vendredi 7 novembre 2008

Ainsi parlait Osho


Osho


Rajneesh Chandra Mohan Jain (11 décembre 193119 janvier 1990), plus connu dans les années 1960 sous le nom d'Acharya Rajneesh, puis dans les années 1970 et 1980 sous celui de Bhagwan Shree Rajneesh puis prenant enfin le nom d'Osho, était un gurû indien. Il vécut d'abord en Inde puis dans d'autres pays dont, principalement, les États-Unis où il avait fondé un centre spirituel en Oregon. Il a inspiré le mouvement spirituel et philosophique controversé qui a pris son nom : "Osho". Il est le créateur de la "méditation dynamique.



La voie juste est celle qui vous conduit au but. La fin est la seule chose qui compte, elle est le seul facteur décisif.


Je suis le commencement d’une conscience religieuse totalement nouvelle . Je vous en prie ; ne me reliez pas au passé, il vaut mieux ne pas s’en souvenir.

L’homme moderne est si écrasé par le fardeau des traditions désuètes du passé, et par les angoisses de la vie moderne, qu’il lui faut passer par un profond processus de nettoyage avant qu’il puisse espérer découvrir l’état de détente sans pensée de la méditation.


On pense en général que la spiritualité est une réalisation difficile, mais ce n'est ni une réalisation ni une tâche difficile. La spiritualité est déjà en vous. Il n'y a rien à ajouter ou à retrancher à votre être. Vous êtes aussi parfaits que possible. Vous n'allez pas devenir parfait un jour prochain; vous n'êtes pas obligé de vous livrer à un travail difficile pour devenir vous-même. Ce n'est pas un voyage d'un point à un autre; vous n'allez nulle part. Vous êtes déjà là.


Je n'ai jamais été spirituel au sens où vous comprenez ce mot. Je ne suis jamais allé dans des temples ou dans des églises, lu des écritures, suivi certaines pratiques en vue de trouver la vérité, ni prié Dieu. Cela n'a pas du tout été mon chemin. Pour moi, la spiritualité a une connotation totalement différente. Elle requiert une individualité honnête. Elle ne permet aucune sorte de dépendance. Elle crée une liberté en soi, quel qu'en soit le prix. Elle ne se trouve jamais dans la masse, mais dans la solitude, car une masse n'a jamais découvert une quelconque vérité.
Pour moi, spirituel, signifie simplement se découvrir soi-même. Je n'ai jamais autorisé qui que ce soit à faire ce travail pour moi, car personne ne peut faire ce travail pour vous; vous devez le faire vous-même.


Mon message n’est pas une doctrine, ni une philosophie. Mon message est une certaine alchimie, une science de la transformation ; ainsi, seuls ceux qui sont disposés à mourir à ce qu’ils sont, et à renaître en quelque chose de si nouveau qu’ils ne peuvent même pas l’imaginer pour le moment… seuls ces quelques individus courageux seront prêts à écouter, car cette écoute va être risquée.
Par l’écoute, vous avez fait le premier pas vers la renaissance. Ce n’est donc pas juste une philosophie dont vous pouvez vous affubler pour parader. Ce n’est pas une doctrine grâce à laquelle vous pouvez trouver un réconfort aux questions qui vous tenaillent. Non, mon message n’a rien à voir avec la communication verbale. Il comporte bien plus de risques. Il n’est rien de moins que la mort et la renaissance.


La méditation n’a rien de mental, elle est au-delà du mental. Et le premier pas c'est de jouer avec elle. Si vous jouez avec elle, le mental ne pourra pas la détruire. Sinon elle se transformera en une nouvelle ruse de l’ego; elle vous rendra très sérieux. Vous vous direz : « Je suis un grand méditant. Je suis plus saint que les autres, ils sont simplement terre à terre – je suis religieux, je suis vertueux. » C’est ce qui est arrivé à des milliers de soi-disant saints, de moralistes, de puritains : ils ne font que nourrir leur ego, de façon très subtile.

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