Antonin Gadal (1877 à Tarascon-sur-Ariège - 1962) est un mystique français et un historien qui dédia son existence à l'étude des Cathares du sud de la France, à leur spiritualité, croyances e idéaux.
Le Sabarthez est cette contrée montagneuse de l’Ariège, parsemée de grottes impressionnantes, au pied desquelles s'écoule l'Ariège. Parcourue d'âge en âge par les populations celtes, ibères, wisigothiques, elle constitue un véritable livre secret d'histoire. Tarascon-sur-Ariège, gardienne des hauts sommets du Sabarthez a vu les Parfaits Cathares arpenter ses chemins, en files silencieuses.
C'est là, au cœur du Sabarthez, que naît Antonin Gadal en 1877. C'est là aussi qu'avaient vécu ses pères.
A quelques pas de sa maison, vivait un vieil homme que les habitants de la région aimaient à appeler "le Patriarche du Sabarthez", l'historien Adolphe Garrigou (1802-1897).
C'était un historien connu de l'Ariège de son temps. Vers 1840, il avait commencé à livrer ses "Etudes historiques sur le pays de Foix et le Couserans ". Il était fermement convaincu que les récits de Napoléon Peyrat, surnommé "le Michelet du Midi" se fondaient sur des faits réels, oubliés de l'histoire officielle. Historien et pasteur protestant, Peyrat sonna en quelque sorte le " réveil cathare". Il avait publié son "Histoire des Albigeois", immense épopée chevaleresque dédiée au martyrologue religieux et patriotique des Albigeois et critique cinglante contre la tyrannie et l'oppression, celles du clergé romain en particulier.
La clarté spirituelle n'a jamais été formulée en doctrine. Elle n'est consignée en aucun livre. Elle ne se communique point comme la flamme d'un flambeau. Notre esprit n'est pas une lampe que l'on allume artificiellement, mais c'est un foyer qui, de lui-même, doit vaincre l'obscurité, afin que, cessant de couver sous les cendres, il puisse librement flamber et rayonner.
Le Sabarthez est cette contrée montagneuse de l’Ariège, parsemée de grottes impressionnantes, au pied desquelles s'écoule l'Ariège. Parcourue d'âge en âge par les populations celtes, ibères, wisigothiques, elle constitue un véritable livre secret d'histoire. Tarascon-sur-Ariège, gardienne des hauts sommets du Sabarthez a vu les Parfaits Cathares arpenter ses chemins, en files silencieuses.
C'est là, au cœur du Sabarthez, que naît Antonin Gadal en 1877. C'est là aussi qu'avaient vécu ses pères.
A quelques pas de sa maison, vivait un vieil homme que les habitants de la région aimaient à appeler "le Patriarche du Sabarthez", l'historien Adolphe Garrigou (1802-1897).
C'était un historien connu de l'Ariège de son temps. Vers 1840, il avait commencé à livrer ses "Etudes historiques sur le pays de Foix et le Couserans ". Il était fermement convaincu que les récits de Napoléon Peyrat, surnommé "le Michelet du Midi" se fondaient sur des faits réels, oubliés de l'histoire officielle. Historien et pasteur protestant, Peyrat sonna en quelque sorte le " réveil cathare". Il avait publié son "Histoire des Albigeois", immense épopée chevaleresque dédiée au martyrologue religieux et patriotique des Albigeois et critique cinglante contre la tyrannie et l'oppression, celles du clergé romain en particulier.
La clarté spirituelle n'a jamais été formulée en doctrine. Elle n'est consignée en aucun livre. Elle ne se communique point comme la flamme d'un flambeau. Notre esprit n'est pas une lampe que l'on allume artificiellement, mais c'est un foyer qui, de lui-même, doit vaincre l'obscurité, afin que, cessant de couver sous les cendres, il puisse librement flamber et rayonner.
Enseigner à conquérir la Lumière, tel est l'objet de l'initiation proprement dite.
Dans le catharisme, le Salut procède du Paraclet, du Consolateur. C'est lui, l'Esprit Saint, qui réveille l'âme de son sommeil d'ivresse dans la matière, la dirige vers sa mission première et lui donne le désir de l'absolu, de Dieu. Ecouter la Parole, c'est alors se savoir porteur de l'Etincelle-de-Lumière du vrai Dieu et la faire croître comme la force du Fils.
Le Druidisme nous a laissé des pierres brutes, seules, réunies ou par groupes, en des lieux appelés encore « des cercles druidiques ».
Depuis les temps les plus reculés, ces pierres ont eu une signification.
Le menhir ou pierre levée, symbolisait le centre universel, le principe même et générateur, l’unité divine. L’Egypte nous a laissé le Men ou Man, obélisque surmonté du disque solaire. Le dolmen , horizontal, posé sur deux soutiens verticaux, image des trois personnes divines. Le cromlech, éternité, limitation circonférentielle de l’univers vivant, partie de « l’œuf cosmique ».
Le rouler, image de l’équilibre universel.
Le labyrinthe figure le périple de l’âme à travers les cercles d’existence, avec tous les détours.
... Les parois des grottes sont comme les pages d'un livre saint où les initiés pouvaient y lire leur doctrine. Ibères, Euskes, Bébrykes, Sotiates, Taruskes, Wisigoths... ont fait le lit du Sabarthès ! Mythe solaire, mythe de la grande Déesse Mère, mythe de Ram et de l'Aum, Christianisme originel, gnostique, catharisme pyrénéen, Empire d'Amour, Chevalerie du Graal, ont laissé, peu ou prou, des traces de leur passage à travers les siècles : Soleil cerclé de rouge, croissant de lune, serpents blancs, animaux rouges ou gravés, inscriptions magiques, déesses gravées, objets sacrés des Mystères égyptiens, tortue-sirène des Egéens, théologie des Purs inscrite dans la pierre.
Les millénaires sont passés, les siècles ont poursuivi leur ronde vertigineuse dans le temps. La Bible de l'humanité est restée toute grande ouverte pour le chercheur ! L'Esprit souffle sur la matière qui s'anime et qui chante la gloire de son créateur !
Après de longues épreuves et purifications pour atteindre la Perfection, les âmes remonteront dans l'azur. Voyez cet océan de l'Ether, semé d'îles de feu, d'archipel de lumière ! Ce sont les stations de l'âme, d'astre en astre, de constellation en constellation jusque dans le sein du Père.
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