lundi 10 février 2025

Vacuité des vacuités

 


Vacuité des vacuités

Il faut savoir cultiver l’échec et faire preuve de patience, de calme et de sérénité. Ce n’est pas toujours facile. 

 « Hâtez-vous lentement ; et, sans perdre courage,

 Vingt fois sur le métier remettez votre ouvrage. » 

Nicolas Boileau


Vision de la nuit du 13 au 14 mars 2007 (vers 4 heures) :

Entre mes deux yeux apparaît un trou coloré, couleur lunaire. Puis le mouvement s’installe, des couleurs se mélangent et l’orifice se dilate. Avec un effet de zoom, j’entre et vois apparaître trois personnages, en triangle, qui semblent être entrain de discuter. Il me semble que les costumes ne correspondent pas à ceux de notre époque. Je n’ai pas le temps d’analyser la vision qui se brouille immédiatement. Mais c’est clair ; il s’agit bien d’une vision du troisième œil, claire et précise, mais trop instantanée. Cet effet de zoom, rapide, en perspective cavalière, avec une image parfaitement nette, est caractéristique de ce type d’expérience. Quand pourrais-je bénéficier de la durée suffisante nécessaire à la compréhension de la vision ?

Depuis quarante huit heures, j’ai entrepris un travail de reprogrammation de mon ADN cellulaire, qui m’est autorisé au titre de la guérison psychique ; je vais maintenant régulièrement vérifier si cette expérience a réussi en surveillant mon évolution. Si la réussite est là, les capacités de guérison et de rééquilibre organique et énergétique devraient être au rendez-vous, à la fois sur les plans physique et psychique.

J’avais déjà tenté cette expérience sur l’ADN, il y a quelque temps, mais sans résultat probant. Cette fois la nouveauté vient du fait que, lors de la magnétisation, mes doigts étaient envahis de fourmillements et de pulsations significatifs de l’échange d’énergie effectué. Et si l’énergie passe, elle doit provoquer une mutation des champs magnétiques qu’elle alimente. Je serai rapidement fixé à ce sujet.

Si la réussite est là, c’est un nouveau palier important, pour ne pas dire capital,  de mon évolution spirituelle depuis l’obtention de la troisième initiation de la transfiguration. Si elle ne se manifeste pas, c’est que je ne suis pas encore prêt et que je dois continuer à travailler.

Nuit du 14 au 15 mars 2007 :

Cette nuit je n’ai aucun souvenir tangible de ce que j’ai pu faire, aucune vision ne s’est manifestée non plus ; j’ai juste l’impression de m’être réveillé souvent en cours de sommeil, mais je me suis levé bien reposé, pas comme certains matins où je me réveille plus fatigué que la veille au soir.

Par contre rien de significatif ou de particulier à noter sur le plan de l’évolution ou de la reprogrammation énergétique. C’est sûr qu’il ne va pas se passer, chaque nuit, quelque chose qui sort de l’ordinaire. Enfin, entre peu et trop, il y a sans doute un équilibre à trouver, que je n’ai pas atteint. La nuit porte conseil ; on verra ça demain…

Du 16 au 18 mars 2007 :

La nuit du 15 au 16 a été pénible ; insomnie et fatigue. Les 16, 17 et 18, fièvre (38° le matin, 39° l’après-midi, 40° la nuit ; je me sens vidé, je ne dors pas ; grande et régulière sudation nocturne. Tout à l’apparence d’une maladie du genre grippe, à cette différence prés qu’il n’y a pas de maladie, ni inflammation, ni infection.

En fait, le système immunitaire réagit à la modification des polarités électriques de l’organisme qu’il ne comprend pas en organisant la résistance contre un agresseur inconnu. C’est la première présomption de preuve tangible que l’opération de reprogrammation de l’ADN cellulaire semble avoir fonctionné. A partir de maintenant, je vais être à l’affût de tous les changements que je pourrais remarquer.

Le 18, la fièvre a intégralement disparu, ainsi que l’état de grande fatigue des ces derniers jours. Mes guides m’avaient prévenu que l’expérience pouvait être déstabilisante mais enrichissante.

26 mars 2007 :

Voilà une semaine déjà et, à ma connaissance, rien n’a changé dans mon quotidien, que ce soit sur le plan physique ou spirituel. Alors, échec ou effet différé ; je ne sais plus à quel saint me vouer. Chaque fois que j’interroge, il m’est répondu qu’il n’y a aucun problème, que l’opération est un succès. Oui mais ?

Qu’en pensent mes guides ? Que peuvent-ils me suggérer à ce sujet ?

« Nous te confirmons ce que nous t’avons déjà dit : l’opération de reprogrammation cellulaire est un succès. Mais, comme d’habitude, tu veux aller trop vite et tu t’emballes. Il faut toujours du temps pour que les choses annoncées se réalisent. Un peu de patience donc et tu verras apparaître les résultats promis. Continue de travailler à cet effet ; c’est toi qui crées la dynamique qui doit te permettre de réussir dans ta démarche. Nous sommes à tes côtés et nous t’aidons au mieux de nos possibilités. »

Et si tout cela n’existait  pas, si je construisais cette autre dimension, si en fait je souffrais d’hypermnésie, c’est-à-dire du contraire de l’amnésie, d’un véritable surdimensionnement de l’imagination, d’une propension à développer un imaginaire ayant vocation à compenser et remplacer une réalité, fade et décevante, dans laquelle je n’ai plus le désir, ou la possibilité, de m’investir

A ce moment-là, mon attitude relèverait de la fuite. De la fuite en avant, impulsive et imprécise, émotive et irresponsable, qui traduit davantage un fort besoin d’éviter ou de quitter un contexte connu, jugé négatif ou menaçant, qu’une volonté de construire quelque chose de nouveau, de positif, de libératoire. Cela relèverait plus de l’évanouissement que de l’épanouissement, de l’illusion que de l’initiation. Si cela était, je ne serais plus, si ce n’est un pion de plus, parmi tant d’autres, gavé d’illusion, à nourrir la matrice de son énergie.

Pourtant, une marionnette ne saura jamais que sa vie ne tient qu’à un fil ; et si jamais elle le savait, elle ne serait plus une marionnette.

28 mars 2007 :

Vacuité des vacuités, tout est vide en moi. Je ne comprends pas, j’ai l’impression de jouer à qui perd gagne. J’étais pourtant persuadé que cette fois ça allait marcher… et bien non. Rien de rien ; comme d’habitude. Je fais des ronds dans l’eau, sans jamais troubler l’onde, dans une platitude absolue. Pourtant, ma démarche était sensée, mon espoir intense et l’expérience motivante ; j’ai même eu le ressenti d’une réaction physique dans les jours qui suivirent. Mais le temps passe et rien ne vient confirmer cet espoir qui demeure vain pour l’heure. Il faut que je remette mon ouvrage sur le métier, encore et encore, pour aboutir et réussir.

Ils m’ont dit un jour : « Quand tu penseras avoir tout perdu, alors tu auras gagné. »

Ils m’ont dit et répété qu’il fallait que je fasse preuve de patience, de calme et de sérénité.

Il faudrait donc que je me change moi-même pour pouvoir changer les choses.

A-t-on déjà vu un feu froid ou une eau sèche ?

Je me sens vide, sans but, démobilisé. Pourquoi, après une vie de recherche spirituelle obstinée, finir dans une impasse insensée. Il y a quelque chose qui ne fonctionne plus, comme un fusible qui a sauté, et l’étincelle ne passe plus. Pas d’étincelle et plus de feu, plus de lumière, plus d’envol et plus d’éveil.

Il n’est pas nécessaire de mettre en cause le contexte extérieur, les circonstances aggravantes qui rendent l’existence plus difficile. Cela ressemble plutôt à une panne de moteur ; le moteur vital a calé et n’arrive pas à redémarrer. La faute à qui ? Bien sûr à moi seul.

« Paroles vaines et inaction constante. Si panne il y a, elle ressemble plutôt à un manque de carburant. Si le moteur vital est à l’arrêt, c’est parce que l’esprit l’a déserté.

La conscience spirituelle est en pause et plus rien n’avance. C’est l’immobilisme paralysant, la stérilité étouffante de la vacuité. Il n’appartient qu’à toi d’y mettre un terme, à condition de le vouloir.

C’est ton ressenti actuel et nous n’avons pas à intervenir à ce sujet.

Par contre, je peux t’assurer que de l’autre côté du miroir tu es totalement différent, je veux dire confiant en toi, engagé et actif dans ta mission. »

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Ta volonté d’accéder à la clairvoyance.


 « Tu te forces à essayer de faire de la concentration-méditation, mais sans y croire et tu cultives l’échec parce que tu restes cantonné dans le registre de la volonté. Alors que la procédure applicable pour réussir est la suivante : demander mentalement que te sois accordée la clairvoyance, te concentrer fortement mentalement pour que ta demande se programme, et tout aussitôt s’interdire d’y penser, faire roue libre et lâcher prise définitivement sur cette programmation. Et alors, elle se réalisera d’elle-même, sans effort, tout naturellement, parce que ton attitude de souplesse et d’ouverture le lui aura permis. Moins tu forces et plus tu avances. Moins tu cherches et plus tu es réceptif. »

Communication avec Kori (11) -  29/01/09

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« Pourquoi accomplir des désirs si cela ne doit pas procurer une diminution de ceux-ci? Parce qu'on ne peut se rendre compte de leur vanité qu'après avoir réellement tenté de leur donner ce qu'ils réclament. Sinon, on reste persuadé que le bonheur dépend de l'accomplissement de telle ou telle aspiration : « si » et « quand ». Comme le disait une célèbre vedette : « L'argent ne fait pas le bonheur, mais je ne le sais vraiment que depuis que j'en ai. » Derrière tous les désirs relatifs, il y a en effet un goût, une recherche d'absolu : l'objet du désir, une fois conquis, n'est jamais assez complet, jamais assez intense, jamais assez beau par rapport à cette demande d'absolu immanente à l'être et que seul l'Absolu pourra satisfaire. Un jour apparaît une nouvelle aspiration qui est d'être vraiment libre de toutes ces attirances. En être libre devient encore plus important que de les combler et vous êtes alors mûrs pour la mise en cause du fait même du désir, du jeu du désir, et de son opposé, la peur. Ceci dit, je le répéterai comme un leitmotiv, c'est une érosion progressive. Où en êtes-vous aujourd'hui et vers quoi est-ce que vous allez? »

La Voie et ses pièges  -  Arnaud Desjardins

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Révéler la dimension du sacré en soi est la seule voie qui soit libératoire pour l´être. Encore faut-il pressentir sa présence pour se mettre à sa recherche.
Et pour ce faire on ne peut s´en remettre qu´à l´intuition, la seule qui permette une saisie immédiate de ce qui nous dépasse.

" Tu dois être ton propre pionnier. 
Le propre du pionnier, c'est de s'avancer seul au cœur de territoires inconnus, là où il n'est jamais allé. Si, dans le courant de ton incarnation, tu ne vas pas au-delà de toi-même pour découvrir qui tu es réellement, et bien tu es venu pour rien et tu repartiras, une nouvelle fois, à la case départ, avec un handicap de plus pour ton prochain parcours. Etre le pionnier de soi-même ne nécessite pas d’avoir l’étoffe d’un trappeur ou d’un héros, mais seulement d’être capable de se reconnaître et de savoir qu’est-ce qu’on est venu faire dans sa vie actuelle. Il suffit donc de poser deux questions à soi-même et portant sur soi-même :

• Qui suis-je ?
• Qu’est-ce que je fais là ?
A partir de là, c’est presque gagné."


"Et n’oublie pas que tu es le tireur et que tu es la cible. Et que ce n’est pas la flèche qui va à la cible, mais la cible qui vient à elle quand le calme de la concentration a envahi l’archer." 

Mais que le chemin est long et fatigant…

« Tais-toi, et fais ton chemin. »
(Le chœur des guides)

Alibi semper
(Toujours ailleurs)

 

 

 


samedi 11 janvier 2025

J’ai dû accepter…

 


J’ai dû accepter… 

Accepter que le temps, cet insaisissable mystère, échappe à ma compréhension, et que l’éternité demeure une énigme pour mon esprit mortel.

J’ai dû accepter que mon corps, fragile enveloppe, n’était pas immortel, qu’il vieillirait, et qu’un jour, il s’éteindrait doucement.

J’ai dû accepter que nous sommes faits de souvenirs et d’oubli, de vœux inachevés, de bruits et de silences, de murmures éphémères et de nuits étoilées. De petites histoires, tissées dans l’ombre des détails subtils.

J’ai dû comprendre que tout est passager, que rien ne dure éternellement.

Et j’ai dû accepter que ma venue au monde avait un sens, que j’étais là pour donner le meilleur de moi-même, pour semer des traces de lumière avant de m’effacer dans le grand silence.

J’ai dû accepter que mes parents ne seraient pas éternels, que mes enfants, un jour, prendraient leur envol, traçant leur propre chemin loin de moi. Ils ne m’appartenaient pas, comme je l’avais cru un instant.

Leur liberté d’aller, de venir, de choisir, était un droit aussi précieux que ma tendresse pour eux.

J’ai dû accepter que tout ce que je possédais n’était qu’un prêt,

que rien ici-bas ne m’appartenait vraiment. Tout, comme ma propre existence, était éphémère, destiné à être transmis, laissé aux mains d’autres âmes, quand je ne serai plus là.

J’ai dû accepter que balayer mon trottoir chaque matin n’était qu’un doux leurre, un geste pour me convaincre que ce petit coin du monde était mien, alors qu’il ne l’était pas. Ma maison, mon refuge, n’était qu’un toit passager, un abri qui un jour accueillerait d’autres vies, d’autres histoires.

J’ai dû comprendre que mon attachement aux choses, aux êtres, aux lieux, ne ferait que rendre plus douloureux l’heure de mes adieux. Que les arbres que j’ai plantés, les fleurs que j’ai chéries, les oiseaux que j’ai écoutés chanter, n’étaient que des passants dans ma vie.

Tout comme moi, ils étaient mortels. 

J’ai dû accepter mes failles, mes fragilités, ma condition d’être éphémère, voué à disparaître, tandis que la vie continuerait, sans moi, comme un fleuve insensible à ma mémoire. 

Et j’ai dû accepter qu’un jour, je serais oublié.

Prenons soin de notre âme, car elle seule nous appartient.

Auteur inconnu


Un texte autobiographique de qualité, tant par l'authenticité de l'analyse que par la sincérité des états d'âme décrits. Le bilan spirituel frappe à notre porte en fin d'existence et il nous appartient de pouvoir le faire sans tricher, la qualité de l'éveil spirituel en dépendant.

Étape après étape, tout doit être passé en revue à l'aune de la seule Vérité.

 Le bonheur, c'est ce qui reste quand on a tout oublié.

 

mardi 10 décembre 2024

Esprit, es-tu là ?

 

Esprit, es-tu là ?

« Respectons le possible, dont personne ne connaît les limites, et soyons attentifs et sérieux devant le monde extra-humain d’où nous sortons et qui nous attend. »

Victor Hugo

 



Qui cherche trouve.

Mais on ne trouve que ce que l'on cherche, même si parfois, on trouve ce qu'on ne cherche pas.
C’est donc qu'on a déjà cherché pour connaître ce qu'on a trouvé.
Mais peut-on trouver sans chercher?
Écoutons le dicton:
A force de chercher sans trouver, on finit par trouver sans chercher.
Alors comment me trouver ?

Qui suis-je?
JE.

« Je suis l'âme, une invitée dans ce monde physique.

Lorsque j'entre dans un corps, on appelle cela la naissance, et lorsqu'il est temps de le quitter, on appelle cela la mort.
Je suis un voyageur éternel, en simple visite.
Avec cette perception des choses je ne garde aucun fardeau, j'ai juste mon voyage à gérer
. » *

 

L'être qui n'a pas connu l'esprit est une coquille vide, celui qui l'a connu, mais l'a perdu, est une coquille morte. 

Le corps que nous habitons nous sert de coquille afin de pouvoir évoluer dans la matière dense où se déroule notre incarnation. C’est notre protection qui peut devenir notre prison si nous ne prenons pas la peine, à un moment-donné, de nous émanciper.

Pour ce faire, nous avons recours à l’esprit ; seul l’éveil spirituel peut nous libérer à la seule condition de le pratiquer et de mener cette quête à son terme.

L’être infusé par l'esprit se libère de toute contrainte et ouvre les portes de l'infini.

« Dans un premier temps, le processus initiatique commence par l’analyse de notre présence dans la matière, c’est-à-dire notre corps et les perceptions de nos sens. Il s'applique à identifier, puis progressivement maitriser nos énergies vitales et leurs cycles. Il nous met face à nos désirs et à notre course pour les assouvir. Plus difficilement, il s'attaque à notre mental, à nos principes de réalité, forces de conditionnement, éléments du passé qui nous empêchent de reconnaître notre véritable nature.


La deuxième étape du processus porte alors sur la connaissance, gnose, regard décapant sur le monde et sur nous même. Elle nous incite à nous libérer de l'illusion de nos conditionnements en stimulant la parcelle de Lumière qui est en nous pour nous conduire à la liberté. Processus d'individuation, elle confère à chacun le statut d'être unique et à part entière, mais relié au tout.
Cette phase, nettement plus difficile, passe obligatoirement par l’intellect et se doit de le dépasser à un moment donné, faute d’être condamné à l’échec définitif et à la rechute dans l’illusion. L’intellect est incontournable ; il doit permettre de jeter un pont entre le mental et le spirituel, entre les domaines de la raison et de l’intuition. Le passage au spirituel et l’accès à l’éveil ne peuvent se réaliser qu’au-delà du domaine intellectuel ; par contre le recours à la raison est nécessaire pour initier toute démarche spirituelle. Il faut vouloir savoir pour le pouvoir ; au-delà, c’est le royaume de l’être, le « Je suis ».
Etre initié, c'est d'abord mourir à soi-même pour renaître dans une nouvelle dimension. »

L'Initiation 

"L'être humain est appelé à un éveil intérieur particulier par lequel seul il pourra appréhender le sens de son existence et connaître, de son vivant, par une expérience directe, la Source mystérieuse d'où il a émergé et dans laquelle il sera inexorablement réabsorbé lorsqu'il quittera cette forme d'existence. Mais cet éveil exige de lui des efforts spécifiques qui lui permettront de comprendre l'étrange absence à lui-même ou sommeil diurne dans lequel il passe d'ordinaire sa vie entière sans le savoir. "

 

Edouard Salim Michaël

* « Je suis l'âme, une invitée dans ce monde physique. Lorsque j'entre dans un corps, on appelle cela la naissance, et lorsqu'il est temps de le quitter, on appelle cela la mort.
Je suis un voyageur éternel, en simple visite.
Avec cette perception des choses je ne garde aucun fardeau, j'ai juste mon voyage à gérer. » 

(Auteur inconnu)

 

 

 

 

lundi 25 novembre 2024

Le labyrinthe de l’esprit

 

Le labyrinthe de l’esprit

 

Salvador Dali – Le labyrinthe 2 (1941)

« On ne comprend absolument rien à la civilisation moderne si l’on n’admet pas d’abord qu’elle est une conspiration universelle contre toute espèce de vie intérieure. »

Georges Bernanos - « La France contre les robots » (1947)

« Tout vient à point à qui sait attendre » dit le sage. Et c’est bien ainsi que procède l’esprit. Il ne sert à rien de vouloir y avoir accès tant que l’être ne l’a pas mérité au vu de ses nombreuses incarnations ayant favorisé son évolution spirituelle. Et tout d’un coup, à son heure, l’esprit investira l’être initié parce qu’il sera fin prêt pour le grand voyage.

Il ne sert à rien de vouloir brûler les étapes ; il faut construire le temple de l’esprit méticuleusement et parfaitement pour pouvoir l’y accueillir. C’est déjà ce qui se pratiquait dans les écoles des mystères, dans la haute antiquité et dans les sociétés secrètes du temps où elles étaient opératives et par là libératoires. Mais quelque chose a changé depuis lors : alors que ces initiations étaient obligatoirement effectuées en groupe hiérarchisé, aujourd’hui l’initiation authentique est singulière et individuelle. L’être a seul en lui la clé qui lui ouvrira les portes, et c’est bien là que se cache le véritable message christique, déformé et récupéré par les églises extérieures à des fins de pouvoir et d’ambition temporels. »

Communication avec Kori 2

« Sachez, tout d’abord, qu’il existe quelques règles de base qui encadrent ce type de démarche.

Tout d’abord, cette idée ne vous frôlera pas tant que vous ne serez pas prêts spirituellement ; cette première règle élimine déjà tous ceux qui ne sont pas au niveau et tous ceux qui, ayant atteint le niveau nécessaire, sont trop dilettantes pour s’astreindre à une discipline longue et régulière.

La deuxième règle consiste à vous donner des preuves, ou des signes, pour vous aider à réaliser que vous êtes sur la bonne voie et que ces premiers résultats satisfaisants doivent vous encourager à persévérer.

La troisième règle consiste en la mise en place d’une protection spécifique qui vous est allouée par votre hiérarchie spirituelle, pour vous mettre à l’abri des manigances ou menaces diverses émanant des forces d’opposition, ici bas et au-delà. Car sachez-le, dés que vous prenez le chemin, vous êtes immédiatement repérés par ceux qui veillent à empêcher toute libération des victimes de la matrice, sur terre et dans l’astral. »

Communication avec Hanx 22

« Vous vous trouverez étonnement détachés et faisant preuve d’un calme et d’une lucidité d’analyse qui ne manqueront pas de vous surprendre ; cela sera dû au fait que les énergies spirituelles auront remplacé les énergies mentales de la logique et les énergies astrales de l’émotion ; vous fonctionnerez alors sur le plan de l’intuition spirituelle qui vous mettra hors d’atteinte des pièges et contraintes de la troisième dimension terrestre. »

Communication avec Ophoemon 10

« La barre sera toujours plus haute et l’âpreté de ton parcours progressif sera le garant de ton évolution, avec toutes les difficultés qui l’accompagnent. Etre spirituellement sur le chemin, c’est devoir toujours aller plus loin ; ce n’est pas demain que tu seras arrivé, loin s’en faut.

Le chemin spirituel est à l’opposé des valeurs décadentes sacralisées par votre société de consommation ; quand tu fais le chemin, tu n’as qu’une seule certitude, c’est que tu ne possèdes rien, et que tu n’as rien à attendre d’une telle illusion.

Le chemin que tu suis sur la terre développe des résultats dont tu prendras conscience plus tard, quand tu auras quitté ce monde ; ce n’est qu’à ce moment-là que tu récolteras les fruits de tout ce que tu as semé. Voilà pourquoi tu as toujours au fond de toi ce sentiment que tout ce que tu fais, ici et maintenant, est vain et inutile. Mais sache bien que c’est tout le contraire qui se passe dans ce grand jeu dont tu ne connais pas les règles.

Dis-toi, une fois pour toutes : « Je n’ai rien à attendre. » et tout te sera donné. Parce qu’il en va ainsi des choses de l’esprit qui ne s’offrent qu’à ceux qui le méritent par la pureté et la continuité de leurs actions quotidiennes. Seul l’éveillé comprendra et continuera de creuser son sillon au milieu de l’indifférence générale et de l’apparente stérilité de son travail.

Tout cheminement initiatique se réalise au milieu des épines avant de pouvoir envisager découvrir les roses. Le chemin ordinaire est le moyen de partir d’un endroit pour se rendre ailleurs, il est en fait un outil de destination ; le propre de la voie spirituelle est de faire oublier au cheminant d’où il est parti sans lui faire connaître où il va se rendre ; ce qui compte c’est le chemin en lui-même qui est un instrument de réalisation dans le dénuement de soi-même. »

Communication avec Kori 40

« Et c’est ainsi que vous pourrez apprendre à vous connaître vous-même, en vous révélant cette identité, secrète et intime, qui repose au fond de chacun de vous et qui n’attend que vous la découvriez pour se rendre accessible.

A partir de là, vous atteignez la phase opérative de votre recherche qui vous mettra en contact avec votre Soi supérieur, l’atome-étincelle d’esprit qui constitue votre singularité et votre exclusivité, qui perdure de toute éternité à travers toutes vos expériences vécues, ici ou là, au cours de nombreuses incarnations diverses et variées. Et l’enseignement vous sera donné pour que le disciple rejoigne le maître qu’il porte en lui, à son insu. »

Communication avec Ophoemon 13

« L’énergie spirituelle transite par des canaux électriques invisibles qui  irriguent toute la création sans limitation de distance et de durée ; elle constitue un trait d’union entre les divers états de développement tels que les règnes minéral, végétal, animal, humain, spirituel et au-delà. Seule la fréquence est modifiée pour s’adapter au rythme vital de chacun, s’élevant de plus en plus en fonction de l’éthérisation du milieu traversé. Mais cette transformation se fait de façon automatique, à votre insu ; vous n’avez qu’à vous fixer sur le but à atteindre et émettre des pensées à son égard pour que les transformations des vibrations énergétiques s’opèrent d’elles-mêmes.

Vous pourriez penser que c’est magique, c’est qu’alors vous êtes des magiciens en puissance ; la seule différence c’est qu’il n’y a ni trucage, ni illusion, mais tout simplement une énergie sans fin, mise à votre disposition à la seule condition de connaître, ou découvrir, son mode d’emploi. »

Communication avec Ophoemon 11

" Le but de notre existence consiste à activer et synchroniser tous ces outils qui permettent de réaliser progressivement notre vocation spirituelle : équilibrer le corps physique par une bonne hygiène de vie, pacifier le corps astral en maîtrisant les émotions, dominer le corps mental en dirigeant ses idées vers le bon, le beau, le vrai pour accéder au corps causal, antichambre du corps spirituel, par la pratique de l’intuition, voilà le secret de l’émancipation spirituelle de l’être.

Le parcours d’éveil personnel ne suit pas une ligne droite, mais procède par cercles concentriques. D’où cette impression lassante de repasser régulièrement aux mêmes endroits, de refaire toujours les mêmes étapes, sans jamais pouvoir franchir le palier à dépasser.

La difficulté de cette démarche vient du fait qu’elle relève d’une véritable alchimie spirituelle et non d’une approche logique et intellectuelle ; de là, une perte de vos repères habituels. Pour changer de cercle, et se rapprocher du cercle intérieur, il est impératif que le niveau de vibration du chercheur soit en phase avec celui du lieu à atteindre

A défaut, c’est « Tournez manèges », …sans jamais attraper le pompon ! "

Communication avec Ophoemon

« Mais l'esprit est un élément mystérieux. Insaisissable et invisible comme l'air, il semble s'adapter docilement à toutes les formes et à toutes les formules. Et cela pousse sans cesse les natures despotiques à croire qu'on peut le comprimer, l'enfermer, le mettre en flacons. Pourtant toute pression provoque une contre-pression, et c'est précisément quand l'esprit est comprimé qu'il devient explosif: toute oppression mène tôt ou tard à la révolte. À la longue, et c'est là une éternelle consolation, l'indépendance morale de l'humanité reste Indestructible. Jamais jusqu'ici on n'a réussi à imposer d'une façon dictatoriale à toute la terre une seule religion, une seule philosophie, une unique conception du monde, et jamais on y réussira, car l'esprit saura toujours résister à l'asservissement, toujours il refusera de penser selon des formes prescrites, de s'abaisser, de s'aplatir, de se rapetisser et de se mettre au pas.»

Stefan Zweig

 

mardi 12 novembre 2024

"Les quatre âges" selon Vieux Jade

 

21 mai 2011

Les Quatre Âges




La lecture du livre que consacre Paul-Georges Sansonetti à Hergé et au mythe polaire, conjuguée aux extraits de Guénon que publie Bouddhanar réactive ces mythes enfouis en moi, et dont j'avais plus ou moins perdu conscience.
 
Pour René Guénon, reprenant la doctrine des Quatre Âges (cinq avec le pralaya, la décomposition), le monde moderne est l'achèvement d'un cycle commencé en pleine lumière, et finissant en pleine déliquescence, dans l'inversion de toutes les valeurs.

 
C'est évidemment à l'opposé des doctrines darwinienne et teilhardienne, pour lesquels, sortis du bourbier, nous nous acheminons vers une sorte d'apothéose.
 
Voici précisément deux enseignements que Guénon tenait pour anti  Traditionnels, contre-initiatiques, c'est-à-dire sciemment donnés aux peuples pour les tromper.
 
Grosso modo, et même lorsqu'ils l'ignorent, on peut classer les "conspirationnistes" au nombre des résistants à l'anti-Tradition.
 
Car ne pas croire aux grossiers mensonges des medias et des chancelleries, aux poignées de main et sourires des politiques, aux slogans et à la publicité en général revient à soupçonner le monde d'être falsifié par un groupe ou un Principe.
 
Groupe, certes, qui rassemble les puissants de ce monde, et leurs empressés larbins, et Principe, que le Christ nommait : Prince  de ce monde, Père du mensonge.
 
Le terme "conspirationniste" est employé par les chiens de garde du système pour salir, ridiculiser et anéantir toute opposition.
 
Mais il existe bien une conspiration. Lorsque Marie Laforêt parlait d'une organisation internationale dont le budget représente 250 fois celui de la France, il est facile de la faire passer pour folle aux yeux des badauds rigolards.
 
Mais cette énorme affirmation relaie simplement une réalité que connaissent les "conspirationnistes". Un gigantesque pouvoir, comparable à une pieuvre par le nombre de ses réseaux tentaculaires et l'étreinte exercée sur tous les peuples et chaque individu, un gigantesque pouvoir est en train de finir le bouclage de la Terre.
 
L'Apocalypse de Jean l'a désigné sous la forme d'un dragon, et d'une bête à sept têtes.
 
Ce projet se pare des couleurs du temps, et des visages qui plaisent. Il emploie des mots qui flattent, pour des projets qui emportent l'adhésion. Par exemple, récemment, le pion qui a saisi les guides de la France propose d'utiliser l'argent saisi aux narcotraficants pour lutter contre le trafic de drogue. Merveilleuse idée, bien sûr. On ne peut qu'y souscrire.
 
Hélas, c'est oublier ou méconnaître le rôle prépondérant de la CIA, en particulier, et probablement de nombreux services secrets dans ce trafic prodigieusement rémunérateur.
 
C'est faire preuve de curieuses distractions.  Oublier également les petits (ou gros) trafics de l'OTAN, qui est l'un des tentacules de la Bête.
 
Lorsqu'on voit ce petit bonhomme chercher à redorer son image en vendant de la poudre de perlimpinpin d'une main, tout en tirant le rideau de l'autre sur la gangrène dont il est un rouage, on en vient nécessairement à considérer que quelque chose cloche.
 
Je ne ferai pas l'inventaire des milliers de meurtres de savants, de politiques, de personnalités ou d'inconnus qui ont imprudemment cherché à entraver ce règne obscur et dangereux, ou se sont simplement trouvés sur son chemin.
 
Il me semble parfaitement clair qu'un projet coordonné de contrôle total est en train de boucler notre existence. A ce titre, je revendique l'appellation "conspirationniste".
 
Toutefois, je ne me sens pas contraint à faire mien le désespoir qui anime nombre de conspirationnistes. Car j'adopte l'opinion de Guénon : l'ombre travaille pour la Lumière.
 
L'immonde cancer qui ronge l'humanité de ce temps se réjouit sans vergogne de ses triomphes, certes, et c'est profondément déprimant.
 
" La pire des punitions pour une âme est de vivre en des temps d’iniquité".  (Nicolas Bonnal)
 
Cependant, il n'est, ce temps, que la phase terminale d'un monde moribond, et le prélude nécessaire à ce que Guénon appelait : le Retour à l'Âge d'Or, et Tolkien : le Retour du Roi, qu'attendent toutes les Traditions, de l'Islam à l'Amérique centrale, de la Laponie à l'Azerbaïdjan, de l'Allemagne de Frédéric Barberousse à l'Angleterre d'Arthur et au Portugal de Sébastien.
  
Et que tous les hommes espèrent au fond de leur coeur, là où les ténèbres n'atteignent pas le germe enfoui de la Lumière Éternelle.

Vieux Jade 

 

mardi 15 octobre 2024

Au clair de la lune

 


Au clair de la lune 

L’hypothèse d’une action de la lune sur les êtres vivants est également un concept très ancien. Le médecin juif Maimonide (1204), le philosophe Francis Bacon (1616) l’avaient déjà envisagée, jusqu’à Charles Darwin (1872) qui écrivait : « L’homme est assujetti, comme les autres mammifères, à cette loi mystérieuse selon laquelle certains processus normaux, tels la naissance, le développement, la durée de certaines maladies, suivent une périodicité lunaire ». Question toujours d’actualité : la Lune agirait-elle sur les comportements humains directement par magnétisme, intensité lumineuse, ou par le poids des superstitions et des croyances intégrées dans la mémoire collective ?

Les qualités physiques de la Lune qui font que sans produire de lumière, elle reflète celle du soleil, ont contribué à forger un symbolisme dual : Soleil, actif, Père ; Lune, réceptif, Mère, qui n’a pas toujours été vu sous cet angle.


TRISTESSE DE LA LUNE

Ce soir, la Lune rêve avec plus de paresse ;

Ainsi qu’une beauté, sur de nombreux coussins,

Qui, d’une main distraite et légère, caresse

Avant de s’endormir le contour de ses seins,

Sur le dos satiné des molles avalanches,

Mourante, elle se livre aux longues pâmoisons,

Et promène ses yeux sur les visions blanches

Qui montent dans l’azur comme des floraisons.

Quand parfois sur ce globe, en sa langueur oisive,

Elle laisse filer une larme furtive,

Un poète pieux, ennemi du sommeil 

Dans le creux de sa main prend cette larme pâle,

Aux reflets irisés comme un fragment d’opale,

Et la met dans son cœur loin des yeux du Soleil.

Charles Baudelaire 

Sebastian Pether (24 novembre 1793 – 14 mars 1844) était un peintre paysagiste anglais spécialisé dans la peinture au clair de lune, au coucher du soleil et à la lumière du feu. Son père Abraham Pether et son frère Henry Pether se sont également spécialisés dans les peintures au clair de lune, les trois étant connus sous le nom de « Moonlight Pethers ». L'œuvre de Sebastian avait tendance à avoir des tons verdâtres.  La majeure partie de son travail était gérée par des marchands d'art qui l'aidaient à vendre ses peintures, mais cela ne lui rapportait que peu de revenus pour subvenir aux besoins de sa grande famille de onze personnes. Pether est décédé à l'âge de 51 ans, laissant sa famille dépendante des abonnements levés après sa mort.


Une église gothique en ruine au bord d’une rivière au clair de lune


Scène de rivière au clair de lune avec ruines de château gothique et pécheur


Scène de rivière au clair de lune avec abbaye en ruine

 

Henry Pether - "Clair de Lune sur le Port de Southampton"


L'éruption du Vésuve - Abraham Pether

 

Un paysage et une scène fluviale - Abraham Pether (1756–1812)

 

Deux Hommes contemplant la lune

Caspar David Friedrich (date: c.1825 - c.1830)

 

« Notre-Dame de Paris au clair de lune »

(Œuvre du peintre hollandais Johan Barthold Jongkind, précurseur de l’impressionnisme)