vendredi 20 décembre 2019

Spiritualité et géométrie sacrée


« La Nature est un temple où de vivants piliers
Laissent parfois sortir de confuses paroles ;
L'homme y passe à travers des forêts de symboles
Qui l'observent avec des regards familiers. »

Baudelaire

Spiritualité et géométrie sacrée

Des fréquences plus élevées d’énergie et de conscience sont transmises par la géométrie sacrée. La géométrie sacrée révèle qu’il y a des modèles mathématiques ou abstraits sous tout ce que nous voyons dans le monde physique.
Chaque corps géométrique possède sa propre énergie vibratoire, qui dépend de sa forme. C'est que l'on appelle 'onde de forme'. Déjà dans l'ancienne Égypte, ainsi que dans d'autres cultures antiques, il était connu que certaines formes étaient plus adéquates que d'autres quand il s'agissait de capter les énergies cosmiques et de les manifester..
Comment cela pourrait-il être lié à notre propre parcours personnel d’intégration de la science et de la spiritualité ?
Nos croyances internes créent des modèles qui se propagent lentement vers l’extérieur de nous et se manifestent dans des expériences du monde réel. L’invisible informe le visible. La géométrie sacrée est une visualisation et une métaphore de la connectivité de toute vie, l’interface entre l’abstraction et la réalité physique. Lorsque nous changeons les formules mathématiques, les relations, nous changeons aussi la forme physique. C’est l’enseignement de nombreux mystiques.
Le flux entre asymétrie et symétrie est le processus de croissance et d’évolution. Tout comme une symphonie ou un film qui utilise la tension pour construire un point culminant et une résolution, nous, les humains, sommes toujours en mouvement à travers cet état constant de flux.
Prenez le temps de regarder ces motifs symétriques, comme un moyen de renforcer votre résonance avec la symétrie et l’équilibre. Il y a une raison pour laquelle les traditions spirituelles utilisent ces modèles mathématiques depuis des siècles, et en les introduisant dans votre vie, vous serez sur la bonne voie pour une vie plus équilibrée et plus heureuse !
(Note ExoPortail : Article en lien avec le sujet que je vous recommande vraiment : Récupérer les symboles spirituels qui ont été détournés et utilisés par l’élite contre nous )

«L’Homme de Vitruve», la célèbre esquisse de Vinci représentant un homme allongé à l’intérieur d’un cercle et d’un carré. On dit que c’est une représentation de «l’homme parfait».
Alors que «l’homme de Vitruve» est souvent décrit comme une «étude des proportions humaines», il porte une signification symbolique beaucoup plus profonde dans les cercles occultes. Il représente ésotériquement le corps humain (le microcosme) comme un reflet de l’univers entier (le macrocosme) – un principe hermétique résumé par le dicton «Ce qui est en haut est comme ce qui est en bas».
L’esquisse de Léonard de Vinci s’inspire des œuvres de Vitruve, architecte romain considéré comme le premier architecte historiquement.
Dans le symbolisme, le carré représente le corps physique et le cercle représente l’âme. Sur une échelle plus large, le carré représente le monde matériel, tandis que le cercle représente le monde spirituel. Un des buts de la spiritualité est d’harmoniser ces deux mondes opposés (physique et spirituel) pour créer «l’homme parfait».

NB : Marcus Vitruvius Pollio, connu sous le nom de Vitruve, est un architecte romain qui vécut au 1er siècle av. J.-C.

La Fleur de vie est l’un des symboles les plus complets dans sa diversité d’action. Elle régénère, rééquilibre, harmonise, dynamise et protège. Cette forme géométrique est une représentation sacrée connue depuis la nuit des temps, elle fut découverte sur plusieurs temples et monuments sacrés de différentes civilisations, comme en Egypte, au Mexique, en Irlande, en Inde…
Cette fleur émet des ondes de forme régénératrices, une vibration harmonieuse et bienfaitrice, en toutes circonstances et dans toutes les dimensions.
« Profondément, au cœur de la terre se trouve la fleur source de l’Esprit qui lie tout dans sa forme. Car sache que la terre vit dans son corps, comme tu vis dans ta propre forme. La fleur de vie est comme ton esprit et jaillit à travers la terre comme le tien à travers ta forme. »
Tables d’Emeraude de Thot


Le symbole de la Fleur de Vie représente non seulement les lois physiques, métaphysiques, mais également les écoles ésotériques, les doctrines et les ordres religieux différents. Tous se réfèrent à la Fleur de vie d’une manière qui leur est propre.
La Fleur de Vie est composée de plusieurs figures, chacune symbolisant une représentation du monde. Parmi ces figures, on trouve la Graine de Vie, qui est composée des sept cercles extérieurs, eux-mêmes correspondant aux sept jours nécessaires pour la création du monde dans certaines religions.
On trouve également l’Oeuf de Vie, qui est représenté par la partie centrale du symbole et qui représente un embryon cellulaire, dans ses toutes premières heures de formation, symbolisant ainsi toutes les cellules.
On trouve également le Fruit de Vie, qui est représenté par treize cercles prenant la forme d’une étoile, symbolisant les atomes et les différentes structures moléculaires qui sont à la base de la vie.
Finalement, on trouve aussi l’Arbre de Vie, qui représente en quelque sorte notre arbre généalogique. Il est un signe d’unité et d’amour.




jeudi 5 décembre 2019

Ruines en peinture


Ruines en peinture


Carl Friedrich Lessing 
(1808 - 1880)


 « Les idées que les ruines réveillent en moi sont grandes, tout s'anéantit, tout périt, tout passe. » 

Denis Diderot (Salon de 1767)


Carl Friedrich Lessing, né le  février 1808 à Breslau et mort le  juin 1880 (à 72 ans) à Carlsruhe, est un peintre d'histoire et de paysages du romantisme allemand. C'est le neveu du poète et dramaturge Gotthold Ephraïm Lessing et le père du sculpteur Otto Lessing.
Wikipedia

mardi 19 novembre 2019

Le sens de la vie




« Mélancolie » d’Edvard Munch
         1892

« Le sens de la vie est la plus pressante des questions. » 
Albert Camus

Le sens de la vie


La spiritualité se manifeste en nous dès que nous cherchons à savoir quel est le sens de notre vie.

Quant à savoir pourquoi tout à coup un être se met en recherche vers lui-même, la seule réponse qui me vienne à l’esprit c’est qu’il s’agit d’une programmation mystérieuse qui est en nous, et qui ne demande qu’à être activée, à un moment donné de notre vie.
Après, je n’ai pas plus de détail précis à ce sujet ; tout ce que je sais c’est que le mode actif une fois engagé, rien ne peut plus l’arrêter. Progressivement, les réponses à nos questions affluent et cette phase est parfois grisante, même si elle reste fatigante.
La première compréhension est mentale, évidemment ; c’est la personnalité avec son cortège de passages obligés (croyances, éducation, émotions, caractère, etc.) qui est à la manœuvre. Notre ego, qui en a vu d’autres depuis notre incarnation, et qui assure notre protection, aurait tendance dans un premier temps à faire barrage, puis, si nous nous obstinons, à classer tout ce fatras déferlant dans la catégorie imagination- rêverie.

« La vie ne se révèle qu’à ceux dont les sens sont vigilants et qui s’avancent, félins tendus, vers le moindre signal. Tout sur terre nous interpelle, nous hèle, mais si finement que nous passons mille fois sans rien voir. Nous marchons sur des joyaux sans les remarquer.
Les sens nous restituent le sens.»
Christiane Singer

Mais ces nouvelles informations vont réveiller notre âme, cette belle endormie, encapsulée dans la manière depuis trop longtemps.
Car tous ces mots lui parlent en clair, dans ce langage du cœur qui évolue dans un registre plus subtil, plus éthéré. Et la conséquence logique en est l’élévation de votre niveau vibratoire et l’expansion de conscience correspondante.

Ce sens de la vie est inaccessible tant que vous gardez vos priorités actuelles sur terre ; vous ne pouvez le trouver ni dans la famille et l’amour humain, ni dans la profession et le paraître social et financier, pour la seule et bonne raison qu’il est ailleurs, mieux, il est au-delà de toute contingence matérielle.

« C’est le sentiment que la vie a un sens plus vaste que la simple existence individuelle qui permet à l’homme de s’élever au-dessus du mécanisme qui le réduit à gagner et à dépenser. »
Carl Jung

Dans la matrice où nous vivons, nous sommes comme les prisonniers de la caverne de Platon ; nous ne percevons que des illusions à l’aide de nos sens et nous pensons que c’est la réalité ; ceci nous impose nos limites d’êtres humains. Nous sommes prisonniers de la matière et il n’y a pas d’issue à moins de pouvoir s’en extraire. A défaut de trouver un sens à notre existence nous multiplions les changements de direction (affectifs, professionnels, personnels,…) mais en restant toujours sur un plan horizontal et chronologique ; or il n’y a qu’en supprimant ces vecteurs espace-temps que nous pourrons découvrir la verticalité spirituelle, la seule qui soit libératoire, et échapper ainsi à notre prison sur terre.

« L'élément tragique pour l'homme moderne, ce n'est pas qu'il ignore le sens de sa vie, mais que ça le dérange de moins en moins. » 
Vaclav Havel

Bien sur la démarche est difficile tant elle apparaît abstraite et évanescente ; alors, au lieu de chercher le sens de votre vie, commencez par identifier ce qu’il ne peut pas être. Ainsi, par élimination, vous finirez par aboutir à la bonne réponse.
Par exemple, le bonheur dans le couple, la réussite des enfants, l’accès à la richesse, les titres hiérarchiques et les responsabilités sociales, une bonne santé physique et morale, constituent-ils le sens de votre vie ?
Sans doute participent-ils, plus ou moins selon les caractères, à un sentiment de bien être, de satisfaction de soi, flatteur pour l’ego et enrichissant pour la personnalité ; mais il n’y a aucune libération spirituelle dans tous ces méandres de l’existence dans lesquels nous nous débattons quotidiennement.

Quand vous vous sentez prisonnier de votre vie, mal dans votre peau, conscient que quelque chose vous échappe, harcelé par le doute et rongé par l’angoisse, c’est le signal que vous devez réagir.

Il ne faut pas abandonner son couple, sa famille, son travail et renoncer à toutes ces priorités d’un coup ; il faut relativiser progressivement et changer d’angle de vue pour trouver la clé essentielle à notre mutation.
Et ce ne sera pas facile, parfois même ce sera dur à vivre, en se heurtant à l’incompréhension ou l’hostilité des proches. Mais la délivrance est à ce prix et le chemin commence toujours par les épines.

Il faut pouvoir apprivoiser la flamme de l’être pur sans s’y brûler, c’est là toute la gageure qui nous attend.

La dernière certitude

«L’être est toujours confronté à deux notions essentielles dans l’existence qui sont la certitude et l’incertitude. De la naissance, première certitude, à la mort, dernière certitude, la vie s’écoule en constituant une autre et dernière certitude : le trajet vital du début à sa fin. 
L’homme ne peut conjuguer que ces trois certitudes : je suis né, je vis, je mourrai.
Et tout le reste n’est qu’incertitude, y compris la durée et la qualité de la vie.
Il y a deux natures distinctes en chacun de nous : une nature profonde, qui nous échappe et qui est au-delà de nous : c’est le domaine du « Je » en tant qu’essence, qui nous prédétermine et nous livre à l’existence, et une nature superficielle, charnelle, sur laquelle on peut influer, plus ou moins, qui représente notre libre-arbitre ; c’est le domaine du « Moi », en tant qu’expression et manifestation de l’existence.

Pourquoi deux natures distinctes, voire opposées ?
Parce que tout, dans la nature, obéit à un rythme binaire ; le deux initialise le mouvement et crée la dynamique vitale. Le jour et la nuit, le froid et le chaud, le bonheur et le malheur sont les deux faces d’un même Janus. L’un n’existe que par l’autre en s’y opposant, et la vie s’écoule entre deux. Cette dualité est la marque de la matière, elle en est aussi la limite.
Par exemple, le solide peut se liquéfier et se gazéifier lorsqu’il est confronté à certaines énergies. Un corps peut donc changer de nature et se survivre sous une autre forme, ce qui implique que la matière peut changer d’état en se modifiant elle-même. Il y a donc une réalité au-delà des apparences, une identité secrète des choses qui se déguise en fonction de l’énergie qui les organise.

Ainsi donc la matière ne serait qu’une forme d’énergie qui en changerait selon des règles alchimiques qui nous échappent.
Ainsi donc, peut-être, le Moi ne serait qu’une forme du Je qui en changerait régulièrement. Alors le Je serait une énergie pure qui nous anime, au gré d’un plan divin qui nous dépasse totalement, à tel point qu’on ne peut même pas l’envisager.
La fourmi peut-elle comprendre l’homme… ?
Ce jour-là, ce sera la dernière certitude.

(Communication du 25/05/04)






samedi 9 novembre 2019

Ainsi parlait Léonard de Vinci


Léonard de Vinci

« La peinture est une poésie qui se voit au lieu de se sentir ; et la poésie est une peinture qui se sent au lieu de se voir. »



L’homme de Vitruve

Le texte est rédigé par Léonard de Vinci en vieux toscan à l'envers, selon la technique de l'écriture spéculaire. Un miroir permet de le déchiffrer :

« Vitruve dit, dans son ouvrage sur l'architecture : la Nature a distribué les mesures du corps humain comme ceci:
Quatre doigts font une paume, et quatre paumes font un pied, six paumes font un coude : quatre coudes font la hauteur d’un homme. Et quatre coudes font un double pas, et vingt-quatre paumes font un homme ; et il a utilisé ces mesures dans ses constructions.
Si vous ouvrez les jambes de façon à abaisser votre hauteur d’un quatorzième, et si vous étendez vos bras de façon que le bout de vos doigts soit au niveau du sommet de votre tête, vous devez savoir que le centre de vos membres étendus sera au nombril, et que l’espace entre vos jambes sera un triangle équilatéral.
La longueur des bras étendus d’un homme est égale à sa hauteur.
Depuis la racine des cheveux jusqu’au bas du menton, il y a un dixième de la hauteur d’un homme. Depuis le bas du menton jusqu’au sommet de la tête, un huitième. Depuis le haut de la poitrine jusqu’au sommet de la tête, un sixième ; depuis le haut de la poitrine jusqu’à la racine de cheveux, un septième.
Depuis les tétons jusqu’au sommet de la tête, un quart de la hauteur de l’homme. La plus grande largeur des épaules est contenue dans le quart d’un homme. Depuis le coude jusqu’au bout de la main, un quart. Depuis le coude jusqu’à l'aisselle, un huitième.
La main complète est un dixième de l’homme. La naissance du membre viril est au milieu. Le pied est un septième de l’homme. Depuis la plante du pied jusqu’en dessous du genou, un quart de l’homme. Depuis sous le genou jusqu’au début des parties génitales, un quart de l’homme.
La distance du bas du menton au nez, et des racines des cheveux aux sourcils est la même, ainsi que l’oreille : un tiers du visage. »

               Homme de Vitruve — Wikipédia



« Regarde la lumière et considère sa beauté. Bats (cligne) l’œil et regarde-là ; ce que tu vois n'était pas d'abord et ce qui en était n'est plus. Qui est celui qui la refait si celui qui l'a faite meurt continuellement ? De même que la pierre jetée dans l'eau se fait centre et cause de divers cercles, et que le son produit dans l'air se répand circulairement sa voix, de même les corps se répandent, ainsi tout corps placé parmi l'air lumineux se répand circulairement, emplit les parties environnantes de ses infinies images (son image indéfiniment reproduite) et apparaît tout en tout, et tout en chaque petite partie. Toutes les choses qui sont cachées en hiver et sous la neige resteront découvertes et manifestes en été. Dit pour le mensonge qui ne peut rester occulte.
Le mouvement est cause de toute vie.
Pense bien à la fin, regarde d'abord la fin. Prenons l'exemple du soleil ; si tu suis le cours d'un fleuve et que tu voies le soleil se réfléchir dans ce fleuve, autant que tu marcheras le long du fleuve, autant le soleil te paraîtra faire le chemin avec toi et cela «parce que tu» parce que le soleil est tout en tout et tout dans la partie. Tout mal laisse du déplaisir dans le souvenir, sauf le suprême mal, c'est-à-dire la mort qui tue ce souvenir en même temps que la vie. L'air est d'azur par les ténèbres qu'il a au-dessus de lui, parce que noir et blanc font azur. Tous les mouvements violents s'affaiblissent plus, d'autant qu'ils se séparent plus de leur cause. Lune froide et humide. L'eau est froide et humide. Notre mer a sur la lune une influence telle que celle de la lune sur nous. »
(Extraits de texte écrits par Léonard de Vinci)

« Comme une journée bien remplie nous donne un bon sommeil, une vie bien vécue nous mène à une mort paisible. »
« L'homme et les animaux ne sont qu'un passage et un canal à aliments, une sépulture pour d'autres animaux, une auberge de morts, qui entretiennent leur vie grâce à la mort d'autrui, une graine de corruption. »
« Alors que je croyais apprendre à vivre, j’apprenais à mourir. »
« Le jour viendra où le fait de tuer un animal sera condamné au même titre que celui de tuer un humain. »



mardi 22 octobre 2019

Il était une fois l’Atlantide






Il était une fois l’Atlantide

Selon la tradition ésotérique, dans son oeuvre colossale  La Doctrine Secrète, Héléna Blavatsky rapporte les enseignements de la tradition archaïque contenus dans le Livre de Dzyan auquel elle a eu accès dans les temples tibétains.
Selon elle, l’affaissement de l’Atlantide (continent et îles) commença durant la période Miocène (entre 23,03 millions d'années et 5,3 millions d'années avant le présent) et atteignit son point culminant au moment de la disparition du plus grand des continents, événement qui coïncida avec le soulèvement des Alpes. Elle écrit : « La majeure partie de l’Atlantide s’abîma durant l’époque Miocène. Il ne restait que Routa et Daitya et quelques îles égarées ça et là…
Platon condensa l’histoire de l’Atlantide qui couvrait une période de plusieurs millions d’années en un seul événement qu’il localisa dans une île relativement petite, de trois mille stades de long sur deux mille de large, ce qui représente à peu près les dimensions de l’Irlande, tandis que les prêtres parlaient de l’Atlantide comme d’un continent aussi grand que l’Asie et la Libye réunies. »

Pour Edgar Cayce « l’Atlantide n’avait pas toujours été une île. En des temps très anciens, avant l’apparition de l’homme sur la terre, alors que des monstres gigantesques hantaient les continents et les mers, l’Atlantide était reliée, à la fois, à l’Amérique, à l’Europe et à l’Afrique (j’emploie les noms actuels des terres et des mers). Une grande convulsion volcanique se produisit qui sépara le continent de l’Amérique, et forma plusieurs îles. Plus tard, une nouvelle secousse tellurique secoua l’autre partie de l’Atlantide, submergea des terres et forma une mer. Alors l’Atlantide devint une île immense, entourée d’eau de tous côtés. »


La première carte représente la surface de la terre ainsi qu'elle existait, il y a environ un million d'années, alors que la race Atlantidéenne était dans toute sa grandeur et avant que se produisit le grand cataclysme qui eut lieu il y a à peu près 800 000 ans.



Edgar Cayce a situé les trois destructions de l'Atlantide (ce sont eux-mêmes qui ont détruit leur continent) en - 50 000, - 28 000, et - 10 000 avant Jésus Christ.
Une partie de l'Atlantide est immergée sous la mer des Sargasses.
Des mauvais réglages (tensions trop fortes) causèrent la deuxième destruction de l'Atlantide (fracture en plusieurs îles).
Les détails techniques de la construction des centrales sont inscrits :
- dans la zone engloutie de l'Atlantide (Poséidia) où les restes d'un temple peuvent être découverts sous les sédiments, accumulés au fond de la mer, près de Bimini, au large de la Floride.
- dans les archives d'un temple en Egypte.
- dans les documents atlantes transportés au Yucatan, en Amérique, où ces pierres, sur lesquelles on sait si peu de choses, sont maintenant sur le point d'être découvertes durant ces derniers mois...
Les Atlantes étaient plus développés que nous matériellement.
Ils maîtrisaient "l'utilisation des générateurs électriques dans la fission de l'atome, pour libérer l'énergie" sauf qu'ils se sont détruits avec...

L’univers d'Edgar Cayce - Dorothée Koechlin de Bizemont (Ed. J'Ai Lu)

Ainsi qu'on l'on voit d'après sa seconde carte, la catastrophe qui s'est produite, il y a 800 000 ans a apporté un grand changement dans la distribution territoriale du globe. Le grand continent a perdu ses régions polaires, et les portions qui restaient ont été encore divisées.

Le continent américain qui apparaît à cette époque est séparé par un détroit du continent de l'Atlantide qu'il avait formé et celui-ci ne comprend plus que quelques territoires existant encore aujourd'hui, plutôt étendu de l'océan Atlantique et le 50° nord jusqu'à quelques degrés au sud de l'équateur. Les abaissements et les soulèvements de terrains dans les autres parties du monde ont été aussi très considérables. Les îles Britanniques, par exemple, font partie d'une île immense, qui comprend la presqu'île de Scandinavie, le nord de la France et toutes les mers avoisinantes et environnantes. Il est à remarquer que les restes de la Lémurie se trouvent diminués, tandis que les territoires de l'Europe, de l'Amérique et de l'Afrique se sont accrus.

La troisième carte indique les résultats de la catastrophe qui s'est produite, il y a environ 200 000 ans.

À l'exception de quelques changements survenus dans les continents de l’Atlantide et d'Amérique, et la submersion de l'Égypte, on peut voir que les abaissements et les soulèvements des territoires à cette époque furent relativement peu importants. Et, en effet, la citation que nous avons empruntée au livre sacré des guatémaltèques, le « Popol Vuh », le livre sacré des Mayas-Quichés, prouve que cette catastrophe n'a pas toujours été regardée comme l'une des plus considérables - car, dans ce livre, on n'en mentionne que trois grandes. L'île de  Scandinavie apparaît alors jointe au continent. Les deux parties qui composaient à ce moment l'Atlantide étaient  désignées sous le nom de Routa et Daitya.




On pouvait ranger, nous dit Cayce, les atlantes de d'époque en deux catégories: «Les Fils de la Loi de Un» et des «Fils de Bélial». Les premiers - constituant "la race pure" - demeuraient, dans leurs actions et leurs pensées, assez proches du Créateur. Les seconds n'avaient "pas de morale, pas de conscience, sinon celle de la satisfaction de soi." (877-26, 23 mai 1938).
Avec le temps, ce peuple, autrefois spirituel, a été déchiré entre les deux groupes. Les Fils de la Loi de Un perpétuaient la tradition spirituelle de leurs aïeux, pendant que les Fils de Bélial étaient absorbés à satisfaire leurs appétits physiques et leurs désirs. Cette division mena à la chute du continent et finalement à son éventuelle destruction.
Les Fils de Bélial firent une mauvaise utilisation des rayons solaires mystérieusement transformés en cristaux, dans des fosses de contact, par les ingénieurs atlantes. Ils inventèrent les explosifs ainsi que ces étranges instruments appelés à mettre en mouvement " les feux du centre de la terre ". Le résultat ne se fit pas attendre: l'Atlantide fut partiellement détruite. A cause d'un cataclysme qui entraîna "la séparation du pays en plusieurs îles, cinq en tout." (877-26, 23 mai 1938). L'une de ces îles s'appelait Poséidia.
De 50.000 à 10.000 avant JC, l'Atlantide connut un relatif âge d'or. Il semble que des Fils de la Loi de Un ont eu davantage en main les destinées de la nation. Le progrès fut mis au service de l'ensemble des citoyens. Les "dispositifs inventés", nous dit Cayce, furent appliqués "aux besoins et au confort des populations". En ce temps-là, on voyageait dans des vaisseaux capables d'évoluer aussi bien dans les airs que sous l'eau. Des radars sophistiqués les guidaient "à travers l'espace vers d'autres pays". La technologie atlante était supérieure à la nôtre. Les musiciens étalent capables de produire, sur leurs instruments, "des sons de toute nature". Dans les universités, on enseignait la transmission de pensée dans l'éther. On connaissait la télévision et "l'enregistrement de la voix". Les techniciens de l'époque n'ignoraient rien des forces électriques, mécaniques et chimiques.
II est également question, dans les lectures de Cayce, de la découverte d'un cristal terriblement puissant. Or, cette découverte fut mal maîtrisée puisqu'elle entraîna des destructions. Idem en ce qui concerne la mystérieuse "pierre de feu" qui avait le don de faire avancer les vaisseaux, les véhicules de plaisance et les sous-marins. Signalons également que cette pierre de feu produisait l'énergie nécessaire aux villes et aux villages atlantes. Elle fut, accidentellement, à l'origine de "la deuxième période de forces destructrices, qui anéantirent le pays dans ces îles qui allaient encore souffrir plus tard de nouvelles destructions." (440, 20 décembre 1933).
En ne se concentrant principalement que sur la matérialité et en ignorant leur vraie nature spirituelle, les Fils de Bélial ont attiré sur eux une série de trois cataclysmes.
Le premier, quelques 50 000 années avant J.C., a détruit leur source principale de pouvoir. Le second, approximativement en 28 500 avant J. C., a disloqué le continent en trois plus petites îles : Poséidia, Og, et Aryen. La troisième et dernière destruction - celle dont parle Platon - s'est produite aux alentours de 10500 avant J.C. et a causé l'engloutissement des trois îles.
Alors, raconte Edgar Cayce, " beaucoup de chefs émigrèrent vers des pays étrangers ". Les Fils de la Loi de Un " comprirent que les terres de Poséidia-Atlantide allaient être définitivement englouties..." L'exode se généralisa. La majeure partie de la population atlante se dispersa vers l'Égypte, l'Arizona, le pays inca, le pays maya. Certains groupes de fuyards gagnèrent même " ce qui est aujourd'hui une terre espagnole ". Sans oublier le Portugal et " les Pyrénées où les Atlantes s'étaient déjà établis et avaient construits des temples " (1123-1, 19 février 1936).

En examinant la quatrième carte, on se rend compte de la prodigieuse convulsion qui eut lieu il y a environ 80 000 ans.

De 80 000 ans à 9564 avant J.C.

Daitya, la plus petite des deux îles, et celle qui était le plus au sud, a presque complètement disparu, tandis qu'il ne subsiste plus de l'île de Routa qu'une partie relativement petite :
L'île de Poséidon. Cette carte dressée, il y a environ 75 000 ans, représente exactement, sans aucun doute, la surface de la terre telle qu'elle a existé depuis cette époque jusqu'à la subversion finale de Poséidon en 9564 av. J.-C., bien que, dans le cours de cette période, des changements sans importance aient pu se produire.
Il est à remarquer que les contours des continents commencèrent à ce moment à prendre l'aspect qu'ils ont de nos jours, bien que les îles Britanniques soient encore réunies au continent européen, tandis que la mer Baltique n'existait pas et que le désert du Sahara formait une partie du bassin de l'océan.

"Le continent de l'Atlantide occupait une position située entre le golfe du Mexique d'une part, et la Méditerranée d'autre part. On trouvera des preuves de l'existence de ce continent perdu dans les Pyrénées, au Maroc, au Honduras britannique, au Yucatan et aux Etats Unis. Il reste certaines émergences... qui devaient, à une époque ou une autre, faire partie de ce vaste continent. Les Indes Occidentales britanniques, ou Bahamas, sont parmi ces vestiges. Si l'on effectuait des sondages géologiques dans ces îles, ou dans le Gulf Stream et notamment aux abords de Bimini, on trouverait certainement des preuves déterminantes."

Visions de l'Atlantide - Edgar Cayce (Ed. J'Ai Lu)

Source : Dessin Roger ELEFANT