L’ego
« La
connaissance n'a de valeur que si vous la mettez en pratique. »
Anton Tchekhov
Le corps n’est autre
qu’un robot biologique, un outil de chair mis au service de l’âme pour
expérimenter une vie incarnée dans la matière. Sans corps, l’âme ne pourrait
pas expérimenter la vie.
A la jonction des
deux se développe l’ego, trait d’union nécessaire à la survie ici bas.
Venue sur terre, elle
va construire une personnalité nécessaire à la réalisation de sa mission de
vie.
Il manifeste notre
instinct de survie et accapare tous les moyens dont il dispose pour prendre
soin de notre intégrité physique et psychique. Il est automatiquement centré
sur lui-même et nous coupe de toute influence extérieure qu’il juge dangereuse.
Il évolue et se
transforme avec le temps, sachant son existence limitée.
Il ne connaît pas la
mission de l’âme immuable.
L’ego recto
verso :
Une face de l’être,
lumineuse et immatérielle, le Soi dans l’unité et une autre, active et
matérielle, le Moi dans la dualité.
Il est considéré, soit comme le fondement de la personnalité (notamment en psychologie), soit comme une entrave à notre développement personnel (notamment en spiritualité).
Il est important de garder le contrôle de son ego pour ne pas être phagocyté par lui. Il est capital de l’attirer vers la lumière, de l’aider à se spiritualiser en l’aidant à comprendre son rôle et les règles du grand jeu de l’incarnation humaine.
Pour ce faire l’âme
doit inciter la personnalité à travailler à sa propre purification, en
maîtrisant progressivement ses instruments inférieurs, à savoir les corps
mental, émotionnel et physique.
Seule la pratique de disciplines spirituelles mises en œuvre dans la vie d’une personne, assorties d’un travail introspectif régulier, permettront d’atteindre ce but.
Sachez cependant que le chemin est long et difficile, et qu’il faut s’armer de patience et de persévérance pour réaliser son grand œuvre.
« Avant
donc que d'écrire, apprenez à penser.
Ce que l'on conçoit bien s'énonce clairement,
Et les mots pour le dire arrivent aisément.
Hâtez-vous lentement, et sans perdre courage,
Vingt fois sur le métier remettez votre ouvrage,
Polissez-le sans cesse, et le repolissez,
Ajoutez quelquefois, et souvent effacez.»
Boileau - L'Art poétique