lundi 31 mai 2010

Mortelle randonnée



Mortelle randonnée

"N'allez pas là où le chemin peut mener.
Allez là où il n'y a pas de chemin,
et laissez une trace."

Ralph Waldo Emerson

Ralph Waldo Emerson (25 mai 1803, Boston, Massachusetts - 27 avril 1882, Concord, Massachusetts) est un essayiste, philosophe, poète américain et chef de file du mouvement transcendantaliste du début du XIXème siècle. Comme Goethe, Emerson cherche d’abord dans une « science » de la nature la réponse à la question sur la place de l’homme.
Une bonne part de ses intuitions lui vient de son étude des religions orientales, notamment l’hindouisme, le confucianisme et le soufisme.
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Depuis plus de quarante ans, je marche, je randonne sur les chemins, les sentiers, les pistes forestières, parfois les routes à défaut du reste. C’est ancré en moi, à la fois un besoin et un plaisir, un exutoire et un régulateur, le goût de l’effort et la soif de liberté, et par dessus tout l’immersion dans la nature et le retour à nos racines, à nos sources de vie.
Déjà enfant, mes parents m’avaient surnommé « le fils des sentiers » devant cette propension à aller me perdre au bout des sentes que je découvrais lors des balades familiales et que je voulais toujours aller explorer jusqu’au bout.
Toutefois, même si je me considère comme un marcheur aguerri, je suis obligé de reconnaitre que j’ai toujours marché sur des parcours balisés, ce qui rassure l’esprit et facilite la course.
Une seule fois je me suis risqué dans une marche d’orientation, sans aucune préparation, en terrain inconnu, seulement armé d’une carte et d’une boussole ; piètre souvenir : il faisait très sombre, il pleuvait, je me suis laissé emprisonner par des taillis épineux et j’ai du abandonner mon « poncho », lacéré et déchiré, pour me libérer de leur emprise sauvage. Au bout d’une heure, las de me perdre à tout bout de champ, je rendais les armes. Fort de cette expérience, si j’ose dire, je suis revenu aux marches guidées, paisibles et confortables.
Mais je sais, tout au fond de moi, que je serai finalement confronté, que je le veuille ou non, à une marche d’orientation singulière et définitive. Singulière, parce que je devrai la parcourir, celle-là, sans carte ni boussole ; définitive, parce que ce sera ma première et dernière randonnée de ce type, ma mortelle randonnée ma dernière heure venue.
Au-delà de la marche aux étoiles, elle me guidera vers la lumière que j’ai toujours cherchée et que je devrai atteindre, dés lors, pour retrouver mon être originel ; mais pour ce faire il faudra traverser des zones dangereuses où les ténèbres ont installé leur royaume, sans faiblir, sans jamais s’arrêter au risque de se perdre, sans jamais céder aux leurres de l’illusion ou aux chants des sirènes, promesses de malédictions. Toujours aller de l’avant, guidé, aimanté par la lumière éblouissante, tout au-delà de la matrice carcérale de matière et de ses mondes satellites.
"Le sentier de l'initiation n'est pas seulement une image", comme se plaisait à le dire Antonin Gadal ; il faut payer de sa personne, se surpasser, pour atteindre sa transfiguration spirituelle et s’immerger à nouveau dans la lumière primordiale de notre création. Notre libération est à ce prix : vaincre ou subir.
Cette dernière randonnée aura pour but de me conduire à la révélation finale : la vie est mortelle, mais la mort à son tour est vitale, en cela qu’elle est libération de l’incarcération dans la chair, échappatoire de la densité paralysante de la matière.

" ...la lumière maximale est au-delà de votre vision tridimensionnelle.
La lumière créée par la Pensée se contemplant elle même devint Mouvement dans votre univers. Ce fut, en quelque sorte, la première aventure de la Connaissance. De cette lumière sont nés les dieux.

Et qui étaient-ils?
Vous et toutes entités visibles et invisibles qui, déjà, vécurent la divinité de leur âme. Vous êtes nés de Dieu, de "Celui qui est", quand la pensée se contempla. Cette contemplation devint la lumière, le mouvement... l'émotion!
Dès cet instant, chacun de vous devint un tout, un dieu - une particule de Lumière. Cette lumière, que j'appelle l'esprit ou le dieu de votre être, est votre forme individuelle, la plus élevée. Donc, à l'origine vous aviez tous prédominance. Vous fûtes "le commencement", car vous avez créé le temps.
A partir du moment où l'homme créa le temps et se mit à le suivre, alors seulement le temps devint une réalité. Le temps est une gigantesque illusion qui gouverne vos vies et qui n'existe même pas dans "l 'Etre".
Les dieux sont les plus grandes lumières. C'est de leur lumière qu'explosa la créativité. Seule une force dynamique comme la vôtre, particules de Lumière contemplant et créant comme le fit "Celui qui est", peut créer une lumière plus basse. "

"Enseignements Choisis" de Ramtha
Editions du Roseau (1991)

Mais il y a une différence essentielle entre toutes les randonnées traditionnelles et cette dernière, qui se fait sans carte, sans territoire et sans plan de marche prévisionnel : on peut toujours rebrousser chemin dans toute marche, effectuée sur la terre, si l’on s’égare, ou si l’on est trop fatigué, ou si le moral n’y est plus ; cela ne porte pas à conséquence, on se dit qu’on retentera l’aventure une autre fois, dans de meilleures conditions.

Par contre, dans cette mortelle randonnée, on ne peut qu’aller jusqu’au bout, au risque de se perdre si on n’atteint pas le terme. Car on ne peut échapper aux ténèbres qu’en atteignant la lumière… et maudit soit celui qui renonce.


« Allez là où il n'y a pas de chemin,
et laissez une trace."

Morceaux choisis - Jean Klein




Jean KLEIN

Le silence

" Tant que vous ne savez pas ce qu'est réellement le silence, vous ne vous sentez pas en sécurité dans cet arrêt où ne se trouve pas de place pour l'ego. Celui-ci existe en rapport avec une situation et est toujours poussé à s'approprier quelque chose. Mais si vous êtes conscient qu'il est indispensable de lâcher prise, si vous ne voulez plus imaginer tout le temps, vous laisserez les choses venir naturellement à vous et vous serez libre. Évidemment, à ce moment-là, le « vous » a disparu, il reste uniquement la liberté. "
" L'exemple, si souvent utilisé dans le Vedanta, du serpent et de la corde, d'un côté se réfère au monde et, de l'autre, à la réalité ultime. Le serpent représente le monde des objets où nous rencontrons les personnalités, les pensées, et l'affectivité. La corde symbolise la réalité ultime, le silence de la conscience. Une fois que nous cessons de prendre la corde pour le serpent, l'idée du serpent disparaît et nous voyons la corde pour ce qu'elle est réellement. Il est parfaitement naturel que l'erreur perde sa substance et se dissipe quand la vérité devient évidente. Étant donné qu'une pensée fait partie intégrante de l'illusion, il lui est impossible de nous révéler la réalité ultime. Le « fait d'être », la toute présence, qui est la source de toute expérience, est au delà de la dualité expérimentateur/expérimenté. Quand l'accent se trouve sur la conscience et non sur la pensée ou sur la perception, nous entrons progressivement dans une détente profonde, à la fois sur le plan neuromusculaire et sur le plan mental. "
Extrait de « Insondable Silence »

L'acceptation - Le corps

Le corps est un véhicule auquel vous ne devez pas vous identifier.

Accepter veut dire accueillir chaque fait, chaque perception qui vous vient.

Accepter entraîne l'harmonisation de la pensée. Accepter la situation harmonise la situation. Accepter est libre de volonté, accepter est absolument actif, alerte. C'est actif-passif.

Accepter, c'est lorsque vous dites "Je ne sais pas..."

Une acceptation réelle est un lâcher prise, un abandon, une attente, mais une attente sans attente.

Ce que fondamentalement vous êtes ne peut jamais être conçu, ne peut jamais être imaginé.

Ainsi dans la méditation, nous ne sommes rien d'autre qu'ouverture, nous sommes un total, un global "je ne sais pas" en étant connaissance.

Le cœur est intemporel. C'est seulement là qu'il y a présence, être-connaissance.

L'enseignement véritable est un non-enseignement, car en vérité il n'y a rien à enseigner. Ce que vous cherchez vous l'êtes fondamentalement.

Ce corps possède une mémoire organique de son état parfait de détente et de liberté.

Le corps est une expression de l'écoute, une expression du silence, une expression de la conscience ; il a sa patrie, sa potentialité dans la conscience, dans l'écoute. En un certain sens, c'est une boussole, il vous ramène à votre vraie nature.

L'approche corporelle vous conduit à un état de bien être et de clarté, de transparence qui vous permet d'être accessible à la compréhension ultime. Comme la pensée et le corps sont interdépendants, la disponibilité et la légèreté du corps jouent un rôle dans la compréhension.

Accepter organiquement la maladie et vivre avec elle est la seule façon de la soigner. En acceptant la maladie, vous ne l'alimentez plus. Vous devez l'aimer, c'est tout. Quand vous l'aimez vraiment, vous trouvez un moyen de l'affronter.

Soyez affranchi de vous-même et vous découvrirez la liberté chez autrui, et autrui n'existera plus, seul l'amour existera.

Extrait de « Transmettre la lumière »

"L'apparition" d'Odilon Redon

vendredi 28 mai 2010

Seth parle : A propos des cycles de sommeil et de l’alimentation




Jane Roberts - Seth parle :

A propos des cycles de sommeil et de l’alimentation

Séance 532, Mercredi 27 mai 1970.

(21h24.) Bonsoir.

("Bonsoir, Seth")

La quantité de sommeil dont les gens ont besoin varie énormément, et aucune pilule ne permettra jamais de se passer entièrement du sommeil, car un travail capital s’accomplit dans cet état. Mais le sommeil serait plus efficace s’il était réparti sur deux périodes au lieu d’une seule.

Deux cycles de trois heures de sommeil suffisent amplement si l’on se donne, avant de s’endormir, des suggestions adéquates pour assurer au corps une récupération complète. La plupart du temps, dormir dix heures de suite est contre-productif. Une si longue période de sommeil entraîne une léthargie aussi bien physique que mentale. L’esprit est resté trop longtemps loin du corps et la flexibilité musculaire s’en ressent.

(La dictée de Jane est plutôt rapide, jusqu’à la fin de la séance.)

De même que plusieurs collations légères sont préférables à trois repas par jour, de courtes siestes sont plus efficaces qu’une longue période de sommeil. Ce système présenterait d’autres avantages. Le moi conscient se souviendrait mieux de ses aventures dans le monde du rêve, et celles-ci viendraient progressivement enrichir la totalité de l’expérience perçue par l’égo.

Avec des périodes de sommeil plus courtes et plus fréquentes, votre conscience atteindrait des sommets de concentration plus élevés, et votre activité aussi bien physique que psychique serait régénérée plus régulièrement. Il n’y aurait pas cette division radicale entre les différentes zones, ou niveaux, du moi, ce qui entraînerait une meilleure utilisation des nutriments et une meilleure gestion de l’énergie. La conscience, telle que vous la connaissez, serait également plus souple et plus mobile.

Cela n’entraînerait pas un manque de clarté ou de focalisation de la conscience. L’impression de clivage entre le moi qui dort et le moi réveillé résulte en partie de cette division radicale entre leurs fonctions - les deux moi étant séparés, avec une certaine durée attribuée à l’un et une durée plus importante à l’autre. C’est votre façon d’utiliser le temps qui les maintient séparés.

(21h36) Au départ, votre vie consciente suivait le cycle de la lumière solaire. Avec l’éclairage artificiel, cela n’a plus vraiment de raison d’être. Or, pour l’instant, vous ne tirez pas pleinement parti des opportunités nées de votre technologie. Il ne s’agit pas, bien sûr, de dormir toute la journée et de travailler la nuit ; cela ne ferait qu’inverser les habitudes actuelles. En revanche, il serait beaucoup plus efficace de diviser autrement la période de vingt-quatre heures.

Toutes sortes de variations seraient préférables au système actuel. Dans l’idéal, vous dormiriez cinq heures d’affilée et vous en tireriez le bénéfice maximal ; le sommeil qui s’y ajoute n’apporte pas grand-chose. Ceux qui ont besoin de davantage de sommeil peuvent faire une sieste de deux heures. Pour d’autres, quatre heures de sommeil accompagnées de deux siestes seraient idéales. Lorsqu’on lui donne les suggestions adéquates, le corps peut récupérer dans la moitié du temps qui est à présent accordé au sommeil. De toute façon, il est beaucoup plus vivifiant et bien pus efficace de maintenir le corps physique actif pendant une période d’environ huit à dix heures.

Vous avez donné à votre conscience certaines habitudes qui ne lui sont pas forcément naturelles, et qui augmentent le sentiment d’aliénation entre le moi réveillé et le moi qui rêve. D’une certaine manière, vous stupéfiez votre corps à force de suggestions, si bien qu’il croit devoir dormir pendant un certain nombre d’heures sans interruption. Les animaux dorment lorsqu’ils sont fatigués, et se réveillent de manière beaucoup plus naturelle.

Vous vous souviendrez mieux de vos expériences subjectives et vous seriez en meilleure santé si vous changiez vos habitudes de sommeil. Six à huit heures en tout suffiraient, avec un programme de sieste adéquat. Et même ceux qui croient avoir besoin de dormir beaucoup plus verraient que ce n’est pas le cas si leur temps de sommeil était fractionné. Tout leur système en bénéficierait, sur le plan physique aussi bien que mental ou psychique.

Les divisions à l’intérieur du moi seraient moins importantes ; le travail mental et physique serait facilité, et le corps régénéré plus régulièrement. Pour l’instant, il doit souvent attendre - parfois pendant seize heures - quel que soit l’état dans lequel il se trouve. Pour des raisons liées aux processus chimiques qui se produisent pendant le rêve, la santé du corps s’en trouverait améliorée ; ce programme spécifique serait également bénéfique pour les schizophrènes, et pour tous ceux qui sont dépressifs ou mentalement instables.

(21h52) Votre sens du temps serait aussi moins rigide ; les capacités créatrices seraient renforcées ; le grand problème de l’insomnie, qui concerne tant de gens, serait largement vaincu - car ce qu’ils craignent, au fond, c’est souvent la longue période pendant laquelle leur conscience, telle qu’ils la conçoivent, semble éteinte.

Des collations ou des repas très légers seraient pris au réveil. Cette façon de dormir et de se nourrir résoudrait un grand nombre de difficultés métaboliques ; elle favoriserait également le développement des facultés spirituelles et psychiques. Pour diverses raisons, l’activité physique a sur le corps un effet différent selon qu’elle est pratiquée le jour ou la nuit ; et dans l’idéal les deux sont nécessaires.

A certaines moments de la nuit, les ions négatifs de l’air sont beaucoup plus nombreux, ou puissants, que pendant la journée ; et dans ces moments-là l’activité physique, en particulier la promenade ou toute activité d’extérieur, est très profitable pour la santé.

Or les instants qui précèdent l’aube sont souvent un moment critique pour les grands malades. La conscience a été loin du corps pendant si longtemps qu’elle éprouve des difficultés à reprendre en charge les mécanismes corporels déficients. Donner des somnifères aux patients pour qu’ils dorment toute la nuit, comme on le fait d’ordinaire dans les hôpitaux, est donc une pratique néfaste. Dans bien des cas, assumer de nouveau les mécanismes défaillants est un effort trop important pour la conscience qui revient au corps.

Qui plus est, ces médicaments font souvent obstacle à des cycles de rêves qui aident le corps à se rétablir ; et la conscience s’en trouve sérieusement désorientée. Certaines des divisions entre les différentes parties du moi ne sont donc pas inéluctables ; elles résultent seulement de la coutume et de la commodité.

Dans des périodes plus anciennes, avant même l’apparition de l’électricité, le sommeil n’était pas constitué d’une longue période nocturne ininterrompue, car les lieux où l’on dormait ne présentaient pas le même degré de sécurité. L’homme des cavernes, par exemple, montait la garde tout en dormant et demeurait attentif aux prédateurs. Les aspects mystérieux de la nuit naturelle en extérieur le maintenaient partiellement en alerte. Il se réveillait souvent pour surveiller son abri et les alentours.

(22h04) Au lieu de dormir pendant une longue période ininterrompue comme vous le faites, il dormait par phases de deux ou trois heures réparties sur toute la période d’obscurité, du crépuscule à l’aube, en alternance avec des phases où il était tout à fait réveillé et plein d’activité. Il se glissait aussi à l’extérieur pour chercher à manger, quand il espérait que les prédateurs qu’il craignait étaient endormis.

Tout cela avait pour résultat une mobilité de la conscience qui garantissait effectivement sa survie physique ; il se souvenait des intuitions qui lui étaient apparues en rêve et pouvait les mettre à profit lorsqu’il était réveillé.

Or de nombreuses maladies sont tout simplement dues à la division que vous pratiquez - à cette longue période d’inactivité corporelle, à cette période de focalisation ininterrompue soit dans le rêve, soit dans l’état de veille.

Maintenant, vous pouvez faire une pause.

(22h10. La transe de Jane a été profonde et son débit rapide. Elle se souvient pourtant d’une partie du matériau, ce qui est inhabituel. Elle n’a fait aucune lecture sur le sommeil ces temps-ci. "Tout ça me dépasse complètement, dit-elle, je n’ai jamais eu d’idées de ce genre, en tout cas consciemment." Reprise de la même manière à 22h22.)

J’aborde ici ces sujets parce que changer vos habitudes de cette manière entraînerait une meilleure compréhension de la nature du moi. Si les parties internes de la personnalité en rapport avec le rêve vous semblent si étranges, ce n’est pas seulement à cause de leur différence fondamentale de focalisation ; c’est aussi parce que vous consacrez à ces différentes zones du moi des périodes clairement opposées d’un cycle de vingt-quatre heures.

Vous les séparez autant que possible. Et du coup vous séparez nettement vos facultés de création intuitives, psychiques, de vos capacités de fonctionnement physique, objectif. Peu importe le nombre d’heures de sommeil dont vous pensez avoir besoin. Vous irez mieux en dormant sur des périodes plus courtes, et vous aurez besoin de moins de sommeil. Le bloc de sommeil le plus important doit se situer la nuit ; mais encore une fois, le sommeil perd son efficacité au bout de six à huit heures, et toutes sortes d’inconvénients se manifestent après six à huit heures d’inactivité physique.

Il y aurait un meilleur fonctionnement des minéraux, des hormones, et en particulier de la glande surrénale, avec les périodes d’activité alternées dont je parle. L’usure du corps serait minimisée, alors que les pouvoirs de régénération fonctionneraient à plein régime. Les différents métabolismes, qu’ils soient rapides ou lents, en tireraient également profit.

Les centres psychiques seraient activés plus fréquemment et la personnalité globale en serait renforcée. Il en résulterait une mobilité et une souplesse de la conscience qui permettraient une meilleure concentration - et les niveaux de fatigue resteraient toujours en dessous du seuil critique. Cela aurait pour effet un meilleur équilibre, aussi bien sur le plan physique que mental.

Ce genre d’horaire pourrait être facilement adopté. Ceux qui travaillent aux heures ouvrables américaines pourraient faire une nuit de quatre à six heures, selon les variations individuelles, et un somme après un repas pris en fin d’après-midi. Je veux qu’il soit clair, en tout cas, que tout ce qui vient s’ajouter à une période continue de six à huit heures de sommeil joue contre vous ; et qu’une période de dix heures de sommeil, par exemple, peut être absolument contre-productive. D’ailleurs, quand vous dormez si longtemps, vous vous réveillez souvent non pas reposé mais vidé d’énergie : vous avez négligé la boutique.

Si vous ne comprenez pas que votre conscience quitte vraiment votre corps pendant les périodes de sommeil, ce que je viens de dire n’aura pas de sens pour vous. Certes, votre conscience revient de temps en temps pour vérifier le mécanisme physique, et la simple conscience des atomes et des cellules - la conscience des corps - l’accompagne toujours, si bien qu’il n’est pas vacant. Mais les parties profondément créatrices du moi le quittent réellement pendant de longues périodes.

(22h39.) Certaines comportement vraiment névrotiques résultent de vos habitudes de sommeil actuelles. D’une certaine façon, le somnambulisme aussi. La conscience veut retourner au corps, mais on l’a hypnotisée avec l’idée que le corps ne doit pas se réveiller. L’énergie nerveuse en surplus se met aux commandes et pousse les muscles à l’activité, parce que le corps se sait inactif depuis trop longtemps, il sait qu’il court le risque de fortes crampes musculaires.

Il en va de même pour vos habitudes alimentaires. Tour à tour, vous gavez puis vous affamez vos tissus. Cela a un effet sur la nature de votre conscience, sur votre capacité de concentration et votre créativité. Avec vos habitudes de sommeil, vous affamez littéralement votre corps la nuit, vous accélérez son vieillissement en lui refusant toute nourriture pendant de si longues heures. Tout cela se répercute sur la nature de votre conscience, et sur sa force.

Votre consommation de nourriture devrait être répartie sur vingt-quatre heures, et non pas seulement sur les heures de veille. En modifiant votre rythme de sommeil comme je le suggère, vous vous nourririez pendant la nuit et vous mangeriez beaucoup moins à "l’heure des repas". De petites quantités de nourriture prises plus fréquemment vous seraient beaucoup plus bénéfiques que vos pratiques actuelles, sur le plan physique, aussi bien que mental ou psychique.

Changer votre rythme de sommeil entraînerait automatiquement un changement de rythme dans votre alimentation. Cela vous permettrait de découvrir que vous êtes un tout beaucoup plus cohérent que vous ne l’imaginez à présent. Vous vous rendriez compte, par exemple, que vous êtes spontanément télépathes et extralucides ; et vous n’auriez plus le sentiment qu’il existe une séparation profonde entre le moi du rêve et le moi réveillé. Ce sentiment d’aliénation s’évanouirait largement.

Votre plaisir face à la nature serait également décuplé car, en règle générale, vous ne connaissez pas la nature la nuit. Vous pourriez tirer meilleur parti de la connaissance intuitive qui apparaît dans les rêves, et votre humeur ne serait plus sujette aux larges variations qu’elle connaît à présent. Vous vous sentiriez beaucoup plus à l’abri, beaucoup plus en sécurité dans toutes les sphères d’existence.

Les problèmes de sénilité seraient diminués, car l’organisme ne serait pas privé de stimuli pendant de si longues périodes. Grâce à cette souplesse accrue, la conscience connaîtrait mieux son propre sentiment de joie.

Vous pouvez faire une pause. (Soudain plus fort.) Et si vous n’essayez pas, comment pouvez-vous espérer que d’autres le fassent ?

(En plaisantant : "Je ne sais pas.")

Vos périodes de travail créatif seraient plus efficaces et plus productives si vous suiviez ces conseils.

(On va voir ce qu’on peut faire")

22h53. La transe de Jane a de nouveau été profonde et son débit rapide, ce qui laisse ma main presque engourdie. Cette pause s’avère être la fin de la prise de notes pour cette séance.

A présent, pour la deuxième fois ces temps-ci, Seth et moi cédons au plaisir d’une conversation sans prise de notes. Il m’explique en détail comment modifier mes habitudes de sommeil pour améliorer ma peinture. La conversation terminée, je regrette de ne pas l’avoir notée car elle contenait de nombreuses informations applicables à la plupart des gens. Jane termine la soirée en disant qu’elle n’était "même pas d’humeur pour une séance, ce soir".

Depuis cette séance - nous sommes le 1er juin au moment où je tape ces notes - Jane et moi avons un peu essayé de modifier les rythmes de sommeil, et les idées de Seth nous semblent tout à fait réalisables. Après une nuit de sommeil plus courte, nous n’avons aucune difficulté à nous réveiller, alertes et en forme. Nous y ajoutons une ou deux périodes de repos pendant la journée. Ce système nous apporte une acuité inhabituelle et nous fait apprécier davantage toutes nos activités.

Morceaux choisis - Cioran

"Philosophe en méditation" de Rembrandt



« Je me suis rendu compte que j'avais de moins en moins de choses à dire, jusqu'au moment où, finalement, je me suis tu. Dans le silence, j'ai découvert la voix de Dieu. »
Sören Kierkegaard

Face au silence

« En arriver à ne plus apprécier que le silence, c'est réaliser l'expression essentielle du fait de vivre en marge de la vie. Chez les grands solitaires et les fondateurs de religions, l'éloge du silence a des racines plus profondes qu'on ne l'imagine. Il faut pour cela que la présence des hommes vous ait exaspéré, que la complexité des problèmes vous ait dégoûté au point que vous ne vous intéressiez plus qu'au silence et à ses cris.

La lassitude porte à un amour illimité du silence, car elle prive les mots de leur signification pour en faire des sonorités vides; les concepts se diluent, la puissance des expressions s'atténue, toute parole dite ou entendue repousse, stérile. Tout ce qui part vers l'extérieur, ou qui en vient, reste un murmure monocorde et lointain, incapable d'éveiller l'intérêt ou la curiosité. Il vous semble alors inutile de donner votre avis, de prendre position ou d'impressionner quiconque; les bruits auxquels vous avez renoncé s'ajoutent au tourment de votre âme. Au moment de la solution suprême, après avoir déployé une énergie folle à résoudre tous les problèmes, et affronté le vertige des cimes, vous trouvez dans le silence la seule réalité, l'unique forme d'expression. »

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Sur les cimes du désespoir
Cioran
(1933)

"L'ange tombé 2" d'Odilon Redon

jeudi 27 mai 2010

Le calendrier maya



Le calendrier maya 

 Quel est votre avis concernant

le calendrier Maya ?

  « Les Mayas avaient la possibilité d'investiguer le futur. Ils pouvaient se projeter à l'époque actuelle et à d'autres époques. Ils vous ont laissé des balises, des messages pour vous dire : 

      Attention ! En ce moment, vous vivrez une période extraordinaire sur la planète Terre. Vous avez encore beaucoup de possibilités. Vous pouvez aller au-delà de tout ce qui peut arriver de destructeur ou de difficile. C'est pour cette raison que nous, qui avons vu vos possibles devenirs, nous vous disons, au travers de notre calendrier : agissez toujours avec sagesse, agissez toujours avec une conscience supérieure, parce que si vous ne le faites pas, les astres feront que vous serez dans d'immenses tourmentes. 

      Votre planète, cette planète merveilleuse, est totalement liée à votre système solaire, à votre galaxie, à votre Univers. Il n'y a pas que la planète Terre. Elle est reliée à toutes les sphères et au Soleil de votre système solaire. » 

     Je vois maintenant les Mayas. Ils me disent :

      « Les Mayas de l'époque où a été élaboré ce calendrier ont créé énormément d'autres choses que vous pourrez découvrir ; elles sont à la portée de tout le monde mais n'ont pas encore été déchiffrées.

      La porte du Soleil est un trésor. Lorsque vous arriverez à tout déchiffrer, vous comprendrez encore beaucoup plus de choses sur votre devenir très proche. 

      Avant la transition, nous donnerons certains codes à des chercheurs sincères afin, qu'avant cette échéance, ils puissent avoir accès à certaines données qui sont très importantes. Déjà, certains chercheurs ont trouvé quelques clés, mais ils n'ont pas pu associer tout ce qu'ils ont trouvé. Ils ont trouvé des bribes mais n'ont pas pu les associer pour en faire quelque chose de concret, quelque chose d'explicite.

      2012 sera une période clé, une période que les êtres humains qui seront sur ce monde, vivront selon ce qu'ils sont, avec ravissement ou avec terreur.

      Ceux qui n'ont pas suffisamment évolué ou qui n'ont pas la capacité de le faire ne comprendront pas le changement total de vie, le changement vibratoire, ce changement dont même, vous qui êtes ouverts à une conscience supérieure, ne pouvez absolument pas imaginer.

      Les choses se feront très facilement. Ce sera comme un basculement de la conscience. Avant que cela ne se fasse, beaucoup de choses se passeront en vous. C'est pour cette raison que nous vous demandons d'être très attentif à votre propre transformation

      Lorsque vous vivez, que ce soit dans votre corps ou dans votre conscience, quelque chose qui vous paraît étrange, dites simplement merci à l'Univers, parce qu'à ce moment-là vous savez que vous vous préparez réellement à la transition. Laissez-vous couler dans cet important fleuve de grande transformation.

      2012 ne sera pas comme vous l'imaginez, et nous ne pouvons pas dire comment ce sera car notre canal n'a pas la capacité de comprendre et d'exprimer ce que nous pourrions lui dire.

      Pour conclure, nous vous disons simplement ceci : acceptez tout ce qui vous arrive, accompagnez votre propre transformation. Ce qui est le plus important et dont nous vous avons beaucoup parlé, c'est d'élever le plus possible votre fréquence vibratoire, essentiellement en coupant avec votre passé. Si vous vous accrochez à votre passé, vous aurez un poids tellement lourd à traîner que vous aurez beaucoup de mal à passer la porte qui conduit à la dimension supérieure. » 

     Je vois encore cet initié maya. Il me dit :

     «Certains de nos frères ont désiré revenir sur ce monde. Ils ne sont pas incarnés au travers d'une naissance. Ils sont revenus en passant pas une porte inter-dimensionnelle.

     En Égypte, il existe une porte inter-dimensionnelle très importante. Il en existe dans les temples mayas, mais les humains ne les ont (heureusement) pas encore découvertes. Ils n'ont pas encore découvert la possibilité de voyager, non seulement dans le temps mais aussi dans l'espace.

     Lorsque ce sera permis pour les êtres humains, ceux qui vivront à ce moment-là seront beaucoup plus sages. Ils n'auront plus de désir de conquête, de désir de supériorité par rapport aux plus faibles. Ils auront vraiment le désir de fraternité et le désir de retrouver leurs frères galactiques. Ils pourront retrouver tous leurs frères qui ont vécu sur ce monde, que ce soient les Atlantes ou ceux qui ont vécu sur le continent de Mu ainsi que sur d'autres terres englouties de votre planète.

     Actuellement, sur Terre, il y a de nouveau beaucoup d'Atlantes qui sont passés par ces portes inter-dimensionnelles. 

     Beaucoup d'entre vous ont regardé le feuilleton "Stargate, la porte des étoiles", où certaines portes inter-dimensionnelles conduisent à telle ou telle planète. Cela n'est pas une contre-vérité. Ceux qui sont à l'origine de ce feuilleton ont été vraiment inspirés. C'est une petite partie de la réalité. Si vous dites à certains humains que cela existe, ils vous diront que ce n'est pas possible, que si cela existait, ils le sauraient.

     Pourtant vous ne savez pas le dixième de ce qui se passe sur votre monde, et nous disons encore : heureusement pour vous, heureusement pour la vie sur ce monde, que ce soit dans le sens totalement lumineux comme dans celui de la lumière sombre. »

     Ils me montrent encore ces portes, ces vortex. C'est quelque chose d'extraordinaire. Je vois comme un cercle extrêmement lumineux. Je m'approche de lui, mais je sais qu'il ne faut pas que je m'en approche trop car je pourrais avoir des désagréments dans mon corps.

     « Cette porte a la possibilité de vous dématérialiser totalement et de vous reconstruire à l'endroit que vous avez choisi. Vous ne pouvez choisir cet endroit qu'au travers de la puissance de votre esprit. Vous n'avez pas un bouton sur lequel appuyer.
Tout se passe totalement différemment. »

     Si je m'étais engagée dans ce vortex, j'aurais pu réellement avoir des désagréments dans mon corps de matière. Il n'aurait pas été détruit ou dématérialisé, mais même en projection de conscience, j'en aurais ressenti l'effet.

     Ils me disent :

     « Il y a des choses qu'il faut éviter de faire, même en projection de conscience, parce qu'ensuite nous devons faire un travail important pour réparer vos erreurs, pour réparer totalement les petits ou grands dégâts que vos expériences peuvent générer sur vos corps.

     Ils me disent encore : 
  « Nous avons très grandement développé le sujet, mais nous savons que beaucoup d'entre vous "restent sur leur faim". Nous leur « donnerons à manger » lorsque le moment sera venu »…..

    Extrait du site:

 http://ducielalaterre.org

Morceaux choisis - R. Steiner




« Si, dans l’homme que je rencontre, je ne relève que ses faiblesses, pour les blâmer, j’aliène en moi une force de connaissance supérieure. Par contre, si je m’applique avec amour à découvrir ses qualités, je concentre cette force en moi. Je ne dois perdre aucune occasion de suivre ce précepte si je veux être un élève en occultisme. (p.23)
Si un initié sort de son domaine purement spirituel pur entrer dans la vie publique, une troisième loi s’impose immédiatement à lui : Fais en sorte qu’aucun de tes actes, aucune de tes paroles ne puisse attenter au libre-arbitre de qui que ce soit. (p.30)
Tous ceux qui cherchent à pénétrer par eux-mêmes dans les secrets de la nature humaine doivent observer la règle d’or du véritable occultisme. Et cette règle est celle-ci : Quant tu tentes de faire un pas en avant dans la connaissance de vérités occultes, avance en même temps de trois pas dans le sens du perfectionnement de ton caractère vers le bien. (p.68)
L’homme peut facilement tomber dans une erreur morale grave. Il peut devenir insensible, sans amour. Évitez à tout prix qu’il en soit ainsi. Pour faire de telles observations, il faut avoir atteint le point d’évolution où l’on observe une certitude absolue : celle que les pensées sont des réalités. Si l’on en est convaincu, on ne doit plus se permettre d’avoir au sujet de ses semblables des pensées qui ne seraient pas réconciliables avec le plus profond respect de la liberté humaine. (p.71)
On pourrait facilement se méprendre et croire que pour combattre la crainte il faille devenir follement audacieux et que pour vaincre les préjugés de race ou de classe on ne doive plus faire aucune distinction entre les hommes. Il s’agit bien plutôt d’avoir un jugement droit, ce qui n’est pas possible tant qu’on obéit à des préventions. Déjà, la simple réflexion nous montre que, par exemple, la peur d’un phénomène empêche de le juger clairement ; de même, un préjugé de race interdit de pénétrer dans l’âme d’un homme. Cette simple réflexion, le disciple doit la méditer avec finesse et pénétration. (p.99)
Si je pense ou si je dis quelque chose qui ne correspond pas à la réalité, je détruis un des éléments de mes organes spirituels, si excellent que puisse d’ailleurs me sembler mon intention. Il en va comme de l’enfant qui se brûle s’il touche le feu, même s’il n’agit que par ignorance. (p.126)
Le soi supérieur, resté jusqu’ici dans l’homme à l’état de germe inconscient, vient de naître à la vie consciente. Et ce n’est pas là un symbole ; il s’agit réellement d’une naissance dans le monde de l’esprit. Pour être viable, cet être spirituel doit venir au monde pourvu de tous les rudiments nécessaires à sa future existence. De même que la nature doit doter le petit enfant nouveau-né d’yeux et d’oreilles bien constitués, de même les lois de notre développement personnel doivent veiller à ce que le soi supérieur viennent à sa vie avec toutes les facultés nécessaires. Et les lois qui garantissent ainsi la formation des organes spirituels ne sont autres que les saines lois de la morale et de la raison qui règnent dans notre monde physique. (p.158)
Il est alors capable de transposer dans l’état de veille ses perceptions de rêve : alors le monde sensible prend à ses yeux une coloration toute nouvelle. Comme un aveugle-né qu’on opère voit, après son opération, le monde physique s’enrichir de toutes les données visuelles, de même l’homme devenu clairvoyant perçoit dans ce qui l’environne des qualités, des choses et des êtres nouveaux. Il n’a plus besoin maintenant d’attendre de rêver pour vivre dans un autre monde ; il peut se mettre, quand il le juge bon, dans l’état de conscience nécessaire à la perception supérieure. Cet état a ensuite pour lui une importance analogue à celle des perceptions qu’on a dans la vie ordinaire quand les sens sont actifs, comparées à celles qu’on a quand les sens sont relâchés. On peut dire littéralement que le disciple ouvre les sens de son âme et contemple les choses qui doivent rester cachées à ceux de son corps. (p.174)
Il faut bien se rendre compte d’ailleurs que ces forces ennemies de la vie existent, alors même qu’on les ignore ; il est vrai qu’en ce cas leur relation avec l’humanité est soumise à des lois supérieures. C’est cette relation qui change quand l’homme pénètre consciemment dans ce monde qui lui était jusqu’alors caché. » (p.185)

"L'ange tombé" d'Odilon Redon

mardi 25 mai 2010

Les dimensions parallèles


 
Les dimensions parallèles

Pouvez-vous nous parler du rôle des dimensions parallèles ? Merci.

« Les dimensions parallèles n’ont pas un rôle important dans votre dimension. Cependant il y a des interférences, d’une certaine manière il y a des points de jonction, il y a des portes qui peuvent s’ouvrir d’une dimension à l’autre.

Il y a votre univers et un univers « jumeau » qui se trouve dans dans une dimension parallèle.

Nous l’avons déjà dit : il y a une multitude de dimensions parallèles. La vie est tellement immense que vous n’abordez même pas le cent millionième de ce que peut représenter la vie !

Si vous pouviez l’aborder un tout petit peu plus, votre cerveau éclaterait. Il n’a pas la capacité de comprendre l’immensité de la vie, l’immensité des dimensions. La création est quelque chose de fantastique, de fabuleux, et vous ne pouvez pas appréhender la vie avec votre corps de matière et avec tous les verrouillages que vous avez subis. Vous en appréhendez une très, très, très infime partie.

Il y a des passages d’une dimension à l’autre, ce qui explique certaines disparitions inexpliquées.

Nous ne reparlerons pas du triangle des Bermudes, mais sachez que sur votre planète, actuellement, et sur toutes les autres bien sûr, il y a des portes entre plusieurs dimensions. Vous avez la possibilité d’investir une dimension et de revenir à votre propre dimension avant que cette porte se referme.

Vous avez tourné certains films parlant de ces dimensions parallèles. Ce n’est pas tout à fait faux. Dans ces films il y a bien sûr des choses totalement inexactes, mais il y a aussi une réalité. I l ne faut pas oublier que les cinéastes et les réalisateurs sont inspirés par vos Frères de Lumière par vos frères galactiques.

Les dimensions parallèles ne joueront aucun rôle par rapport à la transition. »

Par contre, ils me disent ceci qui est important :

« Lorsque la première transition sera accomplie, énormément de portes s’ouvriront pour vous donner la possibilité d’aller sur d’autres systèmes solaires, sur d’autres planètes et jusqu’au fin fond de votre univers.

Ces portes intemporelles existent sur ce monde. Elles ont été fermées volontairement depuis des milliers d’années afin que les humains vivent toutes les expériences qu’ils ont à vivre. Etant donné la violence de certains humains, elles ont été fermées pour qu’ils n’aillent pas perturb er d’autres mondes qui vivent pour l’instant en paix. Il ne doit pas y avoir d’interpénétrations de plans sans l’accord des Hiérarchies de Lumière.

Il existe des portes intemporelles en Egypte, bien sûr, il en existe en Amérique du Sud, en Inde, en France et dans beaucoup de coins du monde. En Provence, il y en a un une très importante qui sera découverte dans un temps futur. Ces portes intemporelles projetteront l’humanité vers d’autres lieux, vers d’autres horizons et donneront la possibilité aux humains d’aller retrouver leurs frères galactiques. Pour l’instant ce n’est que du rêve qui deviendra réalité lorsque le moment sera venu.

Nous vous informons de tellement de choses que nous comprenons que vous puissiez douter de la réalité de certaines informations. Lorsque vous aurez un tout petit peu grandi, lorsque certains voiles vous seront enlevés, vous comprendrez qu’il y a encore des milliers de réalités que vous n’avez pas pu aborder, dont vous n’avez pas eu conscience.

Vous n’avez pas eu conscience de ce qui se trouve autour de vous, sur votre propre Terre, sur votre propre monde. Il y a des réalités invisibles pour l’instant à vos yeux.

Dans votre atmosphère il y a la vie partout ! Il n’y a pas un seul endroit de votre planète, de votre système solaire ou de votre univers où la vie n’existe pas ! Cependant elle prend maintes et maintes formes. Vous serez obligé d’intégrer et d’accepter cela et tellement d’autres choses encore !

Le plus difficile pour les humains est d’accepter ce qu’ils ne peuvent pas comprendre, d’accepter l’inacceptable. Petit à petit, tout se fera jour en vous, et nous pouvons vous assurer que vous deviendrez l’Homme Lumière dans très peu de temps . Nous ne vous dirons pas quand, nous disons simplement : dans un temps ... »

Vous pouvez reproduire ce texte et en donner copie aux conditions suivantes :
• qu'il ne soit pas coupé
• qu'il n'y ait aucune modification de contenu
• que vous fassiez référence à notre site

Morceaux choisis - Friedrich Nietzsche

«Mes ouvrages [...], c'est moi qu'ils contiennent, ego ipsissimus.»

«Quant à la longue maladie qui me mine, ne lui dois-je pas infiniment plus qu'à ma bonne santé? Je lui dois une santé supérieure, que fortifie tout ce qui ne tue pas! Je lui dois ma philosophie. Seule la grande douleur affranchit tout à fait l'esprit.»
«Je suis né comme plante, près du cimetière. Comme homme, dans un presbytère.»

«Sans la musique, la vie serait une erreur.»

« Qui possède la troisième oreille ? »

«Je suis de ces machines qui peuvent exploser»

 

«Je ne comprends plus du tout à quoi bon vivre, ne fût-ce que six mois de plus. Tout est ennuyeux, douloureux, dégoûtant!»
« Que celui qui lutte avec des monstres veille à ce que cela ne le transforme pas en monstre. Et si tu regardes longtemps au fond d'un abîme, l'abîme aussi regarde au fond de toi. »
« Un sentier effronté, parmi les étoiles grimpant, cruel et solitaire, que n’encourageait plus ni herbe ni taillis, un sentier de montagne crissait sous le défi de mon pied. Avançant, muet, sur le crissement sarcastique des cailloux, foulant la pierre qui le faisait glisser, ainsi de force tendait mon pied vers le haut...



Vers le haut ; défiant l’esprit qui vers le bas le tirait vers l’abîme le tirait, l’esprit de pesanteur, mon diable et mon ennemi mortel. »
« Que dirais –tu si un jour, si une nuit, un démon se glissait jusque dans ta solitude la plus reculée et te dise : cette vie telle que tu la vis maintenant et que tu l’as vécue, tu devras la vivre encore une fois et d’innombrables fois ; et il n’y aura rien de nouveau en elle, si ce n’est que chaque douleur et chaque plaisir, chaque pensée et chaque gémissement et tout ce qu’il y a d’indiciblement petit et grand dans ta vie devront revenir pour toi, et le tout dans le même ordre et la même succession – cette araignée-là également, et ce clair de lune entre les arbres, et cet instant-ci et moi-même. L’éternel sablier de l’existence ne cesse d’être renversé à nouveau – et toi avec lui, ô grain de poussière de la poussière. »
« C'est votre ennemi que vous devez chercher, c'est votre guerre que vous devez faire, et pour vos pensées! Et si votre pensée succombe, alors votre probité doit néanmoins chanter son triomphe!



Vous, je ne vous conseille pas le travail mais la lutte. Vous, je ne vous conseille pas la paix mais la victoire. Que votre travail soit un combat, que votre paix soit une victoire!



L'homme doit être éduque pour la guerre, la femme pour le repos du guerrier; Tout le reste est sottises!



Je préfère encore le vacarme et le tonnerre et les intempéries que ce calme de chat prudent et circonspect; et parmi les humains aussi, ceux que je hais le plus ce sont tous ceux qui vont à pas de loup, ces demi-douteurs et demi-hésitants, ces nuages qui passent. Et celui qui ne peut plus bénir, celui-là doit apprendre à maudire! »

Friedrich Nietzsche
(1844-1900)

"La métamorphose de Narccisse" d'Odilon Redon

vendredi 21 mai 2010

Rencontre du troisième type - Eisenhower & les Ovnis

Rencontre du troisième type


Eisenhower & les Ovnis
par
Henry W. McElroy Jr



(nouveau témoignage, le 15 mai 2010)

Un nouveau témoignage vient confirmer la rencontre entre Ike Eisenhower et des extraterrestres sur la base Air Force d'Holloman au Nouveau-Mexique. Cette visite, déjà évoquée ici le 25 mars 2009 puis dernièrement le 11 mars 2010, est authentifiée par Henry W. McElroy Jr :
Henry W. McElroy Jr, ex-député de l'État du New Hampshire a déclaré cette semaine que l'ancien président américain avait été informé de la présence sur Terre d'êtres intelligents d'origine extraterrestre. McElroy raconte aussi que le document qu'il a vu à l'Assemblée Législative de l'État mentionne l'opportunité qu'avait eue Eisenhower de rencontrer ces visiteurs.
Alors que doit se dérouler, en août prochain, le vote pour la création d’une Commission des Affaires Extra-terrestre, cette nouvelle révélation pourrait opportunément servir de support à l'Initiative de Denver.
La Commission va proposer de recueillir des preuves crédibles et les témoignages des informateurs sur le phénomène Ovni et les ETs.
Ces éléments de preuves seront ensuite partagés avec le public, sans frais pour le budget de la ville, sur le site Web officiel de Denver. L'objectif de la Commission est de diffuser ces informations, qui n'étaient auparavant connues que d'un petit nombre de privilégiés.
La transcription de l'intervention de McElroy, datée du 8 mai 2010 :








Henry W. McElroy Jr



"Bonjour, je vous parle de Fort Monroe en Virginie. Nous sommes également connus comme "The Gateway to Freedom", la Porte vers la Liberté.
Nous sommes ici près de la petite ville de Phoebus, en Virginie. Fait intéressant, ses habitants se nomment eux-mêmes "The Gateway to the New World", "La Porte vers le Nouveau Monde".
Phoebus se situe près d'Hampton en Virginie, dont la devise est "First from the Sea, First to the Stars", "Premiers de la Mer, Premiers vers les Etoiles".
Mon nom est Henry McElroy Jr, retraité, ex-député de l'Etat du New Hampshire. Je vous remercie de votre attention concernant ce bref message portant sur les interactions entre des visiteurs et les terriens.
Je fais cette annonce dans l'espoir d'amener tous ceux qui explorent l'univers à une meilleure compréhension. Par conséquent, mon but est d'apporter à l'humanité une précieuse contribution au bénéfice de toutes les religions, de toutes les races et de toutes les nations.
Je me présente également aujourd'hui devant vous parce que je crois en la sagesse qui inspira nos pères fondateurs en établissant notre nation et parce que nous possédons des connaissances très avancée ainsi que des informations qui pourront aider les êtres humains à résoudre les problèmes auxquels nous sommes confrontés actuellement et plus tard dans l’avenir.



Quand j'étais membre de l'Assemblée Législative de l’État du New Hampshire, j'étais attaché au service fédéral des Relations de l'État et au comité des Anciens Combattants. Il était important, en tant que Représentant du Peuple Souverain qui m'avait élu à ce Poste d'Honneur, que je sois informé d'un grand nombre de sujets relatifs aux affaires de notre Peuple et de notre Nation.
Ainsi que je l'ai compris, certains des affaires courantes étaient examinées et classifiées en diverses catégories : au niveau Fédéral, de l'État, du Développement Local et des questions de sécurité. Ces documents sont rattachés à des thèmes différents dont certains racontent l'histoire de notre nation sur des décennies. L'un de ces thèmes récurrents est la raison pour laquelle je m'adresse à vous ce soir.
Je tiens à présenter à notre nation mon témoignage personnel concernant un document relatif à l'un de ces sujets que j'ai pu voir au cours de mon mandat, alors que je siégeais au service fédéral des Relations de l’État et du Comité des Anciens Combattants.
Le document que j'ai vu était un mémoire officiel destiné au président Eisenhower. Du tréfonds de mes souvenirs ce mémoire semblait imprégné d'un sentiment d'espoir et il informait le président Eisenhower de la présence permanente d'êtres extraterrestres, ici aux États-Unis d'Amérique.
Le mémoire semblait indiquer qu'une réunion pourrait être organisée le cas échéant entre le président et certains de ces visiteurs s'il le désirait.
Le ton du mémoire m'a montré qu'il n'y avait pas lieu de s'inquiéter, étant donné que ces visiteurs ne pouvaient, en aucune manière, être néfastes ou qu'ils auraient la moindre intention de causer des troubles, ni actuellement, ni dans l'avenir.
Bien que je ne puisse pas déterminer ni où ni à quelle l’époque cette ou ces rencontres directes ont pu avoir lieu entre Eisenhower et les visiteurs – en raison de l’optimisme de son discours d'adieu en 1961, je crois personnellement, en effet, qu'Eisenhower a rencontré ces extraterrestres, ces astronautes venus d'ailleurs.
J'espère que mon témoignage personnel aidera la nation dans sa quête de l'illumination perpétuelle. Je suis honoré de suivre les traces de ceux qui ont offert leurs témoignages personnels - et qui méritent l'admiration du peuple américain pour avoir partagé publiquement leurs réflexions, dans un effort pour élever nos connaissances vers une meilleure compréhension de notre existence.



Je fais allusion à des personnes comme : Les ex-astronautes, John Glenn, Edgar Mitchell, Gordon Cooper et Buzz Aldrin.
Les anciens présidents Ronald Reagan et Jimmy Carter.
Le capitaine Bill Uhouse, de l'US Marine Corps.
Le Lieutenant Colonel John Williams, de l'US Air Force.
Le Colonel Phillip Corso Sr., de l'US Army.
Le Commandant Graham Bethune, de l'US Navy.
Ainsi que : David Hamilton du Ministère de l'Énergie, Donna Hare de la NASA, et James Kopf de la NSA.
Je tiens également à remercier les pays comme la France, le Brésil, la Grande-Bretagne, la Russie, l'Italie, le Danemark, la Suède, la Norvège, la Nouvelle-Zélande, le Canada, l'Uruguay et l'Australie, pour avoir également ouvert leurs dossiers aux citoyens de leur pays et en leur permettant un accès à l'information qui est une chose tellement importante pour l'évolution de l'humanité.
Je vous remercie d'apporter également votre contribution, en partageant les informations que je vous transmets aujourd'hui.
Je vous remercie beaucoup et je tiens à remercier notre équipe de communication de nous avoir permis d'enregistrer aujourd'hui cette intervention.
J'autorise la diffusion de cette vidéo à tous ceux qui veulent l'utiliser à des fins éducatives.
Je vous remercie."

Morceaux choisis - Frithjof Schuon

Des Vertus indispensables à l’évolution spirituelle



Frithjof Schuon

« L’homme a le droit d’être heureux, mais il doit l’être noblement et, ce qui revient au même, dans le cadre de la Vérité et de la Voie. »

 

La noblesse est ce qui correspond à la hiérarchie réelle des valeurs :

Le supérieur prime l’inférieur, et cela sur le plan des sentiments aussi bien que sur celui des pensées ou des volitions.

On a dit que la noblesse de caractère consiste à mettre l’honneur ou la dignité morale au-dessus de l’intérêt, ce qui signifie en dernière analyse qu’il faut mettre le réel invisible au-dessus de l’illusoire visible, moralement aussi bien qu’intellectuellement.

La noblesse est faite de détachement et de générosité ; sans cette noblesse, les dons de l’intelligence et les efforts de la volonté ne sauraient suffire pour la Voie, car l’homme ne se réduit pas à ces deux facultés, il possède aussi une âme capable d’amour et destinée au bonheur ; et celui-ci ne peut être réalisé - sauf d’une façon illusoire- sans la vertu ou la noblesse.
La Voie est faite de discernement, de concentration et de bonté : de discernement pour l’intelligence, de concentration pour la volonté, de bonté pour l’âme.
Le détachement implique l’objectivité vis-à-vis e soi-même ; la générosité implique tout autant la capacité de se mettre à la place d’autrui, donc d’être « soi-même » dans les autres.

Dans la durée, le détachement donne lieu à la patience et la générosité à la fidélité, la patience et la fidélité prolongent et parfont en quelque sorte les vertus qu’elles fixent dans le temps, si bien qu’on pourrait dire que la patience prouve la sincérité du détachement et que la fidélité prouve la sincérité de la générosité ; toute qualité, pour être entière exige la persévérance. »

Détachement, générosité, vigilance, gratitude :

ces vertus relèvent de 4 principes qui pourraient être caractérisés par les termes suivants : Pureté, bonté, force, beauté ; ou froid, chaleur, activité, repos ou mort, vie, combat, paix ; ou encore en les appliquant à l’alchimie spirituelle : abstention, confiance, accomplissement, consentement.

La pureté et la beauté sont statiques ; la force et la bonté sont dynamiques ; à un autre point de vue, la pureté et la force relèvent de la rigueur ; la beauté et la bonté de la douceur. C’est dire que la vertu en soi, ou la conformité de l’âme possède deux modes complémentaires, un statique et un dynamique, et sous un autre rapport, un mode rigoureux et un mode doux ; et que les quatre vertus dérivent de ces modes ou de ces pôles. La vertu est la rencontre du sujet humain avec l’objet divin. Nous étudierons de plus prés ces vertus-clef :

1. Le Détachement :

Tout d’abord nous devons constater que l’attachement est dans la nature même de l’homme. Le critère de la légitimité d’un attachement est que son objet soit digne d’amour, c’est-à-dire qu’il nous communique quelque chose de Dieu, et à plus forte raison qu’il ne nous éloigne pas de lui. Etre détaché, c’est ne rien aimer en dehors de Dieu, ni a fortiori contre Dieu. Le détachement est l’opposé de la concupiscence et de l’avidité ; il est la grandeur d’âme, qui inspirée par la conscience des valeurs absolues et partant aussi de l’imperfection et de l’impermanence des valeurs relatives, permet à l’âme de garder sa liberté intérieure et sa distance à l’égard des choses.

2. La Générosité :

Comment l’homme sanctifié ne serait-il pas généreux puisqu’il espère en la divine Miséricorde ? Car, il ne suffit pas d’attendre de la Miséricorde les avantages qu’elle promet, il faut en outre et même avant tout, s’ouvrir à elle et l’aimer pour elle -même ; or aimer la Miséricorde, c’est comprendre sa nature et sa beauté et c’est vouloir s’unir à elle en participant à sa fonction. Aimer c’est vouloir être ce qu’on aime, ou devenir ce qu’on aime. La générosité est l’opposé de l’égoïsme, de l’avarice et de la mesquinerie. La générosité est la grandeur d’âme qui aime donner et aussi pardonner parce qu’elle permet aux hommes de se mettre à la place des autres. La bonté par faiblesse ou par rêverie n’est pas une vertu ; la générosité est belle dans la mesure où l’homme est fort et lucide. La noblesse comporte à priori, une attitude bienveillante et un certain don de Soi ; l’homme noble essaie d’aider et de venir à la rencontre avant de condamner et de sévir, tout en étant implacable et rapide quand la réalité l’exige.

3. La Vigilance :

L’homme sanctifié est aussi et nécessairement un homme discipliné ; être discipliné c’est intrinsèquement se dominer et extrinsèquement faire les choses correctement : n’être ni négligeant ni désordonné, ni extravagant. La perfection de l’âme exige que l’extérieur soit conforme à l’intérieur ; la discipline du caractère et du maintien est une marque d’humilité autant que de discernement. La vigilance est la vertu affirmative et combative qui nous empêche d’oublier ou de trahir « la seule chose nécessaire » : C’est la présence d’esprit qui nous rappelle sans cesse au souvenir de Dieu et qui par-là même nous rend attentifs à tout ce qui nous en éloigne. Cette vertu exclut toute négligence et tout laisser-aller, puisqu’elle est fondée sur la conscience du moment présent, de cet instant toujours renouvelé qui appartient à Dieu et non au monde, à la Réalité et non au rêve.

4. La Gratitude :

L’homme reconnaissant se maintient dans une sainte enfance (se contenter des petites choses). La gratitude est une vertu qui nous permet d’apprécier ou de respecter les choses petites ou grandes parce qu’elles viennent de Dieu à commencer par les beautés et dons de la nature. L’adoration de la divine substance entraîne le respect des accidents qui la manifeste ; adorer Dieu « en esprit et en vérité » c’est le respect aussi à travers ce voile qu’est l’homme, ce qui revient pratiquement à dire qu’il faut respecter dans tout homme la sainteté potentielle dans la mesure où cela nous est raisonnablement possible ; en un mot, admettre sinon comprendre la transcendance du Créateur, c’est reconnaître son immanence dans les créatures. Qui dit respect du prochain, dit respect de soi-même, car ce qui est vrai pour les autres l’est aussi pour nous ; l’homme est toujours un saint virtuel.