dimanche 1 juin 2014

L’Être pluridimensionnel



L’Être pluridimensionnel

« On a deux vies, et la deuxième commence quand on se rend compte qu’on n’en a qu’une. »
 Confucius

« Non seulement vous faites partie d’autres soi indépendants, concentrés dans la réalité qui leur est propre, mais il y a entre vous une relation de sympathie. Du fait de cette relation, votre expérience n’est pas, par exemple, limitée par des mécanismes physiques de perception. Vous avez accès à la connaissance qui appartient à ces soi. Vous pouvez apprendre à concentrer votre attention ailleurs que dans la vie physique pour faire l’apprentissage de nouveaux modes de perception. Ils vous seront utiles pour élargir votre conception de la réalité et approfondir votre expérience. »
Seth

On a deux vies ; sans doute même plus de deux ; des vies multiples et simultanées qui se déroulent à notre insu. Mais à quoi peut servir de vivre, si l’on n’en est pas conscient. « Science sans conscience n’est que ruine de l’âme », mais que dire alors d’une existence sans conscience ?
Pourtant nous vivons en même temps, le passé, le présent, et le futur, mais sur des plans différents, dans des vibrations et des niveaux de conscience en résonance avec notre évolution spirituelle qui demeurent imperceptibles à nos mentalités d’êtres incarnés. Il existe une clé pour nous permettre de découvrir et comprendre les mystères de notre parcours et ainsi de « percer sans frémir ces portes d'ivoires ou de corne qui nous séparent du monde invisible ».

Cette clé nous a été fournie par un instructeur métaphysique, Seth.
La vie après la mort, les réincarnations, les rêves, la nature du bien et du mal, le processus par lequel nous créons notre réalité à partir de nos idées et de nos émotions - autant de sujets auxquels Seth apporte un éclairage unique, et d'autant plus précieux qu'il s'applique directement à notre vie quotidienne. Seth dévoile des univers vertigineux que la physique quantique vient confirmer ; il nous invite à regarder vers l'intérieur pour accéder à d'autres niveaux de réalité, à nous changer nous-mêmes pour changer le monde. Traduits en dix-sept langues, « Les livres de Seth » dépassent les sept millions d'exemplaires vendus.

Les informations suivantes sont extraites du livre « Seth, rêves et projections de conscience » (1987), de Jane Roberts, avec l’introduction de son compagnon Robert F. Butts, écrite en 1985, après la mort de Jane.

« La vie d’un individu donné peut être légitimement être comparée au rêve d’une entité. Alors que l’individu souffre ou profite des années qui lui sont données, l’entité perçoit ces années comme un rien de temps. L’entité les voit de la même manière que nous voyons les rêves. Tout comme vous donnez un sens intérieur et une organisation aux rêves, et en obtenez des connaissances et des satisfactions, bien qu’ils ne soient qu’une partie de votre vie, de même l’entité dans une certaine mesure dirige, organise et donne un sens à ses personnalités.» (p.173)

Ce que Nerval appelle « l’épanchement du songe dans la vie réelle » est un instrument de connaissance extrasensorielle donné à l’homme pour accéder à d’autres mondes ; celui qui prend conscience de ses rêves et surtout arrive à décrypter leur signification prend pied dans un ailleurs qui nous affranchit de l’illusion de notre réalité de troisième dimension. A ce moment-là, « le monde des Esprits s'ouvre pour nous ».
Seth apporte des informations concrètes et complémentaires, en précisant que nos vies incarnées dans la matière correspondent aux rêves de notre entité supérieure et que c’est la multiplicité de nos vies parallèles qui lui permettent de progresser spirituellement à travers nos expériences vécues, diverses et variées.



« Les expériences rencontrées par les autres parties du soi sont utilisée par le soi total. La connaissance obtenue là est inestimable, non seulement en terme d’expérience globale, mais en tant que moyen d’entraîner l’égo et l’inconscient à choisir entre diverses activités.
Toutes ces données sont instantanément disponibles; seul l’égo n’a pas conscience de ce champ de réalité. Il en serait submergé. Vous choisissez des schémas venant de ce champ de probabilités que vous tisserez dans la matière physique de votre univers. Le soi du rêve voit les deux champs et opère dans chacun d’eux. Il faut comprendre que le soi probable a aussi ses propres rêves.
Le champ de probabilités lance de nombreux autres systèmes au-delà du votre. Il est composé d’images de pensée, non pas physiquement matérialisées, mais comme des conteneurs vivaces d’énergie. C’est là qu’est fabriqué le matériau de tous vos passés, présents et futurs. C’est loin d’être un système fermé. (…) » (p.275)


Un maillon de la chaine a-t-il conscience de la continuité et de la solidarité des éléments la constituant ? La force et la stabilité d’une roue ne repose-t-elle pas sur l’équilibre du moyeu et de ses rayons qui convergent vers le centre ?

Notre organisme est composé de milliards de cellules. Elles naissent, croissent et meurent en permanence pour maintenir l’équilibre des tissus et organes qu'elles constituent en totale autonomie et sans que nous n’en prenions jamais conscience.

Nous devons parvenir graduellement à l’auto-conscience de ce système pluridimensionnel qui nous constitue pour reconnaitre notre identité réelle au-delà des apparences.

« Chaque vie est un maillon d’une chaine, un maillon d’énergie mise en forme en fonctions des conditions d’incarnation. L’âme est la somme des expériences enregistrées, elle est la chaine qui les relie les unes aux autres en acquérant ainsi un sens global, une direction et une finalité. Vous ne pourrez comprendre ce sens que lorsque vous aurez la connaissance totale de toutes vos incarnations depuis l’origine de votre étincelle cosmique ; jusque-là vous êtes dans le fractionnement et le cloisonnement, chaque vie participant partiellement au grand tout, à votre insu.

Ne vous demandez pas quel est le sens de votre existence actuelle, votre conscience n’a pas les moyens d’apporter de réponse à cette question. Rappelez-vous, par contre, que votre vie correspond à un contrat sacré que vous avez signé avant de venir en incarnation sur terre ; vous n’en avez pas le souvenir, ce qui est voulu, mais l’énergie qui coule en vous sait pertinemment ce qu’elle doit faire et vous le suggère en permanence. Elle est à l’origine de votre création, participe à toutes vos transformations et vous guidera jusqu’à la révélation finale ; soyez toujours conscient de cela : vous êtes une énergie pure qui perdure au-delà de toutes vos métamorphoses, une énergie de nature éthérique, spirituelle, cosmique, qui sait d’où elle vient et vous y ramènera, quels que soient les obstacles, comme une rivière qui trouvera toujours la mer. »
(Communication avec Ophoemon)

 

D’après la théorie des supercordes, dans le cadre de la physique quantique, il n’existerait pas moins de 11 dimensions différentes dans l’univers, et une communication entre elles serait possible.

« Il y a de nombreuses versions de vous dans les systèmes probables, et chaque Vous est relié psychologiquement à une structure de personnalité. Le Vous que vous connaissez en fait partie. Dans votre système, tous les autres Vous semblent exister dans une réalité probable.
Pour chacun d’eux, les autres sembleraient exister dans un univers probable, et pourtant ils sont tous connectés. Vous tous n’avez pas eu les mêmes parents, par exemple, et il y a des parties de situations probables qui existent dans les vies séparées de vos propres parents. Dans deux réalités probables, votre mère n’a pas eu d’enfants. Dans ces réalités vous n’existez pas. Dans certaines, elle s’est mariée mais pas avec l’homme que vous connaissez comme votre père. Un lien psychologique existe entre ce premier fils dans cet autre système et vous-même. (…) Le soi intérieur est influencé psychologiquement par ces personnalités probables, car elles représentent toute une structure de personnalité ou de forme que vous ne connaissez pas du tout. Vos psychologues ne s’occupent au mieux que de psychologie unidimensionnelle.
Dans l’état de rêve, les parties de « structures » plus vastes communiquent parfois en symboles hautement codifiés. Il est très improbable que vous puissiez les déchiffrer pour l’instant. Il y a un système de « feedback » qui fonctionne, et pourtant vous devez comprendre que ces autres identités sont pleinement indépendantes et individualisées. Elles existent dans des structures psychologiques codifiées dans votre personnalité, de la même façon que vous existez dans les leur. Elles restent latentes en vous (…).
Elles ne sont pas forcément des soi plus évolués. Certaines capacités seront plus développées chez elles que chez vous, et vice versa. Je ne parle pas de parties de votre soi qui existent dans le « futur ».
Chaque soi probable, voyez-vous, a des soi « futurs ». (p.312)

Ainsi parlait Christiane Singer



Ne rien faire

« L’insatisfaction que nous ressentons à ne pas être là où il faut quand il faut est un aiguillon qui nous pousse en permanence dans une quête prodigieuse de nous-mêmes. "

Leçon de chose
Décor : une fenêtre ouverte peut suffire - un banc de square, mieux encore : la forêt.

S’immobiliser.

Stopper la toupie verbale qui entraîne notre esprit dans sa giration obsessionnelle.
Se taire passionnément. Et chaque fois qu’une association de pensées se faufile, s’immisce dans une fêlure de notre attention, la rejeter impitoyablement.
Ne rien faire, ne rien déranger.

Dériver.

Assise sur un rocher, je laisse le froid visiter l’épaisseur de mes jupes.
Me traversent le crissement et les bruits, l’odeur de la terre.
Suspension. Pointe aiguë. L’envie de crier.
Soudaineté de la perfection.

Je n’écoute pas. Les sons me recouvrent comme un lichen.
Je ne regarde pas. Les branches et leurs ombres poussent dans les yeux ouverts.
Je ne respire pas. Un souffle régulier m’habite et me scande.
Je ne flaire pas. Les odeurs m’enfouissent au ventre leurs rhizomes.

Absence et suspension.
Où allais-je chercher l’aventure ?

Une escapade semblable permet au moins deux découvertes : en ne faisant rien, celui qui n'a rien fait a déjà fait beaucoup; et ce qu'il faut à l'homme pour aller au bout de ses rêves et de ses possibilités n'est rien d'autre que ce qu'il a déjà : son corps.

Dès lors, tout s'éclaire. Ce que la méditation a de si suspect pour l'ordre social et économique, c'est qu'elle nous apprend à nous mouvoir ailleurs, dans un univers dont les richesses innombrables échappent aux circuits monétaires et marchands.

Christiane Singer
« Les âges de la vie »
Editions Albin Michel (p. 25-27)