Trajectoire
Dès que
je réfléchis, il me faut très peu de temps pour que la question primordiale
recommence à me tarauder : Pourquoi ? Quel est le sens de ma
vie ?
Et me
voilà embarqué vers des horizons sans cesse visités et jamais découverts.
Et le
cortège de questionnements reprend son cours : d’abord, y a-t-il un sens à
trouver ou ne sommes-nous que des expériences d’amas cellulaires
spontanés ?
Y a-t-il
un plan, une direction, un chemin à trouver et à emprunter, ou bien devons-nous
nous laisser porter par la vague en attendant qu’elle nous engloutisse ?
En
fait, pour tenter de comprendre, il faut revenir en arrière et refaire une
lecture de sa vie depuis sa naissance à aujourd’hui ; à ce moment-là se
dessine une direction, une trajectoire qui nous permet de voir le chemin
parcouru par le nouveau-né, l’enfant, l’adolescent, l’adulte, l’âge mur et la
vieillesse.
Et
peut-être, à partir de là, peut-on espérer saisir un sens qui soit une
compréhension globale de notre réalité apparente et des réalités masquées qui
nous conditionnent.
La vie est un trajet
jalonné de carrefours qui nous amène à faire des choix, et chaque fois que nous
sélectionnons une option, nous en éliminons plusieurs autres possibles. Ce que
nous avons retenu va se manifester dans notre vie réelle; les autres options ne
sont pas perdues, elles poursuivront leur chemin dans d'autres vies, qui nous
échappent.
Nous sommes acteurs
dans des jeux de rôles qui s’affranchissent des barrières du temps et l’espace
qui brident notre troisième dimension ; ailleurs, nous existons toujours,
dans des vies différentes où nous faisons d’autres expériences.
Un même objet peut se
trouver à plusieurs endroits différents, ce que nous révèle la
mécanique quantique en démontrant qu’une particule microscopique peut exister simultanément
dans un
mélange de plusieurs états. Cela signifie qu’un électron peut
posséder à la fois deux vitesses, ou être à deux ou plusieurs endroits
différents à la fois.
A notre échelle, ce phénomène peut se
retrouver dans les facultés de dédoublement, de bilocation ou d’ubiquité qui
semble être réservées aux saints et à certains mystiques, comme Padre Pio.
Pour expliquer ce phénomène, Einstein
avait formulé cette définition : « La
distinction entre passé, présent et futur est une illusion, malgré tout
persistante. Le temps n'est pas ce qu'il semble être. Il ne s'écoule pas
simplement dans une seule direction, et le futur existe simultanément avec le
passé. »
Ce qui implique que la mort n’existe pas dans un monde sans temps et sans
espace. Après la mort de son vieil ami, Albert Einstein a déclaré : « Désormais Besso
s’en est allé de ce monde étrange un petit peu en avance sur moi. Cela ne veut
rien dire. Les gens comme nous … savent que la distinction entre le passé, le
présent et le futur n’est qu’une illusion persistante et têtue. »
Tout récemment, une
équipe de scientifiques de l'Université d'Oxford a prouvé que les mondes
parallèles existent.
La théorie de ces mondes est apparue en
1950. Hugh Everett a proposé que chaque nouvel événement dans l'univers,
peut-être, provoque sa séparation. Ainsi, le nombre d'univers alternatifs tend
vers l'infini. La théorie avait été reconnue comme tenant du fantastique et
oubliée. Cependant, à l'université d'Oxford l'équipe a conclu qu’Everett était
sur la bonne voie.
Les
calculs montrent que les structures arborescentes en formes de buissons, qui se
forment au cours de la désagrégation de l'univers en versions parallèles de
lui-même, expliquent les résultats de la nature probable de la mécanique
quantique. Les scientifiques affirment qu'il est inévitable que nous vivions
dans l'un de ces nombreux mondes parallèles, et non pas dans un monde unique.
De fait la réincarnation devient un terme inapproprié
à remplacer par "multiples incarnations simultanées" dans différentes
époques, lesquelles existent ensemble dans l'instant présent ; nos
réincarnations expriment notre être profond, notre entité, évoluant constamment
en se créant plusieurs rôles, plusieurs personnalités.
L’Entité est le Soi
total qui prend plusieurs identités distinctes dans de multiples densités de
troisième, quatrième ou ixième dimensions.
En rêve ou en
méditation, chacun entre en contact avec d’autres versions de lui-même, du Soi
total ou supérieur. Chacun peut aussi contacter ces autres versions à l’état de
veille, à l’état conscient, car la communication est permanente. Le frein à
cette communication permanente est le mental, l’ego.
La glande pinéale
semble être l’organe biologique de connexion entre le plan physique, les plans
subtils et notre Soi supérieur. Ce canal énergétique, appelé Anthakarana en
sanscrit, s’active durant les exercices de méditation ou pendant les rêves,
c’est-à-dire lorsque l’être arrive à se déconnecter de son mental.
Par ce biais nous
abordons la perception extrasensorielle, appelée
aussi sixième sens ; cette perception se situe au-delà des cinq sens
habituels soit la vue, le toucher, l’ouïe, l’odorat et le goût.
Cette perception
extrasensorielle peut se manifester, selon les individus, de façon
diverse :
La Télépathie, ou communication d'esprit à esprit,
permet d’envoyer ou recevoir des pensées avec une autre personne.
La Voyance est la perception d’un
événement sur le point de se produire
La Précognition consiste à percevoir des
événements futurs avant qu'ils ne se produisent.
La Clairsentience est la capacité de se
ressentir la présence d’entités d’autres dimensions autour de nous.
La Clairaudience est la capacité
d'entendre des messages de nos guides spirituels, ou d’autres entités.
La Psychokinésie est la capacité de
déplacer des objets, à distance, sans aucun contact.
Autant d’outils mis à notre disposition
pour pouvoir explorer d’autres dimensions et avoir enfin une vision exhaustive
des réalités qui nous entourent à notre insu.
Tout n’est que sens et mouvement à
travers une dynamique existentielle qui nous échappe en conscience ; c’est
seulement quand la trajectoire s’achève, que la cible est atteinte et que
l’immobilité s’installe qu’il nous est donné de comprendre enfin ce que nous
avons fait et qui nous sommes.
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« La conscience est tout à la fois
la source et le moyen de percevoir les différentes dimensions de la réalité.
Telle que vous la connaissez, elle est hautement spécialisée. Les sens vous
permettent de percevoir le monde tridimensionnel, et pourtant, en raison de
leur nature particulière, ils peuvent inhiber la perception d’autres réalités
également valables.
Pour la plupart, vous vous identifiez à cette
dimension de vous-mêmes orientée vers l’existence physique. Vous ne penseriez
pas à vous assimiler à une partie de votre corps à l’exclusion des autres et
pourtant, c'est ce que vous faites quand vous vous imaginez que le soi égotiste
porte le fardeau de votre identité.
Je vous dis que vous n’êtes pas un sac cosmique composé de chair et d’os, le tout
jeté dans un mélange chimique. Je vous
dis que votre conscience n’est pas un produit destructible, formé
accidentellement à travers l’interaction
de composants chimiques.
L’ego extérieur et l’ego intérieur
opèrent ensemble, le premier pour vous permettre d’agir dans le monde que vous
connaissez, l'autre pour vous apporter ces délicates perceptions sans
lesquelles votre vie physique ne pourrait se maintenir.
Quoi qu’il en soit, c’est une part de
vous, l’identité profonde, qui forme à la fois l’ego intérieur et l’ego
extérieur, qui décide que vous serez un être physique ici et maintenant. C’est
le noyau de votre identité, la graine psychique à partir de laquelle vous êtes
nés, la personnalité multidimensionnelle dont vous faites partie.
Le soi que vous connaissez n’est qu’un
élément de votre identité totale. Ces différents Soi, personnalités « fragments
», comme je les appelle, ne sont pas comme les cordes d'un instrument. Ils
s’apparentent aux différentes pelures d’un oignon ou aux quartiers d'une
orange. Ils sont tous reliés à une même vitalité et grandissent dans
différentes réalités alors qu’ils surgissent de la même source.
Je ne compare pas la personnalité à une
orange ou à un oignon, mais je tiens à insister sur le fait que ces choses
croissent de l’intérieur vers l’extérieur ; ainsi fait chaque fragment du Soi
total. Vous observez l’aspect extérieur des choses. Vos sens vous permettent de
percevoir les formes extérieures auxquelles vous réagissez, mais d’une certaine
façon, ils vous contraignent à percevoir la réalité à leur manière. Dans la
matière, la vitalité intérieure n'a pas cette évidence.
Vous vous fermez à la multitude des
informations intérieures qui surgissent au sein même de votre chair. Pourtant,
même en tant que créature physique, vous êtes, d’une certaine manière, un
élément d’autres consciences. Il n’y a pas de limitations au Soi. Il n’y a pas
de limites à ses potentialités.
Vous pouvez par ignorance adopter des
limites artificielles. Vous pouvez vous identifier à votre ego intérieur et
vous couper des possibilités qui sont une part de vous. Vous pouvez les nier
mais vous ne pouvez changer les faits. La personnalité est multidimensionnelle,
bien que beaucoup de gens refusent d’admettre autre chose que leur existence
tridimensionnelle, prétendant qu’il n’y a rien d’autre.
L’ego est un dieu jaloux et il veut
servir ces intérêts. Il ne veut pas admettre la réalité de plusieurs dimensions
hormis celles dans lesquelles il se sent à l'abri et qu’il peut comprendre. Il
devrait être une aide et on lui a permis de devenir un tyran. Malgré cela, il a
plus de ressort et semble plus avide d’apprendre qu’on ne le suppose généralement.
Il n’est pas par nature aussi rigide qu’il paraît. Sa curiosité peut être d'une
grande valeur.
Si vous avez une conception limitée de
la réalité, votre ego fera de son mieux pour vous confiner dans ces étroites
limites. Si, au contraire, vos intuitions et vos instincts créateurs admettent
la liberté, ils laisseront filtrer un peu de la connaissance venue de
dimensions plus vastes. Celle-ci atteindra la part de votre personnalité
orientée vers la vie physique. »
Jane ROBERTS
L’enseignement de Seth
Permanence de l’âme
« Nous vivons
"au milieu" de plans multiples aussi réels que le nôtre et ces plans
ne peuvent être perçus par l’homme, sauf dans certaines conditions connues de
rares initiés ou bien "par hasard", si l’on veut, par cette expression,
impliquer que les conditions nécessaires sont remplies à l’insu de la
conscience objective par celui qui soudain fait l’expérience d’un "autre
monde" ».
Raymond Bernard
« Le
Bossu d’Amsterdam »