Télépathie,
médiumnité et channeling
Les trois termes définissent des moyens de communication avec l’au-delà, mais de nature et portée différentes.
La télépathie est un échange mental, à distance, entre deux êtres, l’un étant émetteur et l’autre récepteur. Il s’agit d’un transfert d’information, sans contact physique ou visuel. La télépathie relève de l’intuition qui échappe à toute analyse scientifique, étant hors d’atteinte des moyens d’investigation logiques, rationnels et expérimentaux. Pour le sujet qui communique par voie télépathique, il s’agit d’un contact d’ordre spirituel dont l’authenticité ne fait aucun doute ; pour le scientifique, il y a manifestation de l’inconscient du sujet qui lui dit ce qu’il veut entendre. On sait que les états-majors militaires consacrent un budget à des recherches télépathiques sur ces moyens de communication sans limite, sans matériel et sans risque d’écoute ; mais cela relève du secret défense.
La médiumnité, quant à elle, est mieux connue car très répandue et depuis des siècles, pour ne pas dire plus. Il s’agit d’un rapport de subordination entre une entité désincarnée et un être physique incarné. L’entité se sert du corps et de l’esprit de l’être, passif et soumis, pour exprimer ou réaliser ses volontés. Le contexte est tout à fait diffèrent : l’entité puise dans les énergies vitales du sujet pour pouvoir s’exprimer, provoquant transe, fatigue et dépendance.
Les médiums qui présentent cette faculté sont en fait victimes d’une faille dans le système de protection qui doit, normalement, interdire toute irruption d’entités désincarnées dans le fonctionnement de l’être humain car cela risque de provoquer dépression et possession.
Les différences entre télépathie et médiumnité apparaissent encore plus clairement lorsqu’on identifie les sources de ces modes de communication. La médiumnité est reliée aux entités désincarnées de la sphère électromagnétique de la terre, cet endroit où sont stationnés les êtres décédés les moins évolués spirituellement, que l’on désigne communément sous le terme de « plan astral ». La communication télépathique, quant à elle, s’établit sur un plan supérieur, au niveau du mental sans forme ou causal, là où la densité de la matière ne peut plus créer d’interférences. Il va de soi que cette faculté est beaucoup plus rare dans la mesure où elle correspond à une élévation spirituelle proportionnelle du récepteur. Par contre, il y a durant un certain temps, au début des communications, un risque de dénaturation des messages télépathiques dû aux manifestations de l’inconscient de la personnalité qui parasite la réception. En effet, quand la télépathie commence à s’installer, elle implique que le Soi établit le contact avec l’être incarné pour lui faciliter le retour à sa source originelle, ce qui provoque une réaction de défense du Moi qui se sent menacé et dépassé dans sa personnalité incarnée. Donc, tant que l’unification de l’être n’est pas réalisée en son sein, par la fusion de l’Ego et du Je, il faut rester prudent et vigilant sur la teneur des messages reçus et leur authenticité.
Enfin est arrivé le « channeling » avec tous les attributs d’une mode commerciale : pouvoir, argent et média. Aujourd’hui, si l’on en croit ce qui se passe un peu partout, tout le monde a son maître particulier, aux petits soins, qui lui annonce l’avenir de l’humanité et son rôle dans cette saga fantasmagorique. La multiplication des channels, la profusion littéraire qui en découle et tout l’argent qui circule autour, prouvent aisément qu’on est à l’opposé de la vérité, de la sincérité et de la singularité qui sont les critères de la réussite spirituelle. D’autre part, tous les pseudo maîtres, qui sont sensés nous délivrer leurs prédictions sur le devenir de l’humanité, se contredisent sans cesse. Quand on sacrifie au règne de la quantité, il va de soi qu’on a perdu la qualité intrinsèque de l’être en recherche, seul gage de réussite en matière de développement personnel, la spiritualité.
Au-delà de cet aspect artificiel, on peut se demander si tout ce mouvement ne dissimule pas un dispositif mis en place par les forces d’opposition, pour endormir l’humanité en la berçant d’illusion, la redoutable « maya » indoue chargée de nous détourner de notre vocation essentielle. Et l’on retrouverait la fameuse théorie du complot, elle-même très à la mode par les temps qui courent.
Les trois termes définissent des moyens de communication avec l’au-delà, mais de nature et portée différentes.
La télépathie est un échange mental, à distance, entre deux êtres, l’un étant émetteur et l’autre récepteur. Il s’agit d’un transfert d’information, sans contact physique ou visuel. La télépathie relève de l’intuition qui échappe à toute analyse scientifique, étant hors d’atteinte des moyens d’investigation logiques, rationnels et expérimentaux. Pour le sujet qui communique par voie télépathique, il s’agit d’un contact d’ordre spirituel dont l’authenticité ne fait aucun doute ; pour le scientifique, il y a manifestation de l’inconscient du sujet qui lui dit ce qu’il veut entendre. On sait que les états-majors militaires consacrent un budget à des recherches télépathiques sur ces moyens de communication sans limite, sans matériel et sans risque d’écoute ; mais cela relève du secret défense.
La médiumnité, quant à elle, est mieux connue car très répandue et depuis des siècles, pour ne pas dire plus. Il s’agit d’un rapport de subordination entre une entité désincarnée et un être physique incarné. L’entité se sert du corps et de l’esprit de l’être, passif et soumis, pour exprimer ou réaliser ses volontés. Le contexte est tout à fait diffèrent : l’entité puise dans les énergies vitales du sujet pour pouvoir s’exprimer, provoquant transe, fatigue et dépendance.
Les médiums qui présentent cette faculté sont en fait victimes d’une faille dans le système de protection qui doit, normalement, interdire toute irruption d’entités désincarnées dans le fonctionnement de l’être humain car cela risque de provoquer dépression et possession.
Les différences entre télépathie et médiumnité apparaissent encore plus clairement lorsqu’on identifie les sources de ces modes de communication. La médiumnité est reliée aux entités désincarnées de la sphère électromagnétique de la terre, cet endroit où sont stationnés les êtres décédés les moins évolués spirituellement, que l’on désigne communément sous le terme de « plan astral ». La communication télépathique, quant à elle, s’établit sur un plan supérieur, au niveau du mental sans forme ou causal, là où la densité de la matière ne peut plus créer d’interférences. Il va de soi que cette faculté est beaucoup plus rare dans la mesure où elle correspond à une élévation spirituelle proportionnelle du récepteur. Par contre, il y a durant un certain temps, au début des communications, un risque de dénaturation des messages télépathiques dû aux manifestations de l’inconscient de la personnalité qui parasite la réception. En effet, quand la télépathie commence à s’installer, elle implique que le Soi établit le contact avec l’être incarné pour lui faciliter le retour à sa source originelle, ce qui provoque une réaction de défense du Moi qui se sent menacé et dépassé dans sa personnalité incarnée. Donc, tant que l’unification de l’être n’est pas réalisée en son sein, par la fusion de l’Ego et du Je, il faut rester prudent et vigilant sur la teneur des messages reçus et leur authenticité.
Enfin est arrivé le « channeling » avec tous les attributs d’une mode commerciale : pouvoir, argent et média. Aujourd’hui, si l’on en croit ce qui se passe un peu partout, tout le monde a son maître particulier, aux petits soins, qui lui annonce l’avenir de l’humanité et son rôle dans cette saga fantasmagorique. La multiplication des channels, la profusion littéraire qui en découle et tout l’argent qui circule autour, prouvent aisément qu’on est à l’opposé de la vérité, de la sincérité et de la singularité qui sont les critères de la réussite spirituelle. D’autre part, tous les pseudo maîtres, qui sont sensés nous délivrer leurs prédictions sur le devenir de l’humanité, se contredisent sans cesse. Quand on sacrifie au règne de la quantité, il va de soi qu’on a perdu la qualité intrinsèque de l’être en recherche, seul gage de réussite en matière de développement personnel, la spiritualité.
Au-delà de cet aspect artificiel, on peut se demander si tout ce mouvement ne dissimule pas un dispositif mis en place par les forces d’opposition, pour endormir l’humanité en la berçant d’illusion, la redoutable « maya » indoue chargée de nous détourner de notre vocation essentielle. Et l’on retrouverait la fameuse théorie du complot, elle-même très à la mode par les temps qui courent.
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