Lors du transit terminal de l’être, il y a séparation de l’âme et du corps au moment de la mort biologique et transfert de la conscience d’un plan à un autre, du plan physique au plan astral. C’est-là le processus «occulte» de la mort, totalement méconnu de la majorité des humains.
Il faut d’abord savoir qu’il existe deux courants majeurs d’énergie permettant la vie :
1° Le courant de vie dynamique, ancré dans le cœur, auquel s’ajoute un courant complémentaire, plus réduit, qui pénètre par la rate, pour rejoindre le cœur. Ce courant de vie maintient la cohésion du corps physique ; c’est un courant d’énergie pranique qui vitalise les atomes et cellules du corps.
2° Le courant de conscience individuelle, ancré dans la tête, qui fonctionne en connexion avec un autre courant pénétrant le corps par le centre solaire ; ce dernier courant de force met l’individu en rapport avec le plan astral.
A l’heure de la mort, l’âme quitte le corps ; la mort est littéralement le retrait hors des centres cardiaque et coronal de ces deux courants d’énergie, avec pour conséquence une perte totale de conscience et la désintégration du corps. Le retrait par la mort est entrepris sous la direction de l’âme, si inconscient que le sujet puisse être de cette gouverne.
A ce moment, l’âme prononce la «parole de mort». En réponse à cet appel, les glandes injectent dans le sang une substance qui, à son tour, affecte le cœur, où le fil de vie est ancré. Cette substance provoque une action réflexe dans le cerveau.
Parfois, il peut y avoir un conflit entre la vie intégrée du corps physique et l’âme qui cherche à retirer et à dissoudre l’ensemble des énergies du corps éthérique. C’est cette bataille qui est à l’origine du coma. Lorsque la véritable mort est dans les intentions de l’âme, celle-ci prend successivement le contrôle total des centres vitaux, après quoi le sujet meurt. A ce moment-là, la désunion se termine et l’apaisement apparaît dans les yeux du mourant. Ce processus de détachement se traduit souvent par la détente et l’absence de frayeur que l’on remarque si fréquemment chez les mourants.
En fait, tout se passe comme si le principe psychosomatique de l’organisme humain correspondait à un ordinateur biologique, créé par le Soi Supérieur pour les besoins de son incarnation et géré par l’Ego, chargé du pilotage dans la matière. Quand l’âme décide de se retirer du jeu virtuel, elle lance un virus destructeur ; et il arrive parfois que l’Ego refuse de se soumettre car il ne veut pas disparaître, au nom de l’instinct de conservation qu’il représente.
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