samedi 23 février 2013

La danse des fréquences



La danse des fréquences

De plus en plus d'Artisans de Lumière se sentent gênés par certaines situations, relations ou contexte. Il est sans nul doute que cette gêne vient de la différence de fréquences qui peut exister dans une relation ou dans un lieu. Il est aujourd'hui indubitable que nous montons en fréquence. Là où la fréquence moyenne sur Terre était de 6000 bovis en 1995, de 11000 en 2000, elle est aujourd'hui de plus ou moins 13000. On peut expliquer cela par l'élévation des consciences mais aussi par la disparition de couches âgées (qui ont une fréquence de +/- 7000 bovis) remplacée par les nouvelles générations qui ont des fréquences de plus en plus élevées (les 0-10 ans sont à plus ou moins 27000 bovis).
Mais laissons de côté notre besoin de mentalisation et tentons de comprendre ce qui crée ce mal-être occasionnel. Les différences de fréquences engendrent une incompréhension et une différence d'objectifs manifestes. Là où une personne Zêta (qui a une vibration élevée) cherche des explications à sa vie, l’Oméga (qui vibre plus bas) aura peut-être tendance à faire une fuite en avant, cherchant dans le physique ou dans l'émotionnel une compensation à son mécontentement. Mettez ensemble ces deux personnes et vous comprendrez que les problèmes et les solutions de l'un sont tout à fait décalées par rapport à ceux et celles de l'autre. Un peu comme l'homme moderne et l'homme de Cro-Magnon. Je vous passe les exemples qui pourraient être amusants. C'est comme deux personnes qui ne parlent pas la même langue ou encore dont la signification des mots varie (faire un voyage de 50 Km au 19ème siècle n'avait rien à voir avec nos références d'aujourd'hui). Ainsi les échanges risquent de s'appauvrir de plus en plus. L'un ne se sent pas soutenu, ni compris; l'autre s'exaspère de ces problématiques, comportements et méthodes irrationnelles. Aussi, le clash se produit à un moment ou à un autre quand Zêta a décidé de ne plus attendre Omega qui a vraiment l'art de faire la sourde oreille. D'un autre côté, il faut être compatissant, peut-être qu'Omega ne peut accéder à des concepts de vibrations supérieures. D'où parfois l'intérêt de faire des techniques telles que le Reiki qui vous instillent les fréquences et vous ouvrent les portes au niveau supérieur sans avoir à faire de retraite ou autres techniques bizarrement étranges (attention toutefois à qui vous avez affaire, le Reiki s'il est dans les mains d'un manipulateur peut être terriblement néfaste, comme n'importe quelle puissance d'ailleurs).
On peut facilement imaginer la conséquence quand Zêta et Omega forment un couple. Avec le temps, la relation perd de sa substance, ils finissent par échanger des conversations sans intérêt, à se réfugier dans l'action, le physique pour éviter toute interaction dans le spirituel voire l'émotionnel. Mais cela se produit à tous les niveaux, professionnel, amical, familial et bien sûr sentimental. Là où on était sur une même longueur d'ondes en se rencontrant (pour diverses raisons) on évolue et on change pour se retrouver un matin avec un étranger en face de soi. Notez que cette expression ne date pas d'hier, ce qui nous prouve bien l'existence des fréquences respectives. Retournez dans vos cahiers de physique et vous retrouverez le chapitre sur les vibrations ondulatoires... nous sommes pareils, à peu de choses près!
Bref, l'un grandit mais pas l'autre, enfin, moins vite, voire beaucoup moins vite, voire même pas du tout. Arrive rapidement le mécontentement car notre âme se meurt de ne pas trouver une autre âme qui vibre à une fréquence compatible.
Tableau de compatibilité mesures obtenues par test perceptif :

plus ou moins 7 000 bovis: (plus de 50 ans) frange compatible de 6000-13000
plus ou moins 13000 bovis: (moyenne) frange compatible de 9000-20000
Plus ou moins 20000 bovis : frange compatible de 16000-31000
Plus ou moins 25000 bovis (thérapeute): frange compatible de 17000-40000
Plus ou moins 30000 bovis (nouvelles générations ou éveillés) : frange compatible de 20000-51000
On voit que plus on s'élève, moins on supporte les fréquences basses mais on accédera à des fréquences plus élevées. Cela explique le malaise des jeunes également. Imaginez un jeune de 28000 bovis en face d'un prof aigri qui tourne autour de 10000 bovis!
Comment se comprendre?
L'inconfort des différences de fréquences peut se faire au niveau physique quand celles-ci sont élevées. D’Omega à Zêta, le chakra du plexus peut-être douloureux, le 2ème chakra peut induire des nausées ou des vertiges. Dans l'autre sens (de Zêta à Omega), c'est le chakra du cœur qui est touché avec une gêne possible.
Alors, non seulement le couple n'a plus rien à se dire mais Zêta se sent très mal (beaucoup plus qu'Omega) en présence d'Omega, ne supportant plus son stress (qui fait diminuer plus encore le niveau), son agressivité, son manque d'entrain, son esprit étroit. Omega, lui, ou elle bien sûr, n'arrive pas à comprendre Zêta, le (la) trouve à moitié loufoque, décalée mais ne sait pas quoi faire et a souvent peur de perdre le contrôle en se sentant néanmoins attirée par un je ne sais quoi (ben oui c'est plein de lumière et d'amour un Zêta!!) engendrant alors une frustration interne et je vous laisse imaginer la suite. Zêta culpabilise, engendre le doute et retombe au grand bonheur d'Omega parfois qui retrouve sa moitié comme avant. Omega réussit a récupérer une emprise énergétique et Zêta a moins d'entrain pour bouger. Comme on dit en anglais, trop bon pour partir, trop mauvais pour rester!
À quel niveau vibrer ?
Comme pour le poids, nous pouvons jouer sur notre niveau vibratoire. Comme pour notre poids cela aura des conséquences sur la façon dont nous sommes perçus, dont nous nous sentons et dont nous nous maintenons. Il est entendu que cela à un impact sur la façon dont nous nous sentons en société parmi des gens de basses vibrations, des lieux très fréquentés (supermarchés, villes, transport en commun bondé, ...) aussi un petit régime d'accord mais attention aux effets secondaires. Suivez votre cœur et n'essayez pas d'aller trop vite. Il faut savoir qu'en changeant son niveau vibratoire, on prend la responsabilité de créer des changements dans sa vie, des changements parfois difficiles à intégrer. C'est un peu comme Néo dans Matrix, une fois qu'il fait le choix de prendre la pilule. Bleue, il oublie tout, rouge, pas de retour en arrière possible! Augmenter ses vibrations ressemble à ce choix car rien n'est plus pareil et pas question de redevenir l'Omega, votre âme ne le supporterait pas.
Jouer sur la fréquence.
Des tas de facteurs influencent notre niveau fréquentiel. Dans un sens ou un autre bien sûr.
Voyons les principaux:
§                     L'eau: cet élément vibre à 33-34000 bovis (l'eau en général, ce taux varie en fonction de sa pureté, de sa source, des minéraux qui la composent, je ne parle bien sûr pas des eaux issues des sources miraculeuses qui peuvent atteindre jusqu'à 360000 bovis). attention, l'eau semble perdre de sa vibration quand elle est chauffée (d'où un moindre apport des thés et autres tisanes). l'eau qui stagne a une vibration moins élevée également, d'où l'eau « désactivée » des supermarchés (sans parler des radiations !) car non seulement elle est exposée à des vibrations basses dues à l'environnement) mais elle y est restée stockée longtemps donc immobile. agitez-la, elle en sera réactivée ou quand vous la versez, faites le de haut comme le thé à la menthe!!! une petite prière ne fait pas de mal non plus!

§                     L'intention: est efficace mais peut être instable.

§                     L'alimentation: joue compte tenu de la présence de l'eau, d'où l'importance des végétaux crus (vive les salades et les fruits). On comprendra que la viande vibre peu car c'est une matière morte mais en plus elle provient d'animaux qui vibrent moins que nous (+/- 2000 bovis à 4000 si élevés dans la nature ou sauvages). Pensez aux crustacés crus (huîtres, coquillages qui vibrent à +/- 8000 bovis), ce sont des animaux vivants très riches en minéraux.


§                     La méditation : aide bien sûr car, en visualisant, nous faisons appel à des mécanismes qui élèvent notre conscience.

§                     C'est bien la conscience qui nous élève, en faisant les choses en conscience, nous nous élevons quoi que nous fassions.


§                     La lumière - les couleurs nous élèvent, et oui, logique! La lumière du soleil vibre à 44000 bovis ce qui crée un effet mécanique ici aussi (attention toutefois aux coups de soleil !). Ceci explique pourquoi nous nous sentons si vides en hiver (on est tout couvert et il y a moins de lumière), si regonflés en été et que nous cherchons instinctivement le soleil pour les vacances.

§                     Les élixirs: de fleurs, de cristaux, de lieux qui transportent les vibrations des différents éléments respectifs. Les cristaux vibrent de 30000 à 300000 bovis selon leur taille et leur nature.

§                     Les lieux sacrés naturels ou pas ont plus ou moins la même fourchette que les cristaux, rappelons-nous qu'ils se situent sur des lignes vibratoires, qu'ils soient des églises, des temples, des monuments-menhirs ou cercles d'énergie. vous pouvez y aller pour vous recharger, pour vous reconnecter avec des informations, des parties de vous-mêmes, pour vous ressentir sans masque ni voile.

§                     Une remarque importante toutefois : il est fondamental de ressentir le lieu car, dans un même lieu, il y a des zones basses et d'autres hautes, voire très hautes (polarité ?). Par exemple, dans les lieux où les gens viennent déposer leur mal, se trouve un mélange d'émotions vibrant très bas, les lieux où viennent les gens en attente de miracles par exemple. Par contre, souvent, non loin de là, se trouve une pièce, un lieu vibratoire très élevé. Dans l'église de St. Sernin à Toulouse, le lieu vibre globalement à 11000 bovis mais il est effarant de voir la différence entre l'aile gauche (50000) et la droite (2 à 3000). Aussi aiguisez votre ressenti et choisissez votre endroit ; testez au besoin avec votre pendule, vos baguettes ou tout autre outil.

§                     Les vortex que vous pouvez créer chez vous ..., dans la nature avec l'aide de vos anges, de vos guides, des maîtres ascensionnés (Merlin semble être le plus approprié) et le faire tourner à la vibration désirée. Sachez avoir recours à la technique qui améliore les qualités vibrationnelles d'un lieu, de votre maison en l'occurrence ; bien sûr, le top du top est de construire sa maison en conscience, sur des zones, fascinantes structures géométriques, qui augmentent le taux vibratoire de façon déterminante.

§                     Les émotions, elles aussi, vont nous marquer de leur empreinte. Voyez une personne qui vibre dans la peur ou à l'inverse celle qui vibre dans l'amour, le respect, la compassion, l'ouverture, la foi, la confiance. Alors, observez vos émotions et vous verrez que parfois on peut être dans l'impatience, la frustration, le ressentiment, la colère, le doute, même si on est dans la vibration élevée de l'amour... la recette miracle dans ces cas là : transmuter dans le physique (écrire, taper, crier, ..) et lâcher-prise, vous ne pourrez rien si vous n'êtes pas dans la bonne vibration, au bon moment, au bon endroit.
… Alors haut les cœurs, et belles vibrations.

Par Yves Labre pour www.Adapa.org juin 2005

Ainsi parlait Hugo von Hofmannsthal

Les mots ne sont pas de ce monde

Hugo von Hofmannsthal




Hugo von Hofmannsthal, né le 1er février 1874 à Vienne et mort le 15 juillet 1929 à Rodaun (Autriche), est un écrivain autrichien et un des fondateurs du Festival de Salzbourg.  C'est un Rimbaud qui recommence - ou continue - à écrire après avoir constaté la faillite de la parole.


 «Au commencement était le Verbe. Avec ces paroles, les hommes se trouvent sur le seuil de la connaissance du monde et ils y restent, s’ils restent attachés à la parole. Quiconque veut faire un pas en avant, ne serait-ce qu’un minuscule pas, doit se libérer de la parole, doit se libérer de cette superstition, il doit essayer de libérer le monde de la tyrannie des mots.»
 Fritz Mauthner

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 «Les mots ne sont pas de ce monde, ils sont un monde pour soi, justement un monde complet et total comme le monde des sons. On peut dire tout ce qui existe, on peut mettre en musique tout ce qui existe. Mais jamais on ne peut dire totalement une chose comme elle est. C’est pourquoi les poèmes suscitent une nostalgie stérile, tout comme les sons.»

«Cela va un peu te perturber au début, car on a cette croyance chevillée au corps – une croyance enfantine – que, si nous trouvions toujours les mots justes, nous pourrions raconter la vie, de la même façon que l’on met une pièce de monnaie sur une autre pièce de monnaie de valeur identique. Or ce n’est pas vrai et les poètes font très exactement ce que font les compositeurs; ils expriment leur âme par le biais d’un médium qui est aussi dispersé dans l’existence entière, car l’existence contient bien sûr l’ensemble des sonorités possibles mais l’important, c’est la façon de les réunir; c’est ce que fait le peintre avec les couleurs et les formes qui ne sont qu’une partie des phénomènes mais qui, pour lui, sont tout et par les combinaisons desquelles il exprime à son tour toute son âme (ou ce qui revient au même : tout le jeu du monde). »

«Les mots flottaient, isolés, autour de moi; ils se figeaient, devenaient des yeux qui me fixaient et que je devais fixer en retour : des tourbillons, voilà ce qu'ils sont, y plonger mes regards me donne le vertige, et ils tournoient sans fin, et à travers eux on atteint le vide.»

«La plupart, l’immense majorité des livres ne sont pas de vrais livres; ils ne sont rien d’autre que de mauvaises répétitions morcelées des rares vrais livres. Mais pour le lecteur, ça ne change pas grand-chose, il n’a pas besoin de se soucier de savoir si le premier ou le troisième messager raconte quelque chose, si le message est digne d’être entendu. Dit un peu grossièrement, les livres me semblent avoir cette fonction dans l’existence : nous aider à prendre conscience et de ce fait à profiter pleinement de notre propre existence. Qu’ils le fassent comme un tout ou de façon fragmentaire, ou plus ou moins, c’est une affaire personnelle. Il est possible que, pour moi, certains livres signifient en partie ce que je signifie pour toi : un compagnon qui se déclare.»

« Il y a des étoiles qui, à cette heure précise, sont atteintes par les vibrations provoquées par la lance qu’un soldat romain a plantée dans le flanc de notre Sauveur. Pour cette étoile, c’est une chose qui est simplement du présent. Remplace maintenant ce médium simple qu’est l’éther par un autre chemin de propagation, allant de l’âme de celui qui vit quelque chose à l’oreille de celui à qui il le raconte. De la bouche de ce dernier à la suivante et ainsi de suite, avec au milieu toujours une halte dans le cerveau de ces gens, une halte qui ne va pas sans une modification de l’image réelle originale. Prends dans cette chaîne un poète, profond, et une foule de gens qui ne font que répéter. N’est-ce pas ce qui fait pleurer les enfants au bout de trois mille ans, une chose vraie et réelle et digne qu’on pleure à son sujet ? Coupe la chaîne à un autre endroit et à la place du conte tu obtiendras peut-être une prière fervente où l’âme, tenaillée par la peur, lance un cri vers Dieu, exactement comme le prince dans le conte, qui, épouvanté, se jette par la fenêtre d’une haute tour et disparaît dans l’eau noire. Coupe encore ailleurs et tu entendras une ineptie sans saveur. Certains maillons de cette chaîne sont justement des livres.”

"Excavation" de Andreas Zielenkiewicz


samedi 9 février 2013

De l’illusion à l’addiction




De l’illusion à l’addiction

Il suffit de partir, de quitter un lieu pour prendre conscience de son attrait, de son charme, bref de sa valeur à nos yeux.
Il suffit d’une séparation définitive avec un proche pour reconnaître ses qualités et pour prendre conscience du manque provoqué par son absence.

Pourquoi nous faut-il perdre quelqu’un, ou quelque chose, pour se rendre compte de ce qu’il était vraiment pour nous, pour ouvrir des yeux qui ne voyaient pas jusqu’alors. Dans le même sens, pourquoi ne se rend-t-on compte qu’on était heureux que lorsque nous ne le sommes plus ; pourquoi n’apprécie-t-on d’être en bonne santé que lorsqu’on est malade.

Il y a là un gros problème qui pèse sur notre équilibre, sur notre caractère, sur notre personnalité. En fait, nous ne percevons pas le réel tel qu’il est mais bien plutôt tel qu’il nous semble qu’il est ; la réalité est masquée par l’illusion et cette façon de travestir la vérité constitue notre modus vivendi.

Est-ce prémédité ? Même pas ; il ne s’agit pas d’une stratégie de défense élaborée ou d’une volonté délibérée de se surestimer, mais d’un penchant naturel, d’un automatisme, qui nous guide toute notre vie. Ceci constitue une limitation certaine vis-à-vis de notre liberté ; pouvons-nous être libres quand nous ne sommes pas capables de discerner les qualités et défauts d’autrui, quand nous restons indifférents à la nature profonde de chacun sans lui donner la possibilité d’être pleinement, en les réduisant à un paraître illusoire et infondé.

Suis-je vraiment un être responsable quand je ne prends même pas la peine de démêler le vrai du faux, le primordial du secondaire, l’existentiel du superficiel ?
Il me semble que nous sommes tous pris dans la spirale destructrice, de l’illusion à l’addiction, ballottés par des habitudes nocives et des partis prix inconsistants qui nous dénaturent totalement.

Si je me coupe de l’autre en en ne le reconnaissant pas, je m’ampute d’une part de moi-même qui ne peut se révéler que dans une relation réciproque, un échange enrichissant et libérateur. Et, de fait, je m’enferme dans une solitude chronique qui me condamne au mutisme ainsi qu’au cortège de distractions en tous genres qui l’accompagne. Tout ce que je perds sur le plan de l’être je vais devoir le compenser sur le plan de l’avoir et, d’illusions en addictions, je suis le long et difficile chemin de la régression sans espoir de retour.

Peut-on être sans le savoir ?
Malheureusement l’humanité nous en apporte la preuve chaque jour.
Il suffirait d’ouvrir les yeux et de regarder pour voir.


« Voilà qui me semble d’une limpide évidence : c’est quand la pensée, le cœur, les attitudes de la majorité auront changé que le monde changera. Ce constat va bien au-delà des réponses techniques, du savoir intellectuel ou scientifique qui peuvent ponctuellement résoudre l’un ou l’autre des problèmes que nous affrontons, mais qui ne peuvent suffire à mener à la guérison globale et en profondeur de nos maux. La solution doit venir de chacun de nous, appelé à un travail sur soi, à une conversion du regard, à un changement de mode de vie. C’est la somme des nouvelles individualités qui créera une collectivité nouvelle. Il s’agit donc, pour chacun, d’examiner ce qui, en lui et dans sa vie, contribue à empoisonner le monde, de revoir ce qui, dans sa manière d’être ou de vivre, concourt aux dysfonctionnements et aux malheurs du monde. »

Frédéric Lenoir
« La guérison du monde »

Morceaux choisis - Arthur Rimbaud





Sensation

Par les soirs bleus d'été, j'irai dans les sentiers,
Picoté par les blés, fouler l'herbe menue,
Rêveur, j'en sentirai la fraîcheur à mes pieds.
Je laisserai le vent baigner ma tête nue.

Je ne parlerai pas, je ne penserai rien :
Mais l'amour infini me montera dans l'âme,
Et j'irais loin, bien loin, comme un bohémien,
Par la nature, heureux comme avec une femme.

Arthur Rimbaud, 1870


Ma bohème

Je m'en allais, les poings dans mes poches crevées;
Mon paletot aussi devenait idéal,
J'allais sous le ciel, Muse ! et j'étais ton féal;
Oh ! là ! là ! que d'amours splendides j'ai rêvées !

Mon unique culotte avait un large trou.
- Petit Poucet rêveur, j'égrenais dans ma course
Des rimes. Mon auberge était à la Grande-Ourse.
- Mes étoiles au ciel avaient un doux frou-frou.

Et je les écoutais, assis au bord des routes,
Ces bons soirs de septembre où je sentais des gouttes
De rosée à mon front, comme un vin de vigueur;

Où rimant au milieu des ombres fantastiques,
Comme des lyres, je tirais les élastiques
De mes souliers blessés, un pied près de mon cœur !

Arthur Rimbaud, 1870


Le Dormeur du val

C'est un trou de verdure où chante une rivière,
Accrochant follement aux herbes des haillons
D'argent ; où le soleil, de la montagne fière,
Luit : c'est un petit val qui mousse de rayons.
Un soldat jeune, bouche ouverte, tête nue,
Et la nuque baignant dans le frais cresson bleu,
Dort ; il est étendu dans l'herbe, sous la nue,
Pâle dans son lit vert où la lumière pleut.
Les pieds dans les glaïeuls, il dort. Souriant comme
Sourirait un enfant malade, il fait un somme :
Nature, berce-le chaudement : il a froid.
Les parfums ne font pas frissonner sa narine ;
Il dort dans le soleil, la main sur sa poitrine,
Tranquille. Il a deux trous rouges au côté droit.

Arthur Rimbaud, 1870


"La vie est un jeu" de Andreas Zielenkiewicz


dimanche 3 février 2013

D'innombrables plans d'existence




D'innombrables plans d'existence


Depuis les temps les plus lointains, l'Homme s'interroge sur lui-même et sur ce qui l'entoure... Il se demande si au-delà des apparences il n'y aurait pas une autre réalité et si au-delà de la mort il n'y aurait pas une autre vie dans un autre monde...!?
  Les Religions et les Philosophies que les Hommes ont créées au cours des siècles passés, ont essayé de répondre aux angoissantes questions existentielles que ceux-ci se posaient et se posent encore. 
  D'innombrables réponses ont été apportées aux innombrables questions que ne cessent de se poser les hommes, les femmes et les enfants mais aucune ne semble pleinement satisfaire leur curiosité.
  Ni la Théologie, ni la Philosophie, ni même la logique ne sont jamais parvenues à trouver la solution...
  Chacun reste finalement sur sa position, celle qui lui semble la plus satisfaisante, la plus confortable et finalement la moins angoissante.
  D'où vient-on ? Que faisons-nous ici-bas ? Où allons-nous après notre mort ? 
  Chacun a ses réponses, chacun a ses incertitudes, chacun a ses croyances. La Vérité semble définitivement inaccessible...
  Pourtant, si on lit certains témoignages, on s'aperçoit que de multiples personnes ont eu la chance et le privilège de voir se lever devant eux le "Voile du Grand Mystère"...!
  Certains sont même allés beaucoup plus loin...! Ils ont pu visiter l'Au-delà !
  En lisant les récits de ces explorateurs de l'"Au-delà", on réalise qu'il y a bien un autre Monde derrière le rideau des apparences et même d'innombrables Mondes !!!
  En fait, nous venons de ces Mondes à notre naissance et nous repartons vers ces Mondes à notre mort !

  Ces multiples Mondes de l'"Au-delà" sont autant de Mondes parallèles dont nous avons oublié l'existence en naissant. Pourquoi ? Eh bien, afin de vivre pleinement la vie que nous vivons ici-bas sans être gêné par le souvenir de ces Mondes merveilleux d'où nous venons mais aussi et surtout par les vies que nous avons vécues avant celle-ci ! Oui, car nous avons effectivement vécu de nombreuses autres vies avant cette vie présente ! La Réincarnation n'est pas un mythe pour peuplades arriérées, c'est une réalité !

  Nous avons pourtant tous connu ces Mondes merveilleux desquels nous venons et vers lesquels nous retournons après la mort de notre corps de chair. Ces Mondes se trouvent dans d'autres Dimensions, dans d'autres Plans Dimensionnels, dans d'autres Espaces, au sein d'autres Univers cosmiques !
En fait, la réalité est un peu plus compliquée...
La 4e Dimension ou Plan Astral où vont les âmes désincarnées après la mort de leur corps biologique, est un Omnivers à 4 Dimensions (Longueur, largeur, épaisseur et Temps) composé de nombreux plans vibratoires (ou plans d'existence) qui contiennent chacun plusieurs Univers Cosmiques avec leurs Galaxies, leurs étoiles et leurs planètes qui portent la Vie… Comme toutes les autres Dimensions, y compris la 3e Dimension ou Plan Physique dans laquelle nous vivons actuellement !
Il y a autant de plans vibratoires au sein de l'Astral qu'il y a de types de vibrations émises par les âmes désincarnées.
  Chaque plan vibratoire astral contient de nombreux Univers Cosmiques et vibre sur une fréquence fondamentale différente qui lui est propre et qui empêche tout contact avec les autres plans vibratoires du Plan Astral ou 4e Dimension.
Les planètes astrales sont reliées entre-elles par un immense réseau de Vortex qui transportent les âmes d'un Monde à l'autre.

Cette structure cosmique et vibratoire est identique pour toutes les Dimensions.
Chaque Dimension ou Plan Dimensionnel vibre sur son propre intervalle de fréquence et existe dans son propre Espace. Les atomes qui constituent leur Matière subtile de ces différents Plans Dimensionnels, n'échangent pas d'énergie et s'ignorent mutuellement.
Comme leur nom l'indique, les Plans vibratoires se distinguent les uns des autres par l'intervalle de fréquence vibratoire dans lequel chacun d'eux se situe. Ces Plans d'existence vibrent ainsi sur des fréquences de plus en plus élevées.
  Au-delà du Plan vibratoire le plus élevé, on passe dans une autre Dimension, un autre Plan Dimensionnel qui possède une Dimension de plus que le précédent.
Il existe de très nombreuses Dimensions... Des centaines et même peut-être des milliers ! La dernière Dimension et est au-delà de toute compréhension humaine...
  En fait, notre évolution spirituelle se fait dans les 9 premières Dimensions et cela sur des milliards d'années. Au-delà de la 9e Dimension commence une vie totalement différente de tout ce que l'on peut imaginer !

  Nos âmes (car nous avons tous une âme y compris les Animaux et les Végétaux et même les Minéraux !) montent de plus en plus haut, vie après vie, sur des Plans vibratoires de plus en plus élevés, dans des Plans Dimensionnels aux Dimensions de plus en plus nombreuses... à mesure qu'elles évoluent !
  En effet, s'il y a Réincarnation c'est qu'il y a Evolution ! 
  Si les âmes se réincarnent, c'est pour apprendre à connaître la Vie et l'Univers et plus elles apprennent de choses, plus elles évoluent, plus leur esprit s'expanse, plus leur niveau de conscience s'élargit et plus leur fréquence vibratoire fondamentale s'élève...! 
  Après la mort de leur corps de chair, ces âmes montent vers des Plans d'existence de plus en plus élevés, en harmonie avec leur propre niveau vibratoire.
La fameuse phrase de Jésus-Christ - « Il y a de nombreuses demeures dans la maison de mon père » - trouve ici son explication !

  L'Univers Cosmique dans lequel nous vivons est un Univers à 3 Dimensions qui sont : la Longueur, la largeur et l'épaisseur (ou la hauteur). 
  Les atomes et les particules subatomiques qui composent notre Univers à 3 Dimensions sont elles-mêmes constituées de ces 3 Dimensions (Longueur, largeur, épaisseur).

  Les Plans Dimensionnels supérieurs (4 Dimensions et plus) sont eux aussi composés d'atomes et de particules subatomiques de même nombre de Dimensions qu'eux. 

  Comme l'élévation de la fréquence vibratoire se traduit par une élévation de l'énergie et cela à tous les niveaux, à partir de la 10e Dimension, l'énergie est si élevée que les structures atomiques se désagrègent, les atomes n'existent plus ! 
  Au-delà de la 9e Dimension, les planètes sont, de ce fait, des Mondes rayonnants et totalement énergétiques, des Mondes de Pure Lumière !!!
En-dessous de notre Plan Physique à 3 Dimensions, il existe deux autres Plans Dimensionnels : un Plan à 2 Dimensions et un Plan à 1 Dimension constitués chacun d'un seul et unique Univers Cosmique composé de Mondes sombres et étranges...!
L'Univers à 2 Dimensions est un Univers crépusculaire totalement plat constitué de structures géométriques planes qui occupent un espace à 2 Dimensions : la Longueur et la largeur. 
  La troisième Dimension - l'épaisseur (ou hauteur) - existe quand même mais à l'état virtuel. Les formes géométriques qui peuplent cet Univers
plat peuvent ainsi, grâce à cette troisième Dimension virtuelle, occuper tous les niveaux de l'espace, un peu comme si celui-ci était plié et replié sur lui-même. 
  La quatrième Dimension qu'est le Temps y existe également à l'état virtuel tout comme dans notre Univers Cosmique à 3 Dimensions. Cela permet aux formes géométriques planes de cet Univers à 2 Dimensions de se déplacer les unes par rapport aux autres mais aussi et surtout, cela permet à la Vie d'exister !

  L'Univers à 1 Dimension est un Univers obscur linéaire constitué de structures filiformes qui occupent un espace à 1 Dimension unique : la Longueur, qui est la 1ère Dimension.
  La 2e Dimension - la largeur - et la 3e Dimension - l'épaisseur (ou hauteur) - existent à l'état virtuel. Les formes linéaires qui peuplent cet Univers peuvent ainsi, grâce à ces deux Dimensions virtuelles, occuper tous les niveaux de l'espace comme si ce dernier était enroulé sur lui-même.
  La 4e Dimension - le Temps - y est également présente à l'état virtuel comme dans l'Univers à 2 Dimensions et comme dans notre Univers cosmique à 3 Dimensions. Cela permet le déplacement des formes linéaires et surtout, là encore, cela permet à la Vie d'exister !

  Ces deux Univers à 1 et 2 Dimensions sont en quelque sorte les "Portes" de notre Plan Physique à 3 Dimensions.
  En effet, les âmes doivent d'abord "s'éveiller" dans ces Plans Dimensionnels, sur ces Mondes obscurs, avant d'entrer au sein du Plan Physique à 3 Dimensions où elles vont pouvoir évoluer et monter, vie après vie, vers les multiples Plans vibratoires de l'Univers à 4 Dimensions et de là, vers les Plans Dimensionnels supérieurs; cela, afin que tout se fasse progressivement, en douceur, sans traumatisme ni souffrance.  

  Tout cela semble bien loin de notre quotidien et pourtant cela fait partie de notre vie car nous venons de ces Mondes parallèles situés dans d'autres Dimensions et nous y retournons après notre mort.

Morceaux choisis -Edouard Salim Michael



Illumination et Libération

Tant qu’un aspirant n’est pas parvenu à un certain degré d’illumination, sa pratique spirituelle ne peut pas réellement commencer. Il ne comprendra ni ce travail ni ce qui est en jeu pour lui. Il demeurera simplement prisonnier d’idées fantastiques et d’imaginations sur la spiritualité provenant de son moi ordinaire et ne contenant aucune vérité. Au mieux, ses conceptions ne représenteront qu’un ensemble de spéculations intellectuelles sur l’énigme de son être et de son existence, sans doute élaborées avec de bonnes intentions, mais qui s’avéreront sans rapport avec la réalité. Finalement, cela ne le mènera pas plus près de la réalisation de sa véritable nature et d’une compréhension correcte du sens caché de la vie et de la mort.

Ne pas chercher de résultats

Bien qu’il soit absolument vrai que le chercheur doive lutter au début pour atteindre l’illumination, il est aussi extrêmement important pour lui de comprendre que, paradoxalement, il ne doit, en aucune circonstance, pratiquer ses exercices spirituels avec l’intention consciente ou inconsciente d’obtenir des résultats. Il doit faire très attention à ne pas rechercher — peut-être même inconsciemment — des phénomènes inhabituels ni attendre constamment des résultats ou projeter son imagination sur ce qu’il pense que l’illumination puisse être. De telles attitudes constituent certainement des empêchements à ses efforts qui seront continuellement colorés par les désirs et les fantaisies de son moi ordinaire qui interfère au lieu de s’écarter. Il doit apprendre, en particulier au début de sa pratique, à se concentrer sur l’objet de sa méditation pour l’amour de le faire et pour nulle autre raison.

Généralement, lorsqu’ils méditent, la majorité des gens perdent patience sans en avoir conscience et relâchent l’intensité de leur concentration à l’instant même où ils devraient plus que jamais poursuivre et plonger toujours plus profondément en eux-mêmes. Ainsi, ils ne sont jamais capables de franchir un certain seuil en leur être. Cependant, ceci ne doit pas être mal compris ; ce n’est en aucune façon une incitation à être brutal dans ses tentatives ni à utiliser la violence dans un travail aussi sacré qui, tout au contraire, réclame une approche des plus délicates et une compréhension des plus subtiles. Bien qu’il soit vrai que l’effort doive être très ferme et soutenu, en même temps, comme dit précédemment, il doit être extrêmement doux et tranquille, accompagné par l’abandon simultané de soi-même.

Edouard Salim Michael

"Sortie" de Andreas Zielenkiewicz