Incarnations
multiples et simultanées
C’est le grand jeu
auquel vous participez tous. Vous vivez plusieurs vies, en même temps, dans
différents endroits. Seulement, vous n’en êtes pas conscients. C’est normal et
voulu.
Vous évoluez dans
une incarnation physique qui obéit aux trois dimensions spatiales et à une
dimension temporelle. Cette dernière est linéaire, chronologique (entre
naissance et mort) et irréversible (à sens unique). De fait, votre mental ne
peut pas échapper aux contraintes de ce cadre. Pour pouvoir accéder aux
dimensions spirituelles, il faut vous déconnecter de votre mental. Par exemple,
lorsque vous dormez, le monde des rêves vous ouvre les portes de l’éternité.
Vivre dans le moment
présent, c’est-à-dire ignorer le passé et le futur, relève de l’illusion pour
l’homme ordinaire. Seule une totale maîtrise de la méditation ou un avancement
spirituel impressionnant le permettent. Pourquoi ? Tout simplement parce
que le présent éternel est le critère essentiel des mondes spirituels où la
matérialité physique n’existe pas. Quant à nous, nous restons enfermés dans
notre incarnation, ou dans nos incarnations puisque elles sont en fait
multiples
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« Le
temps et l’espace sont des modalités d’organisation de la matière, qui est
elle-même de l’esprit coagulé, densifié, pour vous permettre de réaliser des
expériences vitales. En remontant à l’esprit, à l’origine, tu neutralises les
effets du temps et tu prends pied dans un continuum où passé, présent et futur
cohabitent. La durée n’est qu’une illusion, tout comme le décor ; ils sont là
pour permettre la mise en scène.
A partir
du moment où tu es conscient de ça, tu échappes à l’emprise du temps et de
l’espace et tu libères ton entité.
Doit-on
parler de vies antérieures ou simultanées ?
C’est
difficile à réaliser pour toi, car elles sont à la fois antérieures (dans la mesure
où chaque expérience entraîne des répercussions sur celle qui suit) et
simultanées (puisque le facteur temps est illusoire et n’existe pas en fait).
Pour
simplifier, disons qu’il y a un ordre dans l’agencement de tes incarnations
mais qu’il ne correspond pas réellement à celui du temps linéaire auquel tu
fais référence. C’est en fait la qualité et la richesse de chaque vie effectuée
qui constituent les vrais critères leur conférant un ordre dans ton évolution
et que le temps linéaire que tu connais sur terre traduit en succession de vies
antérieures.
Prenons
un exemple plus parlant : tout corps existant dans le monde a la possibilité de
changer d’état en fonction de certaines circonstances qui le déterminent ; un
solide peut devenir liquide, puis gazeux et inversement. Si tu assistes à une
telle expérience, tu vas la traduire par
un ordre temporel qui correspond à ton mental :
le corps
était solide (passé), il est devenu liquide (présent) avant de se transformer
en gazeux (futur) ; mais, en fait, il est tout ça en même temps. Il est le même
dans des manifestations différentes.
Donc, il
est juste de parler de vies antérieures dans votre vocabulaire et de multiples
états de l’être en réalité. De la même façon, les diverses couleurs que vous
connaissez, de l’infra rouge à l’ultra violet, ne sont que des tonalités
fragmentaires du blanc qui les englobe toutes.
Il est
plus tard que tu ne penses !
Même si
le temps est une dimension illusoire, il donne une échelle précise dans le
monde physique dans lequel vous évoluez dans la mesure où il est adossé aux
cycles naturels qui président à toute évolution de la création.
Je
m’explique : dans un monde créé, tout est en mouvement perpétuel, et les
rapports de masse, vitesse et énergie se modifient continuellement selon des
schémas établis se déroulant dans le sens contraction-expansion-résorption. Il
en va ainsi de tout le cosmos ainsi que de la terre, votre planète mère. Le
déroulement des cycles équivaut à une vie propre de la planète, qui subit
elle-même au-delà les répercussions des cycles des autres composants du cosmos,
dans la mesure où tout est lié et solidaire.
La terre
se comporte à l’image d’une toupie en mouvement ; plus elle tourne vite et plus
elle est stable et dynamique, mais dés qu’elle perd de la vitesse, elle se
déséquilibre et menace de s’effondrer. A la différence de la toupie, la terre
ne s’arrêtera pas de tourner définitivement. Comme un moteur qui ne tourne plus
rond, elle va caler puis redémarrer dans un rythme et un mouvement différent modifiant
ainsi sa position et les champs de force qui l’accompagnent. Plusieurs fois
déjà depuis sa création, cette opération a eu lieu perturbant l’humanité et
inversant les énergies magnétiques. Ces chamboulements sont restés marqués dans
votre inconscient collectif sous l’appellation de déluges que mentionnent
nombre de vos religions ou légendes.
A l’heure
actuelle, la rotation de la terre est ralentie et sa giration se désorganise
alors que dans le même temps une énergie nouvelle, très puissante, arrive du
cosmos dans son champ gravitationnel. Cette double manifestation a pour effet
de provoquer des réactions physiques terrestres lourdes et des réactions
psychiques déstabilisantes des êtres qui n’arrivent plus à suivre le nouveau
rythme imposé. Tout cela est normal et naturel ; l’humanité s’apprête à entrer
dans une nouvelle étape de son évolution et là aussi la sélection du tamis est
à l’œuvre.
Il y a
beaucoup d’appelés, mais il y aura peu d’élus ; il ne sert à rien de protester
ou se lamenter dans la mesure où vous n’avez pas le choix : soit vous vous
donnez les moyens de réussir, soit vous serez emportés par la vague. Elle a
déjà commencé son œuvre et famines, guerres, cataclysmes, maladies et
dépressions en sont les signes avant-coureurs. Mais le rythme va encore
s’accélérer et sa puissance décupler. Pourtant, il ne s’agit pas de la fin du
monde mais bien plutôt de la fin d’un monde ; à l’image des techniques
utilisées en matière de cultures, il s’agit d’arracher pour replanter, de
détruire les espèces faibles et malades pour favoriser la croissance et le
développement de nouvelles cultures saines et vigoureuses.
La
nouvelle humanité est en marche, l’heure n’est pas à la tristesse ou à
l’abattement. En deçà d’un certain seuil spirituel, il n’y aura pas de
passeport pour la nouvelle terre ; ceux qui seront au-delà continueront
l’aventure. »
(Communication avec
Kori 39)
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« Nous
avons 777 mondes parallèles, si l’on peut dire, et notre véritable conscience
est dans la continuation de tous ces mondes et, en même temps, dans leur
embranchement. Cela est vrai pour ceux qui connaissent un maître et qui
connaissent la théorie des mondes parallèles.
Mais
pour les autres, les réincarnations se succèdent dans le temps. […] Quand on
s’est persuadé que le temps n’est qu’une création mentale et qu’il n’existe
pas, et que l’on connaît la théorie des mondes parallèles, on vit en même temps
dans tous ces mondes.
La
théorie des mondes parallèles admet l’étalement des existences dans l’étendue
et non dans la durée.
Les
vies antérieures ne sont plus successives, elles sont simultanées. Quand on est
plongé dans l’illusion temporelle, on croit que ses réincarnations se déroulent
dans le passé. Quand on a quitté cette illusion, l’esprit sait qu’elles ont
lieu parallèlement. Par conséquent, si on goûte au nectar du présent éternel,
on doit par cela même connaître toutes nos vies parallèles.
Je ne
dois pas tout dévoiler. Après moi, viendront d’autres qui dévoileront ce que je
n’ai pas dévoilé, et notamment le mystère des 777 mondes parallèles. »
François Brousse
François Brousse, né le 7 mai 1913 à Perpignan et décédé le 25 octobre
1995 à Clamart, est un poète ésotérique et kabbaliste français, auteur
d’environ une centaine d'ouvrages publiés à partir de 1938.
Le
mystère des mondes parallèles
D’après moi, il y a toute une série de mondes
parallèles et ces mondes parallèles sont des mondes tangibles comme le nôtre,
des mondes de chair et de sang, si j’ose dire, des planètes concrètes et
physiques et qui sont absolument parallèles à un certain point de vue.
C’est-à-dire
que nous sommes tous, ici, sur d’autres mondes parallèles, sur d’autres
planètes mais avec une autre destinée : par exemple les ménages sont
différents, les mariages sont différents, les naissances sont différentes et
nous pouvons quand même nous retrouver tous à travers ces mondes parallèles.
Il y a
mieux : certains de ces mondes parallèles ont le même temps que nous,
c’est-à-dire qu’ils se déroulent exactement à la même vitesse temporelle et
d’autres ont un temps totalement différent ; par exemple ils vont beaucoup
plus vite ou bien plus lentement, ce qui fait que dans certains mondes
parallèles qui peuvent être les mêmes que les nôtres, nous sommes actuellement
en l’an 235 apr. J.‑C. et non pas en l’an 1986. Dans d’autres, nous sommes en
l’an 3398. C’est-à-dire qu’immédiatement nous avons des vitesses temporelles
[de rotation] différentes.
Il y a
mieux. Dans ces mondes parallèles nous avons toutes nos incarnations : par
exemple, je peux être, supposons, à la fois actuel, ici, présent, avec un nom
particulier et en même temps Akbar, et en même temps Akhenaton, et en même
temps Salomon, et en même temps Assur Bellus, et en même temps Salomon ben
Youssef, et en même temps Ulrich de Mayence. Tout cela en même temps,
c’est-à-dire qu’il existe une multitude de mondes pareils au nôtre et chacun de
ces mondes, ayant une vitesse [de rotation] différente, nous pouvons dire que
nous vivons toutes nos incarnations actuellement : les incarnations ne
sont plus dans le temps, elles se déroulent dans l’espace, dans un espace
particulier. […] Ce qui fait qu’à travers tout cela, nous sommes actuellement
emboîtés, si j’ose dire, dans une série de mondes parallèles et de
réincarnations.
Le
nombre de ces réincarnations, je l’ai fixé à 777 […] et nous ne pourrons être
sauvés que lorsque nous serons conscients des 777 visages de notre être qui se
trouvent dans les mondes parallèles. Lorsqu’il vous arrive d’avoir l’impression
de mourir, il se peut très bien que ce soit une de vos incarnations qui est en
train de mourir dans un monde parallèle. Lorsque vous avez une joie infinie,
c’est peut-être parce que dans un de ces mondes parallèles, un de vos
personnages est en train d’atteindre à l’illumination.
François Brousse
Conférence, Paris,
22 juillet 1986, « La religion druze » (Extrait)