dimanche 22 septembre 2019

Voilà




Voilà

Ainsi était Ophoemon

« C’est donc l’histoire d’une expérience vécue, qui n’a surtout pas l’ambition d’être exemplaire, que je vous soumets en partage, parce que ce genre de franchissement est arrivé, arrive et arrivera à tout chercheur de lumière à condition de ne pas garder pour lui cette soudaine clarté qui envahit tout quand elle illumine l’être. Car toute recherche personnelle, spirituelle, a valeur d’universalité, en cela que chacun de nous devra la réaliser, à sa façon, à son heure.
Soyons clair, il ne s’agit ici ni de channeling, ni de transe médiumnique, ni de conversation avec l’éternel, père ou fils, ni de magie blanche ou autre artifice, mais tout simplement de communications, télépathiques, avec l’au-delà de soi-même, c’est-à-dire avec nos guides spirituels. Ne pas confondre le guide spirituel avec l’ange gardien ; la différence est la suivante : le guide est un être qui a été en incarnation sur terre, qui a un niveau d’évolution identique au notre et qui appartient à la même famille, au sens spirituel du terme, que nous. Cette proximité de nature a pour effet de faciliter l’instauration de communications avec ses guides, ce qui est beaucoup plus difficile avec les membres de la hiérarchie angélique qui appartiennent à un autre domaine de l’évolution n’ayant pas de similitude avec les humains.
Ces transcommunications, au vrai sens du terme, marquent une étape sur le chemin de l’initiation, en donnant au disciple les preuves dont il a besoin pour ne pas se décourager et trouver l’énergie nécessaire à la poursuite de son cheminement. Je souhaite bonne lecture à tous ceux qui sont sur le même chemin en attendant de les retrouver un jour, ici ou ailleurs. »

Publié par Ophoemon le 30 septembre 2008

Sous le signe du cercle triangulé
 « Le temps est venu pour toi de découvrir un nouveau monde et d’agir en fonction de ton rôle. En fait, tu es déjà acteur mais tu n’en prends pas conscience. Cela t’est donné désormais. Le mot de passe établissant le contact entre toi et nous est le symbole du cercle bleu (la terre) inscrit dans le triangle rose (notre planète) ; les difficultés pour le visualiser vont s’amenuiser et disparaître totalement, puis il surgira à la moindre sollicitation. A ce moment-là, tu toucheras du doigt ce que tu pressens depuis longtemps et les promesses que nous t’avons faites se réaliseront.

La vision est une image parlante qui n’est pas limitée par les obstacles ; elle passe outre et te procure toutes les informations souhaitées sur le sujet donné ; elle est retranscrite par la vue éthérique et le canal télépathique.
Le dormeur doit se réveiller pour échapper aux pièges de la matière et se libérer spirituellement.
Vois les progrès réalisés depuis et tout ne fait que commencer dans la voie initiatique. La couleur de la flamme dépend de ce que l’on brûle ; la couleur de l’aura dépend de la qualité du feu spirituel. Il est là pour détruire toutes les impuretés qui vous enferment dans la matière et l’illusion. La fumée qui s’élève correspond à l’esprit qui se libère et rejoint sa patrie d’origine. La lecture des auras te permettra de savoir à qui tu as à faire sans aucun risque d’erreur possible. Tu démasqueras les caméléons et feras luire l’or caché sous la poussière. 
»

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Voilà.

 Onze ans déjà que ce blog a vu le jour, dans le but de communiquer sur une expérience spirituelle vécue, à l’aide de communications télépathiques publiées régulièrement.
Aujourd’hui, il faut bien constater que la démarche s’essouffle, que les communications avec mes guides se font de plus en plus rares, et que mes intuitions, qui facilitaient ces contacts, sont en panne.
Il ne s’agit pas d’un constat d’échec, loin de là, mais d’une prise de conscience réaliste de la situation à ce moment donné.
Il faut savoir que la recherche spirituelle est longue, lente et fatigante, car elle se déroule par paliers de progression, parfois grisants où l’on a l’impression que l’on va toucher au but et souvent décevants quand la stérilité règne en maître.
Mais entre ces paliers des plages d’immobilité totale existent, plus ou moins longues, nécessaires pour nous permettre d’assimiler profondément le contenu des communications en question.
D’autre part, avec le recul du temps et l’élévation vibratoire favorisant l’expansion de conscience, on s’aperçoit que ce savoir est relatif et que des certitudes acquises hier sont invalidées aujourd’hui.
Ceci n’a rien de contradictoire quand on sait que nos guides spirituels ne sont autorisés à nous communiquer que ce que nous sommes en mesure de comprendre. Ainsi à chaque nouveau palier franchi, certaines certitudes sont ébranlées et de nouvelles informations inédites nous sont confiées.
Ce système de remise en cause des acquis est compréhensible dans la mesure où le savoir va de pair avec l’élévation progressive des capacités de compréhension. Par contre il est très difficile à vivre quand on ne peut rien construire de stable sur un sol mouvant et que l’essoufflement nous gagne, sapé par le manque de certitudes.
Pour moi, la course de fond continue dans l’attente du prochain palier de progression qui se fait attendre… sans doute parce que je ne suis pas encore prêt.
Voilà plus de vingt ans que je demande en vain à mes guides pourquoi tout ce nous vivons sur terre résulte de l’application stricte de la loi de la prédation. Pour m’entendre répondre que je ne suis pas en capacité de comprendre…
« Pourquoi ? Tu le sauras un jour, mais aujourd’hui, c’est encore prématuré car tu n’es pas en mesure de te situer clairement dans les règles et dimensions du grand jeu; par contre, sois persuadé d’une chose, c’est que tu as accepté de jouer, sinon tu ne serais pas là. »

(Communication avec Hanx 14)

 Il faut beaucoup de volonté et d’humilité pour espérer entrer dans la sagesse.
Mais on ne peut passer toute sa vie à chercher, encore faut-il trouver un jour la réponse à nos questions pour retrouver le sens de la vie.

« Chaque vie est un maillon d’une chaîne, un maillon d’énergie mise en forme en fonctions des conditions d’incarnation. L’âme est la somme des expériences enregistrées, elle est la chaîne qui les relie les unes aux autres en acquérant ainsi un sens global, une direction et une finalité. Vous ne pourrez comprendre ce sens que lorsque vous aurez la connaissance totale de toutes vos incarnations depuis l’origine de votre étincelle cosmique ; jusque-là vous êtes dans le fractionnement et le cloisonnement, chaque vie participant partiellement au grand tout, à votre insu.

Ne vous demandez pas quel est le sens de votre existence actuelle, votre conscience n’a pas les moyens d’apporter de réponse à cette question. Rappelez-vous, par contre, que votre vie correspond à un contrat sacré que vous avez signé avant de venir en incarnation sur terre ; vous n’en avez pas le souvenir, ce qui est voulu, mais l’énergie qui coule en vous sait pertinemment ce qu’elle doit faire et vous le suggère en permanence. Elle est à l’origine de votre création, participe à toutes vos transformations et vous guidera jusqu’à la révélation finale ; soyez toujours conscient de cela : vous êtes une énergie pure qui perdure au-delà de toutes vos métamorphoses, une énergie de nature éthérique, spirituelle, cosmique, qui sait d’où elle vient et vous y ramènera, quels que soient les obstacles, comme une rivière qui trouvera toujours la mer. »

(Communication avec Ophoemon 12)

"C'est quand on a longtemps fréquenté ces questions, quand on a longtemps vécu avec elles, que la vérité jaillit soudain dans l'âme, comme la lumière jaillit de l'étincelle, et ensuite croît d'elle-même."
Platon

mardi 10 septembre 2019

Ainsi parlait Alain





ALAIN

Alain, de son vrai nom Émile-Auguste Chartier, né le 3 mars 1868 à Mortagne-au-Perche et mort le 2 juin 1951 au Vésinet, est un philosophe, journaliste, essayiste et professeur de philosophie français.

Bonheur et inquiétude


« Il est bon d’avoir un peu de mal à vivre et de ne pas suivre une route toute unie. Je plains les rois s’ils n’ont qu’à désirer; et les dieux, s’il y en a quelque part, doivent être un peu neurasthéniques ; on dit que dans les temps passés ils prenaient forme de voyageurs et venaient frapper aux portes; sans doute ils trouvaient un peu de bonheur à éprouver la faim, la soif et les passions de l’amour. Seulement, dès qu’ils pensaient un peu à leur puissance, ils se disaient que tout cela n’était qu’un jeu, et qu’ils pouvaient tuer leur désir s’ils le voulaient, en supprimant le temps et l’espace. Tout compte fait ils s’ennuyaient.
Le bonheur suppose sans doute toujours quelque inquiétude, quelque passion, une pointe de douleur qui nous éveille à nous-mêmes.
 Il est ordinaire que l’on ait plus de bonheur par l’imagination que par les biens réels. Cela vient de ce que, lorsque l’on a les biens réels, on croit que tout est dit, et l’on s’assied au lieu de courir. Il y a deux richesses ; celle qui laisse assis, ennuie ; celle qui plaît est celle qui veut des projets encore et des travaux, comme est pour le paysan un champ qu’il convoitait, et dont il est enfin le maître ; car c’est la puissance qui plaît, non point la puissance au repos, mais la puissance en action.
L’homme qui ne fait rien n’aime rien.
Apportez-lui des bonheurs tout faits, il détourne la tête comme un malade. Le difficile est ce qui plaît. Aussi toutes les fois qu’il y a quelque obstacle sur la route, cela fouette le sang et ravive le feu. J’ai connu plus d’un roi. C’étaient de petits rois, d’un petit royaume ; rois dans leur famille, trop aimés, trop flattés, trop choyés, trop bien servis. Ils n’avaient point le temps de désirer. Des yeux attentifs lisaient dans leur pensée. Eh bien ces petits Jupiters voulaient malgré tout lancer la foudre ; ils inventaient des obstacles ; ils se forgeaient des désirs capricieux, voulaient à tout prix vouloir, et tombaient de l’ennui dans l’extravagance. »
Alain
Propos sur le bonheur