférieurs et nos centres supérieurs, son effort pour communiquer n’est pas perçu. Néanmoins, les centres supérieurs existent toujours chez les hommes-âmes, quoique passivement le plus souvent, et leur apportent l’inspiration, la créativité et l’originalité. Plus la liaison avec les centres supérieurs est développée, plus l’homme-âme est créatif, enthousiaste, intuitif et gnostique.
II. Simulations et manipulations :
Parce que les S.O. n’ont pas de vrais centres supérieurs, ils sont incapables d’empathie, d’émotions élevées et de connaissances supérieures. Nous l’avons indiqué, les animaux ne possèdent que le centre moteur, ainsi que les centres émotionnels et sexuels inférieurs, mais privés du centre intellectuel inférieur. Sans la présence enrichissante et dynamisante des hommes-âmes, les S.O. seraient à peine différents des animaux.
Dans leur état naturel, les S.O., tout comme les animaux, n’ont pas de centre intellectuel inférieur. Ce n’est que s’ils dérobent de l’énergie aux hommes-âmes que leur centre intellectuel inférieur peut se former, et seul l’apprentissage via l’éducation, les médias, la culture et l’environnement peut affiner ce centre intellectuel inférieur. Une fois dotés d’un centre intellectuel, les S.O. peuvent compenser l’absence de centres plus élevés par une habile imitation et, particulièrement, en volant aux hommes-âmes leurs énergies supérieures.
Le type d’énergie dérobé dépend de la méthode d’acquisition. Par une proximité physique, un S.O. peut soutirer l’énergie physique du centre moteur d’une personne-âme, celle-ci ressentant alors de la fatigue ou de l’épuisement. Par l’intimidation, la colère, ou la séduction, le S.O. capte la force du centre émotionnel inférieur de la personne-âme. Par des mensonges, des caprices ou des demandes d’attention, il draine l’énergie du centre intellectuel inférieur de la personne-âme. Durant l’acte sexuel, un S.O. peut prélever une grande quantité de l’énergie d’une personne-âme en situation d’orgasme.
Tout ceci exerce un stress sur les centres supérieurs, qui, affaiblis, ne fonctionnent plus de manière optimale. Cela signifie qu’une personne-âme en contact avec un S.O. pourra voir sa créativité, son individualité et son originalité baisser temporairement. Les centres inférieurs étant vidés, son rendement intellectuel peut aussi diminuer. À cause de cette confusion mentale, la personne est moins apte à saisir les faux raisonnements, souvent d’apparence logique, dans les arguments du S.O., et sa perception est plus facilement altérée.
Les S.O. recherchent surtout les énergies issues du centre émotionnel supérieur des hommes-âmes. Il peut arriver que les centres supérieurs soient vidés indirectement quand l’énergie, normalement réservée à ces centres, est dirigée vers les trois centres inférieurs pour compenser l’état d’épuisement de ces centres. De manière plus directe, plusieurs S.O. peuvent mettre en scène un mélodrame complexe et prétendront être des victimes, pleurant et suppliant pour obtenir de la sympathie, ce afin de dérober l’énergie des centres émotionnels supérieurs des personnes qui les écoutent et font l’erreur de sympathiser avec des êtres dépourvus de sentiments réels. Détenteurs de cette nouvelle énergie, les S.O. peuvent imiter leurs cibles avec plus de précision en donnant l’impression qu’ils ont une âme.
Techniques de manipulation
Les S.O. sont des caméléons humains. Quand ils sont activés pour manipuler une personne-âme, ils s’adaptent au comportement et au type d’âme de cette personne. Pour ce faire, ils procèdent de deux manières: par le calcul sur le plan intellectuel et par l’imitation sur le plan de l’âme.
Le calcul s’effectue par le centre intellectuel. Chez les S.O., ce centre de l’intelligence artificielle détermine l’attitude à adopter envers la cible (par exemple, que dire et quel langage corporel adopter).
La plupart des S.O. ne sont que des personnages d’arrière-plan affichant des personnalités apparemment indépendantes, mais occasionnellement ils peuvent devenir «actifs.» Une fois «activés», ils emploient au maximum leurs capacités d’imitation et de calcul pour obtenir ce qu’ils veulent. S’ils essaient d’obtenir la confiance, ils savent exactement que dire. Pour développer une relation, ils pourront raconter leur histoire personnelle, parler des films qu’ils aiment ou décrire leurs préférences musicales, leurs passe-temps, leur travail, les endroits où ils ont vécu, etc. Bon nombre de ces détails coïncident avec ceux de leur cible et sont juste assez pertinents pour construire une «amitié», mais sans franchir une certaine limite afin de ne pas déclencher d’alarme sur l’étrangeté de la situation. Et si leur objectif est le harcèlement et le sabotage, ils savent comment agir et connaissent les procédés rationnels et émotionnels qui opéreront le mieux en regard des faiblesses émotionnelles et intellectuelles d’une personne-âme.
La capacité d’imitation de l’âme est le deuxième atout des S.O. Alors que le calcul intellectuel renvoie à un comportement mondain et social, l’imitation de l’âme consiste à créer l’illusion d’une profondeur d’âme. En reproduisant l’énergie des centres supérieurs d’une personne-âme, un S.O. peut affiner son calcul intellectuel en plus de renvoyer cette énergie vers sa cible, et ainsi faire en sorte que cette dernière percevra un reflet de l’image de sa propre âme. La cible naïve attribuera au S.O. les qualités d’âme qui sont en réalité les siennes.
La capacité à créer un effet de miroir est la plus grande force d’un S.O. C’est aussi sa plus grande faiblesse, car elle le démasque. Si vous êtes observateur et comprenez le phénomène des S.O., vous percevrez la capacité de réflectivité du S.O. comme inquiétante, trop synchronisée, trop étrange et trop belle pour être vraie. Une personne-âme peut avoir beaucoup en commun avec une autre personne-âme, mais on peut se demander jusqu’à quel point et si cela est même possible, considérant que chacune dispose du libre arbitre. On observe qu’un haut degré de réflectivité n’existe que chez les S.O. actifs. Le S.O. passif d’arrière-plan utilise ces effets de miroir moins souvent, mais d’une manière tout aussi synchronisée.
Environnement mondain contre environnement ésotérique
Les supports organiques ne sont capables d’agir et de penser que dans l’espace de la Matrice. Cet espace est rempli d’idées courantes qui sont vides de vérités métaphysiques, de vérités qui révèlent une réalité plus grande que la vision commune à tous. Ces idées courantes ont été inculquées aux masses par l’éducation, la culture et les médias. Ces vérités sans importance qui poussent chacun à se conformer à la Matrice sont appelées influences A; elles ont peu d’incidence, voire aucune, sur le développement spirituel, mais sont surtout des distractions – parfois nécessaires.
L’incitation à se marier, à avoir des enfants, à regarder la télévision, à lire toutes sortes de magazines, à répéter des dialogues de films, à expliquer des phénomènes étranges d’une manière rationnelle et conventionnelle, ainsi que la recherche de richesses et de pouvoir, sont des exemples d’influences A.
Être soumis aux influences B, c’est par exemple tenter de rassembler des éléments de vérité, observer les synchronismes de notre environnement, méditer sur les problèmes afin de les résoudre, accorder de l’attention aux signaux de l’étincelle d’esprit, analyser ses erreurs et apprendre grâce à elles et chercher à développer une pensée autonome et une créativité.
Les supports organiques sont des maîtres dans le domaine des influences A. Ils peuvent penser, dire et agir dans ce domaine avec perfection. Mais ils sont incapables de concevoir des idées ou de fonctionner dans le cadre des influences B. Ils peuvent, à l’occasion, prétendre y opérer, mais avec des mots seulement; les actes ne suivent jamais. Lorsqu’il s’agit des influences B, leurs actes ne concordent jamais avec leurs paroles et ils s’expriment rarement sur ces influences ni ne les admettent.
À cet égard, la différence entre une personne-âme endormie et un S.O. est que les paroles et les actes d’une personne-âme ne s’arrêtent pas brusquement à la frontière qui sépare les influences A des influences B. Même sceptique, une personne-âme a le potentiel de dépasser cette frontière tandis que cette possibilité est refusée au S.O. La personne-âme n’est pas soumise à cette ignorance inéluctable et permanente que l’on observe chez le S.O. Les supports organiques ne s’intéressent pas aux idées, mais plutôt à l’énergie et à l’autosatisfaction. Lorsqu’ils sont acculés au pied du mur, ou si cela leur permet de maintenir un certain contrôle, ils peuvent avoir une conversation dans laquelle ils simuleront faiblement un intérêt pour les influences B ou prétendront avoir appris une leçon, mais leurs actes ne suivront jamais leurs paroles, et très vite, ils se comporteront comme si la conversation n’avait jamais eu lieu. Même si cela n’est pas fréquent, une personne-âme vivra un changement intérieur après avoir appris une leçon, laquelle se reflétera visiblement dans son comportement.
III. Origine et rôle métaphysique :
L’histoire nous enseigne que les hommes-âmes ont été la proie des supports organiques depuis des centaines de milliers d’années. Ils sont les premiers hommes, le fruit d’une évolution lente et progressive. Comme les animaux, leur évolution a été collective plutôt qu’individuelle. Les S.O. n’ont aucune créativité et, livrés à eux-mêmes, seraient incapables de construire une société sophistiquée.
Périodiquement, l’évolution physique des humains, qui étaient tous des supports organiques, fut génétiquement modifiée par des interventions extraterrestres visant à augmenter le potentiel des êtres et à les utiliser comme esclaves. Néanmoins, après les premiers changements, la structure de l’âme de l’humanité est restée inchangée, celle d’une âme collective.
Par la suite, une Matrice d’âme de plus haute densité fut introduite dans les corps humains. Ceci fut accompli, selon certaines sources, par une entente entre un groupe d’âmes de densité supérieure qui désirait une existence physique et des extraterrestres qui préparèrent génétiquement des corps humains pour leur incarnation. Étant d’origine divine, les nouveaux êtres humains possédaient l’étincelle d’une haute conscience individuelle. Ils furent amenés sur une terre peuplée de S.O. et, avec le temps, se mêlèrent à ces S.O. à un point tel qu’aujourd’hui, des S.O. et des individus-âmes peuvent vivre au sein d’une même famille.
(Note du C.R.O.M.: le mythe de Caïn et Abel, ainsi que celui de la chute de Lucifer, s’ils est compris dans son sens originel et kabbaliste, donne toutes les clés pour comprendre ce Mystère.)
Dans l’ordre naturel de l’évolution universelle, les supports organiques ont une fonction bénéfique. Ils sont des ponts entre les densités. Les hommes-âmes possèdent des centres plus élevés et sont capables de produire des énergies plus élevées. Quand une entité d’une densité plus basse est mise en contact avec des densités plus élevées, son évolution est accélérée. Cependant, la Matrice elle-même prend une large part de cette énergie. Le ratio de 50/50 entre les S.O. et les hommes-âmes sur Terre est le ratio optimal pour le transfert maximum d’énergie entre les densités.
La nature de «canal» des S.O. en fait d’excellents agents de la Matrice qui, elle, les utilise comme des tubes d’approvisionnement et des freins passifs pour maintenir les hommes-âmes sous contrôle et connectés au système d’exploitation. Les S.O. agissent également comme des portes ouvertes à travers lesquelles la Matrice peut directement interagir avec eux. La fonction première de la Matrice est d’être un système d’exploitation; un moyen de continuer d’exister pour les forces négatives qui ne peuvent accéder directement à l’énergie créatrice à cause de centres supérieurs atrophiés.
Par les soins des agents et de la Matrice, les hommes-âmes sont maintenus en place comme une source d’énergie, comme le décrit métaphoriquement le film The Matrix, sauf que cette énergie est d’un type éthérique plus élevé que le type électrique. C’est la place de l’homme dans le cosmos, tout comme les vaches ont leur rôle en tant que fournisseurs de produits laitiers et de viande.
Vous pouvez affirmer que les vaches ne méritent pas d’être dans des fermes, mais la vérité est qu’elles sont tuées et mangées parce que la plupart n’envisagent jamais de résister ou de s’échapper ou n’ont pas la capacité de le faire. Dans le même ordre d’idées, les êtres humains ne méritent pas leur sort d’esclaves, d’être utilisés comme des ressources naturelles, mais – nous en sommes là – la plupart des gens n’envisagent pas de résister ou de s’échapper. Toutefois, ce n’est pas parce que la plupart ne peuvent pas s’échapper que certains individus déterminés ne le peuvent pas. Ainsi, alors que les S.O., les êtres humains et la Matrice ont une place dans l’évolution de la Terre, les hommes-âmes ont le choix soit de participer à ce plan, soit de le transcender. C’est le choix entre être un esclave ou un être souverain. Certains aiment être des esclaves dans le confort, mais d’autres voient l’illusion et essaient de se réveiller et de se relier à leurs centres supérieurs. Ce travail est difficile car la vie sur Terre est conçue pour s’opposer à l’éveil et à la libération de toutes les façons possibles.
IV. Le rôle des S.O. dans la société
Les supports organiques sont la colonne vertébrale de l’infrastructure du contrôle social de la Matrice. Ils sont ceux qui font en sorte que la société ne soit préoccupée que par des banalités. Du berceau à la tombe, les hommes-âmes sont incités à s’accommoder du statu quo et à ne poser aucune question embarrassante. Ceux qui essaient de se réveiller sont ciblés par la Matrice qui tente de les rendormir, s’ils ne se heurtent pas à l’opposition de leurs proches et de ceux qui ont été placés dans leur entourage pour cette même raison.
Du mécanicien au professeur, du vendeur à l’acteur, du livreur de pizza au PDG, les S.O. peuvent opérer à chaque niveau de la société. Qu’ils occupent des postes dans les affaires, la science, l’administration ou la religion, ils sont généralement aux postes décisionnels. Et ceci parce que leur manque de compassion, leur ruse et leur esprit de ruche inné leur permettent de réussir à atteindre le sommet dans les institutions et les sociétés.
Lors de promotions, ils sont privilégiés par les autres S.O. occupant les positions supérieures. À ces postes, ils sont capables de mettre en œuvre les tactiques de contrôle de la Matrice d’une manière très efficace. Dans les écoles, par exemple, ils servent à instituer des climats d’éducation contraignants et à pousser la direction à adopter des règles et des programmes qui endoctrinent les étudiants ou leur enseignent des futilités. Dans les universités, ils influencent les comités d’examen par les pairs et rejettent toute recherche qui va à l’encontre de ce qui est convenu. Au niveau étatique, ils font selon ce qui leur est dicté par les autorités supérieures et manipulent les électeurs – dont la moitié sont des supports organiques – afin d’être réélus. Les hommes-âmes peuvent aussi faire tout cela, mais ils disposent d’un libre arbitre et du potentiel d’évoluer dynamiquement alors que les S.O. répètent les mêmes schémas d’une manière statique et ne changent jamais fondamentalement.
La caractéristique principale d’un support organique est son absolue dévotion aux conventions et courants dominants. Que ce soit la science conventionnelle ou les tendances de la mode, les S.O. sont immergés dans l’ordinaire comme des poissons dans l’eau et combattent ou ignorent tout ce qui sort de l’ordinaire. Malheureusement, beaucoup d’hommes-âmes sont aussi programmés pour défendre la Matrice. Nous l’avons indiqué, la différence est que, contrairement aux S.O., ils disposent du potentiel pour se réveiller durant le cours de leur vie. Il faut souligner que les S.O. occupent un vaste éventail des couches de la société, de l’escroc le plus méprisable au plus grand académicien. L’usage habile qu’ils font de leur centre intellectuel leur apporte la flexibilité pour occuper n’importe quelle position dans le système social contrôlé par la Matrice.
Leur charme et leur implacabilité déguisée les aident à infiltrer et à subvertir les niveaux élevés de toute organisation dirigée par des hommes-âmes naïfs dont la bonté, la compassion et la réserve font qu’ils sous-estiment les intentions et les capacités des nouveaux venus. C’est pourquoi des institutions inspirées au début par des intentions honorables sont tôt ou tard corrompues.
Le système social qui forme la manifestation de la Matrice sur le plan terrestre est conçu pour promouvoir les S.O. et les individus qui agissent d’une manière linéaire, tandis qu’il punit ceux qui expriment une créativité, une originalité et une individualité véritables. De toute évidence, les supports organiques sont de simples exécutants mécaniques de la Matrice, des pions du jeu. Finalement, ils font partie d’un système organisé par des hommes-âmes négatifs, qui possèdent la créativité nécessaire pour concevoir et imposer ce système. Les véritables décideurs dans ce monde disposent donc d’une âme, quoique d’une fréquence très négative. Les S.O. ne sont que les bêtes de somme de la Matrice.
V. Libération:
Que peut-on faire de toutes ces informations? Le premier pas et le plus simple est de rechercher ceux qui sont sur la même fréquence d’âme, d’autres hommes-âmes avec lesquelles l’on peut se lier. Ces personnes nous apportent un soutien et peuvent constituer un refuge imprenable par une contre-attaque contre la tactique du «diviser pour régner» de la Matrice. Comment sait-on que l’on a rencontré une personne ayant la même fréquence d’âme que soi? Par l’enthousiasme mutuel, qui fait que l’on ne ressent pas le besoin de porter un masque ou de cacher une part de soi.
Il faut de plus s’immuniser contre les manipulations de la Matrice et de ses agents en conservant notre énergie d’âme, en acquérant la conscience de la vraie nature de notre réalité et en renforçant notre lien avec l’esprit divin en nous.
La connaissance apporte l’immunité. Parce que les agents se dissimulent là où notre vigilance est faible, plus on en sait à leur propos, moins ils disposent de marge de manœuvre pour agir. La plus grande partie de leur pouvoir repose dans les illusions qu’ils projettent, des illusions qui nous induisent en erreur sur ce qu’ils sont et veulent. Bien entendu, les illusions ont le pouvoir que leur accorde celui qui les perçoit. Dans le judo, la force supérieure d’un adversaire n’est pas affrontée directement: elle est habilement déplacée pour être utilisée contre lui. Dans les tactiques de la Matrice, la force spirituelle supérieure d’une personne-âme cible est habilement déplacée par les illusions fabriquées afin que cette personne-âme, par son libre arbitre, ne puisse affronter directement son manipulateur plus faible. Être conscient du problème des S.O. empêche que notre propre force puisse être déplacée et nous permet de nous défendre efficacement.
Tant et aussi longtemps que l’esprit est enchaîné à son environnement par l’interaction réciproque entre l’émotion intérieure et la provocation extérieure, nous sommes à la merci de la Matrice. Mais lorsque nous ne sommes plus dépendants de notre environnement, nous devenons libres. Les causes extérieures n’ont pas à stimuler des réponses émotionnelles intérieures négatives. Les émotions intérieures n’ont absolument pas à s’accorder aux évènements extérieurs, et vice versa. Par exemple, ce n’est pas parce que l’on ressent en nous de la bonté que l’on doit agir avec bonté envers tous sans exception, et particulièrement envers les prédateurs qui comptent sur la non-résistance de certaines personnes pour en faire des proies faciles. En réalité, pour être vraiment bon, on doit aussi être cruel envers ceux qui, indirectement, réclament un tel traitement en adoptant une attitude hostile. C’est le droit de résister face à un ennemi prêt à nous dévorer.
Dans l’idéal, une flamme d’un enthousiasme positif devrait brûler en nous et résister au vent qui souffle à l’extérieur, tandis qu’extérieurement nous devrions agir de la bonne manière pour repousser sûrement et efficacement les attaques des individus hostiles, être au service de ceux qui le demandent et le méritent et suivre notre propre destinée. Si on allie la connaissance et la conscience qui vient de la contemplation de la vérité, la Matrice ne peut nous atteindre. Alors, il n’est plus nécessaire d’esquiver les attaques. Un enthousiasme positif ne veut pas dire une bête ignorance; en effet, si on allie l’enthousiasme à l’élan vers une plus grande conscience, on devrait être en mesure de percevoir les dangers extérieurs et les signaux d’alerte intuitifs.
Conclusion
Les agents de la Matrice sont à la fois un problème et un outil d’apprentissage important. Même s’ils ralentissent probablement notre avancée dans la vie, ils nous forcent indirectement à exercer notre libre arbitre et à développer une force spirituelle. Nous ne devons pas rechercher leur présence inutilement ni les éliminer trop rapidement – ce qui en réalité est impossible. Nous ne pouvons que travailler de manière constante à notre libération. La connaissance nous montre le chemin.
Mise en Ligne: 11.03.12 | Extrait de V.I.T.R.I.O.L. 13