lundi 30 novembre 2009

Le mystère d’être


Le mystère d’être

« L'immense découverte à faire, la seule qui mérite véritablement d'être faite, est de comprendre qu'on ne sait RIEN - ultime et exquise délivrance ! ….Eh oui, l'ultime percée, c'est cela : la masse entière de nos opinions, de nos convictions, de nos croyances intellectuelles nous faisant l'aveu de son strict néant. Et quid du moi solidaire de cette hallucination géante ?
Hallucination lui aussi. »
Stephen Jourdain

 

Il appartient à chacun de le résoudre.
Trois possibilités…


- Être dans le bocal, n’en pas sortir et subir la loi de la prédation avec l’espoir de la survie.C’est le monde de la réaction, sans aucune liberté si ce n’est celle de réagir au comportement d’autrui.

- Être hors du bocal et regarder ceux qui se débattent dedans, sans analyse, sans état d’âme, comme le badaud au zoo qui va se rassurer en regardant les animaux captifs, qui se donne l’illusion d’être libre parce qu’il n’est pas en cage. Tu parles...

- Être au-dessus du bocal, hors d’atteinte et hors la vue ; c’est la seule voie qui permette d’échapper au piège, de s’extirper du labyrinthe infernal et de retrouver le temps de l’autodétermination responsable, le temps de l’action libératoire, la fin de l’illusion.

Vous êtes-vous posé la question ?
ne sommes-nous que le fruit de la rencontre d’un spermatozoïde et d’un ovule,
ou bien plus encore ?

Ils sont peu nombreux ceux qui se posent la question ; d’abord parce qu’elle est embarrassante comme toute question sans réponse, mais surtout le seul fait de se la poser vous expose à passer toute votre vie à attendre et rechercher la réponse à la fameuse question, celle qui vous permettra d’aller en paix.

On ne peut obtenir de réponse tant que l’on reste dans la logique linéaire de notre existence actuelle.

Mais comment peut-on faire pour changer de registre ?

Il faut seulement changer de vision pour changer de monde. Tout repose sur une illusion d’optique ; à chacun de la corriger ou de la conserver.

Regardez cette image ; qu’y voyez-vous ?


Beau paysage automnal, n’est-ce pas ?

Mais changez de regard, adoptez un autre point de vue, et tout est différent :




Beau visage féminin…

Alors, il suffit de mieux regarder pour mieux voir et découvrir d’autres réalités qui sont là, sous nos yeux, mais qui nous échappent.

C’est un effort de concentration nécessaire à la fin de l’illusion d’optique et au commencement de la réalisation de l’être dans sa réalisation spirituelle et sa libération physique.


Il faut absolument résoudre le mystère d’être avant d’avoir été, faute de devoir revenir dans les mêmes conditions d’impuissance et d’inaction dans d’autres incarnations pour trouver la réponse qui libère.

« Il y a trois grands mystères de la nature :
l’air pour l’oiseau, l’eau pour le poisson et l’homme pour lui-même. »
Proverbe hindou


Machu Picchu, côté pile


Machu Picchu, côté face

Ainsi parlait Edvard Munch




Edvard Munch
(1893)
"Symbolisme -- la nature est formée par l'état d'âme de l'observateur."

Edvard Munch (prononcer « Munk ») (12 décembre 1863 - 23 janvier 1944) est un graphiste et peintre expressionniste norvégien.


Edvard Munch peut être considéré comme le pionnier de l'expressionnisme dans la peinture moderne. Il est très tôt réputé pour son appartenance à une nouvelle époque artistique en Allemagne et en Europe centrale, et son œuvre et son importance sont aujourd'hui reconnues en Europe et dans le monde. Les œuvres de Munch les plus connues sont celles des années 1890, notamment Le Cri. Sa production ultérieure attire toutefois de plus en plus d'attention et semble inspirer tout spécialement les artistes actuels.




Le cri

« J'étais en train de marcher le long de la route avec deux amis - le soleil se couchait - soudain le ciel devint rouge sang – j'ai fait une pause, me sentant épuisé, et me suis appuyé contre la grille - il y avait du sang et des langues de feu au-dessus du fjord bleu-noir et de la ville - mes amis ont continué à marcher, et je suis resté là tremblant d'anxiété - et j'ai entendu un cri infini déchirer la Nature ».

"Le royaume de l'esprit" de H. Klint


vendredi 27 novembre 2009

La fatigue du guerrier

"Mon Dieu,
donnez-moi la sérénité d'accepter les choses que je ne peux changer, le courage de changer les choses que je peux, et la sagesse d'en connaître la différence".
Marc Aurèle

La fatigue du guerrier




"Pour arriver à l'initiation, il faut s'enfoncer au plus profond de soi."
Louis-Claude de Saint-Martin

Sentiments contradictoires, alternances d’agitation et de calme, impression de vide, de démoralisation suivie de soif d’entreprendre, de fatigues et d’excitations successives, je retrouve tous les critères d’un état de déstabilisation bien spécifique de l’initiation.
C’est là la marque d’une étape importante de l’initiation, qui est quelque chose de difficile à vivre, un peu comme la traversée d’une tempête, par intermittence.
Le contact avec le Soi (le je, ou l’âme, ou le moi supérieur, on l’appelle comme on veut) est une brulure purificatrice pour le Moi (l’ego, la personnalité, l’incarné). C’est une souffrance qui décape, qui met à nu, un grand nettoyage qui essore. L’initiation n’est ni confortable, ni facile à vivre, c’est un chemin bordé d’épines ; elle constitue un combat quotidien, la volonté de détruire pour reconstruire sur les valeurs sacrées libératoires pour l’être ; c’est un chemin sans retour qui nous oblige à toujours aller de l’avant.
Parfois, une impression de calme et de paix, comme si l’on était dans l’œil du cyclone où l’être peut se réfugier, de temps à autre, pour récupérer, se mettre à l’abri et faire le point ; car emporté par la tourmente, il n’a pas toujours la possibilité de savoir où il en est ; il est constamment pris par le système action-réaction de la dualité qui parasite sa personnalité en inhibant toute réponse aux questions primordiales :


« Qui je suis ? D’où je viens ? Où je vais ? ».
Il y a deux formes d’initiation :
la foi (voie mystique) et la connaissance (voie gnostique).
La première est fondée sur la croyance, c’est la voie indirecte qui consiste à s’en remettre à quelque chose qui nous dépasse ; c’est un acte d’adhésion et de soumission.
La seconde est fondée sur la connaissance, c’est la voie directe qui consiste à chercher, comprendre et vivre par soi-même ; c’est un acte de réalisation libre.
La notion de « guerrier de la lumière » concerne la voie de la connaissance, où l’être doit individuellement tout expérimenter par lui-même.
Ce sentier commence par la connaissance de soi ; et pour ce faire, il faut faire de sa vie un véritable champ de bataille, car la vérité sort de la confrontation des opposés. Il faut sortir de l’ombre pour trouver la lumière.


Tout chercheur de lumière, quand il entre dans la voie active et opérationnelle (à l’identique de la transmutation alchimique) se heurte immédiatement aux forces d’opposition. A partir de là il devient obligatoirement un « guerrier de la lumière » parce qu’il doit affronter ceux de l’ombre. Et cela tant que durera le temps de la dualité…
Tu deviens un « guerrier de la lumière » dés que tu es entré dans la voie initiatique opérationnelle, parce que tu es ipso facto dans le combat et tu sais au fond de toi que tu dois le mener même si, explicitement, tu ne connais pas, ou plus, les règles. Si je peux dire cela, c’est que mes guides me l’ont confirmé.
En complément, voici deux extraits de Paolo Coelho et René Guénon pour illustrer mon propos.

" Tout guerrier de la lumière a eu peur de s'engager dans le combat.
Tout guerrier de la lumière a trahi et menti par le passé.
Tout guerrier de la lumière a déjà perdu la foi en l'avenir.
Tout guerrier de la lumière a souffert pour des choses sans importance.
Tout guerrier de la lumière a douté d'être un guerrier de la lumière.
Tout guerrier de la lumière a manqué à ses obligations spirituelles.
Tout guerrier de la lumière a dit oui quand il voulait dire non.
Tout guerrier de la lumière a blessé quelqu'un qu'il aimait.
C'est pour cela qu'il est un guerrier de la lumière
Parce qu'il est passé par toutes ces expériences et n'a pas perdu l'espoir de devenir meilleur."

.........................................

« Tant que la connaissance n'est que par le mental, elle n'est qu'une simple connaissance par « reflet », comme celle des ombres que voient les prisonniers de la caverne symbolique de Platon, donc une connaissance indirecte et tout extérieure; passer de l'ombre à la réalité, saisie directement en elle-même, c'est proprement passer de l'extérieur à l’intérieur et aussi, au point de vue où nous nous plaçons plus particulièrement ici, de l'initiation virtuelle à l'initiation effective.

Ce passage implique la renonciation au mental, c'est-à-dire à toute faculté discursive qui est désormais devenue impuissante, puisqu'elle ne saurait franchir les limites qui lui sont imposées par sa nature même; l'intuition intellectuelle seule est au delà de ces limites, parce qu'elle n'appartient pas à l'ordre des facultés individuelles.

On peut, en employant le symbolisme traditionnel fondé sur les correspondances organiques, dire que le centre de la conscience doit être alors transféré du «cerveau » au « cœur »; pour ce transfert, toute « spéculation » et toute dialectique ne sauraient évidemment plus être d'aucun usage; et c'est à partir de là seulement qu'il est possible de parler véritablement d'initiation effective. »

Morceaux choisis - Bernard Werber



Constitution de l’être
 
Au départ, l'âme d'un être humain est déterminée par trois facteurs: l'hérédité, le karma, et le libre arbitre. Leurs proportions sont reparties généralement ainsi:

25% hérédité
25% karma
50% libre arbitre

L'hérédité: cela signifie qu'une âme, en début de parcours, est influencée pour un quart par la qualité des gènes, la qualité de l'éducation, le lieu de vie, la qualité du milieu de vie détermine par ses parents.

Le karma: cela signifie qu'une âme, en début de parcours, est influencée pour un quart par des éléments qui subsistent de sa vie précédente, désirs inassouvis, erreurs, blessures, etc., qui hantent toujours son inconscient.

Le libre arbitre: cela signifie qu'une âme, en début de parcours, décide pour moitie librement ce qu'elle fait sans aucune influence extérieure.

25%, 25%, 50%, telles sont les proportions de départ. Avec ses 50% de libre arbitre, un être peut ensuite modifier cette recette. Soit il peut s'affranchir de l'influence de son hérédité en se soustrayant très jeune à l'emprise de ses parents. Soit il peut s'affranchir de son karma en refusant de tenir compte de ses pulsions inconscientes. Ou, au contraire, il peut renoncer a son libre arbitre en acceptant de n'être que le jouet de ses parents ou de son inconscient.

Ainsi la boucle est bouclée. Paradoxe suprême, l'homme peut même avec son libre arbitre renoncer à... son libre arbitre.
 
Recette du corps humain

Vous n'êtes pas simplement un nom et un prénom, dotés d'une histoire sociale. Voici votre véritable composition.

Vous êtes 71% d'eau claire, 18% de carbone, 4% d'azote, 2% de calcium, 2% de phosphore, 1% de potassium, 0, 5%de soufre, 0, 5% de sodium, 0, 4% de chlore. Plus une bonne cuillerée à soupe d'oligo-éléments divers: magnésium, zinc, manganèse, cuivre, iode, nickel, brome, fluor, silicium. Plus encore une petite pincée de cobalt, aluminium, molybdène, vanadium, plomb, étain, titane, bore.

Voilà la recette de votre existence.

Tous ces matériaux proviennent de la combustion des étoiles et on peut les trouver ailleurs que dans votre propre corps. Votre eau est similaire à celle du plus anodin des océans. Votre phosphore vous rend solidaire des allumettes. Votre chlore est identique à celui qui sert à désinfecter les piscines.

Mais vous n'êtes pas que cela.

Vous êtes une cathédrale chimique, un faramineux jeu de construction avec ses dosages, ses équilibres, ses mécanismes d'une complexité à peine concevable. Car vos molécules sont elles-mêmes constituées d'atomes, de particules, de quarks, de vide, le tout lié par des forces électromagnétiques, gravitationnelles, électroniques, d'une subtilité qui vous dépasse.

Rien de ce qui vous entoure dans le temps et dans l'espace n'est inutile. Vous n'êtes pas inutile. Votre vie éphémère a un sens. Elle ne vous conduit pas à une impasse. Tout a un sens.

Agissez.

Faites quelque chose, de minuscule peut-être, mais bon sang, faites quelque chose de votre vie avant de mourir. Vous n'êtes pas né pour rien. Découvrez ce pour quoi vous êtes né. Quelle est votre infime mission?

Vous n'êtes pas né par hasard.


Réalité parallèle

La réalité dans laquelle nous sommes n'est peut-être pas la seule. Il existerait d'autres réalités parallèles.

Par exemple, alors que vous lisez ce livre dans cette réalité, dans une autre réalité vous êtes en train de vous faire assassiner, dans une troisième réalité vous avez gagné au loto, dans une quatrième réalité vous avez soudain envie de vous suicider, etc. Il y aurait comme cela des centaines, voire des milliers de réalités parallèles qui se répandraient en permanence comme les branche d'un arbre.

Mais au bout d'un certain temps, une voie de réalité serait choisie, figée, et les autres réalités s'évaporeraient. Dès qu'une ligne de réel serait durcie, une multitude de nouvelles réalités en découlerait. Peu à peu le tronc d'où partent les branches se fixerait. Dès lors il n'y aurait plus accès aux anciennes ébauches de réalité.

Visiblement, il semblerait ici et maintenant que la réalité où vous êtes en train de lire l'ESRA est celle qui a été choisie, durcie et fixée (par qui? selon quels critères? On l'ignore).

Cela peut sembler évidemment complètement loufoque mais la physique quantique arrive à ces mêmes conclusions.

Il est possible d'imaginer que le réel ne fait pas que s'écouler en avant, il peut aussi s'écouler sur les côtés (cf. le chat de Schrodinger où la réalité où le chat est mort côtoie la réalité où le chat est vivant).
 
Encyclopédie du savoir relatif et absolu,
B.WERBER






"Le chemin" de H. Klint


jeudi 26 novembre 2009

Combien d’univers multiples dans l’Univers ?



Combien d’univers multiples dans l’Univers ?


Il y aurait environ 10 000 000 000 000 000 000 000 000 000 univers multiples... Et peut-être autant de versions parallèles de votre personne. Malheureusement, nos capacités cérébrales limitent drastiquement notre perception. De quoi frustrer les fans de science-fiction.

Selon Bettini Stefano du CNRS, « les scénarios d’univers multiples sont monnaie courante dans la physique des hautes énergies et en cosmologie, bien que bon nombre de spécialistes les considèrent comme des spéculations audacieuses. Quoi qu’il en soit, il n’existe pas de théorie unique ou de modèle unifié d’univers multiple. On trouve plutôt un nombre considérable de propositions théoriques qui sont mutuellement incompatibles. Ce qui est commun à tous ces scénarios, c’est l’existence postulée de plusieurs régions causalement disjointes de l’espace-temps (ou même d’espace-temps complètement séparés les uns des autres) et le fait de considérer l’univers observable comme étant atypique dans une perspective globale. »


En fait, la recherche fondamentale en physique a souvent recours aux univers multiples pour expliquer des phénomènes comme la fameuse matière noire ou les super-cordes, pour ne citer que ceux-ci.


D’où viendraient ces univers multiples ?


Un petit roman de nos origines cosmiques s’impose... Avec ce qu’il faut de simplification et de terminologie en vogue histoire d’offenser les puristes de la physique. J’en rigole déjà.


Le Big Bang fut d’abord et surtout « une singularité » qui généra des fluctuations quantiques dans l’état primaire de notre univers. Dès ses premières nanosecondes, l’univers connut une phase d’hyperinflation dans laquelle « des perturbations initiales furent gelées », créant différentes conditions initiales dans plusieurs régions du cosmos qui auraient chacune leurs propres lois de la physique. D’où l’idée d’univers multiples ou plus simplement d’Univers multiple (« multiverse » en anglais)...


… D’où l’hypothèse sci-fi selon laquelle d’autres versions de nous-mêmes existeraient dans ces univers parallèles qui, de temps à autre, s’interconnectent et offrent des opportunités de passage à celui disposant de la technologie adéquate. Pour plus de détails, veuillez consulter les professeurs Walter Bishop et William Bell. Dans la mesure du possible, évitez un monde bassement terrestre dans lequel l’Allemagne nazie aurait développé l’arme atomique en pôle position.


Combien d’univers multiples sont apparus lors des premiers instants du cosmos ?

Les physiciens Andrei Linde and Vitaly Vanchurin postulent que leur nombre est proportionnel aux effets causés par les perturbations initiales et dépend fortement de ce que nous définissons comme univers multiple. Après maints calculs fondamentalement inaccessibles à nos misérables cervelets, les deux esprits établissent que le nombre de variations possibles de ces perturbations détermine le nombre maximal d’univers multiples... Qui s’élèverait à environ 10 puissance 10 puissance 10 puissance 7 (10^10^10^7) ou 10 000 000 000 000 000 000 000 000 000 univers multiples pour les fétichistes du chiffre !


Combien d’univers multiples pouvons-nous observer ?


La réponse n’est pas si simple car les capacités de traitement de l’information par l’observateur entrent considérablement en jeu, et ce, compte tenu du volume maximal d’informations qui peut être contenu à l’intérieur de n’importe quel volume d’espace (cf. la limite de Bekenstein) et des limites du cerveau humain.


Selon les deux professeurs de Standford, si notre cerveau absorbe un volume maximal de 10^16 bits d’informations durant toute notre vie terrestre, il dispose donc d’un maximum de 10^10^16 configurations différentes. Consécutivement, il ne peut percevoir plus de 10^10^16 réalités différentes de la nôtre, ne peut mémoriser autant de données afférentes et ne peut encore moins appréhender les effets inhérents à la dilation relativiste du temps sur une telle échelle.


10^10^16 configurations cérébrales différentes, c’est déjà pas mal. 10^10^10^7 univers multiples, c’est beaucoup trop pour vous, pauvres mortels ! En plus clair, les fantastiques aventures de Star Wars, de Star Trek, de Stargate et de Battlestar Galactica n’ont eu lieu que dans notre univers connu et/ou imaginable. Minable.


Nos capacités biologiques nous limitant donc à 10^10^16 univers multiples, les académies scientifiques feraient bien de recruter illico des professeurs extraterrestres provenant de civilisations scientifiquement et technologiquement très supérieures à la nôtre.


Pour ma part, afin de mieux appréhender ces casse-têtes multiples, je me contenterais amplement d’un dîner avec la ravissante cylonne Numéro Six ou la charmante agente Olivia Dunham du FBI dans quelque univers alternatif proprement désert...
par
 Charles Bwele (electrosphere.blogspot.com/)
jeudi 19 novembre 2009

Morceaux choisis - Voltaire


Micromégas
de
Voltaire

Micromégas est un conte philosophique de Voltaire paru en 1752, considéré (rétrospectivement) comme une des premières œuvres de science-fiction.

Le conte décrit la visite de la Terre par un être venu d'une planète de l'étoile Sirius, nommé Micromégas, et de son compagnon le secrétaire de l'Académie de Saturne. Il souligne la notion philosophique de relativité et contient une critique de la religion.


«Vous devez passer votre vie à aimer et à penser ; c'est la véritable vie des esprits.»

"Je remercie la puissance éternelle ; il ne m'appartient pas de la borner ; je n'affirme rien, je me contente de croire qu'il y a plus de choses possibles qu'on ne pense."

"Un grand architecte : J'admire en tout sa sagesse ; je vois partout des différences mais aussi partout des proportions."

« J'arriverai peut-être un jour au pays où il ne manque rien; mais jusqu'à présent personne ne m'a donné de nouvelles positives de ce pays-là. »

« Notre imagination va au-delà de nos besoins. »

« Nous autres, sur notre petit tas de boue, nous ne concevons rien au-delà de nos usages. »

« Vous voyez bien que c'est mourir presque au moment que l'on est né; notre existence est un point, notre durée un instant, notre globe un atome. »


"Je vois plus que jamais qu'il ne faut juger de rien sur sa grandeur apparente."


"Notre existence est un point, notre durée un instant, notre globe un atome ; nous sommes une goutte d'eau dans l'océan."


« Ah ! dit-il, je m'en étais bien douté. »
.....................................................

« Dans une de ces planètes qui tournent autour de l'étoile nommée Sirius, il y avait un jeune homme de beaucoup d'esprit, que j'ai eu l'honneur de connaître dans le dernier voyage qu'il fit sur notre petite fourmilière; il s'appelait Micromégas, nom qui convient fort à tous les grands. Il avait huit lieues de haut: j'entends, par huit lieues, vingt-quatre mille pas géométriques de cinq pieds chacun.

Quant à son esprit, c'est un des plus cultivés que nous avons; il sait beaucoup de choses; il en a inventé quelques-unes; il n'avait pas encore deux cent cinquante ans, et il étudiait, selon la coutume, au collège des jésuites de sa planète, lorsqu'il devina, par la force de son esprit, plus de cinquante propositions d'Euclide.

Notre voyageur connaissait merveilleusement les lois de la gravitation et toutes les forces attractives et répulsives. Il s'en servait si à propos que, tantôt à l'aide d'un rayon du soleil, tantôt par la commodité d'une comète, il allait de globe en globe, lui et les siens, comme un oiseau voltige de branche en branche.

Quelque accoutumé qu'il fût à voir des choses nouvelles, il ne put d'abord, en voyant la petitesse du globe et de ses habitants, se défendre de ce sourire de supériorité qui échappe quelquefois aux plus sages. »

"Le libre arbitre" de H. Klint


mercredi 25 novembre 2009

Le processus dépressif


"Dépression" de Van Gogh

« La nature a horreur du vide. »
Aristote

Le processus dépressif


La dépression, c’est l’illusion de la vacuité.

On ressent le vide qui s’installe en soi, qui se dilate et nous aspire ; c’est l’attrait du vide intérieur avec le syndrome de la spirale qui accélère la descente. C’est comme un vertige venu de l’intérieur de soi, une perte d’adhérence débouchant sur la phobie de son anéantissement.

Pourquoi ce sentiment de vide ?
Il y a trois modes dépressifs ; par réaction, par inaction et par désillusion. Les trois obéissent au même schéma : immobilisme et incompréhension.

• Par réaction à une situation donnée : perte d’un être cher, maladie grave, séparation, divorce, veuvage, etc.
C’est la modification d’un état antérieur, assimilé au bien-être ou au bonheur, qui crée ce sentiment de manque, de nostalgie qui va, s’il dure, s’enkyster dans la personnalité et devenir pathologique.

• Par inaction qui correspond soit à une situation imposée (perte d’emploi, chômage, etc.) soit à un contexte personnel débouchant sur un manque d’envie, une absence de motivation généralisée qui s’installe et se développe, de façon pernicieuse, en annihilant toute volonté de faire quoique ce soit, que l’on préjuge vain, en toute mauvaise foi.

• Par désillusion quand, alors qu’on s’est fixé un but à atteindre, donné les moyens d’y parvenir et le temps nécessaire à le réussir, on s’aperçoit que l’on n’y arrive pas, malgré toute sa bonne volonté de bien faire. L’échec entraine une remise en question de soi, rapidement suivie d’une dépréciation chronique.

Comment combler ce vide ?


La réflexion pour analyser les tenants et aboutissants et la programmation pour dégripper le moteur de l’action sont les deux outils essentiels de la guérison de la dépression.

La programmation permet d’instaurer l’action et d’adopter une technique de réalisation. C’est la dynamique du mouvement.

• La réflexion doit permettre de trouver l’origine précise de la tendance dépressive. Quand on a compris d’où ça vient, on a pratiquement gagné le combat, car c’est bien de cela qu’il s’agit. Identifier le problème c’est déjà le résoudre.

• Vient ensuite la programmation qui consiste à mettre au point l’action juste qui va supprimer le vide qu’on a circonscrit lors de l’analyse.

C’est sans doute l’étape la plus délicate, car il faut trouver une action qui soit une réponse adaptée en qualité et en quantité à la nature de la dépression identifiée au préalable. D’autre part, il faut s’y tenir jusqu’à ce qu’un résultat sensible soit perçu.
Bien sur, ce ne sont que des mots, mais ils sont porteurs de sens à condition de leur laisser le temps d’éclore. Paroles, paroles, paroles ; elles s’envolent. C’est bien pour ça qu’il faut tout poser par écrit.

De la théorie à la pratique, il n’y a qu’une étape, celle de passer à l’acte.


Quand tu agis, tu ne déprimes plus… sauf dans le cas de la dépression métaphysique.

La dépression métaphysique

" Mais il est encore une chose que je voudrais vous dire : ce qu'on appelle exploration de l'inconscient dévoile, en fait et en vérité, l'antique et intemporelle voie initiatique. (...). Ce n'est pas mon simple "credo", mais l'expérience la plus importante et la plus décisive de toute ma vie : cette porte, une porte latérale toute banale, ouvre sur un étroit sentier, d'abord anodin et facile à embrasser du regard, - étroit et à peine marqué parce que bien peu seulement l'ont suivi - mais qui mène au secret de la métamorphose et du renouveau. "

Carl Gustav Jung
extrait d'une lettre parue dans "Correspondance,
tome I, 1906-1940 ", Albin Michel, Paris 1993

Morceaux choisis - Baudelaire





« Spleen »
in
« Les Fleurs du mal »
(1857)

Quand le ciel bas et lourd pèse comme un couvercle
Sur l'esprit gémissant en proie aux longs ennuis,
Et que de l'horizon embrassant tout le cercle
II nous verse un jour noir plus triste que les nuits ;

Quand la terre est changée en un cachot humide,
Où l'Espérance, comme une chauve-souris,
S'en va battant les murs de son aile timide
Et se cognant la tête à des plafonds pourris ;

Quand la pluie étalant ses immenses traînées
D'une vaste prison imite les barreaux,
Et qu'un peuple muet d'infâmes araignées
Vient tendre ses filets au fond de nos cerveaux,

Des cloches tout à coup sautent avec furie
Et lancent vers le ciel un affreux hurlement,
Ainsi que des esprits errants et sans patrie
Qui se mettent à geindre opiniâtrement.

- Et de longs corbillards, sans tambours ni musique,
Défilent lentement dans mon âme ; l'Espoir,
Vaincu, pleure, et l'Angoisse atroce, despotique,
Sur mon crâne incliné plante son drapeau noir.

Baudelaire



"La vérité de la dualité" de H. Klint


mardi 24 novembre 2009

L'évolution continue




L'évolution continue
Extraits d’une conférence de
IAN XEL LUNGOLD
sur le calendrier maya
(Sedona – Arizona en février 2005)

Ce calendrier n’a jamais été un calendrier, il a toujours été un compteur, un compteur de la création. Jour après jour, il a suivi le fil du flux, du niveau et du but de la création. Je pense qu’il n’y a qu’une loi dans l’univers, une simple loi, et que tout découle de là : « Ce à quoi vous prêtez attention, vous en devenez conscient ».
On ne peut pas briser cette loi. Une fois que vous avez prêté attention à quelque chose, vous en devenez alors conscient.



Le temps a suivi un ordre décroissant. Actuellement, les changements se produisent tous les 360jours. Mais dans le cycle de la co-création consciente, les changements se feront tous les 20jours.


Autant de transformations en 20 jours qu’actuellement en une année.
Cela représente un réel problème pour le mental. Nous avons développé ce mental pendant 2 millions d’années pour mettre en place la conscience similarité/différence. Il a une vitesse limite : 24 pensées par seconde : c’est la vitesse de fonctionnement maximale du mental. C’est de cette façon dont les films fonctionnent et les effets spéciaux. Donc, quand toujours plus d’informations sont stockées dans le mental, il peut de moins en moins en traiter. Cela occasionne du stress dans tout le système. Cela fait partie de notre évolution, c’est construit ainsi. Si quelque chose ne vous convient pas, votre corps ressent des tensions. Vous recherchez alors à remédier à la situation, c’est très naturel. Mais nous ne vivons pas de façon si naturelle, nous cherchons à nous adapter au stress, ce qui cause de graves problèmes physiques, des défaillances mentales, des problèmes de violence, sur la route, au travail, dans les couples. Et la tuerie de Colombine, et le terrorisme.


Tout ceci est le syndrome de la violence.
Le mental a alors un plan : s’il ne peut pas supporter tout ce stress, alors il devient inconscient, ou bien il fait semblant de ne pas voir. Nous voyons tout ceci autour de nous. Les gens se jettent dans toutes sortes de distractions pour ne pas être conscients de ce qu’il se passe réellement dans leur vie. Donc le mental a un problème, et tant que l’homme sera associé a son mental, croyant en ce qu’il lui dit, il continuera a avoir des problèmes.
Par contre, il y atout un autre système à notre disposition, et qui est inné, il est appelé l’INTUITION. Il est assez évident que le mental va s’emballer, très bientôt. Parce que l’accélération va se poursuivre. Ce que vous pensiez faire 15 minutes plus tôt, vous ne pourrez plus le faire à cause de votre agitation mentale. Le mental va partir en vrille.


Votre intuition n’a pas de vitesse limite, elle n’a pas de vitesse du tout. Votre intuition est votre propre connexion avec votre connaissance innée, personnelle, qui fait partie de tout ce qui peut être connu.
Avez-vous remarqué que votre intuition est toujours juste ?
Et qu’elle est plus juste que votre mental ?
Que vous disaient vos profs pendant les examens ?
Fiez-vous toujours a votre 1ère idée, parce que la 2ème sera fausse, parce qu’elle vient de votre mental, alors que la 1ère vient de votre intuition.


Donc votre intuition est juste, mais pourquoi ?
Il est possible que, quand on est dans l’intuition, quand on est centré, dans un temps et un espace donnés, on se sente comme sur la bonne voie. Les athlètes l’appellent « la Zone ». Quand on est dans cette zone, tout semble naturel. On sait quelle est la bonne chose à faire. On est centré. Il est possible que cet endroit soit le niveau d’où l’on puisse créer le futur. Cela expliquerait pourquoi l’intuition semble si juste. Vous créez l’instant suivant, et nous allons voir comment c’est possible.






Morceaux choisis - Baudelaire

Le monde de l’invisible



Ange plein de gaieté, connaissez-vous l'angoisse ?
La honte, les remords, les sanglots, les ennuis ?
Et les vagues terreurs de ces affreuses nuits
Qui compriment le cœur comme un papier qu'on froisse ?
Ange plein de gaieté, connaissez-vous l'angoisse ?

Ange plein de bonté, connaissez-vous la haine ?
Et les poings crispés dans l'ombre et les larmes de fiel,
Quand la vengeance bat son infernal rappel,
Et de nos facultés se fait le capitaine ?
Ange plein de bonté, connaissez-vous la haine ?

Ange plein de santé, connaissez-vous les fièvres ?
Qui, le long des grands murs de l'hospice blafard,
Comme des exilés, s'en vont d'un pied traînard,
Cherchant le soleil rare et remuant les lèvres ?
Ange plein de santé, connaissez-vous les fièvres ?

Ange plein de beauté, connaissez-vous les rides ?
Et la peur de vieillir et ce hideux tourment
De lire la secrète horreur du dévouement
Dans des yeux où longtemps burent nos yeux avides ?
Ange plein de beauté, connaissez-vous les rides ?

Ange plein de bonheur, de joie et de lumières,
David mourant aurait demandé la santé
Aux émanations de ton corps enchanté ;
Mais de toi je n'implore, ange que tes prières,
Ange plein de bonheur, de joie et de lumières !

Charles Baudelaire

"La confrérie" de H. Klint


dimanche 22 novembre 2009

L'œil subtil de l'intuition




L'œil subtil de l'intuition


Au centre de notre cerveau se trouve un organe, de la taille approximative d’une cacahouète : l’épiphyse ou glande pinéale.


Par les nerfs optiques qui s’étendent profondément dans notre cerveau, cet organe, qui a la forme d’une pomme de pin, est en contact intime avec nos yeux. C’est pourquoi l’épiphyse, ou son équivalent dans le système indien des chakras, est appelée le troisième œil.


L’épiphyse a un passé vraiment intéressant : elle est un reliquat du troisième œil; c'est un organe photosensible, qui, chez les vertébrés primitifs, se trouve sur le vertex et qui - au fil de l’évolution - est lentement descendu vers les régions plus profondes du cerveau. L’épiphyse a un niveau d’activité très élevé. Après les reins, elle est l’organe le plus irrigué par le sang et absorbe de cette façon une quantité maximale de phosphore. Elle est la seule partie du cerveau qui contient de grandes quantités de sérotonine - une substance neurochimique qui joue un rôle dans des phénomènes psychiques étendus - et, en outre, elle produit de la mélatonine, une structure chimique très proche de la sérotonine. Des recherches ont montré que certaines personnes à capacité médiumnique ont une épiphyse plus grande que la normale.


Ce n'est que très récemment que les scientifiques médicaux ont identifié la sécrétion hormonale de l'épiphyse, finissant par l'isoler en 1968. Cette essence a été appelée mélatonine, ce qui signifie "travailleur de nuit" (du grec, melos, signifiant noir, et tosos, signifiant travail). Ceux qui ont un fort taux de mélatonine réagissent très mal au soleil parce qu'il affecte leur capacité mentale ; ils ne sont opérationnels que la nuit. La mélatonine est appelée "l'hormone des ténèbres" car elle n'est produite que la nuit ou dans l'obscurité. Une exposition excessive au soleil fait en réalité diminuer la taille de l'épiphyse et affaiblit la conscience spirituelle, alors que l'obscurité et une forte activité de l'épiphyse améliorent le savoir intuitif pénétrant de l'esprit subtil tout en réduisant le stress.


La mélatonine améliore et renforce le système immunitaire du corps, et ceux qui sécrètent beaucoup de mélatonine ont moins de risques de développer des maladies cancéreuses. Une forte production de mélatonine augmente les niveaux d'énergie, d'endurance et de tolérance physique et elle est directement liée aux cycles du sommeil, régulant la température du corps par des propriétés opérant à travers le système cardio-vasculaire. C'est, en fait, l'antioxydant le plus puissant et le plus efficace du corps et elle a des propriétés anti-âge évidentes qui permettent de retarder le vieillissement mental et physique. Elle est produite par l'épiphyse au moyen de l'activation d'un messager chimique appelé sérotonine. Ce neurotransmetteur donne des impulsions au travers des paires de chromosomes au moment où les cellules du cerveau se divisent et où les chromosomes se dédoublent (processus appelé « méiosis »), pour être éventuellement combinés avec d'autres moitiés de cellules lors de la fécondation.


On dit qu'une personne réellement spirituelle peut percevoir automatiquement avec le troisième œil (l'œil subtil de l'intuition), au lieu d'être trompée par ses yeux terrestres qui ne révèlent que des présences physiques. De telles présences sont définies par leur position à l'intérieur d'un temps arbitraire ; mais pour les personnes dont l'épiphyse est développée, il n'y a pas de temps à prendre en compte, car elles vivent dans une dimension où le temps et l'espace n'ont aucune importance.


L’énergie de lumière des dimensions supérieures, entre dans le corps physique par la glande pinéale ; cette petite glande dans le cerveau est le portail crucial pour la réception des vibrations supérieures de lumière.


« Quand le sixième centre est vivifié, l’homme commence à voir, tout éveillé, tantôt des lieux, tantôt des personnes. L’éveil complet de ce chakra produit la clairvoyance.


Ce centre possède un minuscule tube flexible de matière éthérique, semblable à un serpent microscopique se terminant par une sorte d’œil.
Pour Mme Blavatski, deux types de personnes existent :
• Pour beaucoup, le seul lien entre le plan physique et les plans supérieurs passe par le corps pituitaire et débouche dans l’astral.
• Chez d’autres personnes, le sixième centre est encore rattaché au corps pituitaire, mais le septième s’infléchit jusqu’à ce que son vortex coïncide avec l’organe atrophié nommé la glande pinéale ; le lien se fait alors directement avec le mental inférieur, sans transiter par l’astral.
D’où l’intérêt d’éveiller cet organe. »
Extrait de « Les Chakras » de C. W. Leadbeater







Un Éveil Spirituel survient lorsque la glande pinéale se déploie soudain avec de l’énergie spirituelle de haute fréquence. La glande pinéale fonctionne comme un transformateur de hautes fréquences nous permettant d’accéder aux univers multidimensionnels qui nous entourent.


Avec la pinéale il n’est pas seulement possible de voir comme avec l’œil ordinaire, mais de recevoir en même temps l’image, l’impression de ce qui est perçu, d’absorber pour ainsi dire des forces et des radiations et de les fixer dans le système, ce qui est possible aussi au moyen de l’œil ordinaire, mais indirectement.


C’est une interface entre les mondes physiques et éthériques, en sommeil, qu’il faut activer pour ouvrir le troisième œil « voué à la contemplation du soleil au summum de son éclat » et mettre fin aux limitations que la troisième dimension nous impose et qui nous rendent aveugles aux lumières de l’au-delà et de l’ailleurs.


« A cette époque, je n'hésitais pas à penser sérieusement à la possibilité que cet œil extraordinaire finisse par se faire jour réellement à travers la paroi osseuse de la tête, parce que je croyais nécessaire qu'après une longue période de servilité les êtres humains aient un œil exprès pour le soleil (alors que les deux yeux qui sont dans les orbites s'en détournent avec une sorte d'obstination stupide). Je n'étais pas dément mais je faisais sans aucun doute une part excessive à la nécessité de sortir d'une façon ou de l'autre des limites de notre expérience humaine et je m'arrangeais d'une façon assez trouble pour que la chose du monde la plus improbable (la plus bouleversante aussi, quelque chose comme l'écume aux lèvres) m'apparaisse en même temps comme nécessaire. »
Georges Bataille in « L’œil pinéal » (1927)


Documentation en partie extraite de essania.fr

Morceaux choisis - A. de Musset




Tristesse

J'ai perdu ma force et ma vie,
Et mes amis, et ma gaîté ;
J'ai perdu jusqu'à la fierté
Qui faisait croire à mon génie.


Quand j'ai connu la Vérité,
J'ai cru que c'était une amie ;
Quand je l'ai comprise et sentie,
J'en étais déjà dégoûté.

Et pourtant elle est éternelle,
Et ceux qui se sont passés d'elle
Ici-bas ont tout ignoré.

Dieu parle, il faut qu'on lui réponde.
Le seul bien qui me reste au monde
Est d'avoir quelquefois pleuré.

Alfred de Musset

"Facultés spirituelles" de H. Klint


jeudi 19 novembre 2009

Symbole & géométrie




Symbole & géométrie




" Dieu géométrise toujours. "
Platon


Selon Omraam Mikhaël Aïvanhov
(« Le langage des figures géométriques » aux éditions Prosveta),
les figures géométriques constituent le langage symbolique absolu : les symboles y sont en effet réduits à de pures abstractions. Leurs formes sont parfaites. Ces figures constituent la charpente de la réalité, son " squelette ". En elles se condense la quintessence de la sagesse. Elles sont semblables à des graines contenant le potentiel de toute une forêt : lorsque nous les semons dans notre vie, elles y développent toute leur richesse. En effet, ces symboles géométriques aux formes archétypales s'adressent non seulement à notre mental, mais à toute notre structure psychique et physique, et à notre conscience profonde. Quand nous travaillons avec eux dans le long terme, leur action se fait ressentir dans toutes les dimensions de notre être (physique, psychique, spirituel) et sur tous les aspects de notre vie (travail, relations). Leur effet est toujours supérieur à la compréhension consciente que nous en développons.


Pour Régine-Françoise Fauze (Soria),
il faut « voyager sur la géométrie » :
« L’organe de la pensée est un créateur de formes géométriques qui ouvre le chemin de votre futur. Votre futur est représenté sous la forme d’une géométrie constamment articulée par vos pensées, vos compréhensions et vos actions. Les compréhensions se positionnent intérieurement sur vos formes géométriques et en actionnent le mouvement. Vous obtenez dés lors la base d’une forme géométrique qui s’emboite dans votre géométrie idéale, action engendrée par l’assimilation de vos compréhensions. …. Sans couleur, une forme géométrique ne possèderait pas de porte d’accès. La couleur est donc la porte de toute manifestation géométrique, et toute porte, qu’elle soit terrestre ou spirituelle, est la couleur. La fluidité entre par la couleur dans la forme géométrique. L’Esprit ne vit que si la couleur accepte de le porter dans la création physique du Constructeur. »


Pour ma part, j’ai vécu une visualisation géométrique personnalisée.


En mars 2001, lors d’un voyage d’agrément en Andorre, il m’a été donné de percevoir, par la vision éthérique, la forme géométrique suivante.





Peu de temps après, je recevais cette communication télépathique  émanant de mes guides spirituels.


« Tu travailleras sur la superposition du rond sur le triangle et sur les couleurs des deux figures ; à partir de là, le canal s’ouvrira et les transmissions abonderont.


Pourquoi as-tu vu cette figure nettement ?
Pourquoi ne l’as-tu plus revue ?
Pousse la porte et tu rentreras. Mais si tu ne vois pas la porte, sache que personne ne pourra l’ouvrir pour toi. Concentre-toi sur le cercle et le triangle qui s’interpénètrent. Concentre-toi sérieusement, longuement et tu verras.
Tu dois savoir que le triangle rose représente le monde de la fraternité cosmique dont tu es issu. Le cercle bleu figure la terre où tu es actuellement incarné.
La formalisation de la réussite de ta mission se traduit par l’inscription du cercle bleu dans le triangle rose, alors qu’à ton arrivée sur terre le triangle rose était encapsulé dans le cercle bleu. Le processus de réalisation se traduit par le franchissement des étapes suivantes :
Prison-Incarnation ; Evasion-Concentration ; Libération-Visualisation ; Réintégration-Illumination.





Tu dois comprendre que la triangulation du cercle te permet de te libérer de l’emprise de la matière et t’affranchit du temps et de l’espace.
 L’être se retrouve tel qu’en lui-même, comme après une longue amnésie.


Le triangle est un vecteur d’énergie ; il symbolise l’action et la pénétration ; c’est un symbole de dynamisme. La forme triangulaire ne se trouve pas dans la nature, sauf dans les structures minérales microscopiques ; pourtant, à la recherche de la dimension sacrée, l’homme à cherché à retrouver sa forme en relief dans les pyramides (Egypte, Mayas, etc.)
Sur le plan ethérique, le troisième œil est le point culminant du triangle oculaire en l’homme ; il est ce qui le relie à l’au-delà.





« En plus d’images concrètes qui retransmettent des scènes d’autres vies désincarnées dans d’autres univers, peuvent être captées des visions symboliques sous forme de dessins ou figures géométriques. Il s’agit là de preuves tangibles d’un degré d’évolution spirituelle supérieur du sujet qui reçoit, au-delà d’une information, un authentique enseignement initiatique. La symbolique est toujours hautement initiatique car elle véhicule un ensemble d’idées condensées dans un signe universellement reconnu. Ces signes symboliques appartiennent à un code mystérieux qui ne se dévoile qu’au disciple qui l’a mérité. Il t’a déjà été donné d’avoir des visions pour te sensibiliser à cette recherche ; il t’appartient maintenant de la réaliser régulièrement en toi. »


"Médite sur ces symboles que je te donne.
Ils sont des clés cachées aux hommes."
(Tablette d’Emeraude de Thoth)