dimanche 30 octobre 2011

Le pacte secret




Le Pacte secret


C’est un texte à la résonance inhabituelle que nous vous proposons aujourd’hui. Il est apparu sur Internet il y a 9 ans, un certain 21 juin 2002, jour du solstice d’été, détail qui est loin d’être anodin quand on connaît la passion des Illuminati pour la symbolique et les rituels. Son auteur en est inconnu, mais une chose est sûre : en choisissant cette date, il avait bien l’intention de "leur" gâcher la fête.Nous vous en offrons ici la traduction française.
Ce qui y est décrit pourra paraître excessif à certains et presque dépassé à d’autres et pourtant, force est de constater que les points qui y sont évoqués font écho aux interviews des lanceurs d’alerte publiées sur Project Avalon et ailleurs. On verra également que le "Menu" exposé semble chaque jour se concrétiser davantage… au rythme du conte de la grenouille d’Olivier Clerc qui ne savait pas qu’elle était déjà cuite.
Pour notre part, nous ne sommes certes pas encore "cuits", mais ça chauffe… et c’est la raison pour laquelle nous avons décidé consensuellement à Avalon de vous faire partager ce document.
Est il authentique – soit l’œuvre d’un véritable "insider illuminati" qui se serait désolidarisé de ses maîtres – ou non ? A vrai dire, cela importe peu. Ce qui compte en échange c’est qu’il nous invite à ouvrir les yeux et à nous poser les questions qui s’imposent face aux immenses dérives dont nous sommes tous les jours spectateurs voire davantage. C’est donc à point nommé que ce texte est arrivé jusqu’à nous.
A titre d’exemple, tout récemment (16/5/2011) le journaliste et historien américain Webster Tarpley (auteur entre autres choses de la "Biographie non autorisée de George W. Bush") révélait le contenu des écrits de John P. Holdren, l’actuel conseiller scientifique de la Maison Blanche, et la "recommandation" de l’élite en vue d’une population mondiale optimale d’un milliard d’habitants… des chiffres écrits noir sur blanc.



Le Pacte secret

Anonyme, 21 juin 2002
Traduction française : Mai 2011



•    L’illusion créée par notre pacte sera si énorme, si vaste, qu’elle échappera à leur perception.

•    Ceux qui la verront passeront pour fous.

•    Nous créerons des fronts séparés pour les empêcher de voir les liens qui existent entre nous. Nous nous comporterons comme si nous n’étions pas connectés pour garder l’illusion bien vivante. Nous distillerons nos objectifs au goutte à goutte pour ne pas éveiller les soupçons. Ceci les empêchera également de distinguer les changements à mesure qu’ils se produisent.

•    Nous nous placerons toujours au-dessus du champ relatif de leur expérience parce que nous connaissons les secrets de l’absolu.

•    Nous travaillerons toujours ensemble et demeurerons liés par le sang et le secret. La mort viendra à celui qui parlera.

•    Nous ferons en sorte que leur espérance de vie soit brève et leur intellect faible tout en prétendant faire le contraire.

•    Nous utiliserons notre connaissance de la science et de la technologie de manière subtile afin qu’ils ne se rendent jamais compte de rien.

•    Nous utiliserons les métaux, accélérateurs de vieillissement et des sédatifs dans leur nourriture et leur eau ainsi que dans l’air.

•    Ils seront entourés de poison de toutes parts.

•    Les métaux occasionneront leur dégénérescence intellectuelle. Nous promettrons de trouver des traitements en nous mobilisant sur tous les fronts mais nous les empoisonnerons toujours plus.

•    Lesdits poisons seront absorbés par la peau, par la bouche et détruiront leur esprit et leur système de reproduction.

•    Pour toutes ces raisons, leurs enfants seront morts nés, et nous occulterons cette information.

•    Les poisons seront dissimulés dans tout ce qui les entoure, dans ce qu’ils boivent, ingèrent, respirent et dans les vêtements qu’ils portent.

•    Nous devons nous montrer ingénieux à cet égard car ils ont la capacité de voir loin.

•    Nous leur enseignerons que les poisons sont bons en diffusant des images amusantes et des tonalités musicales.

•    Ceux qu’ils respectent nous aideront car nous les enrôlerons pour faire progresser nos poisons.

•    Ils verront nos produits utilisés dans des films et s’y accoutumeront sans jamais connaître leurs effets véritables.

•    Dès la naissance, leurs enfants recevront des injections de poison dans le sang et nous les convaincrons que c’est pour leur bien.

•    Nous commencerons quand les enfants sont tout petits, que leur esprit est jeune et nous les ciblerons avec ce que les enfants préfèrent, les sucreries.

•    Lorsque leurs dents commenceront à se détériorer, nous les remplirons de métaux, ce qui détruira leur mental et anéantira leur avenir.

•    Une fois leur capacité d’apprendre affectée, nous créerons des médicaments qui les rendront plus malades encore et causeront d’autres pathologies pour lesquelles nous inventerons d’autres remèdes.

•    Nous les rendrons faibles et dociles par la force de notre pouvoir.

•    Ils deviendront dépressifs, attardés et obèses et, quand ils viendront solliciter notre aide, nous leur donneront toujours plus de poison.

•    Nous les focaliserons sur l’argent et les biens matériels pour qu’ils ne puissent jamais se relier à leur Soi intérieur. Nous les distrairons par la fornication, les plaisirs et les jeux extérieurs pour que jamais ils ne deviennent un avec le Tout.

•    Leurs esprits nous appartiendront et ils feront ce que nous leur dirons. S’ils s’y refusent, nous trouverons le moyen d’implanter des technologies susceptibles d’affecter leurs perceptions.

•    Nous utiliserons la peur comme une arme.

•    Nous établirons leurs gouvernements ainsi que les partis d’opposition. Les deux côtés nous appartiendrons.

•    Nous dissimulerons toujours nos objectifs mais notre Plan sera mené à son terme.

•    Ils travailleront à notre place mais nous en récolterons les fruits.

•    Nos familles ne se mélangeront pas aux leurs, notre sang doit toujours demeurer pur, car là est la formule.

•    Nous les ferons s’entretuer quand cela nous conviendra.

•    Nous les maintiendrons éloignés de l’Unité par le dogme et la religion.

•    Nous contrôlerons tous les aspects de leurs vies et leur dirons ce qu’ils doivent penser.

•    Nous les guiderons gentiment et délicatement en leur laissant croire que cela vient d’eux.

•    A travers nos factions, nous fomenterons l’animosité entre eux.

•    Quand une lumière brillera au milieu d’eux, nous la ferons s’éteindre par le ridicule ou par la mort, ce qui nous conviendra le mieux.

•    Nous les pousserons à déchirer le cœur de leurs conjoints et à tuer leurs propres enfants.

•    Pour cela, notre alliée sera la haine et la colère notre amie. La haine les aveuglera totalement et ils ne se rendront jamais compte que leurs conflits font de nous leurs dirigeants. Ils seront bien trop occupés à s’entretuer.

•    Ils baigneront dans leur propre sang et tueront leurs voisins jusqu’au moment que nous considérerons propice à notre assaut.

•    Nous en tirerons le plus grand bénéfice car ils ne nous verront pas, car ils ne peuvent pas nous voir.

•    Leurs guerres et leurs morts nous permettront de prospérer toujours plus.

•    Nous recommencerons encore et encore jusqu’à l’accomplissement de notre but ultime.

•    Nous continuerons à les faire vivre dans la peur et la colère par la diffusion d’images et de sons. Nous utiliserons tous les outils dont nous disposons pour arriver à nos fins.

•    Les outils nous seront fournis par leur travail.

•    Nous ferons en sorte qu’ils se détestent eux-mêmes et leurs voisins.

•    Nous leur cacherons toujours la vérité divine, le fait que NOUS SOMMES TOUS UN, ça ils ne doivent jamais le savoir !

•    Ils ne doivent jamais découvrir que la couleur de peau n’est qu’une illusion, ils doivent toujours penser qu’ils ne sont pas égaux.

•    Pas à pas, insensiblement, nous ferons avancer notre objectif.

•    Nous prendrons leurs terres, leurs ressources et leurs biens, leur santé, pour exercer sur eux un contrôle total.

•    Nous les abuserons en les incitant à accepter des lois qui les priveront du peu de liberté qui leur reste encore.

•    Nous établirons un système monétaire qui les emprisonnera à tout jamais et les endettera eux ainsi que leurs enfants.

•    Quand ils réussiront à unir leurs forces pour s’opposer à nous, nous les accuserons de crimes et présenterons au monde une histoire différente car alors tous les médias nous appartiendront.

•    Nous utiliserons la presse et son sentiment en notre faveur pour contrôler le flux de l’information.

•    Quand ils se soulèveront contre nous, nous les écraserons comme des insectes car ils sont encore moins que ça.

•    Ils seront dans l’incapacité de faire quoi que ce soit car ils n’auront pas d’armes.

•    Nous recruterons certains d’entre eux pour exécuter nos plans, nous leur promettrons la vie éternelle, mais de vie éternelle ils n’auront jamais car ils ne sont pas des nôtres.

•    Les recrues se feront appeler « initiés » et elles seront endoctrinées pour croire en de faux rituels, de faux rites de passage vers de plus hautes sphères. Des membres de ces groupes penseront qu’ils sont un avec nous mais ne connaîtront jamais la vérité. Ils ne doivent jamais connaître cette vérité ou bien ils se retourneraient contre nous.

•    Ils seront récompensés pour leur travail avec des biens terrestres et des titres honorifiques mais jamais ils ne deviendront immortels ni ne nous rejoindront. Jamais ils ne recevront la Lumière ni ne voyageront vers les étoiles.

•    Ils n’atteindront jamais les Sphères Supérieures car les crimes commis contre des membres de leur propre espèce les empêcheront de passer au royaume de l’Illumination. Ça, ils ne le sauront jamais.

•    La vérité, bien que sous leurs yeux, leur sera cachée. Elle sera si proche d’eux qu’ils ne pourront pas se focaliser sur elle et que quand ils seront enfin en mesure de la voir, il sera trop tard.

•    Oh oui, la grande illusion de la liberté sera si grande, que jamais ils ne sauront qu’ils sont nos esclaves.

•    Une fois que tout sera en place, la réalité que nous aurons créée pour eux les possèdera. Cette réalité sera leur prison. Ils vivront dans le déni et le refus de voir.

•    Quand notre objectif sera atteint, commencera une Nouvelle Ere de Domination.

•    Leurs esprits seront entravés par leurs croyances, ces croyances que nous avons établies depuis la nuit des temps.

•    Mais, si jamais ils parviennent à découvrir qu’ils sont nos égaux, alors nous périrons. ILS NE DOIVENT JAMAIS SAVOIR CELA. Si jamais, ils découvrent qu’ensemble ils peuvent nous vaincre, ils agiront.


•    Ils ne doivent jamais, jamais découvrir ce que nous avons fait car autrement, nous n’aurons nulle part où nous cacher. Une fois le voile tombé, il leur sera facile de voir qui nous sommes. Nos actions auront révélé qui nous sommes, ils nous traqueront et personne ne nous viendra en aide.

•    Ceci est le pacte secret par lequel nous vivrons pour le reste de nos vies présentes et futures, car cette réalité transcendera de nombreuses générations et espérances de vies.

•    Le pacte est scellé dans le sang, notre sang. Nous sommes ceux qui sont venus du Ciel sur la Terre.

•    L’existence de ce pacte ne doit JAMAIS, JAMAIS être révélée. Il ne devra JAMAIS, JAMAIS être rédigé ou commenté car cela  engendrerait une prise de conscience telle qu’elle attirerait sur nous la fureur du GRAND CREATEUR et nous serions renvoyés aux profondeurs dont nous venons pour y rester jusqu’à la fin des temps, pour l’éternité elle-même.

Auteur : Inconnu



Ainsi parle Rosette Poletti


Rosette Poletti



Le désencombrement

Tant de choses encombrent nos vies ! Au propre comme au figuré !
Se désencombrer c'est :
Se désencombrer matériellement :
vivre toujours plus simplement, lâcher-prise des soucis matériels inutiles, exclure tout ce qui est dérisoire.
Se désencombrer sur les plans mental et cognitif:
Remettre en question ses croyances, habitudes, idées fixes et craintes infondées.
Se désencombrer émotionnellement:
Laisser partir les résidus émotionnels douloureux, haines, ressentiments, rancunes et savoir "terminer" un deuil.
Se désencombrer spirituellement :
se libérer des "vérités assénées" par notre éducation et nos traditions et redonner un sens à cette quête spirituelle de l'essentiel propre à tout être humain.

Ce n'est qu'au prix de ce désencombrement que l'on peut devenir "sujet agissant" de sa propre histoire et accéder à la joie.


L’estime de soi

Le niveau d'estime de soi que manifeste une personne influence tout ce qu'elle dit, tout ce qu'elle pense, tout ce qu'elle fait.
Très vite, il est possible de reconnaître une personne qui a une haute estime d'elle-même car elle jouit de la vie, elle est ce qu'elle veut être et fait ce qu'elle veut faire, elle est capable de prendre la responsabilité de sa vie sans blâmer les autres et sans chercher d'excuses. (elle se sent digne de respect)

Au contraire, une personne qui a peu d'estime d'elle-même rencontre d'innombrables difficultés dans sa vie personnelle, relationnelle et professionnelle. Elle se sent inadéquate, coupable, peu sûre d'elle-même. (pas assez bien)

La plupart des gens fluctuent entre une bonne et une mauvaise estime d'eux-mêmes selon les circonstances. Certains ont une bonne estime de leurs compétences, mais ne se sentent pas dignes d'être aimés. D'autres se sentent dignes d'être aimés et ne se sentent pas compétents.


Le lâcher prise

Lâcher prise ce n'est pas se montrer indifférent, mais simplement admettre que l'on ne peut agir à la place de quelqu'un d'autre.

Lâcher prise ce n'est pas couper les liens, mais prendre conscience que l'on ne peut contrôler autrui.

Lâcher prise ce n'est pas être passif, mais au contraire tirer une leçon des conséquences inhérentes à un événement.

Lâcher prise c'est reconnaître son impuissance, c'est à dire que le résultat final n'est pas entre nos mains.

Lâcher prise ce n'est pas blâmer ou vouloir changer autrui, mais donner le meilleur de soi-même.

Lâcher prise ce n'est pas prendre soin des autres, mais se sentir concerné par eux.

Lâcher prise ce n'est pas assister, mais encourager.

Lâcher prise ce n'est pas juger, mais accorder à autrui le droit d'être humain.

Lâcher prise ce n'est pas s'occuper de tout ce qui arrive, mais laisser les autres gérer leur propre destin.

Lâcher prise ce n'est pas materner les autres, mais leur permettre d'affronter la réalité.

Lâcher prise ce n'est pas rejeter, c'est au contraire accepter.

Lâcher prise ce n'est pas harceler, sermonner, ou gronder, mais tenter de déceler ses propres faiblesses et de s'en défaire.

Lâcher prise ce n'est pas adapter les choses à ses propres désirs, mais prendre chaque jour comme il vient et l'apprécier.

Lâcher prise ce n'est pas critiquer ou corriger autrui, mais s'efforcer de devenir ce que l'on rêve de devenir.

Lâcher prise ce n'est pas regretter le passé, mais vivre et grandir pour l'avenir.

Lâcher prise c'est craindre moins et aimer d'avantage.

"Cirque de métal" de Vladimir Kush

samedi 22 octobre 2011

Connais-toi toi-même



René Magritte – Décalcomanie (1966)


Connais-toi toi-même


«N’est-il pas évident que les hommes ne sont jamais plus heureux que lorsqu’ils se connaissent eux-mêmes, ni plus malheureux que lorsqu’ils se trompent sur leur propre compte? »

Socrate


Ne pas rester à la périphérie de soi-même, dans la superficialité, dans le paraître, mais se recentrer, et chercher l’origine de tous nos ressentis, au-delà de l’apparence, des conventions, des petits arrangements avec soi, en partant a la découverte de son être réel et secret ou, du moins, si bien dissimulé …

Peut-on tricher avec soi-même ?

Certainement ; à force de mentir aux autres on finit par croire à ses propres mensonges, et l’on se construit un être fictif qui a sûrement l’avantage d’avoir les qualités que nous n’avons pas et qui élude tous les défauts que nous avons. En fait, chacun se fait son cinéma, mais certains ne sont pas dupes de ce jeu alors que d’autres finissent par croire que l’image correspond à leur être réel.

La découverte profonde de soi permet de réveiller l’être pur qui est en nous, celui qui s’exprimait pleinement et naturellement durant notre enfance, avant d’être corseté par les sacro-saintes valeurs socio-éducatives qu’on nous a inculquées.

Quoique l’on fasse, le chemin de l’éveil passe toujours par l’homme, et n’en sort plus ; c’est l’intériorité qui est la clé de la réussite. Vous pouvez multiplier les stages, les séminaires, les ateliers animés par toujours plus de pseudo-grands initiés, dont la stature n’a d’égal que la prétention de leurs honoraires, vous n’avancerez pas tant que vous n’aurez pas compris que le savoir est en vous et qu’il vous suffit pour y accéder de poser la seule question qui soit :
 « Qui suis-je ? »,
et pour ce faire il faut impérativement chasser les marchands du temple et balayer devant sa porte. C’est aussi simple que cela, et on ne peut l’acheter.

La seule matière première, c’est soi-même.

Vous connaissez le jeu de la vérité, ce jeu de questions-réponses au cours duquel on s’engage par convention à ne pas mentir ou dissimuler ; au début les questions posées sont d’ordre général, et plus le jeu avance, plus elles deviennent personnelles et pertinentes, parfois intimes et profondes, à tel point qu’à certains moments on a de la  difficulté à trouver les réponses, non pas parce que l’on veut se réfugier dans le mensonge mais parce qu’on ne sait plus très bien où est la vérité.

Et c’est là qu’il se passe quelque chose de dérangeant et de surprenant.
Tout d’abord, on ressent une gène due au fait que plus on se livre plus on a le sentiment de s’affaiblir en donnant plus de prise à l’autre ; c’est notre armure qui se fendille, notre protection qui fond à vue d’œil.
Mais, dans le même temps, on s’aperçoit que le seul fait de dire la vérité sur soi permet peu à peu de découvrir une autre image de soi, constamment occultée, et à terme on s’en sent plus fort, car pour une fois on a eu le cran d’aller au-delà de l’illusion pour rencontrer notre être intérieur.
Et ce phénomène va de pair avec le ressenti de la personne qui pose les questions et qui répond aussi à celles que vous posez ; chacun évolue en même temps, l’un par l’autre, se découvrant réellement au fur et à mesure qu’il met son cœur à nu.

Ce jeu, quand il est joué en toute sincérité, permet de se trouver sans jamais tricher, chose qu’on n’a pas l’habitude de faire dans nos jeux de rôles quotidiens.
Et bien c’est ce genre de démarche qu’il faut effectuer avec soi-même, en toute solitude, en toute franchise, en allant toujours plus profond au fond de soi, en déblayant tous les obstacles, tous les faux semblants, en se mettant totalement à nu.

Ne croyez pas que ce soit facile, ne croyez pas que ce soit rapide.

 C’est un chemin long et difficile car la personnalité essaie constamment de reprendre le dessus en redistribuant des rôles plus clinquants, plus rassurants, et surtout présentés comme plus responsables et efficaces dans les sphères familiales, sentimentales, éducatives, sociales et professionnelles.
On ne quitte pas facilement la scène du grand théâtre de l’univers, et pourtant on ne connaît la vérité, sa vérité, qu’à la condition de tirer le rideau sur tous ces faux semblants du pouvoir, du paraître, de l’argent, du culte de soi, qui nous égarent et nous condamnent.

L’être ne peut réaliser son grand œuvre qu’en travaillant sur lui-même, par la connaissance de sa vérité, qui seule a le pouvoir de le libérer et de l’élever par l’éveil spirituel. Et pour ce faire, vous n’avez pas besoin d’avoir de grands moyens, mais de seulement deux outils dont chacun peut disposer à volonté :
 la ténacité dans l’action et la persévérance dans la durée.

Soyez bien conscient que vous êtes le seul à pouvoir vous occuper de votre avancement spirituel ; à défaut, vous serez venu pour rien dans votre incarnation.


« C'est l'expérience qui nous apprend la réalité des choses,
et qui élève notre esprit à la connaissance des vérités positives. »

  Charles Nodier

Morceaux choisis - J. Krishnamurti



Cette lumière en nous, la vraie méditation.

« Il faut être à soi-même sa propre lumière. Cette lumière est la seule et unique loi : il n’en existe pas d’autre. Toutes les autres lois émanent de la pensée, et sont donc fragmentaires et contradictoires.

 Etre à soi-même sa propre lumière, c’est refuser de suivre la lumière d’un autre, si raisonnable, si logique, si exceptionnel, si convaincant soit- il. Vous ne pouvez pas être votre propre lumière si vous êtes plongé dans les ténèbres de l’autorité, des dogmes, des conclusions hâtives.
La morale n’est pas une émanation de la pensée, ni l’effet des pressions exercées par le milieu ambiant, elle ne relève ni du passé ni des traditions. La morale est enfant de l’amour, et l’amour n’est ni le désir ni le plaisir. La jouissance, sensuelle ou sexuelle, n’est pas l’amour.

Etre à soi-même sa propre lumière : là est la vraie liberté - et cette liberté n’est pas une abstraction, elle n’est pas le fruit de la pensée. Etre authentiquement libre, c’est être affranchi de toute dépendance, de tout attachement, de toute soif d’expérience.

Etre à soi-même sa propre lumière, c’est s’être dégagé des structures mêmes de la pensée. Au sein de cette lumière, il n’y a place que pour l’agir, de sorte que jamais l’action ne peut être contradictoire. La contradiction n’existe que quand la lumière est dissociée de l’action, lorsqu’il y a clivage entre l’acteur et l’action. Tout idéal, tout principe n’est qu’un processus stérile, et il ne peut coexister avec cette lumière - l’un est négation de l’autre.

Que l’observateur soit là, et cette lumière, cet amour sont aussitôt exclus. La structure même de l’observateur est l’œuvre de la pensée, qui n’est jamais neuve, jamais libre. Le « comment », le système, la pratique n’ont aucun intérêt.
Seule compte la perception lucide, qui se confond avec l’action. »

Chapitre : Une nouvelle conscience. Editions Stock. 2000.  (Pages 8 et 9)


Il s’avère très difficile d’être vous-même

« Il s’avère très difficile d’être vous-même ; si vous êtes tant soit peu éveillé, vous connaissez la souffrance. Vous vous noyez alors dans votre travail, votre croyance, dans vos méditations et idéaux fantastiques.

Et vous voilà au seuil de la vieillesse et de la tombe si vous n’êtes déjà mort intérieurement.

Ecarter toutes ces choses, leurs contradictions et leur souffrance croissante pour n’être rien, serait l’attitude la plus naturelle, la plus intelligente. Mais avant de n’être rien, il faut avoir déterré toutes ces choses cachées, pour les exposer et les comprendre.

Pour comprendre ces désirs et ces contraintes cachés, il faudra en avoir une conscience sans choix, comme pour la mort ; alors dans le pur acte de voir, elles se faneront et vous serez sans souffrance, et par là vous ne serez rien. »

Carnets - Editions du Rocher.


Dans la découverte de la vérité, il n’existe ni maître ni élève, ni avancés ni débutants.

« La vraie humilité ne fait pas de différence entre supérieurs et inférieurs, entre maîtres et élèves. Tant que la conscience distingue entre maître et élève, aucune connaissance n’est possible. Dans la découverte de la vérité, il n’existe ni maître ni élève, ni avancés ni débutants.

La vérité est découverte intérieure de ce qui est, d’un instant à l’autre, sans le poids de ce qui était et dont l’effet se prolonge peut-être encore dans le présent. »

Commentaires sur la vie, Tome I

"Deux oiseaux" de Vladimir Kush

dimanche 16 octobre 2011

De l’évolution de l’humanité



De l’évolution de l’humanité

« La société n'offre plus aux yeux du sage qu'un assemblage d'hommes artificiels et de passions factices. »
.Jean-Jacques Rousseau

   Nous pouvons alors nous représenter l'humanité entière, connue et inconnue, comme formée de plusieurs cercles concentriques, écrit Boris Mouravieff dans «Gnosis».

«Le cercle intérieur est appelé le cercle «ésotérique» ;
 Il comprend les gens qui ont atteint le plus haut niveau de développement possible pour l'homme ; c'est le cercle des hommes qui possèdent l'Individualité au sens le plus plein de ce mot, c'est-à-dire un Moi indivisible, tous les états de conscience qui leur sont accessibles, le contrôle entier de ces états de conscience, tout le savoir possible pour l'homme, et une volonté libre et indépendante.

 De tels individus ne peuvent agir contrairement à leur compréhension, ou avoir une compréhension qui ne soit pas exprimée par leurs actions. De plus, il ne peut pas y avoir de discorde entre eux, ni de différence de compréhension. Par conséquent, leur activité est entièrement coordonnée, et elle les conduit vers un but commun sans aucune sorte de contrainte, parce qu'il y a, à la base, une compréhension commune et identique.


«Le cercle suivant est appelé «mésotérique»,
 ce qui veut dire intermédiaire. Les hommes qui appartiennent à ce cercle possèdent toutes les qualités des membres du cercle ésotérique, avec cette seule restriction que leur savoir est d'un caractère plus théorique.

 Il s'agit naturellement d'un savoir de nature cosmique. Ils savent et comprennent quantité de choses qui n'ont pas encore trouvé d'expression dans leurs actions.
Ils savent plus qu'ils n'agissent.
 Mais leur compréhension n'est pas moins exacte que celle des membres du cercle ésotérique, par conséquent, elle lui est identique. Entre eux, il ne peut y avoir de discorde, il ne peut se produire aucun malentendu. Ce que chacun comprend, tous le comprennent, et ce que tous comprennent, chacun le comprend. Mais, comme nous l'avons dit, comparée à celle du cercle ésotérique, cette compréhension est plus théorique.


«Le troisième cercle est appelé «exotérique»,
c'est-à-dire extérieur, parce que c'est le cercle extérieur de la partie intérieure de l'humanité. Les hommes qui font partie de ce cercle ont, avec les membres des cercles ésotérique et mésotérique, beaucoup de connaissances communes, mais leur savoir cosmique est d'un caractère plus philosophique, c'est-à-dire plus abstrait que le savoir du cercle mésotérique.

 Un membre du cercle mésotérique calcule, un membre de cercle exotérique contemple. La compréhension des membres du cercle exotérique peut ne pas s'exprimer par des actes. Mais il ne peut y avoir de différence de compréhension entre eux. Ce que l'un d'eux comprend, les autres le comprennent tous. »

La connaissance en acte
La connaissance théorique
La connaissance contemplative
Voilà les trois stades, représentés sous forme de cercles concentriques, qui d’après Mouravieff constituent la partie intérieure de l’humanité en développement spirituel.


En fait, on retrouve le même type d’architecture correspondant aux trois plans  émotionnel, intellectuel et spirituel et à leurs corps respectifs, astral, mental et causal. Ajoutons-y le corps physique, le moins éthérique, pour faire bonne mesure, et les trois sont quatre comme les mousquetaires.

Ces divisions, en unités distinctes, que ce soit des plans, des niveaux, des paliers, des degrés, ou des cercles, constituent un procédé pratique pour les différencier les uns par rapport aux autres, d’une façon claire et précise, ce qui optimise la compréhension de chacun.

Par contre, il n’y a pas lieu de croire que tout est aussi tranché ; les séparations ne sont pas rigides et étanches et tout est en perpétuel mouvement entre évolution et involution. Rien n’est figé et définitivement acquis dans notre parcours du combattant, et même l’être très évolué spirituellement doit toujours juguler ses pulsions, ses émotions et son intellect, au risque de chuter, en cas de dérapage, dans la spirale infernale.

Reprenons la règle du jeu humain :

L’être, au départ, atterrit dans le plan physique, avec un corps de chair nécessaire pour fonctionner dans la matière dense de l’incarnation.
La première étape qu’il va découvrir s’exprime par les pulsions, c’est-à-dire la satisfaction des besoins biologiques ; c’est le monde de l’agression et de la prédation, avec la culture du plaisir et de la douleur. C’est le stade primaire que certains ne quitteront jamais ; c’est la loi de la jungle que l’on retrouve dans la faune et dans les tribus primitives et dans les bas-fonds de l’humanité dite civilisée (que l’on retrouvera, de l’autre côté, dans le bas astral et ses horreurs).

La deuxième étape de l’évolution va permettre en l’être en progression de découvrir un autre mode de fonctionnement par le biais des émotions, c’est-à-dire les goûts, les sensations et les sentiments, avec la culture des joies et des peines.
C’est le stade secondaire, qui permet de traiter l’autre non plus comme un objet mais comme un semblable avec qui on peut échanger, qui permet d’éprouver de l’empathie. C’est ici le corps astral qui est sollicité, en relation avec son plan de référence du même nom. C’est aussi le domaine de l’illusion qui s’installe entre sincérité et hypocrisie, vérité et mensonge, court terme et long terme ; la marque de l’astral est son instabilité, sa quasi mutabilité immédiate ; c’est un monde où l’on séduit plus que l’on construit.

Avec la troisième étape, nous inaugurons l’ordre et la méthode, qui a recours à l’intelligence pour s’organiser dans sa vie ; c’est le plan mental où la cognition règne en maître absolu, qui s’apparente au « Cogito ergo sum » de Descartes.
L’ordinateur du cerveau analyse tout, passe tout au crible et formalise des règles qui permettent de progresser de façon exacte et régulière ; le mental a pour but d’optimiser nos conditions d’existence, ici et maintenant, en résolvant les problèmes que nous rencontrons au quotidien et en augmentant nos chances de réussite par une connaissance plus juste des tenants et aboutissants en présence.
C’est l’outil de travail essentiel de l’ego, de la personnalité qui se développe et se renforce grâce aux résultats obtenus par l’intellect ; c’est aussi un outil de sélection socio-économique qui permet de reléguer loin derrière soi tous ceux qui n’ont pas un mental aussi performant, ou qui ne savent pas s’en servir.

L’étape finale doit nous faire entrer dans le temple ; jusqu’à présent nous n’étions que sur le parvis.
Là, c’est l’intuition, saisie directe et spontanée de l’esprit, qui est à la manœuvre avec son corollaire la télépathie, communication spirituelle n’ayant besoin d’aucun support technologique.
Bienvenue sur le plan causal où, comme son nom l’indique, toutes les causes de tous les événements nous seront dévoilées ; c’est le premier accès à la vérité, sans les travestissements des niveaux inférieurs. Le travail sur soi s’accélère et permet de réaliser l’émancipation de l’être, de terminer sa purification et de préparer son élévation vers le niveau supérieur, le plan spirituel.


L’évolution est un long chemin qui passe par les pulsions, les émotions, la cognition et l’intuition pour accéder enfin à l’individuation, ce processus de prise de conscience de l'individualité profonde, décrit par Jung, de réalisation du Soi par la prise en compte progressive des éléments contradictoires et conflictuels qui forment la « totalité » psychique, consciente et inconsciente, du sujet.
Vers la fin de sa vie, Carl Gustav Jung la définit ainsi :
« J'emploie l'expression d'individuation pour désigner le processus par lequel un être devient un in-dividu psychologique, c'est-à-dire une unité autonome et indivisible, une totalité. »
On retrouve ici l’Individualité, ou le Moi indivisible, auquel fait référence B. Mouravieff dans cet extrait de « Gnosis »
Bref, réunir dans une unité transpersonnelle tous les morceaux fragmentaires du puzzle de la vie pour rendre à l’être spirituel toute sa nature originelle d’être divin.

"Qu'il est long le chemin qui mène de l'enfer vers la lumière."

John Milton

"Le paradis perdu"