Les portes de la perception
« Si les portes de la perception étaient nettoyées, tout apparaîtrait à l'homme tel qu'il est, infini. Car l'homme s'est enfermé jusqu'à ce qu'il voie toutes choses à travers les étroites fentes de sa caverne. »
William Blake
« Dès notre naissance, notre vie est influencée :
à 25 % par notre hérédité
; à 25 % par notre karma ;
à 50 % par notre libre
arbitre.
Grâce à ce libre arbitre majoritaire, nous pouvons décider du
reste de notre existence.
Nous pouvons suivre notre hérédité en reprenant le métier et le
mode de vie de nos parents.
Nous pouvons suivre notre karma en poursuivant la mission d’âme
qui nous est révélée par notre inconscient, notamment à travers les rêves et
les intuitions.
Nous pouvons suivre notre libre arbitre en nous libérant de
l’influence des deux premiers facteurs, en accomplissant ce que nous voulons
quand nous le voulons, comme nous le voulons, et en assumer les conséquences. »
Edmond Wells,
Encyclopédie du Savoir Relatif et Absolu
« La valse
des âmes »
Bernard Werber
On peut confirmer que ces trois notions sont présentes dans
votre existence. Quant à leurs pourcentages respectifs, il faut ne pas être
aussi catégorique.
Tout d’abord parce que ce que vous appelez le karma, la loi de
cause à effet, n’a jamais le même poids pour chacun d’entre vous. Certains
êtres en incarnation doivent supporter des passifs plus ou moins lourds selon
les expériences vécues lors d’autres vies quand d’autres auront à leur actif
des crédits correspondant aux réussites d’autres incarnations.
De plus, tout n’est pas karmique dans l’existence, fort heureusement ; il y a des circonstances imposées et d’autres librement choisies.
En ce qui concerne l’hérédité, qui correspond aux obligations génétiques et éducatives, il faut préciser que l’être qui vient s’incarner a librement choisi la famille, l’endroit et la date de son arrivée sur terre. C’est donc en connaissance de cause qu’il a pris en compte ces facteurs-là, ainsi qu’en fonction de ses priorités karmiques.
Enfin, pour schématiser, le libre arbitre c’est tout ce qui
reste en dehors des contraintes karmiques et héréditaires. Ce qui laisse un
champ immense de possibles dans une vie.
Vous avez toujours la possibilité de faire des choix qui
déterminent les directions suivies et les actions à réaliser.
Sachez que tout choix sélectionne une solution et en élimine
plusieurs autres dans le même temps.
Aussi, le plus important est de rester lucide sur la nécessité de suivre un chemin spirituel, afin d’être guidé et de ne pas se perdre dans les méandres de la matière.
« À la base, l’être humain est un esprit immatériel
qui a pour origine le plan spirituel, plan qui se trouve au sommet de la
création et qui est appelé paradis dans toutes les grandes religions.
Pour séjourner sur terre, l’esprit s’incarne dans un
corps de matière. Le cerveau – qui appartient au corps – n’est donc qu’un outil
à la disposition de l’esprit, esprit qui est le vrai centre de la personnalité.
Dieu a créé l’esprit humain et a déposé en lui les
différentes facultés nobles propres aux humains : la bonté, la
persévérance, le courage, la compassion … Le rôle de l’esprit est de les
développer pleinement. S’il ne le fait pas, ces facultés ne s’affermissent pas
ou insuffisamment. Il se retrouve ainsi avec des faiblesses et des défauts,
dont il est personnellement responsable.
Contrairement au cerveau qui est conditionné, l’esprit
humain peut décider librement de ce qu’il veut faire, c’est donc en lui que
réside le libre arbitre.
Ses décisions sont des semailles qu’il récolte sous
forme d’événements qu’il doit vivre lui-même, ce qui lui permet de découvrir si
ses décisions étaient bénéfiques ou non. Les récoltes – son destin – sont donc
éducatives. Il n’est pas la victime de son destin, car c’est lui qui le modèle
par ses décisions.
À la mort terrestre, le corps physique se décompose,
mais pas l’esprit qui poursuit son existence. L’esprit vient du plan spirituel
et il y retourne lorsqu’il a pleinement épanoui toutes ses facultés. »
https://www.christophervasey.ch/le-sens-de-la-vie/
« Les
efforts que les êtres humains déploient tout au long de leur existence ne
visent donc pas seulement à survivre matériellement et éventuellement à
exécuter de grandes choses sur Terre, mais ont pour but principal de développer
les facultés spirituelles qui sont en eux. Développer pleinement les facultés
qui reposent dans l’esprit est d’ailleurs le but de l’existence humaine, car
c’est seulement lorsque les facultés spirituelles sont pleinement épanouies que
l’esprit humain peut regagner sa patrie: le paradis.
Empêcher
quelqu’un d’utiliser sans entrave son libre arbitre, que ce soit l’État en ne
garantissant pas les libertés fondamentales des citoyens, ou que ce soit un
individu, en exerçant des pressions diverses, est l’un des crimes les plus
graves. Il n’engendre pas seulement des souffrances terrestres, mais spirituellement,
il entrave le développement de l’esprit, cet esprit qui est le moi véritable de
l’être humain.
L’usage du libre arbitre devrait donc moins être pris comme une possibilité que l’on peut choisir d’utiliser ou non, que comme une chose à exercer absolument en soi. Pour l’esprit humain dans la Création, la liberté est moins un droit qu’un devoir, et plus l’individu devient libre en respectant les lois de la Création, plus ceux qui l’entourent pourront l’être aussi. »
https://www.christophervasey.ch/quelle-est-notre-part-de-liberte/
« Le
chemin se fait au jour le jour, mais le marcheur n’en prend conscience qu’en
prenant en compte le trajet parcouru ; pour l’initiation, la démarche est
identique et il faut revenir au début pour apprécier où on se situe
aujourd’hui. C’est rassurant et encourageant ; si l’on ne pratique pas ainsi,
et regarde uniquement devant soi ce qui reste à faire, on a le sentiment que
rien n’a été fait et on perd confiance en soi. Tout est une question de méthode
et de regard.
La
perception de la vie s’analyse de la même façon ; c’est en repartant de
l’enfance qu’on retrouve les principales étapes qui ont jalonné notre existence
et les carrefours où nous avons choisi les directions à prendre. Ces choix de
vie sont de notre entière responsabilité et correspondent à l’application du
libre arbitre, qui est à la base même du système réincarnationniste. Il est
vrai qu’on ne comprend pas toujours les choix de vie effectués et souvent,
quand on fait un bilan à l’automne de sa vie, on a du mal à en comprendre sa
trajectoire. C’est tout à fait normal et dû au fait que les raisons de certains
de ces choix correspondent à des obligations qu’on s’est imposées lorsqu’on a
choisi les conditions de la réincarnation. Or, une fois incarné, la mémoire de
ces impératifs librement consentis a disparu.
Il y a
donc un libre arbitre à deux vitesses, hors incarnation et en incarnation, l’un
dont on est conscient et l’autre pas. C’est cela qui pousse certains à penser
qu’ils sont poursuivis par la malchance et que le sort s’acharne contre eux. Il
n’en est rien ; tout ce qui se passe a été voulu et programmé dans le cadre du
karma, la loi de cause à effet qui détermine les humains. Mais cette notion
karmique est complexe car elle se décline à plusieurs niveaux, qu’on n’envisage
pas toujours ; il y a un karma personnel, mais il y a aussi des karmas
collectifs (famille, race, pays, civilisation) et des karmas cosmogoniques
(terre, planètes, cosmos).
On peut se demander quelle marge de manœuvre il reste à l’être intriqué dans tous ces conditionnements, un fois incarné sur terre. Ce qu’il faut savoir, c’est qu’au moment de son choix, l’entité est parfaitement consciente de tous ces paramètres et qu’elle les prend en compte dans son futur projet de vie. Chacun sélectionne son parcours du combattant en fonction des critères propres à son évolution personnelle et spirituelle.
Ce n’est donc pas un hasard si autant d’entités sont venues en incarnation, à l’heure actuelle, sur terre. Vous êtes à une étape capitale de l’évolution globale de l’humanité et le fait d’y participer peut être décisif pour l’accélération de l’évolution spirituelle de chacun. En effet, c’est en temps de crise que se révèlent les valeurs authentiques, dans la réussite comme dans l’échec, dans la victoire comme dans la défaite. C’est confronté à toutes ces difficultés que l’être va se confronter à lui-même et c’est là-dessus qu’il sera jugé pour la suite à donner à sa trajectoire spirituelle.
Et il sera le premier à se juger dés qu’il aura transité de l’autre côté du miroir, où au lieu d’apercevoir son apparence, il retrouvera son être réel délivré de l’illusion. »
« Nous pouvons mettre en commun des renseignements sur des expériences éprouvées, mais jamais les expériences elles-mêmes. »
« Mais
l'homme qui revient après avoir franchi la Porte dans le Mur ne sera jamais
tout à fait le même que l'homme qui y était entré. »
Aldous Huxley
Les portes de la perception (1954)