dimanche 14 mai 2023

Ainsi parlait Michael Newton

 

Michael Newton

Né à Los Angeles, Californie, le 9 décembre 1931
Mort à Grass Valley, Californie, le 22 septembre 2020

Michael Newton a étudié les sciences humaines à l'université : il possède un Master en Hypnothérapie et un Doctorat en psychologie.
Il a enseigné la psychologie dans des universités américaines, tout en donnant des consultations. Au cours de ses années d’études et de pratique, il s'est passionné pour le thème de la réincarnation, et a développé une technique de rappel des vies antérieures grâce à l’hypnose.
En particulier, il s’est intéressé à la manière dont ses patients sont morts et à leur passage vers leur vie actuelle.

 

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Souvenez vous que nous ne venons pas sur terre uniquement pour apprendre nos propres leçons, mais que nous avons également un rôle important à jouer dans la vie des personnes avec qui nous sommes en contact.

Au fur et à mesure que nous vieillissons, le spectre de la mort envahit de plus en plus notre champ de conscience. Même les personnes très religieuses craignent que la mort ne marque la fin de leur existence. Elle éveille en nous la peur du néant et de la brisure de nos liens avec notre famille et nos amis. Tous les buts que nous poursuivons sur Terre semblent bien futiles face à cet instant fatidique.

Selon mon expérience, ce qui arrive encore plus souvent est l’âme d’un bébé, mort prématurément, qui choisit les mêmes parents pour s’incarner dans leur prochain bébé. Ces projets, planifiés à l’avance par toutes les âmes qui participent à ces événements tragiques, sont un véritable labyrinthe d’éléments Karmiques. Récemment, j’ai eu un patient qui était mort prématurément à la suite d’une complication à la naissance de sa précédente vie. Quand je lui ai demandé pourquoi sa vie s’était terminée quelques jours seulement après sa naissance, il m’a répondu : « La leçon était pour mes parents, pas pour moi. »

Nous avons vu combien les âmes sont fatiguées à leur retour dans l’au-delà, à tel point d’ailleurs que plus d’une ne veut pas revenir sur terre. C’est encore plus flagrant lorsque les âmes n’ont pas atteint sur terre les objectifs qu’elles s’étaient fixés. Elles s’inquiètent donc à l’idée de quitter le monde spirituel régi par la connaissance de soi, la camaraderie et la compassion, pour un environnement où règnent l’incertitude et la peur causées par des humains agressifs et compétitifs.

Aussi bien le rationnel que l’irrationnel mènent à la même compréhension. Le chemin importe vraiment peu : la volonté d’y parvenir est en soi suffisante.

J’ai la conviction que les trois quarts des âmes incarnées aujourd’hui dans un corps humain en sont encore à l’aube de leur évolution. Je sais que cette affirmation est plutôt décourageante, parce que cela signifie que la grande majorité de la population n’est guère avancée dans son apprentissage. Et lorsque je constate l’incompréhension entre différentes cultures et la violence dans le monde, cela ne m’incite pas à changer d’opinion. Je crois cependant que le niveau de conscience de l’humanité s’améliore à chaque centenaire.

Mes sujets disent que les âmes mettent un terme à leur cycle de réincarnation une fois arrivées à maturité.

Ceux qui croient à l’existence de l’âme pensent en général qu’après la mort, elle se retrouve dans un même espace avec toutes les autres. C’est l’option d’un grand nombre de mes sujets avant leur hypnose. Il faut voir leur surprise, après leur réveil, à constater que chaque âme reste dans un lieu qui lui a été attribué. Au début de ma recherche sur la vie dans l’au-delà, j’ai été surpris d’entendre parler de l’existence de groupes de soutien pour les âmes. Je m’étais imaginé que les esprits se contentaient de flotter sans but après avoir quitté le plan terrestre.

En réalité, dans l’au-delà, l’appartenance à un groupe est déterminée par le niveau d’évolution de l’âme. Après la mort, le voyage d’une âme s’achève avec son arrivée dans l’espace réservé à son propre groupe. Ce scénario s’applique dans presque tous les cas, excepté pour une âme très jeune, ou pour une âme qui a subi l’isolement.

Nous avons oublié notre identité spirituelle, celle qui facilite, à un niveau conscient, l’union de l’âme et du cerveau humain.

La recherche de la sagesse intérieure est essentielle car à moins que nous ne trouvions une connaissance intérieure personnelle au-delà de ces doctrines institutionnelles développées par d’autres il y a longtemps, nous ne pouvons pas vraiment être sages quant à la façon de vivre nos vies aujourd’hui sur Terre.

Le prana n’est pas la respiration elle-même ni l’oxygène impliqué dans la respiration, mais l’énergie liée à la respiration. C’est une connexion à l’énergie de tous les êtres vivants en tant que force de vie universelle.