samedi 30 juin 2012


Vacances estivales 2012


Le blog fait relâche

pour cause de vacances d’été.


Je souhaite de bonnes vacances

à ceux qui ont la chance d’en

prendre.


Je souhaite beaucoup de courage

à tous ceux qui ont d’autres

obligations.


A très bientôt !


See you later !


Hasta la vista !



Reprise prévue vers le 1er septembre 2012.

samedi 23 juin 2012

Pensée et télépathie



Pensée et télépathie

Télépathie :
 Communication directe entre deux esprits dont l'éloignement interdit toute communication par le moyen des sensations usuelles. Du grec «télé», à distance et «pathos», émotion, la télépathie est la capacité de recevoir ou d’émettre des informations par «transmission de pensée». C'est à dire sans passer par le canal des sens habituels. Nous évoluons dans le domaine des phénomènes extra-sensoriels (PES).
En parapsychologie, la télépathie fait partie des perceptions extra-sensorielles, comme précurseur de la précognition et de la clairvoyance, un des protocoles utilisé pour l'étudier est le ganzfeld. L'existence de la télépathie n'est pas reconnue par la communauté scientifique, les expériences des parapsychologues sont fortement critiquées par les sceptiques, notamment pour leurs biais méthodologique. La télépathie est un sujet très utilisé par de nombreux auteurs de science-fiction.


« Si la science délaisse ces faits, l'ignorance les 
prendra. »

Victor Hugo

« Bon gré mal gré il nous faut, par ailleurs, accorder au phénomène télépathique le rang de déterminante possible du rêve. L'on ne saurait aujourd'hui douter de la réalité générale de ce phénomène. Il est évidemment bien simple, en se refusant à l'examen des matériaux qui en témoignent, de nier son existence; mais c'est là une attitude bien peu scientifique, qui ne mérite aucune considération. J'ai eu l'occasion de constater que les phénomènes télépathiques exercent également une influence sur les rêves; depuis les temps les plus reculés nos ancêtres l'affirmaient. Certaines personnes sont à ce point de vue particulièrement réceptives et ont fréquemment des rêves d'un caractère télépathique marqué. Reconnaître, de fait, le phénomène télépathique ne signifie point que l'on reconnaît sans condition les conceptions théoriques courantes sur la nature de l'action à distance. »

C. G. Jung

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« Le lien délicieux d’une personne à une autre appelé télépathie est un mode de communication qui renverse les barrières restrictives du langage parlé. L’échange de pensée est une technique par laquelle une personne enveloppe son Energie vibratoire autour et à l’intérieur d’un ou plusieurs Etres d’une pulsation similaire ; cependant, correctement honorée, elle n’est jamais ouvertement indiscrète pour le destinataire. Par l’utilisation étendue d’une telle pensée, vous pouvez atteindre d’autres univers, et pourtant la méthode pour y parvenir est d’une extrême simplicité.


Afin de revitaliser l’énergie de vie et de capturer sa promesse insaisissable et dorée, vous devez maîtriser la toile lumineuse qui relie les fibres de pensée les unes aux autres. Pour commencer, devenez experts à vous asseoir en silence. Vous devez apprendre à atteindre les profondeurs du silence absolu jusqu’à ce que le bavardage, la précipitation et le bouillonnement de votre cerveau se tranquillisent. A un moment-donné, vous deviendrez conscients d’un flot silencieux de pensée qui se tient comme suspendu, comme séparé de votre moi, et pourtant familier d’une manière envoutante et étrange, comme s’il était votre moi. La réponse vibratoire d’un esprit cherchant la lumière se connectant avec un autre esprit la cherchant également est aussi douce qu’une fraiche brise d’été caressant délicatement les bourgeons de pâquerettes naissantes, si douces que vous devez souvent tendre votre oreille intérieure afin de capturer l’essence du message.


Il existe de nombreuses facettes de vous-même qui peuvent vous sembler mystérieuses. Cependant, si vous prenez seulement le temps nécessaire et l’ouverture d’esprit pour faire l’effort conscient d’élargir les horizons limités des opinions de votre ego, vous vous ouvrirez alors à une expérience élargie de l’univers. Votre habileté à interagir consciemment avec des êtres habitant d’autres dimensions spatiales s’élargira au-delà de ce que vous n’avez jamais pu imaginer. »

Extrait de « Les chants d’Arcturus » (tome 1) de Patricia Pereira

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Télépathie

« Nous sommes des Arcturiens de sixième dimension. Nous vous transmettons le sens et la réalisation (awareness) que ces symboles graphiques pourraient provoquer au sein de l'observateur. Chaque représentation est encodée avec un modèle singulier, en alignement avec une fréquence spécifique encodée dans les potentialités de chaque être humain.

En examinant ces images, et en récitant la méditation d'intention, vous pourriez bien activer ces fréquences en vous-mêmes. Ces images peuvent être utilisées comme des outils en vue d'éveiller le soi intégral à un niveau supérieur de conscience, ou inspirer une ascension vers une existence plus consciente. Tous les aspects de l'image : la couleur, les formes, les volumes, l'emplacement et le nombre de chaque composante au sein de l'image, a un sens en regard de la matrice de la Terre, de même que vis-à-vis de l'être humain eu sein de sa sphère d'existence. »

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Télépathie :
 « Tous les humains ont la faculté de communiquer via la télépathie. Cette image contient des données qui ne peuvent être lues que si vous permettez à vos facultés de télépathe de devenir réelles. Vous pouvez envoyer de grandes quantités d'information par le biais de simples formes géométriques en 3D, en utilisant le pouvoir de votre imagination. Permettez à votre imagination d'activer votre télépathie. »

Méditation d'Intention :
 « Il est naturel que je sois télépathe, et je peux envoyer des blocs d'information en une seule forme tridimensionnelle (en 3D), avec mon esprit. »





La télépathie  d’après Rampa


« Quand nous sommes calmes et sereins, nous pouvons capter toutes sortes d'impressions. Ce sont les ondes de radio des autres gens qui sont absorbées par le récepteur de notre cerveau. Vous conviendrez aisément que certaines personnes ont des « intuitions ». Presque tout le monde, à un moment ou un autre, a eu l'étrange impression qu'il allait se passer quelque chose, ou que l'on devait agir d'une certaine façon. Les profanes appellent cela une « intuition ». En réalité, c'est tout simplement de la télépathie inconsciente ou subconsciente; c'est-à-dire que la personne qui a une « intuition » capte un message télépathique diffusé, consciemment ou inconsciemment, par une autre personne.
On dit, à juste titre, que les femmes sont plus intuitives que les hommes. Les femmes pourraient être télépathes, bien plus que l'homme moyen, si seulement elles ne parlaient pas tant! On dit aussi que le cerveau de la femme est plus petit que celui  de l'homme, mais naturellement cela n'a pas la moindre importance. Beaucoup de sottises ont été écrites sur le rapport entre le volume du cerveau et l'intelligence. Si l'on partait de ce principe, un éléphant serait un génie! Le cerveau féminin peut « résonner » en harmonie avec les messages reçus et, pour parler encore une fois en termes de radio, il est semblable à un poste à transistors qui peut être, plus facilement  que  le  cerveau  masculin,  branché sur une station. Vous rappelez-vous l'antique poste de radio, la « T.S.F. » de votre grand-père? Il y avait des manettes, des boutons, des cadrans partout et c'était un véritable exploit que de capter un programme, même local, II fallait attendre que les lampes chauffent, on avait besoin d'un « cadre », il fallait régler le voltage, le volume. Votre grand-père pourra sans doute vous expliquer comment marchaient les premiers postes de radio. Aujourd'hui, on a un transistor de poche, on appuie sur un bouton et on entend les émissions diffusées à l'autre bout du monde. Le cerveau féminin est ainsi, plus facile à régler que celui de l'homme
Pensez maintenant à deux jumeaux. Il est avéré que deux jumeaux réels sont constamment en contact, quelle que soit la distance physique qui les sépare. Imaginez qu'un de ces jumeaux soit en Europe et l'autre en Amérique, ils auront les mêmes pensées, chacun saura ce que l'autre fait. C'est parce qu'ils proviennent tous deux d'une même cellule, d'un même œuf, et leurs cerveaux sont en somme deux émetteurs-récepteurs constamment branchés sur la même longueur d'ondes.
Vous voulez savoir maintenant comment vous pouvez communiquer par télépathie. Vous pouvez le faire si vous avez la foi, si vous travaillez, mais avant tout vous devez avoir la paix intérieure, notre vieille amie bien connue. Voici comment vous devez vous y prendre. 
Répétez-vous pendant un jour ou deux que tel jour, à telle heure, vous allez rendre votre cerveau réceptif afin qu'il puisse capter d'abord des impressions et puis des messages télépathiques définis. Dites-le-vous sans vous lasser, persévérez dans ces affirmations, dites-vous que vous allez réussir.
Au jour dit, à l'heure choisie, de préférence le soir, retirez-vous dans votre chambre. Éteignez les lumières trop fortes, assurez-vous que la température est à votre convenance. Puis allongez-vous dans la position que vous trouvez la plus confortable. Vous avez dans vos mains la photographie de la personne à laquelle vous êtes le plus attaché. La source de lumière devra se trouver derrière vous, de façon à éclairer la photo. Respirez profondément pendant quelques minutes, débarrassez votre esprit des pensées intruses, pensez à la personne dont vous tenez la photographie, regardez cette photo, imaginez que la personne est devant vous. Que vous dirait-elle? Que répondriez-vous? Formulez vos pensées. Si vous voulez, vous pouvez dire: « Parle-moi, parle-moi. » Puis vous attendez la réponse. Si vous êtes calme, si vous avez la foi, vous sentirez quelque chose s'agiter dans votre cerveau. Vous aurez tendance tout d'abord à croire à une illusion, à de l'imagination, mais ce n'est pas une illusion, c'est la réalité. Si vous refusez de croire, vous refusez de croire à la télépathie.
Le plus facile, pour acquérir des facultés télépathiques, c'est de travailler avec une personne que vous connaissez très bien, avec qui vous êtes très intime. Vous devrez d'abord parler de ce que vous voulez tenter, vous devrez convenir du jour et de l'heure auxquels vous tenterez de communiquer par télépathie. Chacun de vous devra se retirer dans sa chambre. La distance qui vous sépare n'entre pas en ligne de compte, vous pouvez être dans des continents différents, mais vous devez tout de même tenir compte de la différence des fuseaux horaire. Par exemple, s'il est six heures à Paris il est midi à New York. Vous devez y songer, sinon votre expérience échouera. Vous devrez aussi déterminer à l'avance de celui qui émettra et de celui qui recevra.
Imaginons que vous ayez décidé d'émettre; au bout de dix minutes, ni plus ni moins, votre ami vous répondra. Vous ne réussirez peut-être pas à la première tentative, mais si vous persévérez, vous y parviendrez. N'oubliez pas qu'un bébé ne peut marcher à sa première tentative, il doit s'entraîner, tomber et recommencer. Vous ne réussirez sans doute pas à communiquer télépathiquement la première fois mais, avec de l'entraînement, tout deviendra facile.
Quand vous pourrez envoyer un message télépathique à un ami, ou en recevoir un, vous serez capable de capter les pensées des autres, mais vous ne le pourrez que si vos intentions sont bonnes!
On ne peut jamais, jamais employer la télépathie ou la clairvoyance ou la psychométrie pour faire du mal à une personne, pas plus qu'une autre personne ne peut vous en faire par ces moyens. On a prétendu que si une personne mauvaise était clairvoyante ou télépathe, elle risquerait de se servir de ses dons pour faire chanter des personnes qui auraient commis quelque faute. C'est absolument impossible, nous l'affirmons. On ne peut avoir en même temps dans un même endroit la lumière et les ténèbres, et l'on ne peut user de la télépathie pour faire le mal, c'est une loi inexorable de la métaphysique. Alors ne vous alarmez pas, les gens ne peuvent lire vos pensées dans un but mauvais. Certains le voudraient bien, sans doute, mais ils ne le peuvent pas, ils ne le pourront jamais. Nous insistons sur ce point parce que beaucoup de gens ont peur que, au moyen de la télépathie, on ne devine leurs pensées les plus intimes, leurs craintes et leurs phobies. Il est certain qu'un être pur peut lire vos pensées, voir votre aura et deviner vos faiblesses, mais, si cet être est pur, il refusera de le faire, et, s'il est impur, il en sera incapable.
Nous vous avons conseillé de pratiquer la télépathie avec un ami, mais, si vous ne le pouvez pas, détendez-vous, allongez-vous comme nous vous l'avons dit, et laissez venir les pensées à vous. Vous découvrirez d'abord que votre esprit bourdonne d'idées contradictoires, vous aurez l'impression d'être dans une foule où tout le monde parle en même temps à tue-tête. Mais si vous le voulez, si vous essayez, vous pouvez distinguer une voix précise. Il en est de même pour la télépathie. Entraînez-vous, travaillez et ayez la foi, et alors, à condition que vous gardiez votre calme et que vous n'ayez nulle intention de faire du tort à une autre personne, vous pourrez devenir télépathe. »


La télépathie, c'est pour demain

 

Les soldats communiquant par la pensée, des patients tétraplégiques actionnant à distance des bras robotisés… Sommes-nous déjà entrés dans l’ère de la télépathie ?

Un champ disciplinaire entier se consacre à la question : le domaine de l’interface cerveau-machine étudie les possibilités de communication directe entre les neurones et les circuits électriques. Une interaction qui se fonde sur l’analogie naturelle entre ces deux types de systèmes : le cerveau humain fonctionne par échanges électriques entre les synapses, tout comme les commandes des robots mécaniques peuvent fonctionnent grâce à des impulsions électriques.
Le principe consiste à faire coïncider les propriétés neurologies humaines et les propriétés électroniques des machines. Ces dernières années, des progrès impressionnants ont été accomplis à ce niveau.

Lire dans les pensées

Les chercheurs américains de l'Université́ de Berkeley sont ainsi parvenus à« écouter » littéralement les pensées de patients épileptiques. Pour ce faire, ils ont analysé les signaux émis par l'aire de Wernicke, la zone du cerveau responsable de la compréhension du langage, grâce à des capteurs.
Les patients avaient pour instruction de penser à certains mots, sans les prononcer bien sûr. Les sons, prononcés mentalement en "verbalisation interne" ont ensuite été reconstitués par ordinateur via un logiciel décodant les signaux électriques produits par le cerveau.
La même méthode est applicable à la perception d'images. Tranquillement installés devant un écran, les volontaires ont permis au professeur Jack Gallan de reconstituer en temps réel les images des bandes annonces de films qu’ils étaient en train de regarder.
Les images mentales ont été décodées via l’IRM (imagerie par résonance magnétique), qui mesure l'afflux sanguin dans certaines régions cérébrales. Bien qu’encore assez flous, les clichés sont déjà des indices suffisamment précis pour deviner quelle séquence le sujet est en train de visualiser.
Les plus enthousiastes parlent de « télépathie synthétique ». Bien sûr, il ne s’agit pas de télépathie au sens stricte, car il n’y a pas d’échange d'information sans interaction sensorielle ou énergétique.

Communiquer mentalement, sans bruit et sans mouvement

Certains spécialistes en sont convaincus : les hommes pourront bientôt communiquer par la pensée. L’armée américaine en est suffisamment convaincue pour investir 6 millions de dollars dans un programme de recherche dédié, selon le New York Times.
Le ministère de la Défense des États-Unis souhaite ainsi développer des technologies de communication artificielle. Plus précisément : fabriquer une sorte de "casque télépathique" permettant aux soldats ne communiquer instantanément et sans bruit. Le casque « magique » captera les ondes cérébrales de l'émetteur désirant passer un message, les convertira en mots avant de les envoyer à l'oreillette du ou des destinataires.
Ce type de technologie pourrait aussi constituer une révolution pour certains patients paralysés. Les malades atteints du « locked-in syndrome », enfermés dans leur corps, sont parfaitement conscients du monde qui les entoure, mais incapables de communiquer car leur paralysie est complète. Seule solution : entrer directement dans leur cerveau.

Morceaux choisis - Jean Jaurès


Jean Jaurès, Poésie


L’étonnement éternel

L’Infini, en même temps qu’il est la suprême clarté, est le suprême mystère. L’être infini est une inépuisable réponse à une inépuisable question ; Dieu même, en se comprenant comme être et en comprenant tout par soi, s’étonne d’être ; le jour où nous saurions tout, où nous verrions tout, nous aurions mis un terme à notre ignorance, mais point à notre étonnement ; l’étonnement n’est pas seulement à l’origine de la science, il est au bout et, à l’infini, il se confond avec la science elle-même ; l’infini a besoin, pour résister à la négation, de s’affirmer sans cesse, et c’est cette affirmation renouvelée qui renouvelle le monde ; il y a au fond de toute chose un étonnement divin qui met dans la monotonie des matins renaissants une fraîcheur d’aurore première et qui prolonge dans le rêve les perspectives voilées du soir.

Comme un rêve

Bien souvent, dans la contemplation et la rêverie, nous jouissons de l'univers
sans lui demander ses comptes ; nous aspirons la vie enivrante de la terre avec
une irréflexion absolue, et la nuit étoilée et grandiose n'est plus bientôt,
pour notre âme qui s'élève, une nuit dans la chaîne des nuits. Elle ne porte
aucune date ; elle n'éveille aucun souvenir ; elle ne se rattache à aucune
pensée ; on dirait qu'elle est, au-dessus même de la raison, la manifestation de
l'éternel. Nous ne nous demandons plus si elle est une réalité ou un rêve, car
c'est une réalité si étrangère à notre action individuelle et à notre existence
mesquine qu'elle est, pour nous, comme un rêve ; et c'est un songe si plein
d'émotion délicieuse qu'il est l'équivalent de la réalité.

L'âme de la terre

Le son émane bien des êtres eux-mêmes, il sort bien des entrailles de la vie ;
mais il exprime surtout les aspirations, les mouvements, les tendances de la vie
; il n'exprime pas la vie elle-même et son travail subtil : je veux dire
l'élaboration secrète et continue que la vie fait subir aux éléments que lui
fournit la terre. C'est là ce qu'expriment les parfums ; ils nous mettent en
relation avec la vie profonde des éléments, épurée, raffinée. Ils versent en
nous, à certaines heures, une ivresse de vie, et ils suppriment, si je puis
dire, la grossièreté de la terre. Eh quoi ! c'est de la terre grossière que sort
le parfum de la rose ? Oui, certes ; et aux premières journées printanières,
quand tout est senteur, il semble bien que la terre profonde exhale son âme, et,
comme les parfums agissent sur notre vie intérieure, sur nos sentiments et nos
pensées mêmes, le divorce hautain de l'esprit et de la terre est un moment
aboli.

Descente dans l’infini

Dans cette architecture étrange qu'on appelle la matière, nous avons beau
descendre vers les fondements, nous ne trouvons point une assiette fixe : les
pierres que l'on croyait fondamentales entrent en mouvement ; elles entrent en
danse, et c'est sur des tourbillons subtils que repose jusqu'ici l'édifice
solide du monde. Mais, descendons plus bas encore, et au-dessous même de l'atome
; l'atome, dit-on, est un tourbillon d'éther ; c'est donc l'éther qui va être la
matière première, le substratum définitif de tous les mouvements ; soit, mais
l'éther lui-même, dans son apparence d'immuable sérénité, est traversé de
mouvements innombrables ; tous les rayonnements de lumière et de chaleur, tous
les courants et tous les jets d'électricité et de magnétisme, tous les
mouvements qui correspondent dans les corps aux phénomènes de la pesanteur et,
dans les composés chimiques, aux phénomènes de l'affinité émeuvent incessamment
l'éther ; et appuyer le monde sur l'éther, c'est l'appuyer sur une mer de
mouvements immenses et aux vagues toujours remuées. Il faut bien pourtant que
les mouvements de l'univers soient les mouvements de quelque chose ; il faut
bien qu'il y ait une réalité en mouvement, une substance du mouvement.

Je ne sais pas où il faut s'arrêter ; je ne sais pas s'il faut s'arrêter ou
descendre encore.

L'âme et Dieu

Je n'ai jamais bien compris, je l'avoue, la comparaison fameuse dans laquelle
Kant rapproche la révolution intellectuelle accomplie par lui de la révolution
astronomique accomplie par Copernic ; car Copernic a précipité la terre, jusque
là immobile, dans le système mouvant de l'infini. Elle n'est donc intelligible
et réelle depuis Copernic que par l'infini et celui qui accomplirait, en
philosophie, une révolution analogue à celle de Copernic serait celui qui, au
lieu de s'appuyer tout d'abord sur le moi présumé immobile, ferait entrer le moi
dans le système vivant de la conscience infinie.

Car enfin : ou bien, lorsqu'il soumet les choses à la législation du sujet
pensant, Kant entend par là le moi humain, et alors il fait tourner l'infini
autour de la terre, il va au rebours de Copernic ; ou bien il entend, par le
sujet pensant, la pensée et la conscience absolue, avec ses conditions et ses
lois d'unité auxquelles les choses se soumettent ; et alors c'est l'absolu lui-
même sous la forme de la conscience et de la pensée ; c'est l'infini, c'est
Dieu. Et cela revient à dire tout simplement que c'est autour de Dieu que tourne
le monde, que Dieu est le centre véritable de l'univers...

Et aujourd'hui, de même que nous ne pouvons observer l'infini sans la terre et
comprendre la terre sans l'infini, nous ne pouvons connaître Dieu sans le moi et
comprendre notre moi sans Dieu. Il n'y a pas d'effort d'abstraction qui puisse
isoler la terre de l'infini ; il n'en est point qui puisse isoler le moi humain
de Dieu. Mais ce n'est pas à un centre physique et grossier d'attraction que la
terre est soumise, c'est à un centre idéal et divin qui est présent et agissant
en elle, comme il est présent et agissant partout. En sorte que, par sa
soumission à l'infini, la terre redevient centre, en un sens plus haut ; elle
n'est pas subordonnée à une autre partie du monde ; elle est libre en Dieu et
par Dieu. De même, le moi humain ne relève pas de la conscience divine comme
d'un autre moi particulier et déterminé. Le moi humain n'est pas la conscience
absolue, mais la conscience absolue est en lui comme elle est partout. C'est la
superstition philosophique ou religieuse qui fait de Dieu un autre moi
particulier et clos, analogue et extérieur au nôtre et dont le nôtre serait
esclave, comme c'était la superstition astronomique qui faisait d'une partie du
monde, la terre analogue et extérieure aux autres parties du monde, le centre
dont tout dépendait. Rendre à l'univers son immensité, c'est affranchir tous les
astres qui se meuvent en lui ; rendre à Dieu son immensité, c'est affranchir
toutes les consciences qui se meuvent en lui. Dieu est une conscience infinie
dont le centre est partout et la circonférence nulle part.

L'insuccès de tous les penseurs qui ont prétendu étudier d'abord le moi sans
Dieu ou avant Dieu, et la grossièreté des superstitieux qui font de Dieu je ne
sais quel objet matériel et fini, extérieur à la conscience et étranger à
l'activité du moi, nous avertissent de ne point séparer le moi et Dieu ; et
puisque Dieu s'exprime et se manifeste dans le monde, dans l'espace, dans le
mouvement, dans la sensation, il nous faut aussi, pour comprendre la conscience,
accepter le monde, expression de Dieu.

"Observatoire" de Vladimir Kush


samedi 16 juin 2012

Communication avec Ophoemon (3)



Tout est cyclique

Le feu couve sous la cendre et l’humanité ne le sait pas ; elle pense toujours qu’elle aura les moyens de contourner les difficultés actuelles et de continuer à conserver les avantages acquis qu’elle cultive en pensant sans cesse pouvoir les augmenter davantage.
L’homme passe sa vie à exploiter ses semblables et la nature ; un petit nombre pense pouvoir tout diriger, au mépris de l’éthique et du respect, de la justice et de la solidarité, se croyant à l’abri et hors d’atteinte  puisqu’il détient le pouvoir et l’argent et règne sur tout par la corruption et la soumission, la violation ou l’élimination.
Pourtant, c’en est fini de ce système pourri et leur chute a déjà commencé ; leur disparition totale est programmée. Et même s’ils arrivent à entrainer dans leur extinction  des pans entiers d’humanité, ils ne pourront plus échapper à leur destin. Tout est cyclique et rien ne peut s’exonérer de ce principe sacré, n’en déplaise aux maîtres de l’astral et à leurs mages noirs.
C’est la fin d’un cycle et le début d’un autre auquel vous êtes confrontés maintenant ; il vous faut donc abandonner les anciennes règles, les tactiques mises au point et les réflexes acquis dans l’ancien monde qui s’effondre. Vous devez avoir un regard neuf et rester ouverts à tous ces changements positifs qui vont remodeler vos sociétés en les alignant sur des fréquences de lumière, après la dissolution totale de l’empire des ombres.
L’humanité a désormais un gros travail à faire pour se hisser au niveau de cette nouvelle vibration énergétique qui est à l’œuvre ; il faudra s’adapter ou disparaître, et cela au prix d’efforts personnels, tenaces et constants, car dorénavant l’argent n’aura plus de valeur, et la consommation et la corruption ne seront plus de mise.
Tu es en capacité d’assister tous ceux qui feront appel à toi pour les aider à se hisser au niveau de cette fréquence salvatrice ; tu peux même le faire pour certains à leur insu, mais il faudra toujours qu’ils jouent le jeu en relayant ton action par une conduite spirituelle dynamique et volontaire. Tout immobilisme, dans ce domaine, sera éliminatoire, et ceux qui quitteront la partie devront revenir ailleurs pour reprendre du début ce parcours inachevé. La sortie du labyrinthe est à ce prix ; il n’y aura pas de coup de baguette magique, ni ascension collective, ni enlèvement soudain par les extraterrestres…
La libération du carcan se fera à la force du poignet ou ne se fera pas ; c’est un challenge au mérite.



Morceaux choisis - Germaine de Stael




« J’ai voulu peindre une des principales maladies morales de notre siècle : cette fatigue, cette incertitude, cette absence de force, cette analyse perpétuelle, qui place une arrière-pensée à côté de tous les sentiments et qui les corrompt dès leur naissance. »

Benjamin Constant (Adolphe)

Mélancolie

« La poésie mélancolique est la poésie la plus d'accord avec la philosophie. La tristesse fait pénétrer bien plus avant dans le caractère et la destinée de l'homme, que toute autre disposition de l'âme. Les poètes anglais qui ont succédé aux Bardes Ecossais, ont ajouté à leurs tableaux les réflexions et les idées que ces tableaux même devaient, faire naître; mais ils ont conservé l'imagination du nord, celle qui se plaît sur le bord de la mer, au bruit des vents, dans les bruyères sauvages; celle enfin qui porte vers l'avenir,  vers  un  autre  monde,  l'âme  fatiguée  de sa  destinée.  L'imagination  des hommes du nord s'élance au-delà de cette terre dont ils habitaient les confins; elle s'élance  à  travers  les  nuages  qui  bordent  leur  horizon,  et  semblent  représenter l'obscur passage de la vie à l'éternité.
L'on ne peut décider d'une manière générale entre les deux genres de poésie dont Homère et Ossian sont comme les premiers modèles. Toutes mes impressions, toutes mes idées me portent de préférence vers la littérature du nord; mais ce dont il s'agit maintenant, c'est d'examiner ses caractères distinctifs.
Le climat est certainement l'une des raisons principales des différences qui existent entre les images qui plaisent dans le nord, et celles qu'on aime à se rappeler dans le midi. Les rêveries des poètes peuvent enfanter des objets extraordinaires; mais les impressions d'habitude se retrouvent nécessairement dans tout ce que l'on compose.
Eviter le souvenir de ces impressions, ce serait perdre le plus grand des avantages, celui de peindre ce qu'on a soi-même éprouvé. Les poètes du midi mêlent sans cesse l'image de la fraîcheur, des bois touffus, des ruisseaux limpides, à tous les sentiments de la vie. Ils ne se retracent pas même les jouissances du cœur, sans y mêler l'idée de l'ombre  bienfaisante,  qui  doit  les  préserver  de  brûlantes  ardeurs  du soleil. Cette nature si vive qui les environne, excite en eux plus de mouvements que de pensées.
C'est à tort, ce me semble, qu'on a dit que les passions étaient plus violentes dans le midi que dans le nord. On y voit plus d'intérêts divers, mais moins d'intensité dans une même pensée; or c'est la fixité qui produit les miracles de la passion et de la volonté.
Les  peuples  du  nord sont  moins  occupés  des  plaisirs  que  de  la  douleur;  et  leur imagination n'en est que plus féconde. Le spectacle de la nature agit fortement sur eux;  elle  agit,  comme  elle  se  montre  dans  leurs  climats,  toujours  sombre  et nébuleuse.  Sans  doute  les  diverses  circonstances  de  la  vie  peuvent  varier  cette disposition à la mélancolie; mais elle porte seule l'empreinte de l'esprit national. Il ne faut chercher dans un peuple, comme dans un homme, que son trait caractéristique: tous les autres sont l'effet de mille hasards différents ; celui-là seul constitue son être. »

Germaine de Staël - « De la littérature »
(Chapitre XI : De la littérature du nord)


"Au dessus du monde" de Vladimir Kush


dimanche 10 juin 2012

Médecine quantique: la révolution




Médecine quantique : la révolution

La médecine occidentale est au seuil d’une révolution. Bien qu’elle se fonde encore sur une approche biochimique* du vivant, elle est sur le point de céder la place à une autre vision du fonctionnement de l’être humain qui transforme radicalement la compréhension de la maladie.
Les sociétés humaines ont d’abord été animistes, attribuant une force vitale à tout être vivant. La vision s’est complexifiée en devenant symbolique pour ensuite, à l’ère newtonienne (1680-1700), tenter d’expliquer scientifiquement le fonctionnement du corps humain. L’influence de Descartes (1596-1650) et les expérimentations de Claude Bernard (1813-1878) ont donné à la biologie ses fondements qui demeurent ceux de la médecine d’aujourd’hui.

La mécanique quantique

La révolution vient de la physique fondamentale, plus précisément de la mécanique quantique. Ses postulats furent établis entre 1922 et 1927 par les physiciens Bohr, Dirac, de Broglie, Heisenberg, Jordan, Pauli et Schrödinger. L’exploration de l’atome, et du monde subatomique a révélé que les concepts, les modes de penser et les outils de mesure de la matière connus jusqu’alors étaient totalement inadaptés pour saisir le réel au niveau des atomes qui nous constituent.

Un autre regard sur l’humain

La vision quantique révèle :
1/ Qu’il est impossible de séparer le corps et l’esprit. Ils sont deux aspects d’une même réalité comme la matière, tantôt ondes tantôt particules, mais jamais perceptible sous ses deux aspects à la fois ;
2/ Que les êtres vivants réagissent à l’énergie de champs électriques ou magnétiques extrêmement faibles ;
3/  Que les aspects psychologiques de la maladie sont tout aussi importants que les symptômes matériels car l’organisme fonctionne de manière intégrée et holistique ;
4/ Qu’en accord avec les structures dissipatives de Prigogine* l’être humain est un microcosme de l’univers et fonctionne à son image.
Dans la matière, tout se tient, grâce aux mécanismes universels des champs quantiques. Le corps y puise des informations de type électromagnétique nécessaires à la coordination et à l’organisation de ses différentes fonctions génétiques et métaboliques. Les réactions biochimiques représentent l’aboutissement de la chaîne de transmission des informations au niveau des échanges cellulaires mais elles n’en sont qu’un aspect.

La santé redéfinie

Dès lors la santé se présente comme un phénomène multidimensionnel, fluctuant, dynamique, évoluant en interdépendance avec divers ordres de causalité tant internes qu’externes. Du point de vue quantique, être en santé équivaut à être en synchronisme avec soi-même, physiquement et mentalement.
L’approche quantique soutient qu’il existe une tendance innée de tout organisme vivant à se réparer lui-même pour peu qu’on lui donne les moyens de le faire. C’est ici qu’entrent en jeu l’alimentation, la qualité de l’air, les pensées positives et le mode de vie. La thérapie quantique cherchera donc à agir sur les conditions permettant aux forces naturelles de guérison de chacun de se mettre au travail.

La médecine du futur

La vision quantique n’invalide en aucun cas la médecine allopathique mais la situe dans un cadre conceptuel et scientifique plus large. La médecine quantique va beaucoup plus loin que l’approche énergétique orientale en mettant en application les lois de la physique quantique à travers des appareils et des protocoles de traitements totalement nouveaux. Les astronautes ont été les premiers à en bénéficier.
Bienvenue à la médecine quantique !

Notes:
* Biochimique : les analyses de laboratoires et les médicaments sont axés sur les réactions chimiques adéquates ou non, entre les principaux constituants de l’organisme.
* Ilya Prigogine (1917 -2003), physicien et chimiste belge d’origine russe, prix Nobel de chimie en 1977.
Pour aller plus loin :
Biologie, Médecine et Physique quantique,
R. Cannenpasse-Riffard,  Médecine & Sciences, Ed. Marco Pietteur 2002, Embourg, Belgique

Extrait SY n°103 FéVRIER 2010 Thérapie
par Diane lassonde

Ainsi parle René Girard



René Noël Théophile Girard, né à Avignon le 25 décembre 1923, est un philosophe français, membre de l'Académie française depuis 2005. Ancien élève de l'École des chartes et professeur émérite de littérature comparée à l'université Stanford et à l'Université Duke aux États-Unis, il est l’inventeur de la théorie mimétique qui, à partir de la découverte du caractère mimétique du désir, a jeté les bases d’une nouvelle anthropologie. Il se définit lui-même comme un anthropologue de la violence et du religieux.

Son premier livre est publié en 1961, Mensonge romantique et vérité romanesque, où il expose sa découverte du désir mimétique. Puis il commence à réfléchir aux aspects anthropologiques du mimétisme : la question du sacrifice. Ce sera l'objet de son livre le plus connu, La violence et le sacré, publié en 1972. Il prépare la troisième étape de son travail théorique dès 1971. La relative incompréhension qu'a rencontré La violence et le sacré lui fait éprouver la difficulté de rendre ses idées accessibles. Avec l'aide de Jean-Michel Oughourlian et de Guy Lefort, deux psychiatres français, il met au point l'ouvrage qui expose l'ensemble de sa pensée y compris, pour la première fois, le rôle central qu'ont pour lui les textes bibliques. Ce livre, Des choses cachées depuis la fondation du monde, paru en 1978, est bien accueilli par le grand public français mais «reçu par un silence à peu près total» par les milieux universitaires. Depuis il poursuit sa recherche et précise sa pensée dans de nombreux ouvrages.

« Les animaux d'une même espèce ne luttent jamais à mort ; le vainqueur épargne le vaincu. L'espèce humaine est privée de cette protection.  »


« Il y a toujours mort d'homme à l'origine de l'ordre culturel.  »


« Toute pratique rituelle, toute signification mythique, a son origine dans un meurtre réel.  »

« Nous devons nous détruire ou nous aimer, et les hommes – nous le craignons – préfèreront se détruire. »

« Toutes les sociétés humaines sans exception ont tendance à se détraquer sous l'effet de leur violence interne. Lorsque cela se produit, elles disposent d'un moyen de rétablissement qui leur échappe à elles-mêmes et que l'anthropologie n'a jamais découvert, la convergence spontanée, mimétique de toute la communauté contre une victime unique, le "bouc émissaire" originel sur lequel toutes les haines se déchargent sans se répandre catastrophiquement aux alentours, sans détruire la communauté. »

"L'infrastructure cachée de toutes les religions et de toutes les cultures est en train de se révéler.
C'est le vrai Dieu de l'humanité que nous fabriquons de nos propres mains pour le contempler, celui qu'aucune religion désormais ne réussira plus à maquiller.
Nous ne l'avons pas vu arriver parce qu'il ne voyage plus sur les ailes des anges des ténèbres, parce qu'il apparaît toujours désormais là où personne ne l'attend, dans les statistiques alignées par les savants, dans les domaines les plus désacralisés.

C'est un sens merveilleux de l'à-propos qui suggère à leurs inventeurs, pour les armes les plus terribles, les noms qui évoquent le mieux la violence extrême, les divinités les plus atroces de la mythologie grecque : Titan, Poséidon, Saturne : le dieu qui dévore ses propres enfants.

Nous qui sacrifions des ressources fabuleuses à engraisser la plus inhumaine des violences, pour qu'elle continue à nous "protéger", et qui passons notre temps à transmettre à des planètes déjà mortes , les messages dérisoires de la Planète qui risque de mourir, par quelle hypocrisie extraordinaire prétendons-nous ne pas comprendre tous ces hommes, qui avant nous, faisaient déjà la même chose , ceux qui jetaient dans la fournaise d'un quelconque Moloch un ou deux de leurs enfants pour sauver les autres ? "

René Girard
"Des choses cachées depuis la fondation du monde"