jeudi 13 novembre 2008

Ainsi parlait Ovide


Ovide

En latin Publius Ovidius Naso. : Son surnom (Naso) lui vient de son nez proéminent (tout comme Cicéron, dont le surnom signifie pois chiche, qu'il devait à la verrue d'un de ses ancêtres). Né le 20 mars 43 av. J.-C. à Sulmona, dans le sud de l'Italie — mort en 17 ap. J.-C., en exil à Tomes (l'actuelle Constanţa en Roumanie), c'est un poète latin qui vécut durant la période qui vit la naissance de l'Empire romain. Il naît un an après l'assassinat de Jules César, est adolescent lorsqu'Auguste s'empare du pouvoir pour transformer la République en Empire, et meurt trois ans après ce premier empereur.


La mort ne peut tuer ton âme ; chaque fois que celle-ci retourne à la terre, elle cherche une nouvelle habitation, et avec une puissance que rien ne peut altérer, donne vie et lumière à la nouvelle forme.

Ce grand muet de temps nous vieillit en silence
Et des jours débridés précipite la danse.

Tout délai nous est long qui retarde nos joies
Tenez-vous prudemment entre les deux extrêmes ;
Marchez au milieu : c'est le plus sûr des systèmes.

Plus on boit, plus on a soif.

Il vaut mieux bien faire le mal que mal faire le bien.

La meilleure façon de recouvrer la liberté, c'est de rompre les chaînes qui blessent le cœur et de mettre un terme à son tourment.

Tant que tu seras heureux, tu compteras beaucoup d'amis.
Que le ciel s'obscurcisse et tu seras tout seul.

Je vois le bien, je l'approuve, et je fais le mal.

Les petits ruisseaux font les grandes rivières.

La femme chaste est celle que nul n'a sollicitée.

Les désirs ne peuvent s'étendre à ce que l'on ne connaît pas.

Crois-moi, vivre ignoré, c'est vivre heureux, et l'on ne doit pas s'élever au-dessus de sa sphère.

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