jeudi 15 mai 2014

Les dimensions parallèles



« On a deux vies. La deuxième commence le jour où on réalise qu'on en a juste une. »

Confucius

« Quand une porte se ferme, une autre s'ouvre. »
Miguel de Cervantes


Les dimensions parallèles

Pouvez-vous nous parler du rôle des dimensions parallèles ? Merci.

« Les dimensions parallèles n’ont pas un rôle important dans votre dimension. Cependant il y a des interférences, d’une certaine manière il y a des points de jonction, il y a des portes qui peuvent s’ouvrir d’une dimension à l’autre.
Il y a votre univers et un univers « jumeau » qui se trouve dans une dimension parallèle.
Nous l’avons déjà dit : il y a une multitude de dimensions parallèles. La vie est tellement immense que vous n’abordez même pas le cent millionième de ce que peut représenter la vie  !
Si vous pouviez l’aborder un tout petit peu plus, votre cerveau éclaterait. Il n’a pas la capacité de comprendre l’immensité de la vie, l’immensité des dimensions. La création est quelque chose de fantastique, de fabuleux, et vous ne pouvez pas appréhender la vie avec votre corps de matière et avec tous les verrouillages que vous avez subis. Vous en appréhendez une très, très, très infime partie.
Il y a des passages d’une dimension à l’autre, ce qui explique certaines disparitions inexpliquées.
Nous ne reparlerons pas du triangle des Bermudes, mais sachez que sur votre planète, actuellement, et sur toutes les autres bien sûr, il y a des portes entre plusieurs dimensions. Vous avez la possibilité d’investir une dimension et de revenir à votre propre dimension avant que cette porte se referme.
Vous avez tourné certains films parlant de ces dimensions parallèles. Ce n’est pas tout à fait faux. Dans ces films il y a bien sûr des choses totalement inexactes, mais il y a aussi une réalité. I l ne faut pas oublier que les cinéastes et les réalisateurs sont inspirés par vos Frères de Lumière par vos frères galactiques.
Les dimensions parallèles ne joueront aucun rôle par rapport à la transition. »
Par contre, ils me disent ceci qui est important :
« Lorsque la première transition sera accomplie, énormément de portes s’ouvriront pour vous donner la possibilité d’aller sur d’autres systèmes solaires, sur d’autres planètes et jusqu’au fin fond de votre univers.
Ces portes intemporelles existent sur ce monde. Elles ont été fermées volontairement depuis des milliers d’années afin que les humains vivent toutes les expériences qu’ils ont à vivre. Etant donné la violence de certains humains, elles ont été fermées pour qu’ils n’aillent pas perturber d’autres mondes qui vivent pour l’instant en paix. Il ne doit pas y avoir d’interpénétrations de plans sans l’accord des Hiérarchies de Lumière.
Il existe des portes intemporelles en Egypte, bien sûr, il en existe en Amérique du Sud, en Inde, en France et dans beaucoup de coins du monde. En Provence, il y en a un une très importante qui sera découverte dans un temps futur. Ces portes intemporelles projetteront l’humanité vers d’autres lieux, vers d’autres horizons et donneront la possibilité aux humains d’aller retrouver leurs frères galactiques. Pour l’instant ce n’est que du rêve qui deviendra réalité lorsque le moment sera venu.
Nous vous informons de tellement de choses que nous comprenons que vous puissiez douter de la réalité de certaines informations. Lorsque vous aurez un tout petit peu grandi, lorsque certains voiles vous seront enlevés, vous comprendrez qu’il y a encore des milliers de réalités que vous n’avez pas pu aborder, dont vous n’avez pas eu conscience.
Vous n’avez pas eu conscience de ce qui se trouve autour de vous, sur votre propre Terre, sur votre propre monde. Il y a des réalités invisibles pour l’instant à vos yeux.
Dans votre atmosphère il y a la vie partout ! Il n’y a pas un seul endroit de votre planète, de votre système solaire ou de votre univers où la vie n’existe pas ! Cependant elle prend maintes et maintes formes. Vous serez obligé d’intégrer et d’accepter cela et tellement d’autres choses encore !
Le plus difficile pour les humains est d’accepter ce qu’ils ne peuvent pas comprendre, d’accepter l’inacceptable. Petit à petit, tout se fera jour en vous, et nous pouvons vous assurer que vous deviendrez l’Homme Lumière dans très peu de temps. Nous ne vous dirons pas quand, nous disons simplement : dans un temps ... »

Vous pouvez reproduire ce texte et en donner copie aux conditions suivantes :
  • qu'il ne soit pas coupé
  • qu'il n'y ait aucune modification de contenu
  • que vous fassiez référence à  notre site  http://ducielalaterre.org
  • que vous mentionniez le nom de Monique Mathieu

« Il existe, paraît-il, de nombreux mondes. Autour du nôtre, entassés comme les cellules de notre cœur. Chacun a sa logique propre, sa physique, ses lunes et ses étoiles. Nous ne pouvons pas nous y rendre — on ne survivrait pas dans la plupart. Certains, pourtant, je l’ai constaté, sont très semblables au nôtre — à l’instar des mondes magiques dont ma tante s’amusait à nous parler. Si tu fais un vœu, un autre monde se forme dans lequel ce vœu se réalise, même si tu ne t’en rendras jamais compte. Et dans ces mondes il y a des endroits que tu aimes, des gens que tu aimes. Dans l’un d’eux, qui sait, tout s’inverse, le juste devient l’injuste et la vie est comme tu la souhaites. Que se passe-t-il si on trouve la porte ? Et que l’on possède la clé ? Car nous le savons tous : une fois au moins, il nous est arrivé l’impossible ».
Pierre Bayard «Il existe d’autres mondes »


« Lorsque nous mourons, notre vie devient une fleur vivace qui recommence à fleurir dans le multivers (ensemble de tous les univers possibles). La vie est une aventure qui transcende notre façon de penser linéaire. Lorsque nous mourrons, cela ne se produit pas dans une matrice aléatoire telle une boule de billard mais au sein de la matrice incontournable de la vie ».
« Il existe un nombre infini d'univers et tout ce qui pourrait arriver se produit dans un univers. La mort n'existe pas au sens réel dans ces scénarios. Tous les univers possibles existent simultanément, indépendamment de ce qui se passe dans l'un d'eux ».
« La mort n’existe pas dans un espace spatio-temporel. L’immortalité ne signifie pas une existence perpétuelle dans le temps mais réside  entièrement hors du temps »
Roberto Lanza


Ainsi parle Ganji Anankea



Ganji Anankea – « L’éveilleur, le tonnerre »

(extraits)


« Un Être conscient, pas plus grand que le pouce, se tient au centre de nous-mêmes. Il  est le maître du passé et du Présent… il est aujourd’hui et il est demain. »

Katha Upanishad (IV, 12-13)

« La philosophie Zen le sait bien puisqu’elle rappelle souvent que la fleur de Lotus s’épanouit à partir de la vase. En servant une version édulcorée de la réalité, emplie d’anges et de bons sentiments, ce mouvement exclut l’aspect « salissant » et dérangeant du travail de connaissance de soi, étape primordiale. »

« Devenir un être plein et indépendant c’est aussi se dégager de toute influence psychique pernicieuse, en exerçant son esprit critique et objectif. Le travail de connaissance de soi permet d’acquérir cette lucidité nécessaire, car il est des liens affectifs néfastes pour l’individu qui décide d’aller vers soi. Ces relations se reconnaissent à leur caractère intrusif, vampirisant, castrateur, voire destructeur. En se découvrant soi-même, l’être éclairé s’aperçoit qu’il a parfois été victime d’une certaine fascination pour « l’autre ». Il a idéalisé et projeté sur lui des qualités fantasmagoriques tout en faisant abstraction des aspects destructeurs de la relation. Ces sentiments sont de mauvais augure car ils ouvrent les portes de la dépossession de soi. Il faut alors revenir à la réalité et décider de l’avenir de la relation en toute connaissance de cause.
Cette personne va-t-elle respecter mes valeurs et aspirations ?
Revenir à l’instinct et développer son sens intuitif sont les clés d’une objectivité absolue.  Les personnes qui n’acceptent pas le changement et veulent saboter toute tentative chez l’autre sont nombreuses. Lorsqu’on se ferme à la transformation, on perçoit très mal celle des autres. Toutes sortes de peurs surgissent alors et celui qui se métamorphose devient coupable de perdre la tête ou d’avoir été endoctriné. Dans ce cas, il convient d’instaurer des limites et de ne pas trop s’étendre sur le sujet. Inutile d’accentuer un désaccord qui ne peut que s’amplifier. L’objectif est avant tout de s’aménager un espace vierge où l’on peut croître en conscience et s’épanouir librement. »

« Le chakra du cœur était une porte de communication sur le monde divin et les entités lumineuses qui le peuplaient, cela je le savais déjà. C’est par cet accès privilégié que j’allais développer une communication fluide et instantanée avec mon guide Iurikan.
A chaque entretien, la mise en activité du chakra du cœur se manifestait toujours physiquement ; c’était un souffle chaleureux vivant et vivifiant, une fontaine d’eau douce régénérante. Les viscères pouvaient en témoigner directement puisqu’ils étaient touchés et imprégnés par ce courant diffus d’énergie.
Après les chakras « inférieurs », il était celui qui manifestait concrètement à l’Homme la dimension de l’amour divin, de la plénitude et de la lucidité sacrée. Tandis que les chakras supérieurs donnaient accès à des dimensions supra-humaines, le chakra du cœur demeurait sur le plan humain et permettait le travail sur les « intempéries » existentielles.
 Il était en quelque sorte une passerelle entre la vaste dimension éthérique et l’humanité blessée. Par cette « porte spirituelle », le corps divin pouvait opérer toutes sortes de guérisons. L’énergie qu’il diffusait abondamment drainait avec elle un ensemble de messages curatifs et bienfaisants qui venaient répondre avec précision à la nature des nœuds rencontrés.  Il s’agissait véritablement d’une énergie intelligente, omnisciente et dynamique. Toute problématique était abordée non plus sous les aspects intellectuel et limitatif du mental mais de façon totalement neuve, claire et lucide. Les solutions aux dilemmes les plus profonds se révélaient dans tout leur éclat, balayant au passage les émotions et somatisations générées par les troubles.
 Ainsi, l’activation de ce chakra restaurait la paix, la confiance et la joie d’exister simplement. Avec lui, l’être, jusque là piégé dans la souffrance, s’abandonnait enfin aux bras puissamment guérisseurs du divin. L’amour qui envahissait l’être quand le chakra du cœur vibrait était expansif et communicatif. Une telle expérience avait la faculté de modifier la fréquence « d’humanité » selon laquelle l’Homme vibrait habituellement.
Ainsi, il offrait à tout un chacun la possibilité de  se grandir. Véritable enseignant, il était une voie sacrée donnant accès au monde de la connaissance, de la guérison et de la joie paisible. Il était une fenêtre sur le corps de guérison capable de plonger l’Homme dans un univers omniscient et omnipotent. L’être entrait en relation avec son humanité la plus digne, et surtout la plus vraie. Contempler sa véritable identité était un remède redoutablement efficace contre tous les complexes possibles et imaginables conçus par l’égo. Ce dernier recouvrait sa vraie place et l’être authentique regagnait le rang qui lui était dû.
Par cet acte, l’individu se renforçait et redevenait ce qu’il était véritablement : un être grand et bienfaisant, aux capacités infinies. Il accédait au Suprême, à sa dimension cachée de demi-dieu. »

jeudi 1 mai 2014

Voir les yeux fermés



« Les yeux clos » d’Odilon Redon


Voir les yeux fermés

« Tu as toujours eu du mal à entrer en méditation ; pourtant, chaque fois que tu y es entré de plain pied, tu as eu des résultats encourageants, brefs mais significatifs. Tu dois t’y consacrer plus souvent, quantitativement, et plus sérieusement sur le plan de la concentration, qualitativement. Tu es prêt à recueillir les dons de la clairvoyance, à la seule condition de t’y consacrer assez pour l’accueillir en toi.

Silence, respiration et obscurité doivent te permettre de te mettre en train. Puis, ne penser à rien d’autre qu’à tourner le regard vers l’intérieur de soi, en se fixant, mais sans forcer ni se crisper, sur un point situé au centre des sourcils, correspondant au 6ème chakra Ajna, au 3ème œil.

Au bout de quelques instants, tu pressens un léger frémissement dans le noir, puis apparaissent des couleurs, des mouvements, des images. A partir de là, laisse-toi porter, ne pense à rien de précis, n’essaie pas d’analyser ou de faire des « zooms » sur ce que tu vois, sinon tu interromps le processus et le mental, toujours à l’affut, reprend le contrôle et rassure ton ego toujours inquiété de ce qui lui échappe.

Laisse-nous faire, c’est nous qui avons la main et qui te proposons un voyage formateur et instructif ; lâche prise et laisse-toi faire, tout est une question de confiance réciproque et partagée.

Tu vas d’abord visualiser un point blanc lumineux qui va se dilater pour devenir un cercle lunaire nacré qui semble éclairé par derrière. Voilà ton centre de perception extrasensorielle qui fonctionne ; avec lui ce sont le détachement de la matière, la fin de la peur de la mort, la télépathie, la clairvoyance et l’accès aux vies antérieures. »

Il y a plusieurs degrés de vue spirituelle. La vue éthérique est une extension de la vue physique et elle permet de voir dans la région éthérique du monde physique. Mais ce que l'on nomme généralement la clairvoyance est la vue spirituelle qui permet de voir dans le monde astral et, éventuellement, dans le monde de la pensée. Cette faculté dépend du taux vibratoire de l'hypophyse et de la glande pinéale. »
(Communication personnelle)

         La vue physique
La vision de ce qui appartient au monde physique dense; elle s’accomplit au moyens des yeux (et du cristallin de l’œil) en photographiant l’aspect de la forme tangible. L’information est envoyée au cerveau qui la traite. Cette vision est frontale, circonscrite et limitée.

  La vision éthérique
Cette énergie est repérable avec nos yeux physiques car l'énergie éthérique est très dense, c'est la plus proche de notre corps physique. La raison pour laquelle nous ne percevons pas habituellement cette énergie est que nous n'y prêtons pas attention, il faut se mettre en condition pour la percevoir.
Elle permet de voir l’aura, auréole d’énergie révélatrice de l’état de santé de toutes les formes de vie des règnes naturels (minéral, végétal, animal et humain). C’est un outil de travail essentiel pour les thérapeutes.

La clairvoyance inférieure astrale
C’est l’équivalent de la vision physique sur le plan astral ; elle est produite par le corps émotionnel. La vision astrale permet de voir va au-delà de la vision éthérique, qui est réalisée uniquement avec les yeux physiques. La vision astrale ne peut être vue par les yeux physiques et peut se pratiquer les yeux ouverts comme fermés. Elle permet de voir au-delà des obstacles, des distances, des plans subtils cela dans le présent, le passé ou encore le futur.
Le problème de cette vision est qu’elle débouche sur le monde astral, domaine de l’illusion, il faut donc rester prudent et vigilant.

La clairvoyance supérieure  mentale
C’est une vision qui s’exerce par le corps mental et qui nécessite donc un bon développement spirituel. Cette clairvoyance supérieure permet de percevoir des couleurs, des symboles géométriques, des dimensions parallèles. Elle nous introduit au-delà de la troisième dimension, de l’espace et du temps.

Extraits du « Traité sur les 7 Rayons » d’Alice Bailey (5ème tome)

« Bleus ou noirs, tous aimés, tous beaux,
Ouverts à quelque immense aurore,
De l’autre côté des tombeaux
Les yeux qu’on ferme voient encore. » 
Sully Prudhomme

Ainsi parlait Louis Aragon



La Rose et le Réséda

Celui qui croyait au ciel
Celui qui n'y croyait pas
Tous deux adoraient la belle
Prisonnière des soldats
Lequel montait à l'échelle
Et lequel guettait en bas
Celui qui croyait au ciel
Celui qui n'y croyait pas
Qu'importe comment s'appelle
Cette clarté sur leur pas
Que l'un fut de la chapelle
Et l'autre s'y dérobât
Celui qui croyait au ciel
Celui qui n'y croyait pas
Tous les deux étaient fidèles
Des lèvres du coeur des bras
Et tous les deux disaient qu'elle
Vive et qui vivra verra
Celui qui croyait au ciel
Celui qui n'y croyait pas
Quand les blés sont sous la grêle
Fou qui fait le délicat
Fou qui songe à ses querelles
Au coeur du commun combat
Celui qui croyait au ciel
Celui qui n'y croyait pas
Du haut de la citadelle
La sentinelle tira
Par deux fois et l'un chancelle
L'autre tombe qui mourra
Celui qui croyait au ciel
Celui qui n'y croyait pas
Ils sont en prison Lequel
A le plus triste grabat
Lequel plus que l'autre gèle
Lequel préfère les rats
Celui qui croyait au ciel
Celui qui n'y croyait pas
Un rebelle est un rebelle
Deux sanglots font un seul glas
Et quand vient l'aube cruelle
Passent de vie à trépas
Celui qui croyait au ciel
Celui qui n'y croyait pas
Répétant le nom de celle
Qu'aucun des deux ne trompa
Et leur sang rouge ruisselle
Même couleur même éclat
Celui qui croyait au ciel
Celui qui n'y croyait pas
Il coule il coule il se mêle
À la terre qu'il aima
Pour qu'à la saison nouvelle
Mûrisse un raisin muscat
Celui qui croyait au ciel
Celui qui n'y croyait pas
L'un court et l'autre a des ailes
De Bretagne ou du Jura
Et framboise ou mirabelle
Le grillon rechantera
Dites flûte ou violoncelle
Le double amour qui brûla
L'alouette et l'hirondelle
La rose et le réséda