samedi 8 mars 2025

Les portes de la perception

 

Les portes de la perception 

« Si les portes de la perception étaient nettoyées, tout apparaîtrait à l'homme tel qu'il est, infini. Car l'homme s'est enfermé jusqu'à ce qu'il voie toutes choses à travers les étroites fentes de sa caverne. »

William Blake

« Dès notre naissance, notre vie est influencée :

 à 25 % par notre hérédité ; à 25 % par notre karma ;

 à 50 % par notre libre arbitre.

Grâce à ce libre arbitre majoritaire, nous pouvons décider du reste de notre existence.

Nous pouvons suivre notre hérédité en reprenant le métier et le mode de vie de nos parents.

Nous pouvons suivre notre karma en poursuivant la mission d’âme qui nous est révélée par notre inconscient, notamment à travers les rêves et les intuitions.

Nous pouvons suivre notre libre arbitre en nous libérant de l’influence des deux premiers facteurs, en accomplissant ce que nous voulons quand nous le voulons, comme nous le voulons, et en assumer les conséquences. »

Edmond Wells,

Encyclopédie du Savoir Relatif et Absolu

« La valse des âmes »

Bernard Werber

On peut confirmer que ces trois notions sont présentes dans votre existence. Quant à leurs pourcentages respectifs, il faut ne pas être aussi catégorique.

Tout d’abord parce que ce que vous appelez le karma, la loi de cause à effet, n’a jamais le même poids pour chacun d’entre vous. Certains êtres en incarnation doivent supporter des passifs plus ou moins lourds selon les expériences vécues lors d’autres vies quand d’autres auront à leur actif des crédits correspondant aux réussites d’autres incarnations.

De plus, tout n’est pas karmique dans l’existence, fort heureusement ; il y a des circonstances imposées et d’autres librement choisies. 

En ce qui concerne l’hérédité, qui correspond aux obligations génétiques et éducatives, il faut préciser que l’être qui vient s’incarner a librement choisi la famille, l’endroit et la date de son arrivée sur terre. C’est donc en connaissance de cause qu’il a pris en compte ces facteurs-là, ainsi qu’en fonction de ses priorités karmiques.

Enfin, pour schématiser, le libre arbitre c’est tout ce qui reste en dehors des contraintes karmiques et héréditaires. Ce qui laisse un champ immense de possibles dans une vie.

Vous avez toujours la possibilité de faire des choix qui déterminent les directions suivies et les actions à réaliser.

Sachez que tout choix sélectionne une solution et en élimine plusieurs autres dans le même temps.

Aussi, le plus important est de rester lucide sur la nécessité de suivre un chemin spirituel, afin d’être guidé et de ne pas se perdre  dans les méandres de la matière.

« À la base, l’être humain est un esprit immatériel qui a pour origine le plan spirituel, plan qui se trouve au sommet de la création et qui est appelé paradis dans toutes les grandes religions.

Pour séjourner sur terre, l’esprit s’incarne dans un corps de matière. Le cerveau – qui appartient au corps – n’est donc qu’un outil à la disposition de l’esprit, esprit qui est le vrai centre de la personnalité.

Dieu a créé l’esprit humain et a déposé en lui les différentes facultés nobles propres aux humains : la bonté, la persévérance, le courage, la compassion … Le rôle de l’esprit est de les développer pleinement. S’il ne le fait pas, ces facultés ne s’affermissent pas ou insuffisamment. Il se retrouve ainsi avec des faiblesses et des défauts, dont il est personnellement responsable.

Contrairement au cerveau qui est conditionné, l’esprit humain peut décider librement de ce qu’il veut faire, c’est donc en lui que réside le libre arbitre.

Ses décisions sont des semailles qu’il récolte sous forme d’événements qu’il doit vivre lui-même, ce qui lui permet de découvrir si ses décisions étaient bénéfiques ou non. Les récoltes – son destin – sont donc éducatives. Il n’est pas la victime de son destin, car c’est lui qui le modèle par ses décisions.

À la mort terrestre, le corps physique se décompose, mais pas l’esprit qui poursuit son existence. L’esprit vient du plan spirituel et il y retourne lorsqu’il a pleinement épanoui toutes ses facultés. »

https://www.christophervasey.ch/le-sens-de-la-vie/

« Les efforts que les êtres humains déploient tout au long de leur existence ne visent donc pas seulement à survivre matériellement et éventuellement à exécuter de grandes choses sur Terre, mais ont pour but principal de développer les facultés spirituelles qui sont en eux. Développer pleinement les facultés qui reposent dans l’esprit est d’ailleurs le but de l’existence humaine, car c’est seulement lorsque les facultés spirituelles sont pleinement épanouies que l’esprit humain peut regagner sa patrie: le paradis.

Empêcher quelqu’un d’utiliser sans entrave son libre arbitre, que ce soit l’État en ne garantissant pas les libertés fondamentales des citoyens, ou que ce soit un individu, en exerçant des pressions diverses, est l’un des crimes les plus graves. Il n’engendre pas seulement des souffrances terrestres, mais spirituellement, il entrave le développement de l’esprit, cet esprit qui est le moi véritable de l’être humain.

L’usage du libre arbitre devrait donc moins être pris comme une possibilité que l’on peut choisir d’utiliser ou non, que comme une chose à exercer absolument en soi. Pour l’esprit humain dans la Création, la liberté est moins un droit qu’un devoir, et plus l’individu devient libre en respectant les lois de la Création, plus ceux qui l’entourent pourront l’être aussi. »

https://www.christophervasey.ch/quelle-est-notre-part-de-liberte/

« Le chemin se fait au jour le jour, mais le marcheur n’en prend conscience qu’en prenant en compte le trajet parcouru ; pour l’initiation, la démarche est identique et il faut revenir au début pour apprécier où on se situe aujourd’hui. C’est rassurant et encourageant ; si l’on ne pratique pas ainsi, et regarde uniquement devant soi ce qui reste à faire, on a le sentiment que rien n’a été fait et on perd confiance en soi. Tout est une question de méthode et de regard.

La perception de la vie s’analyse de la même façon ; c’est en repartant de l’enfance qu’on retrouve les principales étapes qui ont jalonné notre existence et les carrefours où nous avons choisi les directions à prendre. Ces choix de vie sont de notre entière responsabilité et correspondent à l’application du libre arbitre, qui est à la base même du système réincarnationniste. Il est vrai qu’on ne comprend pas toujours les choix de vie effectués et souvent, quand on fait un bilan à l’automne de sa vie, on a du mal à en comprendre sa trajectoire. C’est tout à fait normal et dû au fait que les raisons de certains de ces choix correspondent à des obligations qu’on s’est imposées lorsqu’on a choisi les conditions de la réincarnation. Or, une fois incarné, la mémoire de ces impératifs librement consentis a disparu.

Il y a donc un libre arbitre à deux vitesses, hors incarnation et en incarnation, l’un dont on est conscient et l’autre pas. C’est cela qui pousse certains à penser qu’ils sont poursuivis par la malchance et que le sort s’acharne contre eux. Il n’en est rien ; tout ce qui se passe a été voulu et programmé dans le cadre du karma, la loi de cause à effet qui détermine les humains. Mais cette notion karmique est complexe car elle se décline à plusieurs niveaux, qu’on n’envisage pas toujours ; il y a un karma personnel, mais il y a aussi des karmas collectifs (famille, race, pays, civilisation) et des karmas cosmogoniques (terre, planètes, cosmos).

On peut se demander quelle marge de manœuvre il reste à l’être intriqué dans tous ces conditionnements, un fois incarné sur terre. Ce qu’il faut savoir, c’est qu’au moment de son choix, l’entité est parfaitement consciente de tous ces paramètres et qu’elle les prend en compte dans son futur projet de vie. Chacun sélectionne son parcours du combattant en fonction des critères propres à son évolution personnelle et spirituelle.

Ce n’est donc pas un hasard si autant d’entités sont venues en incarnation, à l’heure actuelle, sur terre. Vous êtes à une étape capitale de l’évolution globale de l’humanité et le fait d’y participer peut être décisif pour l’accélération de l’évolution spirituelle de chacun. En effet, c’est en temps de crise que se révèlent les valeurs authentiques, dans la réussite comme dans l’échec, dans la victoire comme dans la défaite. C’est confronté à toutes ces difficultés que l’être va se confronter à lui-même et c’est là-dessus qu’il sera jugé pour la suite à donner à sa trajectoire spirituelle.

Et il sera le premier à se juger dés qu’il aura transité de l’autre côté du miroir, où au lieu d’apercevoir son apparence, il retrouvera son être réel délivré de l’illusion. »

Communications avec Kori (26)

« Nous pouvons mettre en commun des renseignements sur des expériences éprouvées, mais jamais les expériences elles-mêmes. »

« Mais l'homme qui revient après avoir franchi la Porte dans le Mur ne sera jamais tout à fait le même que l'homme qui y était entré. »

Aldous Huxley

Les portes de la perception (1954)

 

lundi 10 février 2025

Vacuité des vacuités

 


Vacuité des vacuités

Il faut savoir cultiver l’échec et faire preuve de patience, de calme et de sérénité. Ce n’est pas toujours facile. 

 « Hâtez-vous lentement ; et, sans perdre courage,

 Vingt fois sur le métier remettez votre ouvrage. » 

Nicolas Boileau


Vision de la nuit du 13 au 14 mars 2007 (vers 4 heures) :

Entre mes deux yeux apparaît un trou coloré, couleur lunaire. Puis le mouvement s’installe, des couleurs se mélangent et l’orifice se dilate. Avec un effet de zoom, j’entre et vois apparaître trois personnages, en triangle, qui semblent être entrain de discuter. Il me semble que les costumes ne correspondent pas à ceux de notre époque. Je n’ai pas le temps d’analyser la vision qui se brouille immédiatement. Mais c’est clair ; il s’agit bien d’une vision du troisième œil, claire et précise, mais trop instantanée. Cet effet de zoom, rapide, en perspective cavalière, avec une image parfaitement nette, est caractéristique de ce type d’expérience. Quand pourrais-je bénéficier de la durée suffisante nécessaire à la compréhension de la vision ?

Depuis quarante huit heures, j’ai entrepris un travail de reprogrammation de mon ADN cellulaire, qui m’est autorisé au titre de la guérison psychique ; je vais maintenant régulièrement vérifier si cette expérience a réussi en surveillant mon évolution. Si la réussite est là, les capacités de guérison et de rééquilibre organique et énergétique devraient être au rendez-vous, à la fois sur les plans physique et psychique.

J’avais déjà tenté cette expérience sur l’ADN, il y a quelque temps, mais sans résultat probant. Cette fois la nouveauté vient du fait que, lors de la magnétisation, mes doigts étaient envahis de fourmillements et de pulsations significatifs de l’échange d’énergie effectué. Et si l’énergie passe, elle doit provoquer une mutation des champs magnétiques qu’elle alimente. Je serai rapidement fixé à ce sujet.

Si la réussite est là, c’est un nouveau palier important, pour ne pas dire capital,  de mon évolution spirituelle depuis l’obtention de la troisième initiation de la transfiguration. Si elle ne se manifeste pas, c’est que je ne suis pas encore prêt et que je dois continuer à travailler.

Nuit du 14 au 15 mars 2007 :

Cette nuit je n’ai aucun souvenir tangible de ce que j’ai pu faire, aucune vision ne s’est manifestée non plus ; j’ai juste l’impression de m’être réveillé souvent en cours de sommeil, mais je me suis levé bien reposé, pas comme certains matins où je me réveille plus fatigué que la veille au soir.

Par contre rien de significatif ou de particulier à noter sur le plan de l’évolution ou de la reprogrammation énergétique. C’est sûr qu’il ne va pas se passer, chaque nuit, quelque chose qui sort de l’ordinaire. Enfin, entre peu et trop, il y a sans doute un équilibre à trouver, que je n’ai pas atteint. La nuit porte conseil ; on verra ça demain…

Du 16 au 18 mars 2007 :

La nuit du 15 au 16 a été pénible ; insomnie et fatigue. Les 16, 17 et 18, fièvre (38° le matin, 39° l’après-midi, 40° la nuit ; je me sens vidé, je ne dors pas ; grande et régulière sudation nocturne. Tout à l’apparence d’une maladie du genre grippe, à cette différence prés qu’il n’y a pas de maladie, ni inflammation, ni infection.

En fait, le système immunitaire réagit à la modification des polarités électriques de l’organisme qu’il ne comprend pas en organisant la résistance contre un agresseur inconnu. C’est la première présomption de preuve tangible que l’opération de reprogrammation de l’ADN cellulaire semble avoir fonctionné. A partir de maintenant, je vais être à l’affût de tous les changements que je pourrais remarquer.

Le 18, la fièvre a intégralement disparu, ainsi que l’état de grande fatigue des ces derniers jours. Mes guides m’avaient prévenu que l’expérience pouvait être déstabilisante mais enrichissante.

26 mars 2007 :

Voilà une semaine déjà et, à ma connaissance, rien n’a changé dans mon quotidien, que ce soit sur le plan physique ou spirituel. Alors, échec ou effet différé ; je ne sais plus à quel saint me vouer. Chaque fois que j’interroge, il m’est répondu qu’il n’y a aucun problème, que l’opération est un succès. Oui mais ?

Qu’en pensent mes guides ? Que peuvent-ils me suggérer à ce sujet ?

« Nous te confirmons ce que nous t’avons déjà dit : l’opération de reprogrammation cellulaire est un succès. Mais, comme d’habitude, tu veux aller trop vite et tu t’emballes. Il faut toujours du temps pour que les choses annoncées se réalisent. Un peu de patience donc et tu verras apparaître les résultats promis. Continue de travailler à cet effet ; c’est toi qui crées la dynamique qui doit te permettre de réussir dans ta démarche. Nous sommes à tes côtés et nous t’aidons au mieux de nos possibilités. »

Et si tout cela n’existait  pas, si je construisais cette autre dimension, si en fait je souffrais d’hypermnésie, c’est-à-dire du contraire de l’amnésie, d’un véritable surdimensionnement de l’imagination, d’une propension à développer un imaginaire ayant vocation à compenser et remplacer une réalité, fade et décevante, dans laquelle je n’ai plus le désir, ou la possibilité, de m’investir

A ce moment-là, mon attitude relèverait de la fuite. De la fuite en avant, impulsive et imprécise, émotive et irresponsable, qui traduit davantage un fort besoin d’éviter ou de quitter un contexte connu, jugé négatif ou menaçant, qu’une volonté de construire quelque chose de nouveau, de positif, de libératoire. Cela relèverait plus de l’évanouissement que de l’épanouissement, de l’illusion que de l’initiation. Si cela était, je ne serais plus, si ce n’est un pion de plus, parmi tant d’autres, gavé d’illusion, à nourrir la matrice de son énergie.

Pourtant, une marionnette ne saura jamais que sa vie ne tient qu’à un fil ; et si jamais elle le savait, elle ne serait plus une marionnette.

28 mars 2007 :

Vacuité des vacuités, tout est vide en moi. Je ne comprends pas, j’ai l’impression de jouer à qui perd gagne. J’étais pourtant persuadé que cette fois ça allait marcher… et bien non. Rien de rien ; comme d’habitude. Je fais des ronds dans l’eau, sans jamais troubler l’onde, dans une platitude absolue. Pourtant, ma démarche était sensée, mon espoir intense et l’expérience motivante ; j’ai même eu le ressenti d’une réaction physique dans les jours qui suivirent. Mais le temps passe et rien ne vient confirmer cet espoir qui demeure vain pour l’heure. Il faut que je remette mon ouvrage sur le métier, encore et encore, pour aboutir et réussir.

Ils m’ont dit un jour : « Quand tu penseras avoir tout perdu, alors tu auras gagné. »

Ils m’ont dit et répété qu’il fallait que je fasse preuve de patience, de calme et de sérénité.

Il faudrait donc que je me change moi-même pour pouvoir changer les choses.

A-t-on déjà vu un feu froid ou une eau sèche ?

Je me sens vide, sans but, démobilisé. Pourquoi, après une vie de recherche spirituelle obstinée, finir dans une impasse insensée. Il y a quelque chose qui ne fonctionne plus, comme un fusible qui a sauté, et l’étincelle ne passe plus. Pas d’étincelle et plus de feu, plus de lumière, plus d’envol et plus d’éveil.

Il n’est pas nécessaire de mettre en cause le contexte extérieur, les circonstances aggravantes qui rendent l’existence plus difficile. Cela ressemble plutôt à une panne de moteur ; le moteur vital a calé et n’arrive pas à redémarrer. La faute à qui ? Bien sûr à moi seul.

« Paroles vaines et inaction constante. Si panne il y a, elle ressemble plutôt à un manque de carburant. Si le moteur vital est à l’arrêt, c’est parce que l’esprit l’a déserté.

La conscience spirituelle est en pause et plus rien n’avance. C’est l’immobilisme paralysant, la stérilité étouffante de la vacuité. Il n’appartient qu’à toi d’y mettre un terme, à condition de le vouloir.

C’est ton ressenti actuel et nous n’avons pas à intervenir à ce sujet.

Par contre, je peux t’assurer que de l’autre côté du miroir tu es totalement différent, je veux dire confiant en toi, engagé et actif dans ta mission. »

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Ta volonté d’accéder à la clairvoyance.


 « Tu te forces à essayer de faire de la concentration-méditation, mais sans y croire et tu cultives l’échec parce que tu restes cantonné dans le registre de la volonté. Alors que la procédure applicable pour réussir est la suivante : demander mentalement que te sois accordée la clairvoyance, te concentrer fortement mentalement pour que ta demande se programme, et tout aussitôt s’interdire d’y penser, faire roue libre et lâcher prise définitivement sur cette programmation. Et alors, elle se réalisera d’elle-même, sans effort, tout naturellement, parce que ton attitude de souplesse et d’ouverture le lui aura permis. Moins tu forces et plus tu avances. Moins tu cherches et plus tu es réceptif. »

Communication avec Kori (11) -  29/01/09

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« Pourquoi accomplir des désirs si cela ne doit pas procurer une diminution de ceux-ci? Parce qu'on ne peut se rendre compte de leur vanité qu'après avoir réellement tenté de leur donner ce qu'ils réclament. Sinon, on reste persuadé que le bonheur dépend de l'accomplissement de telle ou telle aspiration : « si » et « quand ». Comme le disait une célèbre vedette : « L'argent ne fait pas le bonheur, mais je ne le sais vraiment que depuis que j'en ai. » Derrière tous les désirs relatifs, il y a en effet un goût, une recherche d'absolu : l'objet du désir, une fois conquis, n'est jamais assez complet, jamais assez intense, jamais assez beau par rapport à cette demande d'absolu immanente à l'être et que seul l'Absolu pourra satisfaire. Un jour apparaît une nouvelle aspiration qui est d'être vraiment libre de toutes ces attirances. En être libre devient encore plus important que de les combler et vous êtes alors mûrs pour la mise en cause du fait même du désir, du jeu du désir, et de son opposé, la peur. Ceci dit, je le répéterai comme un leitmotiv, c'est une érosion progressive. Où en êtes-vous aujourd'hui et vers quoi est-ce que vous allez? »

La Voie et ses pièges  -  Arnaud Desjardins

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Révéler la dimension du sacré en soi est la seule voie qui soit libératoire pour l´être. Encore faut-il pressentir sa présence pour se mettre à sa recherche.
Et pour ce faire on ne peut s´en remettre qu´à l´intuition, la seule qui permette une saisie immédiate de ce qui nous dépasse.

" Tu dois être ton propre pionnier. 
Le propre du pionnier, c'est de s'avancer seul au cœur de territoires inconnus, là où il n'est jamais allé. Si, dans le courant de ton incarnation, tu ne vas pas au-delà de toi-même pour découvrir qui tu es réellement, et bien tu es venu pour rien et tu repartiras, une nouvelle fois, à la case départ, avec un handicap de plus pour ton prochain parcours. Etre le pionnier de soi-même ne nécessite pas d’avoir l’étoffe d’un trappeur ou d’un héros, mais seulement d’être capable de se reconnaître et de savoir qu’est-ce qu’on est venu faire dans sa vie actuelle. Il suffit donc de poser deux questions à soi-même et portant sur soi-même :

• Qui suis-je ?
• Qu’est-ce que je fais là ?
A partir de là, c’est presque gagné."


"Et n’oublie pas que tu es le tireur et que tu es la cible. Et que ce n’est pas la flèche qui va à la cible, mais la cible qui vient à elle quand le calme de la concentration a envahi l’archer." 

Mais que le chemin est long et fatigant…

« Tais-toi, et fais ton chemin. »
(Le chœur des guides)

Alibi semper
(Toujours ailleurs)

 

 

 


samedi 11 janvier 2025

J’ai dû accepter…

 


J’ai dû accepter… 

Accepter que le temps, cet insaisissable mystère, échappe à ma compréhension, et que l’éternité demeure une énigme pour mon esprit mortel.

J’ai dû accepter que mon corps, fragile enveloppe, n’était pas immortel, qu’il vieillirait, et qu’un jour, il s’éteindrait doucement.

J’ai dû accepter que nous sommes faits de souvenirs et d’oubli, de vœux inachevés, de bruits et de silences, de murmures éphémères et de nuits étoilées. De petites histoires, tissées dans l’ombre des détails subtils.

J’ai dû comprendre que tout est passager, que rien ne dure éternellement.

Et j’ai dû accepter que ma venue au monde avait un sens, que j’étais là pour donner le meilleur de moi-même, pour semer des traces de lumière avant de m’effacer dans le grand silence.

J’ai dû accepter que mes parents ne seraient pas éternels, que mes enfants, un jour, prendraient leur envol, traçant leur propre chemin loin de moi. Ils ne m’appartenaient pas, comme je l’avais cru un instant.

Leur liberté d’aller, de venir, de choisir, était un droit aussi précieux que ma tendresse pour eux.

J’ai dû accepter que tout ce que je possédais n’était qu’un prêt,

que rien ici-bas ne m’appartenait vraiment. Tout, comme ma propre existence, était éphémère, destiné à être transmis, laissé aux mains d’autres âmes, quand je ne serai plus là.

J’ai dû accepter que balayer mon trottoir chaque matin n’était qu’un doux leurre, un geste pour me convaincre que ce petit coin du monde était mien, alors qu’il ne l’était pas. Ma maison, mon refuge, n’était qu’un toit passager, un abri qui un jour accueillerait d’autres vies, d’autres histoires.

J’ai dû comprendre que mon attachement aux choses, aux êtres, aux lieux, ne ferait que rendre plus douloureux l’heure de mes adieux. Que les arbres que j’ai plantés, les fleurs que j’ai chéries, les oiseaux que j’ai écoutés chanter, n’étaient que des passants dans ma vie.

Tout comme moi, ils étaient mortels. 

J’ai dû accepter mes failles, mes fragilités, ma condition d’être éphémère, voué à disparaître, tandis que la vie continuerait, sans moi, comme un fleuve insensible à ma mémoire. 

Et j’ai dû accepter qu’un jour, je serais oublié.

Prenons soin de notre âme, car elle seule nous appartient.

Auteur inconnu


Un texte autobiographique de qualité, tant par l'authenticité de l'analyse que par la sincérité des états d'âme décrits. Le bilan spirituel frappe à notre porte en fin d'existence et il nous appartient de pouvoir le faire sans tricher, la qualité de l'éveil spirituel en dépendant.

Étape après étape, tout doit être passé en revue à l'aune de la seule Vérité.

 Le bonheur, c'est ce qui reste quand on a tout oublié.