L'œil subtil de l'intuition
Au centre de notre cerveau se trouve un organe, de la taille approximative d’une cacahouète : l’épiphyse ou glande pinéale.
Par les nerfs optiques qui s’étendent profondément dans notre cerveau, cet organe, qui a la forme d’une pomme de pin, est en contact intime avec nos yeux. C’est pourquoi l’épiphyse, ou son équivalent dans le système indien des chakras, est appelée le troisième œil.
L’épiphyse a un passé vraiment intéressant : elle est un reliquat du troisième œil; c'est un organe photosensible, qui, chez les vertébrés primitifs, se trouve sur le vertex et qui - au fil de l’évolution - est lentement descendu vers les régions plus profondes du cerveau. L’épiphyse a un niveau d’activité très élevé. Après les reins, elle est l’organe le plus irrigué par le sang et absorbe de cette façon une quantité maximale de phosphore. Elle est la seule partie du cerveau qui contient de grandes quantités de sérotonine - une substance neurochimique qui joue un rôle dans des phénomènes psychiques étendus - et, en outre, elle produit de la mélatonine, une structure chimique très proche de la sérotonine. Des recherches ont montré que certaines personnes à capacité médiumnique ont une épiphyse plus grande que la normale.
Ce n'est que très récemment que les scientifiques médicaux ont identifié la sécrétion hormonale de l'épiphyse, finissant par l'isoler en 1968. Cette essence a été appelée mélatonine, ce qui signifie "travailleur de nuit" (du grec, melos, signifiant noir, et tosos, signifiant travail). Ceux qui ont un fort taux de mélatonine réagissent très mal au soleil parce qu'il affecte leur capacité mentale ; ils ne sont opérationnels que la nuit. La mélatonine est appelée "l'hormone des ténèbres" car elle n'est produite que la nuit ou dans l'obscurité. Une exposition excessive au soleil fait en réalité diminuer la taille de l'épiphyse et affaiblit la conscience spirituelle, alors que l'obscurité et une forte activité de l'épiphyse améliorent le savoir intuitif pénétrant de l'esprit subtil tout en réduisant le stress.
La mélatonine améliore et renforce le système immunitaire du corps, et ceux qui sécrètent beaucoup de mélatonine ont moins de risques de développer des maladies cancéreuses. Une forte production de mélatonine augmente les niveaux d'énergie, d'endurance et de tolérance physique et elle est directement liée aux cycles du sommeil, régulant la température du corps par des propriétés opérant à travers le système cardio-vasculaire. C'est, en fait, l'antioxydant le plus puissant et le plus efficace du corps et elle a des propriétés anti-âge évidentes qui permettent de retarder le vieillissement mental et physique. Elle est produite par l'épiphyse au moyen de l'activation d'un messager chimique appelé sérotonine. Ce neurotransmetteur donne des impulsions au travers des paires de chromosomes au moment où les cellules du cerveau se divisent et où les chromosomes se dédoublent (processus appelé « méiosis »), pour être éventuellement combinés avec d'autres moitiés de cellules lors de la fécondation.
On dit qu'une personne réellement spirituelle peut percevoir automatiquement avec le troisième œil (l'œil subtil de l'intuition), au lieu d'être trompée par ses yeux terrestres qui ne révèlent que des présences physiques. De telles présences sont définies par leur position à l'intérieur d'un temps arbitraire ; mais pour les personnes dont l'épiphyse est développée, il n'y a pas de temps à prendre en compte, car elles vivent dans une dimension où le temps et l'espace n'ont aucune importance.
L’énergie de lumière des dimensions supérieures, entre dans le corps physique par la glande pinéale ; cette petite glande dans le cerveau est le portail crucial pour la réception des vibrations supérieures de lumière.
« Quand le sixième centre est vivifié, l’homme commence à voir, tout éveillé, tantôt des lieux, tantôt des personnes. L’éveil complet de ce chakra produit la clairvoyance.
Ce centre possède un minuscule tube flexible de matière éthérique, semblable à un serpent microscopique se terminant par une sorte d’œil.
Pour Mme Blavatski, deux types de personnes existent :
• Pour beaucoup, le seul lien entre le plan physique et les plans supérieurs passe par le corps pituitaire et débouche dans l’astral.
• Chez d’autres personnes, le sixième centre est encore rattaché au corps pituitaire, mais le septième s’infléchit jusqu’à ce que son vortex coïncide avec l’organe atrophié nommé la glande pinéale ; le lien se fait alors directement avec le mental inférieur, sans transiter par l’astral.
D’où l’intérêt d’éveiller cet organe. »
Extrait de « Les Chakras » de C. W. Leadbeater
Un Éveil Spirituel survient lorsque la glande pinéale se déploie soudain avec de l’énergie spirituelle de haute fréquence. La glande pinéale fonctionne comme un transformateur de hautes fréquences nous permettant d’accéder aux univers multidimensionnels qui nous entourent.
Avec la pinéale il n’est pas seulement possible de voir comme avec l’œil ordinaire, mais de recevoir en même temps l’image, l’impression de ce qui est perçu, d’absorber pour ainsi dire des forces et des radiations et de les fixer dans le système, ce qui est possible aussi au moyen de l’œil ordinaire, mais indirectement.
C’est une interface entre les mondes physiques et éthériques, en sommeil, qu’il faut activer pour ouvrir le troisième œil « voué à la contemplation du soleil au summum de son éclat » et mettre fin aux limitations que la troisième dimension nous impose et qui nous rendent aveugles aux lumières de l’au-delà et de l’ailleurs.
« A cette époque, je n'hésitais pas à penser sérieusement à la possibilité que cet œil extraordinaire finisse par se faire jour réellement à travers la paroi osseuse de la tête, parce que je croyais nécessaire qu'après une longue période de servilité les êtres humains aient un œil exprès pour le soleil (alors que les deux yeux qui sont dans les orbites s'en détournent avec une sorte d'obstination stupide). Je n'étais pas dément mais je faisais sans aucun doute une part excessive à la nécessité de sortir d'une façon ou de l'autre des limites de notre expérience humaine et je m'arrangeais d'une façon assez trouble pour que la chose du monde la plus improbable (la plus bouleversante aussi, quelque chose comme l'écume aux lèvres) m'apparaisse en même temps comme nécessaire. »
Georges Bataille in « L’œil pinéal » (1927)