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lundi 28 avril 2025

Communication avec Ophoemon (22)

 



Un égrégore* de résistance

L’espoir est toujours là avec une amélioration de la situation globale totale. Les forces négatives cèdent de plus en plus de terrain, partout, et envisagent de recourir au pire pour sauver leur pouvoir et leurs personnes. C’est ce que nous voulons éviter, et à notre tour nous avons mobilisé de gros moyens.

Le grand nettoyage aura bien lieu, à très court terme ; tu pourras en témoigner.

Cette victoire constituera une libération de toute l’humanité, accompagnée d’une accélération de l’éveil spirituel sur terre.

Les dés sont pipés depuis beaucoup trop longtemps, il est l’heure d’arrêter la partie et de changer tous les joueurs. L’intégrité et la spiritualité seront les fondements de la nouvelle ère.

L’espoir est toujours présent au fond de toi, il te suffit de l’activer pour réaliser tes rêves. La parole est magique, tu dois prononcer les bons mots pour que la réalisation s’opère. Tout cela tu le sais, mais tu ne le fais pas.

Tu es inquiet devant la dégradation générale du monde et particulièrement de la France. Tu ne comprends pas pourquoi les forces du Bien n’interviennent pas pour mettre de l’ordre et couper les fils des marionnettes au pouvoir.

Nous t’avons pourtant dit à plusieurs reprises que cette intervention aura lieu à son heure, au moment approprié. Nous savons que la situation se détériore de jour en jour et que cela va s’aggraver encore. C’est le phénomène de la spirale et de l’accélération de la chute.

Il appartient à l’humanité d’organiser la résistance contre ceux qui veulent les réduire en esclavage. Cessez de vous conduire comme un troupeau de moutons qu’on emmène à l’abattoir. Faîtes le premier pas et l’aide vous sera fournie pour que la résistance aie les moyens de la victoire et de la libération.

Comprenez bien que tant que vous resterez passifs et soumis rien ne changera pour vous.

Au nom de votre libre arbitre, personne n’interviendra si vous avez décidé de ne rien faire.

Résister, c’est bien, mais comment peut-on le faire ? 

Tout est lié à l’inconscient collectif. Quand la proportion sera assez importante, vous aurez créé un égrégore qui aura la force de renverser des montagnes. Cet égrégore est déjà constitué et son amplitude est exponentielle à l’heure actuelle. Les résultats tangibles ne sauraient tarder à se manifester.

Les forces de destruction qui sont à l’œuvre actuellement donnent l’impression de mener la danse mais c’est un trompe l’œil. En réalité, cette nette accélération est une fuite en avant pour tenter d’échapper à leur défaite finale qui ne saurait tarder. Ils jouent vainement leur va tout.

Sur un plan plus général, le taux vibratoire de la terre s’élève rapidement et va provoquer des pertes d’adhérence parmi de nombreux humains. C’est déjà commencé. Tous ceux qui ne feront pas l’effort d’augmenter également leur taux vibratoire seront décrochés et ne pourront plus suivre le mouvement ascensionnel. C’est la règle du jeu : tous ceux qui ont privilégié le pouvoir, l’argent et les plaisirs de la matière feront l’objet d’un nettoyage et seront recyclés sur d’autres planètes.

Evolution de la situation

Tout s’accélère dans le bon sens. L’équilibre mondial se modifie grâce à des changements de joueurs qui permettront rapidement l’éclosion de valeurs positives et de perspectives nouvelles. Le nettoyage n’est pas encore terminé mais il est intensément effectué.

Nous sommes toujours là à tes côtés. Les communications vont reprendre, c’est nécessaire.

Commençons maintenant.

Comment peux-tu comprendre tes nuits agitées et les bribes de visions incohérentes que capte ton mental au réveil. Il se passe beaucoup de choses de l’autre côté, auxquelles tu participes avec tes frères. Un nettoyage intense est effectué sur toute la terre, physique et ethérique.

Les conséquences directes en sont à présent visibles sous vos yeux, et ce n’est que le début.

C’est une véritable guerre dont l’issue définitive sera notre victoire totale. Votre planète sera libérée intégralement des forces de l’ombre qui l’ont soumise depuis des siècles.

Ouvre bien les yeux et scrute les événements qui se déroulent ainsi que le remplacement de nombreux décideurs de la planète. Nous t’aiderons à y voir clair.

Sache que les événements vont s’accélérer et que la fin du grand nettoyage aura lieu à très court terme désormais. Le souffle de l’esprit va revivifier toute votre planète définitivement.

En attendant, certaines personnes dépassées par l’accélération vibratoire actuelle vont perdre pied et des violences se multiplieront.

Voilà pour le cadre général et son contexte. En ce qui te concerne, le stress et la fatigue chronique qui entretiennent ton mal être vont cesser. Tu seras libéré du poids qui t’oppresse et retrouveras un bon moral et une bonne forme physique. Tes énergies seront nettoyées et rechargées pour te permettre de mieux être.

Nos communications vont donc reprendre et tu poursuivras ton travail spirituel avec réussite.

« Et c’est ainsi que vous pourrez apprendre à vous connaître vous-même, en vous révélant cette identité, secrète et intime, qui repose au fond de chacun de vous et qui n’attend que vous la découvriez pour se rendre accessible.

A partir de là, vous atteignez la phase opérative de votre recherche qui vous mettra en contact avec votre Soi supérieur, l’atome-étincelle d’esprit qui constitue votre singularité et votre exclusivité, qui perdure de toute éternité à travers toutes vos expériences vécues, ici ou là, au cours de nombreuses incarnations diverses et variées. Et l’enseignement vous sera donné pour que le disciple rejoigne le maître qu’il porte en lui, à son insu. " 

(Communication avec Ophoemon 13)

* Un égrégore est une sorte d'esprit collectif, une entité qui émerge lorsque plusieurs personnes se rassemblent autour d'une idée, d'une intention ou d'un objectif commun. Imaginez un groupe de personnes qui partagent les mêmes valeurs et qui se battent pour une cause. Leur énergie collective crée une force qui peut influencer leurs actions et même leur environnement. C'est un peu comme si leurs pensées et émotions se combinaient pour former une entité plus puissante que la somme de ses parties.

Pourquoi c'est important ?

  1. Force collective : L'égrégore de résistance amplifie les voix individuelles. Quand on se regroupe, notre énergie devient plus puissante.
  2. Soutien émotionnel : Être entouré de personnes partageant les mêmes idées crée un sentiment d'appartenance et de solidarité.
  3. Impact durable : Les égrégores peuvent perdurer dans le temps, influençant les générations futures et inspirant de nouveaux mouvements.

Comment ça fonctionne ?

  • Intention commune : Chaque membre doit être aligné sur l'objectif de résistance.
  • Rituels et pratiques : Des actions collectives, comme des manifestations ou des réunions, renforcent l'égrégore.
  • Alimentation continue : Pour qu'un égrégore reste puissant, il doit être nourri régulièrement par l'engagement et la passion des participants.

En résumé, un égrégore de résistance est bien plus qu'un simple concept ; c'est une force vivante qui peut transformer des luttes individuelles en un mouvement puissant.

 

 

 


vendredi 3 novembre 2023

Communication avec Ophoemon (21)

 


  La fin d’un monde

Est-ce la fin d’une ère pour l’humanité, à laquelle nous assistons?

On peut le comprendre ainsi même s’il n’est pas question de la fin de votre monde. Vous assistez, à l’heure actuelle, à une redistribution des cartes généralisée, entraînant des renversements d’alliances et des luttes de pouvoir accrues.

Il faut détruire pour reconstruire.

Les valeurs en vigueur jusqu’à présent sont obsolètes et les hommes qui les servent seront mis hors jeu. Tout s’accélère et le système en place est dépassé, complétement. Les changements ne se feront pas sans heurts, mais cela est nécessaire.

Une nouvelle guerre mondiale aura-t-elle lieu?

Non, c´est ce qu´essaient de déclencher les bellicistes, mais ils n´auront pas gain de cause et verront leurs efforts se retourner contre eux.

Mais on assistera à une multiplication des théâtres de guerre dans le monde et une intensification de la violence un peu partout. Ils ont décidé d’allumer le feu en tous lieux, mais c’est en vain car leur disparition est actée. Tu assisteras à leur élimination définitive et à l’avènement d’un nouvel âge de paix et de restauration spirituelle.

Un grand nettoyage s´en suivra et de nombreux dirigeants seront mis dehors.

Changement de dimension

Est-ce que le passage en 4ème, puis 5ème, dimension se fera à court terme ?

Il est déjà enclenché et cette mutation provoque les déséquilibres et violences qui se multiplient.
Le plus dur est en cours, c´est la sortie de l´âge de fer.

Fin du Kali Yuga ?

Vous approchez de la fin de cette ère néfaste. Les épreuves vont se multiplier au niveau mondial. Les forces du mal mobilisent leurs dernières énergies avant leur défaite finale.

L’amélioration des conditions de vie sur la planète sera alors immédiate après un grand nettoyage généralisé.

Est-ce que la pandémie du COVID était naturelle, et son traitement justifié ?

Certainement pas naturelle mais bien plutôt fabriquée par l’homme à des fins de destruction. Dans la tête des concepteurs du projet, cette pandémie devait détruire des millions de vie

Le traitement avec un vaccin non vérifié, rendu obligatoire qui plus est, a été mis au point dans le même état d’esprit.

S’il n’y avait pas eu une intervention des Forces du Bien pour neutraliser cette manœuvre, il y aurait eu autant de morts que l’avaient espéré ceux qui se prennent pour les actuels maîtres du monde.

Plus dure sera leur chute.

Vous êtes constamment trompés par vos dirigeants qui ne reconnaissent que l’argent et le pouvoir comme leurs valeurs suprêmes. Ils ne reculent devant rien pour pérenniser leur mainmise sur le monde mais leur temps est compté. 

Le doute est salvateur

La plus belle chose relève toujours des apparences. La plus grande vertu est toujours invisible.

Dans votre monde, vous êtes toujours soumis à votre perception, et même si la réflexion tente toujours de filtrer ce que vous voyez, vous n’avez pas d’autre choix au final que de vous en remettre à l’apparence des choses.

De la même façon, vous croyez ce que l’on vous dit parce que vous croyez toujours à la bonne foi de votre interlocuteur. Et ce d’autant plus qu’il est institutionnel. Pourtant il est vital de toujours mettre en doute la réalité de ce que vous voyez et la vérité de ce que vous entendez. Pratiquez la mise en doute régulière et vous arriverez facilement à différencier le vrai du faux. C’est aussi simple que cela, mais encore faut-il le faire.

Les gens de pouvoir utilisent toujours la communication pour convaincre et l’information des organes de presse pour  confirmer leurs dires. Celui qui écoute, celui qui regarde, valide de façon mécanique s’il ne se pose pas de question. Ne tombez pas dans ce piège ; tout n’est qu’illusion pour mieux vous leurrer.

Un parcours de vie

Entre la naissance et la mort, il vous appartient de faire votre parcours de vie. Et vous le faites comme vous le sentez. Mais vous ne comprenez jamais le sens réel de vos actes ; ce n’est qu’en prenant de l’âge, avec le recul nécessaire à la sagesse, que cous saisissez progressivement le sens réel et profond de votre existence. Mais à ce moment-là vous ne pouvez plus rien changer de ce qui a été fait. La sagesse s’installe au fur et à mesure que l’impuissance d’agir progresse. La fin de l’action ouvre la porte à la réflexion, à l’image de votre dicton : « Si jeunesse savait, si vieillesse pouvait. »

Ce parcours est essentiel pour vous et son bilan nécessaire pour apprécier la réussite ou l’échec de votre vie.

Pourquoi suis-je venu ?

Posez-vous la question régulièrement et sincèrement, revenez-y avec insistance et peu à peu vous découvrirez le sens réel de votre vie avec la réponse à cette question. Chacun est venu ici avec un contrat de vie dont vous avez choisi les termes avant de vous incarner. Vous en avez perdu le souvenir et pourtant cette défaillance de la mémoire, par ailleurs voulue, vous taraude de plus en plus. Faites appel à votre intuition, c’est le seul instrument dont vous disposez qui vous permette de retrouver cette mémoire masquée. 

Des nouvelles de ma fraternité ?

Elle est toujours, et plus que jamais, à tes côtés. Nous sentons bien que tu n’es pas au mieux de ta forme et que tu ressens l’usure de ton action. Ne t’inquiète pas, tout se passe comme prévu.

Ton contrat de vie est respecté à la lettre et tu touches au but.

Communications avec mes guides ?

L’essentiel se déroule sur l’autre plan et tu ressens ce sentiment de manque dans ton incarnation, ce qui est normal. Les communications télépathiques vont reprendre très rapidement avec tous tes guides. Tu te sentiras renforcé et plus en sécurité.

Te croire perdu, par manque de repères, est normal et voulu. La règle du jeu t’a été donnée et il t’appartient de tenir ton rôle. Cette solitude est lourde à porter, mais elle est nécessaire pour réaliser ce que tu as à faire, que toi seul peux faire.

N’est-il pas vain de continuellement chercher à savoir où on se situe sur l’échelle des valeurs spirituelles ?

C’est d’autant plus inutile que tu n’es pas en capacité d’obtenir cette connaissance. Et si cette possibilité ne t’est pas donnée c’est que tu n’en a pas un besoin existentiel. C’est plus par curiosité, ou par besoin de reconnaissance, que tu perds ton temps et ton énergie à chercher à savoir cela.

 

 

 


mercredi 1 novembre 2023

Communication avec Ophoemon (20)

 


Vieillir et mourir sont-ils obligatoires ?

Tout ce qui appartient au monde de la nature naît, croit, vieillit et meurt. Ce cycle est inévitable, mais il ne concerne que les corps pondérables, à savoir physique, éthérique et astral. L’esprit, au moment de la mort, se libère de ses enveloppes et poursuit son évolution transcendante.

Pour vous, c’est un problème de point de vue qui vous induit en erreur, entre le court terme et le long terme. Vous considérez votre vie comme un tout, dont la mort est le point final. C’est une vision limitée et fausse. En fait, votre vie actuelle n’est qu’un épisode dans une longue série dont le but est la progression dans l’évolution spirituelle. Vos vies sont équivalentes aux maillons d’une longue chaîne dont la continuité justifie l’existence ; le maillon en lui-même n’est qu’un trait d’union entre celui qui précède et celui qui suit. C’est la chaîne seule qui est significative et donne le sens de nos existences.

De fait, la mort n’est pas une fin en soi mais un passage vers un autre mode d’existence, ce qui échappe à votre compréhension et vous effraie. Car vous avez peur de ce qui vous échappe et  votre mort, à vos yeux, est un saut dans l’inconnu, une disparition définitive et sans appel.

C’est votre conception erronée qui en fait un terme obligatoire angoissant alors qu’il s’agit d’un passage à une étape supérieure nécessaire pour votre progression. Vous pouvez penser pour mieux le comprendre à l’image de la chenille devenant papillon, en passant par la chrysalide. La chenille ne meurt pas, elle change d’état ; la mort est un peu votre chrysalide.

En ce qui concerne le vieillissement, il faut relativiser les choses. Il est obligatoire mais sa durée peut énormément varier ; il constitue un variable qui s’adapte au besoin de l’évolution.

On peut poser comme principe qu’au fur et à mesure de sa progression spirituelle l’être va allonger considérablement sa durée de vie. Cependant il y aura toujours de l’entropie tant que vous serez constitués de chair et que vous évoluerez dans la matière dense.

A la mort, vous allez déposer votre corps physique pour voguer dans d’autres dimensions spirituelles. Les expériences vécues lors de votre incarnation viendront s’inscrire dans votre parcours personnel. C’est la somme de toutes vos expériences vécues, de vie en vie, qui construira votre être spirituel, lequel sera dispensé de s’incarner lorsqu’il aura atteint la sagesse.

Une vie ne constitue pas à elle seule le sens existentiel de l’être, même si elle y contribue, tout comme le maillon contribue à faire une chaîne sans laquelle il ne serait rien.

samedi 2 septembre 2023

Communication avec Ophoemon (19)

 


Tu dois vivre à l’intérieur pour exister

 

La recherche personnelle est toujours un exercice difficile à réaliser.

La connaissance de soi-même passe par une introspection régulière et profonde qui, à terme, doit délivrer les clés de l’ego.

Mais la recherche spirituelle  est beaucoup plus difficile car elle requiert une introspection pour obtenir la concentration nécessaire au lâcher-prise du mental qui doit rapidement céder le pas à une vision éthérique, puis à l’ouverture du canal de la perception extrasensorielle et au développement des facultés intuitives.

Les deux investigations adoptent le même processus au démarrage puis se séparent rapidement, la première restant horizontale alors que la seconde débouche sur la verticalité, en cas de réussite.

 

La plus grande différence se situe au niveau des résultats obtenus.

La chose qui est la plus importante n’apparaît pas toujours de façon significative.

Tu penses souvent à ce que tu es et pour le définir tu as recours à son contraire, ce que tu n’es pas. En identifiant les défauts que tu n’as pas tu peux décrypter les qualités que tu as. C’est une approche analytique, qui relève de l’intellect et qui ne peut révéler que des traits de ta personnalité. Ce n’est pas de cette façon que tu pourras connaître ton être profond car il échappe à toute analyse dans la mesure où sa nature vibratoire est beaucoup plus fine, et donc imperceptible à tes sens.

Prenons un exemple.

L’étude de ta personnalité fait ressortir les facettes suivantes : goût du secret, sens des valeurs, randonneur, combatif. C’est ce que tu constates toi-même et c’est ce qu’aperçoivent tous ceux qui te connaissent bien.

Sur le plan de la personnalité, ces traits principaux traduisent un goût de l’activité, mêlé à un fond émotif, assorti d’un besoin de sécurité et stimulé par le goût du mystère.

C’est intéressant sur le plan psychologique et permet de mieux connaître ton caractère, ce qui t’est utile dans la vie quotidienne, notamment dans tes rapports à autrui, familiaux, professionnels, amicaux, etc. Mais tu ne sais pas qui tu es réellement tant que tu restes à ce niveau. 

Pour aller au-delà, il faut que tu saches que ces traits de caractère repérés ne sont que des reflets, plus ou moins dénaturés, de véritables valeurs essentielles qui te dépassent dans ton existence actuelle et représentent les qualités profondes qui perdurent au-delà de toutes tes réincarnations.

Le sens des valeurs, c’est le reflet du sens de l’ordre, du respect de la hiérarchie, de l’intégration à une caste et de l’obéissance aux règles qui l’organisent.

Randonneur, c’est le sens du mouvement, de la dynamique de l’action et de la découverte de ton environnement ; tu dois faire pour assimiler et assimiler pour connaître. L’effort et l’endurance sont des écoles de volonté et de dépassement de soi.

Combatif, c’est le sens de la vigilance et l’aptitude au combat, mais au-delà c’est le souvenir inconscient de la voie du guerrier que tu as pratiquée dans des milliers d’incarnations.

Le goût du secret, c’est bien plus que le goût du mystère ; c’est la voie de l’initiation avec tous ses paliers, toutes ses règles. C’est la ressouvenance d’un chemin parcouru depuis la nuit des temps pour arriver à se transcender et à retrouver l’être spirituel de l’origine, masqué par les amnésies de l’incarnation.

Voilà, maintenant tu sais qui tu es : tu appartiens à la caste des guerriers et tu pratiques la voie de la connaissance par l’action, sur le chemin de l’initiation.

Mais à quoi me sert de savoir ceci sur le plan de ma recherche opérative, te demandes-tu ?

Mets de côté la connotation guerrière qui n’est pas active dans ton incarnation actuelle et tu verras qu’il te reste cette simple équation :

 Initiation = connaissance + action.

Ce qui signifie que ta progression spirituelle ne relève ni du savoir (voie mystique ou autre) ni de la spéculation (approche cognitive pure).

Tu dois expérimenter par toi-même et donc agir en développant tes facultés spirituelles pour les activer.

A partir de là, tu sais où tu vas.

A condition que le dormeur se réveille.

 

 


jeudi 26 janvier 2023

Hommage Nervalien

 


Épitaphe

 

Il a vécu tantôt gai comme un sansonnet,
Tour à tour amoureux insoucieux et tendre,
Tantôt sombre et rêveur comme un triste Clitandre.
Un jour il entendit qu'à sa porte on sonnait.

C'était la Mort ! Alors il la pria d'attendre
Qu'il eût posé le point à son dernier sonnet ;
Et puis sans s'émouvoir, il s'en alla s'étendre
Au fond du coffre froid où son corps frissonnait.

Il était paresseux, à ce que dit l'histoire,
Il laissait trop sécher l'encre dans l'écritoire.
Il voulait tout savoir mais il n'a rien connu.

Et quand vint le moment où, las de cette vie,
Un soir d'hiver, enfin l'âme lui fut ravie,
Il s'en alla disant : " Pourquoi suis-je venu ? "

 


Photographie de Nadar


« Ainsi ce doute éternel de l’immortalité de l’âme qui affecte les meilleurs esprits se trouvait résolu pour moi. Plus de mort, plus de tristesse, plus d’inquiétude. Ceux que j’aimais, parents, amis, me donnaient des signes certains de leur existence éternelle, et je n’étais plus séparé d’eux que par les heures du jour. J’attendais celles de la nuit dans une douce mélancolie. »

Aurélia


 

Rue de la Vieille Lanterne, à Paris

 

« Ma bonne et chère tante, dis à ton fils qu'il ne sait pas que tu es la meilleure des mères et des tantes. Quand j'aurai triomphé de tout, tu auras ta place dans mon Olympe, comme j'ai ma place dans ta maison. Ne m'attends pas ce soir, car la nuit sera noire et blanche. »

 

Gérard Labrunie

(24 janvier 1855)

 

Le matin du 26 janvier 1855, il est retrouvé pendu, rue de la Vieille Lanterne, derrière le Châtelet. Il n'a pas de manteau. La veille, en soirée, le poète a emprunté sept sous pour manger. Paris disparaît sous la neige. Il fait moins 18 degrés.

 

Gravure de Gustave Doré 

« L'éternité profonde
Souriait dans vos yeux...
Flambeaux éteints du monde
Rallumez-vous aux cieux! »


Meurtre ou suicide ?

 

« Mon cher Monselet,

Je ne sais jusqu’à quel point il importe historiquement d’établir si le cher et doux Gérard de Nerval s’est ou a été pendu. Mais comme il n’est, d’autre part, vérité qui soit indifférente et que tu prends parti pour la seconde hypothèse, je crois que tu fais erreur, et je te soumets ce sur quoi je m’appuie.

Quelques-uns, partisans de la légende suicide – comme je le suis avec certitude absolue – ont mis cette mort sur le compte de la folie. Folie est vite dit. Mais d’abord qui de nous peut dire de son voisin : « Celui-là est fou ? »

D’autres ont cru devoir l’en défendre. Défendre de quoi ? Ne meurt pas fou qui veut, quand cette folie nous a laissé tomber du nuage, dont elle se garda toujours de descendre, l’Œuvre si original, personnel, qui commence par l’exquise églogue de Sylvie pour s’arrêter à l’imbroglio fantastique des Filles de feu.

Enfin, on a parle de la pauvreté de Gérard et de l’unique pièce de dix centimes trouvée sur lui. Le vrai motif n’est pas encore tout à fait là.

Si pauvre que fut en effet Gérard, il était fait à l’habitude de cette pauvreté qui lui tint compagnie fidèle toute sa vie, un jour excepté : fut-ce un jour ou une heure ? Et qui donc, ayant eu la grâce d’entrevoir seulement le charmant rêveur si bienveillant à tous, inoffensif même au mal, âme naïve de petit enfant et pourtant si énergiquement dévoué à ceux qu’il aimait, – qui oserait faire aux amis de Gérard si serrés autour de lui : Gautier, A. Dumas père, l’inépuisable hospitalier, Méry, de Stadler, qui le soigna comme une sœur de charité. Célestin Nanteuil, Hetzel, Bell, Asselineau, A. Houssaye et tant d’autres, l’offense de douter que le poète n’eût pas toujours à choisir entre ceux qui lui offraient la bourse, la table et le toit ?

Mais Gérard refusait toujours, et, vers la fin, plus opiniâtrement que jamais.

Il craignait de ne pas rendre. C’est là, crois-le bien, mon cher Monselet, qu’il faut chercher, parce que c’est là seulement que tu trouves.

Absolument incapable de production suivie et surtout de « fabrication » littéraire, Gérard, ne savait que couver son œuvre jusqu’à ce qu’il la jugeât vaillante pour l’essor, et il n’eût jamais eu à se tenir pour déshonoré d’avoir fait autrement parce que faire autrement lui était physiologiquement impossible. Dans ces conditions, il est plus que difficile au cerveau d’être toujours prêt à servir l’estomac à ses heures. À cette incapacité absolue de la production courante, il faut joindre encore l’innocence antique de Gérard, l’ignorance native et éternelle de ce qu’on nomme « la pratique, » en un mot la plus ferme incapacité devant le Réel, c’est-à-dire devant le combat de la vie moderne au jour le jour, autrement difficile et féroce au boulevard des Italiens et le long d’Oxford street que dans l’île la plus déserte des Feroë. Maintenant, à la fierté du poète, à son respect légitime de lui-même, si tu ajoutes l’insurmontable réserve, les délicatesses ultra-sensitives de l’homme né d’une certaine façon, du « gentleman » (ils sont tout aussi bien de roture), voilà notre Robinson condamné inexorablement à la mort par la faim.

Mais encore, comment ne tiendrions-nous pas compte, spécialement en cette fin finale, de la caractéristique dominante de Gérard de Nerval ? Celui qui fut l’écrivain impeccablement précis, celui qui vigoureusement traduisit à dix-huit ans, le Faust et que Gœthe déjà « respectait, » il était aussi et surtout celui que Janin avait appelé « le rêveur éveillé, » l’esprit flottant éperdument par les sphères du monde hyperphysique, l’illuminé toujours en quête du fantastique et respectueux des nécromanciens, vagabond du nuage, ivre-vivant d’imaginaire, et qui, de la plate-forme de la tour, eût sans hésiter posé le pied sur le vide n’ayant jamais rien soupçonné, ne croyant à rien de ce qui est en bas.

J’arrive aux faits.

Gérard était venu de très bon matin, la veille de sa mort, chez le meilleur de nous, notre regretté Charles Asselineau, alors rue de Savoie, et il lui avait demandé « sept sous » pour se rendre au cabinet de lecture où il avait sa coutume de travail.

Asselineau, voyant, par le froid très rigoureux de ce matin de janvier – 18 degrés, – le pauvre ami vêtu seulement de son petit habit noir et – symptomatique ! – sans le paletot marron qu’il portait en manteau, les manches tombantes, évidemment engagé de la veille, puisque nous le lui voyions l’avant-veille encore, Asselineau lui ouvrit aussitôt sa bourse. Gérard s’obstina à ne prendre que strictement les quelques centimes qu’il avait demandés. Il était visiblement préoccupé, soucieux même, lui, l’immatériel, d’une placidité si imperturbable toujours par sa vie d’insouciance inouïe et de personnel abandon.

Il dit « textuellement » à Charles :

« Je ne sais ce qui va m’arriver, mais je suis inquiet. Depuis plusieurs jours, je ne puis littéralement plus écrire une ligne. Je crains de ne pouvoir plus rien produire… Je veux, encore une fois, essayer aujourd’hui… »

Il alla essayer, en effet, car il resta une grande partie de la journée attablé au cabinet de lecture, et il est à croire que son esprit, frappé de cette préoccupation de stérilité, ne lui fournit cette fois rien encore ; les petits feuillets de copie raturés, qu’on trouva sur lui, avaient été écrits les jours précédents. Alors, insuffisamment vêtu, l’estomac à peu près vide, le cerveau grand ouvert aux chimères, il erra sans doute le soir et pendant cette nuit glaciale, s’exaltant à mesure dans l’isolement et le silence de cette marche au hasard par les ruelles sans nom, de la vieille cité, qu’il savait mieux que personne, voyant plus distinctement à chaque pas, dans la neige épaisse, le menaçant fantôme d’une vie désormais improductive et « sans dignité, » – entendant l’appel, – jusqu’à ce qu’il s’arrêtât court, pour en finir. Et ses doigts engourdis attachèrent le lacet à ce quatrième barreau…

Son corps était tiède encore lorsqu’au petit jour on le découvrit.

Le cordon avec lequel il se pendit était, non, comme tu le dis, un cordon de tablier, mais un bout de lacet de corset, blanc, avec son ferret en cuivre, qu’il nous tirait volontiers de sa poche depuis une huitaine de jours, nous assurant que c’était « la jarretière de Mme de Longueville, » et il nous la développait avec des précautions respectueuses… Ullum magnum ingenium sine mixtura dementiæ : saint Augustin avait peut-être raison ; mais qu’importe !…

Le hasard voulut que ce fût précisément un de nos anciens amis du collège Bourbon, le docteur Pau, mort il y a cinq ans, qui coupa le cordon. Pau se trouvait cette nuit-là chef du poste de la garde nationale à l’Hôtel de Ville. Il essaya, à plusieurs reprises, pendant près d’une heure, de pratiquer l’insufflation, et je n’ai pas été le seul à attribuer à cette tentative, poussée héroïquement à l’excès, l’effroyable ulcère buccal dont le brave Pau souffrit plusieurs années, et qui faillit nous l’enlever avant l’heure : que l’honneur tardif lui soit fait ! – Dans son rapport, le docteur Pau atteste l’absence absolue de toutes violences sur le corps, ecchymoses par contusion ou compression, et il affirme le suicide, indiscutable suivant lui. Nombre de fois, il revint avec moi sur ce triste souvenir, m’établissant à nouveau les gages de sa conviction.

Et qui eût eu intérêt à tuer cet inoffensif par excellence, cet innocent, ce pauvre parmi les pauvres ? Et encore, pour cette besogne par trop vaine, qui eût été précisément rechercher au fond des poches de Gérard la fameuse jarretière de Mme de Longueville ?

L’objection, la seule objection à laquelle peuvent s’attacher quelques esprits, n’est que spécieuse : Gérard avait dû relever les jarrets pour que ses pieds ne portassent plus et ainsi rester suspendu. Mais on sait dans quel nombre de cas la médecine légale a constaté cette même énergie de volonté chez les strangulés volontaires. Et, de fait, était-ce bien à terre que la Mort pouvait saisir cet esprit ailé ?

Aux constats de l’ordre physique affirmés par la science, réunis, mon cher Monselet, les appréciations et déductions morales, – plus motivées encore que, personnellement, il ne m’appartient ici de le dire, – la déposition sincère des deux amis qui eurent le plus de notre Gérard dans ses derniers jours, considère le caractère de l’homme dans sa vie tout entière, et, dans le même pieux souvenir de respect ému et d’infinie compassion, conclus avec nous que Gérard de Nerval s’est tué, et qu’il s’est tué par honneur !

Ne crois-tu pas cette fois la cause entendue ? »

 

Ton NADAR

Félix Tournachon, dit Nadar, né le 6 avril 1820, rue Saint-Honoré et mort le 20 mars 1910 dans la même ville, est un caricaturiste, écrivain, aéronaute et photographe français. Il publie à partir de 1854 une série de portraits photographiques de personnalités contemporaines.

 

« Était-il arrivé à ce triste lieu par hasard ? L’avait-il cherché ? La maîtresse d’un logis à la nuit, situé dans la rue, aurait dit, prétend-on, qu’elle avait entendu frapper à sa porte vers les trois heures du matin, et, quoique tous ses lits fussent occupés, qu’elle avait eu comme un regret de n’avoir pas ouvert. Était-ce vrai, était-ce lui ? » (Champfleury, Grandes Figures d’hier et d’aujourd’hui : Balzac, Gérard de Nerval, etc., Paris, 1861)

« C’était là, pendu avec un cordon de tablier dont les deux bouts se rejoignaient sur sa poitrine, les pieds presque touchant terre, qu’un des hôtes du garni, en sortant pour se rendre au travail, l’avait trouvé, lui, l’amant de la reine de Saba ! C’était à n’y pas croire, et cependant cela était ainsi : Gérard de Nerval s’est pendu, ou on l’avait pendu. » (Alfred Delvau, Gérard de Nerval, sa vie et ses œuvres, Paris, 1865)

Partout le même doute ! Partout la même incertitude !

Mais, selon moi, le plus de probabilités est pour le meurtre.

Je sais bien que Gérard de Nerval était fou, mais c’était un fou d’une espèce particulière, raisonnante. Il avait horreur de la mort, je ne saurais trop y insister ; il l’avait toujours eue. Par contre, il s’était fait un cercle de petits bonheurs, de petits voyages, de petites promenades, qui lui suffisaient depuis son retour d’Orient.

Pourquoi se serait-il tué ? Nadar croit en trouver la raison dans un sentiment tout à coup développé de sa dignité. Singulière manière d’affirmer sa dignité, que de la cracher avec sa vie dans une bouche d’égout ! Et du moment que nous reconnaissons en lui un esprit et un cœur tout faits de délicatesse, n’aurait-il pas craint d’affliger jusqu’à l’épouvante ses nombreux camarades ?

N’est-il pas plus sensé d’admettre qu’entré dans un bouge, et déjà sous l’empire de ses hallucinations, Gérard aurait été l’objet d’une chétive convoitise et d’un coup de main facile ?

Que devait peser le doux rêveur, sous l’étreinte d’un malfaiteur ?

À demi étourdi, il aura été transporté et accroché à la grille voisine. Le premier cordon venu (j’admets même qu’il ait été pris dans sa poche) aura fait l’affaire. On lui aura remis son chapeau sur la tête et on l’aura laissé là, où le froid l’aura suffoqué bientôt. De là, cette absence de souffrance sur les traits.

J’aime mieux cette version, pour la mémoire de l’être vagabond et aimant qui pouvait, s’adressant à son âme, dire comme Hégésippe Moreau :

De mes erreurs, toi, colombe endormie,

Tu n’as été complice ni témoin…

 

CH. MONSELET

Charles Monselet, né à Nantes le 30 avril 18251 et mort à Paris 9e le 19 mai 18882, est un écrivain, journaliste, romancier, poète et auteur dramatique français. Surnommé « le roi des gastronomes » par ses contemporains, il est, avec Grimod de la Reynière, le baron Brisse et Joseph Favre, l'un des premiers journalistes gastronomiques français.



Et, le surlendemain, Alexandre Dumas écrivit dans son journal le Mousquetaire :
 

« C’est là que, vendredi matin, à sept heures trois minutes, on a trouvé le corps de Gérard encore chaud et ayant son chapeau sur la tête.

L’agonie a été douce, puisque le chapeau n’est pas tombé. À moins toutefois que ce que nous croyons un acte de folie ne soit un crime ; que ce prétendu suicide ne soit un véritable assassinat. Ce lacet blanc, qui semble arraché à un tablier de femme, est étrange.

Ce chapeau, que les tressaillements de l’agonie ne font pas tomber de la tête de l’agonisant, est plus étrange encore. Le commissaire, M. Blanchet, est un homme d’une grande intelligence, et nous sommes sûr que, d’ici à quelques jours, il pourra répondre à notre question. »



 

« La muse est entrée dans mon cœur comme une déesse aux paroles dorées, elle s’en est échappée comme une pythie en jetant des cris de douleur. »

 



samedi 5 mars 2022

L’initiation ?

 

L’initiation ?

 

Pot-pourri sur l’initiation.

C’est quoi ? A quoi ça sert et comment ça marche ?

Est-ce une technique de réalisation spirituelle, dont l’aboutissement serait une expansion de conscience qui transformerait l’être totalement ? 

Les résultats de l'initiation spirituelle sont-ils sensibles dans le monde physique, ou seulement dans les mondes désincarnés ?

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« C’est quand tu ne crois plus à rien, quand tes projets s’effacent, tes espoirs disparaissent et tes valeurs vacillent, quand tu ne rencontres autour de toi que la solitude et l’indifférence, quand tu cherches vainement à quoi te raccrocher et quel sens donner à ta vie et que, pour toute réponse, retentissent en toi l’écho du silence et l’émoi du désarroi, c’est à ce moment-là que la réponse t’est donnée.

Paroles paradoxales mais authentiques, qui traduisent la nécessité de nettoyer au préalable et de niveler le terrain, de détruire la vieille bâtisse avant de vouloir édifier  toute construction nouvelle. Car il faut détruire pour pouvoir construire, la réussite est à ce prix et la libération est au bout de ce chemin.

Paroles de sagesse qui te rappellent que pour libérer l’être spirituel en toi, tu dois nettoyer ta personnalité, calmer le mental et pacifier l’ego ; la réussite est à ce prix et le travail à faire uniquement sur toi-même. »

(Communication avec Hanx)

 

« Vous vous trouverez étonnement détachés et faisant preuve d’un calme et d’une lucidité d’analyse qui ne manqueront pas de vous surprendre ; cela sera dû au fait que les énergies spirituelles auront remplacé les énergies mentales de la logique et les énergies astrales de l’émotion ; vous fonctionnerez alors sur le plan de l’intuition spirituelle qui vous mettra hors d’atteinte des pièges et contraintes de la troisième dimension terrestre. »

(Communication avec Ophoemon 10)

 

« La barre sera toujours plus haute et l’âpreté de ton parcours progressif sera le garant de ton évolution, avec toutes les difficultés qui l’accompagnent. Etre spirituellement sur le chemin, c’est devoir toujours aller plus loin ; ce n’est pas demain que tu seras arrivé, loin s’en faut.

Le chemin spirituel est à l’opposé des valeurs décadentes sacralisées par votre société de consommation ; quand tu fais le chemin, tu n’as qu’une seule certitude, c’est que tu ne possèdes rien, et que tu n’as rien à attendre d’une telle illusion.

Le chemin que tu suis sur la terre développe des résultats dont tu prendras conscience plus tard, quand tu auras quitté ce monde ; ce n’est qu’à ce moment-là que tu récolteras les fruits de tout ce que tu as semé. Voilà pourquoi tu as toujours au fond de toi ce sentiment que tout ce que tu fais, ici et maintenant, est vain et inutile. Mais sache bien que c’est tout le contraire qui se passe dans ce grand jeu dont tu ne connais pas les règles.

Dis-toi, une fois pour toutes : « Je n’ai rien à attendre. » et tout te sera donné. Parce qu’il en va ainsi des choses de l’esprit qui ne s’offrent qu’à ceux qui le méritent par la pureté et la continuité de leurs actions quotidiennes. Seul l’éveillé comprendra et continuera de creuser son sillon au milieu de l’indifférence générale et de l’apparente stérilité de son travail.

Tout cheminement initiatique se réalise au milieu des épines avant de pouvoir envisager découvrir les roses. Le chemin ordinaire est le moyen de partir d’un endroit pour se rendre ailleurs, il est en fait un outil de destination ; le propre de la voie spirituelle est de faire oublier au cheminant d’où il est parti sans lui faire connaître où il va se rendre ; ce qui compte c’est le chemin en lui-même qui est un instrument de réalisation dans le dénuement de soi-même. »

 

(Communication avec Kori 40)

« Et c’est ainsi que vous pourrez apprendre à vous connaître vous-même, en vous révélant cette identité, secrète et intime, qui repose au fond de chacun de vous et qui n’attend que vous la découvriez pour se rendre accessible.

A partir de là, vous atteignez la phase opérative de votre recherche qui vous mettra en contact avec votre Soi supérieur, l’atome-étincelle d’esprit qui constitue votre singularité et votre exclusivité, qui perdure de toute éternité à travers toutes vos expériences vécues, ici ou là, au cours de nombreuses incarnations diverses et variées. Et l’enseignement vous sera donné pour que le disciple rejoigne le maître qu’il porte en lui, à son insu. »

 

(Communication avec Ophoemon 13)

« L’énergie spirituelle transite par des canaux électriques invisibles qui  irriguent toute la création sans limitation de distance et de durée ; elle constitue un trait d’union entre les divers états de développement tels que les règnes minéral, végétal, animal, humain, spirituel et au-delà. Seule la fréquence est modifiée pour s’adapter au rythme vital de chacun, s’élevant de plus en plus en fonction de l’éthérisation du milieu traversé. Mais cette transformation se fait de façon automatique, à votre insu ; vous n’avez qu’à vous fixer sur le but à atteindre et émettre des pensées à son égard pour que les transformations des vibrations énergétiques s’opèrent d’elles-mêmes.

Vous pourriez penser que c’est magique, c’est qu’alors vous êtes des magiciens en puissance ; la seule différence c’est qu’il n’y a ni trucage, ni illusion, mais tout simplement une énergie sans fin, mise à votre disposition à la seule condition de connaître, ou découvrir, son mode d’emploi. »

 

(Communication avec Ophoemon 11)

" Le but de notre existence consiste à activer et synchroniser tous ces outils qui permettent de réaliser progressivement notre vocation spirituelle : équilibrer le corps physique par une bonne hygiène de vie, pacifier le corps astral en maîtrisant les émotions, dominer le corps mental en dirigeant ses idées vers le bon, le beau, le vrai pour accéder au corps causal, antichambre du corps spirituel, par la pratique de l’intuition, voilà le secret de l’émancipation spirituelle de l’être.

Le parcours d’éveil personnel ne suit pas une ligne droite, mais procède par cercles concentriques. D’où cette impression lassante de repasser régulièrement aux mêmes endroits, de refaire toujours les mêmes étapes, sans jamais pouvoir franchir le palier à dépasser.

La difficulté de cette démarche vient du fait qu’elle relève d’une véritable alchimie spirituelle et non d’une approche logique et intellectuelle ; de là, une perte de nos repères habituels. Pour changer de cercle, et se rapprocher du cercle intérieur, il est impératif que le niveau de vibration du chercheur soit en phase avec celui du lieu à atteindre 

A défaut, c’est « Tournez manèges », … sans jamais attraper le pompon! "

 

(Communication avec Ophoemon)

« La nature de l’être est beaucoup plus riche que ce que vous en percevez. En premier lieu, et je sais que c’est difficile à envisager pour vous, il faut savoir qu’un être a plusieurs vies, en même temps et en divers lieux. Je m’exprime comme ça pour clarifier les idées, mais en fait comme le temps, l’espace et la matière ne sont que des illusions, on peut dire que l’être revêt plusieurs apparences selon les décors dans lesquels il évolue, mais qu’il est toujours le même. Ces diverses manifestations lui permettent de faire de nouvelles expériences et de progresser ainsi dans son évolution. En fait, on peut comparer l’homme à un caméléon qui change d’apparence par mimétisme avec le milieu dans lequel il évolue, à cette différence prés que ce dernier ne modifie que son apparence extérieure alors que l’homme se multiplie, comme s’il se dupliquait, en plusieurs endroits. Dans ses multiples existences, l’être regroupe ses expériences de vie pour en retirer un enseignement, sous forme de travaux pratiques en quelque sorte. Chaque existence singulière contribue à la fois à sa propre vie et à celle de l’être principal dont il est partie intégrante. Je sens que les difficultés de compréhension augmentent… »

(Communication avec Hanx 19)