dimanche 27 mars 2011

Les trois objectifs occultes de l’opération de Fukushima


Les trois objectifs occultes de l’opération de Fukushima


Que le séisme au Japon ait été programmé ou non – les antennes de HAARP auraient fonctionné à plein pot du 9 au 11 mars et les nuages prirent d’étranges formes ondulées – les conséquences de cette catastrophe répondent, en tout cas, à trois objectifs majeurs de l’élite mondialiste. Précisons donc les enjeux de cette opération complexe qui est loin d’être terminée...

Premier objectif

Le plus «modeste», c’est de détruire définitivement le peuple japonais. La Deuxième Guerre mondiale fut achevée par deux bombes atomiques, sur Hiroshima et Nagasaki; il est naturel que ce qui apparaît de plus en plus comme la «troisième guerre mondiale» commence par une irradiation généralisée du Japon.

Comme nous l’avons souvent mentionné, l’explosion au-dessus d’Hiroshima fut voulue par ceux qui se font appeler la «Grande Loge Blanche», un groupe d’êtres désincarnés très influents dans les affaires planétaires. Dans un message du 9 août 1945, Djwal Kuhl, envoyé de cette Loge, déclarait à son médium Alice Bailey que l’explosion de la bombe A constituait «le plus grand événement spirituel qui se soit produit depuis l’apparition du règne humain» et qu’elle préparait «l’instauration du Royaume de Dieu sur Terre» (A. Bailey, Extériorisation de la Hiérarchie, Éditions Lucis Trust)

Toujours dans cette déclaration généralement ignorée des adeptes du New Age – qui préfèrent voir dans la Loge Blanche une hiérarchie divine – D.K. explique comment, à l’avenir, devront être traités les Japonais : «Ils seront vaincus (...) par la destruction physique de leur potentiel de guerre et par la mort de l’aspect forme. Cette destruction et la libération subséquente des âmes emprisonnées est un événement nécessaire. C’est la justification de l’emploi de la bombe atomique sur la population japonaise».

Le «maître de sagesse» Djwal Kuhl annonce donc, et justifie, ni plus ni moins un génocide de la race japonaise, apparemment inintégrable dans l’Ordre Mondial.

Et son mot d’ordre se réalise: si Hiroshima annonçait la fin du Japon en tant que nation indépendante, Fukushima marque une destruction beaucoup plus profonde de l’âme japonaise. C’est ce qu’il faut comprendre lorsque D.K. parle de «la mort de l’aspect forme», la forme n’étant pas les corps mais le moule éthérique duquel ces corps sont issus. La radioactivité attaque directement ces moules, créant les dégénérescences physiques que nous connaissons.


Deuxième objectif

Nous voyons donc que la «troisième guerre mondiale» en cours ne sera pas seulement une guerre entre différentes nations mais qu’elle sera surtout une guerre contre tous ceux qui, dans les populations civiles, s’opposent encore – même seulement mentalement – au plan de l’Ordre Mondial. C’est une guerre subtile et magique contre la conscience, qui ne nécessitera pas forcément l’utilisation d’armes conventionnelles.

C’est dans cette perspective de guerre contre la conscience qu’il faut chercher le second objectif de l’opération Fukushima: l’irradiation, légère mais néanmoins réelle, de la planète entière. En effet, comme nous le savons, après s’être répandu en Amérique, le nuage radioactif va toucher maintenant l’Europe avant de continuer vers l’Est. Or la radioactivité n’a pas seulement des effets négatifs sur la santé: elle en a aussi et surtout sur la conscience.

Comme nous l’avions indiqué dans un article que nous republions aujourd’hui, la radioactivité favorise l’apparition d’entités que la tradition ésotérique nomme les Asuras. Provenant des couches invisibles en-dessous de la surface de la Terre, ces entités constituent un grave danger pour l’âme. En revanche, elles sont très utiles pour le développement des technologies noires, en particulier de l'informatique.

C’est pourquoi les mondialistes favorisent systématiquement la radioactivité, multipliant les centrales nucléaires et les explosions soi-disant expérimentales. Depuis 1945, 2053 explosions atomiques ont «illuminé» le ciel, dont plusieurs centaines sur la côte ouest des États-Unis où les Asuras sont particulièrement actifs. Une de nos sources nous apprenait récemment qu’ils allaient jusqu’à placer des substances radioactives dans le béton des autoroutes européennes.

Depuis le début de l’année 2011, la conscience est donc attaquée à la fois par l’augmentation des ondes et par une radioactivité ambiante à laquelle la population va être forcée de s’habituer. C’est l’aspect destructeur du Plan, tel que voulu par Djwal Kuhl et les magiciens noirs de la «Loge Blanche».


Troisième objectif

Mais il y a aussi un aspect «constructif» à l’opération Fukushima – un troisième objectif qui est décisif dans la construction de l’Ordre Mondial. En effet, nous savons maintenant que la radioactivité conduit à la formation de certains gaz nobles qui permettent ensuite à des entités invisibles d’apparaître plus facilement aux yeux du commun des mortels.

L’initié Jan Van Rijckenborgh affirmait en effet dans son ouvrage « La Grande Révolution »: «Dans un proche avenir, et sous l’influence du gaz noble B, l’atmosphère du monde matériel sera phosphorée d’une certaine manière. Une telle situation a déjà été réalisée artificiellement dans certaines régions de la terre par des savants qui ont eu recours, expérimentalement, à la bombe atomique. Ceux que nous appelons les esprits liés à la terre (...) deviendront visibles à l’œil physique » [repris dans V.I.T.R.I.O.L. n°19, « Le voile entre la vie et la mort »].

Connaissant les plans de cette «Loge Blanche», nous pouvons en déduire que l’irradiation de la planète est une étape préparatoire avant l’opération Blue Beam, durant laquelle doit se manifester un «sauveur planétaire» – une sorte d’Antéchrist qui unira ensuite toutes les religions et les nations en une seule entité de droit divin: le Nouvel Ordre Mondial.

Le journaliste Serge Monast, dans son article sur Blue Beam paru en 1994, affirmait, que la NASA avait les moyens technologiques de faire des projections holographiques dans le ciel. Mais le Grand Jeu sera plus que des hallucinations holographiques: ce sera l’apparition bien réelle d’entités désincarnées, entités qui n’auront rien de divin mais qui chercheront néanmoins à soumettre l’humanité.

Nous comprenons alors pourquoi la «libération de l’énergie atomique» est, selon Djwal Kuhl, un événement nécessaire pour «l’instauration du Royaume de Dieu sur Terre»: c’est grâce à la radioactivité que la Loge Blanche et sa hiérarchie de «maîtres invisibles» pourra apparaître – s’extérioriser – et prendre le pouvoir politique. La boucle est bouclée.

L’opération «retour du sauveur planétaire» est nécessairement complexe, exigeant la coordination d’un grand nombre d’acteurs, et nous ne pouvons prétendre savoir exactement comme elle va se dérouler. Mais il nous semble vital de nous y préparer, qu’elle ait lieu en 2012 ou plus tard. C’est pourquoi nous avons organisé un séminaire spécial sur la Nouvelle Religion Mondiale, lors duquel nous aurons le temps d’expliquer le pourquoi et le comment de cette opération, ses implications occultes et sa relation avec d’autres événements apocalyptiques.

Mise en Ligne: 24.03.2011
CROM – Joël Labruyère

Ainsi parlait Miguel de Unamuno


Miguel de Unamuno (29 septembre 1864 à Bilbao - 31 décembre 1936 à Salamanque) est un poète, romancier, dramaturge, critique littéraire et philosophe espagnol.
Miguel de Unamuno figure parmi les plus grands écrivains de l'Espagne de son époque, dont il est particulièrement représentatif : il est décrit comme un homme de passions animé par de multiples contradictions, ce qui en fait un personnage assez typique de l'Espagne de la fin du XIXème siècle et du début du XXème siècle.
Principal représentant espagnol de l'existentialisme chrétien, il est surtout connu pour son œuvre « Le sentiment tragique de la vie » , qui lui valut la condamnation du Saint-Office. Il représente assez fidèlement les tourments de l’âme espagnole quant à l'idée de la possibilité donnée à tous d’être mystique. Dans « Le Christ de Vélasquez », il expose sous une forme poétique sa christologie, dans la tradition de Luis de León.
Miguel de Unamuno fait reposer sa philosophie sur l'idée d'un sentiment premier et spontané que nous avons du monde ; sentiment qui détermine ce que nous appelons idées, raison et tout le registre des sentiments ; l'opposition du cœur et de la raison n'étant que circonstancielle. Ce sentiment est en effet pour l'essentiel constitué par une sensibilité à la finitude, s'exprimant particulièrement par une soif d'immortalité que rien d'extérieur ne peut étancher. Ce sentiment premier impose donc la réconciliation du cœur et de la raison, condition d'un rapprochement subjectif avec l'éternité et avec Dieu.

«Penser, c'est parler avec soi-même.»
«Exister c'est agir.»

«Ce que l'homme cherche dans la religion, c'est de sauver sa propre individualité, de l'éterniser, ce qu'on n'obtient ni avec la science, ni avec l'art, ni avec la morale.»
«Seul le travail peut pratiquement nous consoler d'être nés.»
«Dieu est la plus riche et la plus personnelle conception humaine.»
«Croire en Dieu c'est avant tout et par dessus tout vouloir qu'il existe.»
«Il vaut mieux manquer de raison que d'en avoir trop.»
«La guerre est, au sens le plus strict, la sanctification de l'homicide.»
«Dire que Dieu existe, sans dire ce qu'est Dieu et comment il est, équivaut à ne rien dire.»
«Le bonheur est une chose qui se vit et se sent, et non qui se raisonne et se définit.»
«La véritable science enseigne, par-dessus tout, à douter et à être ignorant. »
«Les raisons ne sont que des raisons, c'est-à-dire que ce ne sont peut-être pas des vérités.»
«La faim de Dieu, la soif d'éternité et de survie, étouffera toujours cette pauvre joie de vivre qui passe et ne demeure point.»

« D’où viens-je et d’où vient le monde où je vis et duquel je vis ?
Où vais-je et où va tout ce qui m’entoure ? Que signifie cela ?
Telles sont les questions que se pose l’homme, dés qu’il se libère de l’abrutissement nécessité par l’obligation d’avoir à se sustenter matériellement. Et si nous regardons bien, nous verrons que sous ces questions il n’y a pas tant le désir de connaître un « par quoi » qu’un « pour quoi », la cause que la finalité.
Le pourquoi ne nous intéresse qu’en vue du vers quoi ; nous voulons seulement savoir d’où nous venons, pour pouvoir mieux distinguer où nous allons. »

« L’homme ne se résigne pas à être, comme conscience, seul dans l’Univers, ni à être un phénomène objectif de plus. Il veut sauver sa subjectivité vitale et passionnelle en faisant vivant, personnel et animé, tout l’Univers.
Et c’est pour cela qu’il a découvert Dieu et la substance,  Dieu et substance qui reviennent toujours en sa pensée, déguisés de façon ou d’autre.
Parce que conscients, nous nous sentons exister, ce qui est tout autre chose que de nous savoir existants, et nous voulons sentir l’existence de tout le reste, nous voulons que chacune des autres choses individuelles soit également un moi. »

 Miguel de Unamuno  - « Le Sentiment tragique de la vie »

"Lever du soleil vu de l’océan" de Vladimir Kush

Lever du soleil vu de l’océan  


Vladimir Kush


Vladimir Kush (né en 1965 à Moscou, Russie) est un artiste spécialisé dans l'utilisation de la métaphore comme méthode de création dans l'art de la peinture. Il appelle son style le réalisme métaphorique.



dimanche 20 mars 2011

Etre ou ne pas être




Etre ou ne pas être
ou
le conflit ésotérique

« Quand on demande à quelqu'un vivant sous cette pression constante de la vie contemporaine de diriger sa vision mentale vers lui-même, il répond généralement qu'il ne lui reste pas assez de temps pour se livrer à de telles pratiques.
[...]
S'il accepte, il dira dans la plupart des cas qu'il ne voit rien : brouillard; obscurité. De manière plus exceptionnelle, l'observateur indique qu'il perçoit quelque chose qu'il ne peut définir car cela change tout le temps.

Cette dernière observation est correcte. En fait, tout change continuellement en nous. Un choc extérieur mineur, qu'il soit agréable ou désagréable, heureux ou triste, est suffisant pour donner à notre contenu intérieur une apparence complètement différente.

Si nous suivons sans préjudice cette observation intérieure, cette introspection, nous remarquerons bien vite que notre « Moi », duquel nous sommes invariablement si fier, n'est pas toujours le même moi : le « Moi » change.

Lorsque cette impression se précise davantage, nous commençons à mieux nous rendre compte qu'il n'y a pas qu'un être unique qui vit en nous, mais plusieurs, chacun ayant ses propres goûts, ses propres aspirations, et chacun essayant d'atteindre ses propres fins.
Si nous continuons cette expérience, nous serons bientôt en mesure de distinguer trois courants au sein de cette vie en perpétuel mouvement : celui de la vie végétative des instincts, si l'on peut dire, celui de la vie animale des sentiments et finalement celui de la vie humaine dans le sens propre du terme, caractérisé par la pensée et la parole.

C'est comme s'il y avait trois êtres en nous, tous extraordinairement enchevêtrés.

Ainsi, nous en venons à apprécier la valeur de l'introspection en tant que méthode de travail pratique nous permettant de nous connaître et d'entrer en nous-mêmes.

Le contenu intérieur de l'homme est analogue à un vase rempli de limaille de fer se trouvant dans un état désordonné causé par une action mécanique. Chaque choc reçu par le vase engendre un déplacement des particules de limaille de fer. Ainsi la vie réelle demeure cachée pour l'être humain, par suite des changements constants qui se produisent dans sa vie intérieure.

Malgré cela, comme nous le verrons plus loin, cette situation insensée et dangereuse peut être modifiée d'une manière bénéfique. Mais cela demande du travail; un effort consciencieux et soutenu. L'introspection, exécutée sans relâche, se traduit par une plus grande sensibilité interne. Cette sensibilité améliorée intensifie à son tour l'amplitude et la fréquence du mouvement à chaque fois que la limaille de fer est perturbée. Par conséquent, des chocs qui auparavant n'étaient pas détectés provoqueront maintenant de vives réactions. Ces mouvements, à cause de leur amplification continue, peuvent créer une friction entre les particules de fer tellement intense que nous sentirons peut-être un jour le feu intérieur s'allumer en nous.

Le feu ne doit pas demeurer une flambée inoffensive. Comme il ne suffit pas non plus qu'il reste à l'état de braise, dormant sous la cendre. Un feu vivant et ardent, une fois allumé, doit être soigneusement entretenu par la volonté d'affiner et de cultiver la sensibilité. En continuant dans cette voie, notre état peut changer : la chaleur de la flamme entamera alors un processus de fusion en nous.

A partir de ce moment, le contenu intérieur ne se comportera plus comme un tas de limaille de fer : il formera un bloc. Ainsi, de nouveaux chocs ne provoqueront plus de changement intérieur dans l'homme comme c'était le cas auparavant. Ayant atteint ce point, l'homme aura acquis une certaine fermeté ; il restera lui-même au milieu des tempêtes que la vie est susceptible de lui faire subir.

L'homme adamique, qui n'a pourtant que vaguement conscience de son « Moi » véritable, trouve que c'est une source de conflit interne qu'il ne peut résoudre sur un plan purement humain. Ce conflit devient plus aigu à partir du moment où il entre activement dans le travail ésotérique. C'est à ce moment là qu'il commence à être faible et devient la proie de l'incertitude, du doute et du manque de confiance envers lui-même car le chemin qui conduit à la Vérité passe toujours par le doute. Durant ce travail, nous avons été témoins plusieurs fois de la somme considérable d'efforts et d'efforts extraordinaires qui sont exigés de l'homme adamique qui, après avoir reconnu sa place dans la vie, traverse résolument le Premier Seuil et gravit l'escalier pour atteindre et franchir le Second Seuil avec à clé, la Rédemption promise.

Les hommes pré-adamiques ne sont pas sujets à ces crises d'angoisse et ces conflits intérieurs permanents; ce n'est pas qu'ils vivent dans une paix parfaite, ou qu'ils ne soient jamais perturbés par des conflits – loin de là – mais dans la plupart des cas, leurs conflits se passent à l'intérieur de la personnalité, entre les différents groupes de petits « Moi » qui sont à l'origine de ces conflits. Il en résulte que le caractère de ces conflits est purement psychique et qu'ils sont généralement résolus par une  sorte de compromis.

Les conflits plus sévères survenant chez l'homme pré-adamique se produisent entre le « Moi » de la personnalité et le « Moi » du corps. Nous avons longuement couvert le sujet dans le tome II de Gnosis, en insistant sur le fait que le « Moi » du corps prend généralement le dessus sur la Personnalité faible et changeante, qui capitule sans livrer de combat véritable chaque fois qu'il est question de satisfaire l'estomac ou les appétits sexuels.
Une justification est alors recherchée dans des slogans tels que ceux qui nous permettent de penser qu'il est normal d'« agir comme tout le monde » ou dans un écheveau de raisons paradoxales qui ne sont que des mensonges que l'on se fait à soi-même.
L'individu doté d'une âme, est cependant différent, ayant « chuté » dans ce monde et ne gardant qu'un souvenir des mondes supérieurs provenant de son « Moi » réel. La tension entre ce « r-appel » de sa vraie nature exercée par le « Moi » réel et la nature déchue de sa Personnalité, est ce qui crée les conditions pour le chauffage du creuset lorsque les deux entrent en conflit. [Le conflit décrit dans les textes alchimiques, les épreuves du Chevalier dans sa Quête du Graal.]

Mais les conflits intérieurs de l'homme adamique, qui entame souvent le travail ésotérique parce qu'il a atteint la dernière extrémité de la faillite morale, ne peuvent être résolus par des compromis, car il n'y a pas de place pour ce genre de solution dans la conscience du « Moi » réel duquel il reçoit les appels. En lui, c'est l'ensemble formé par la Personnalité entière et le « Moi » du corps, un ensemble qui, directement ou indirectement, est souvent contraint à agir sous la direction du centre sexuel, qui fuit la voix de la conscience, c'est à dire la voix du « Moi » réel. Il a alors le choix : ou bien il obéit à son « Moi » réel et triomphe sur lui-même, ou bien il fuit ce combat invisible pour se réfugier dans des illusions puissantes et apaisantes offertes par une vie passée à se mentir.

Dans tous les cas, si l'homme adamique triomphe sur lui-même, lui permettant ainsi de résoudre le conflit interne du moment, cela impliquera alors inévitablement une modification de son attitude envers la vie extérieure. Généralement, cela se soldera par un conflit avec ses proches, à moins que ces derniers ne le suivent pas à pas dans son évolution ésotérique, ce qui est rare.

Cela ne veut pas dire que ceux qui sont proches et chers à ses yeux lui souhaitent du mal; au contraire, c'est pratiquement toujours son bien qu'ils ont en vue : le conflit survient simplement de leurs différentes vues au sujet de ce qui est réel. Si ceux qui entourent l'individu en question sont pré-adamiques, ils ne pourront jamais être d'accord avec lui, étant incapables de comprendre les raisons de ce changement d'attitude et dans l'incapacité de saisir la nature du but qu'il poursuit. Ils deviendront automatiquement les instruments de la Loi Générale qui fait en sorte que ceux qui s'écartent du droit chemin soient ramenés au bercail. C'est ainsi que « l'homme aura pour ennemis les gens de sa maison». »

Extraits de « Gnosis » (tome III) de Boris Mouravieff

Ainsi parlait Aloysius Bertrand


Aloysius Bertrand 

Louis Jacques Napoléon Bertrand, dit Aloysius Bertrand est un poète, dramaturge et journaliste français, né le 20 avril 1807 à Ceva (Piémont), mort le29 avril 1841, à l'hôpital Necker de Paris. Considéré comme l'inventeur du poème en prose, il est notamment l'auteur d'une œuvre posthume passée à la postérité, Gaspard de la nuit (1842).

Un rêve

J'ai rêvé tant et plus, mais je n'y entends note.
Pantagruel (livre III)

Il était nuit. Ce furent d'abord, - ainsi j'ai vu, ainsi je raconte, - une abbaye aux murailles lézardées par la lune, - une forêt percée de sentiers tortueux, - et le Morimont grouillant de capes et de chapeaux. C'est à Dijon, de temps immémorial, la place aux exécutions.
Ce furent ensuite, - ainsi j'ai entendu, ainsi je raconte, - le glas funèbre d'une cloche auquel répondaient les sanglots funèbres d'une cellule, - des cris plaintifs et des rires féroces dont frissonnait chaque fleur le long d'une ramée, - et les prières bourdonnantes des pénitents noirs qui accompagnent un criminel au supplice.
Ce furent enfin, - ainsi s'acheva le rêve, ainsi je raconte, - un moine qui expirait couché dans la cendre des agonisants, - une jeune fille qui se débattait pendue aux branches d'un chêne, - et moi que le bourreau liait échevelé sur les rayons de la roue.
Dom Augustin, le prieur défunt, aura, en habit de cordelier, les honneurs de la chapelle ardente; et Marguerite, que son amant a tuée, sera ensevelie dans sa blanche robe d'innocence, entre quatre cierges de cire.
Mais moi, la barre du bourreau s'était, au premier coup, brisée comme un verre, les torches des pénitents noirs s'étaient éteintes sous des torrents de pluie, la foule s'était écoulée avec les ruisseaux débordés et rapides, - et je poursuivais d'autres songes vers le réveil.

Ces deux êtres qu'ici, la nuit, un saint mystère...
Victor Hugo
« Planons, lui disais-je, sur les bois que parfument les roses; jouons-nous dans la lumière et l'azur des cieux, oiseaux de l'air, et accompagnons le printemps voyageur.»
La mort me la ravit échevelée et livrée au sommeil d'un évanouissement, tandis que, retombé dans la vie, je tendais en vain les bras à l'ange qui s'envolait. Oh! si la mort eût tinté sur notre couche les noces du cercueil, cette sœur des anges m'eût fait monter aux cieux avec elle, ou je l'eusse entraînée avec moi aux enfers!
Délirantes joies du départ pour l'ineffable bonheur de deux âmes qui, heureuses et s'oubliant partout où elles ne sont plus ensemble, ne songent plus au retour. Mystérieux voyage de deux anges qu'on eût vus, au point du jour, traverser les espaces et recevoir sur leurs blanches ailes la fraîche rosée du matin!  Et dans le vallon, triste de notre absence, notre couche fût demeurée vide au mois des fleurs, nid abandonné dans le feuillage.

Aloysius Bertrand, Gaspard de la Nuit, 1842 (Éditions Gallimard)

« J'ai une petite confession à vous faire. C'est en feuilletant, pour la vingtième fois au moins, le fameux Gaspard de la Nuit, d'Aloysius Bertrand (un livre connu de vous, de moi et de quelques-uns de nos amis, n'a-t-il pas tous les droits à être appelé fameux?) que l'idée m'est venue de tenter quelque chose d'analogue, et d'appliquer à la description de la vie moderne, ou plutôt d'une vie moderne et plus abstraite, le procédé qu'il avait appliqué à la peinture de la vie ancienne, si étrangement pittoresque.»
Charles Baudelaire, dans sa lettre-dédicace à Arsène Houssaye du Spleen de Paris  (1862)
 

"Fleurs & visage" d'Odilon Redon

vendredi 11 mars 2011

Communications avec Hanx (22)


Dire, c’est bien ; faire, c’est mieux


L’action a toujours valeur de consécration. Il ne suffit pas d’annoncer que l’on va faire, encore faut-il le réaliser ; l’action concrétise l’intention et c’est sur vos actes que vous serez jugés. Regarde dans la nature, partout le passage à l’acte est la règle, et c’est normal puisqu’il est vital. Seul l’homme fait exception, se targuant en cela de son intelligence pour justifier son inaction ; l’homme parle, s’abreuve de mots, se grise d’idées, mais ne fait rien de positif sur le plan existentiel, de constructif sur le plan spirituel.
Sa vie n’est qu’une longue suite de péripéties familiales, sociales, professionnelles, financières, toujours prêtes à flatter son ego, à nourrir sa personnalité, à perfectionner son paraître ; en fait, sa croissance est fonction du qu’en dira-t-on au détriment de son existence spirituelle. C’est pour cette raison que loin d’évoluer l’être involue, berné par les fausses valeurs que véhiculent vos sociétés mercantiles et matérialistes.

Bien sûr, nous sommes conscients du fait que vous devez respecter cette règle du jeu que vous impose votre incarnation dans la matière ; loin de  nous l’idée de vous suggérer de vous révolter contre les impératifs qui s’imposent à vous et conditionnent votre existence. Mais, par contre, vous devez toujours rester conscients qu’il s’agit d’un jeu et non pas de votre réalité existentielle ; lorsque vous jouez à un jeu de société, par exemple, vous vous donnez les moyens de gagner la partie, mais sans jamais perdre de vue qu’il s’agit d’une motivation ludique, limitée et illusoire qui ne correspond pas à la réalité. On est bien d’accord là-dessus ; cependant, vous n’arrivez pas à concevoir que votre vie, telle que vous la vivez, correspond plus à un jeu de société qu’à la vraie vie pour laquelle vous avez voulu vous incarner. Il y manque la dimension spirituelle qui devrait en être le moteur et qui en est, malheureusement, totalement absente pour une immense majorité de l’humanité, qui de fait revêt le statut de pions perdus sur un échiquier infernal.

Tout se passe comme si vous étiez absents de votre vraie vie en lui préférant un jeu de rôles qui amuse et satisfait votre personnalité, et surtout permet à votre ego de rester le seul pilote à bord, en maintenant votre âme à distance. Tant que vous n’aurez pas compris que cette confusion des genres est pernicieuse, vous en serez la victime consentante par défaut.

Quand vous avez compris le piège où vous enferme le système et analysé les solutions pour y échapper, vous vous apercevez rapidement qu’il n’y a qu’une issue valable et efficace : le travail sur soi-même.

Le travail sur soi-même doit vous permettre, s’il est mené à bon terme, d’élever votre compréhension spirituelle afin d’accélérer votre taux vibratoire et d’entrer ainsi en contact télépathique avec vos guides spirituels.

Le dire est facile, le faire est plus difficile ; il ne faut pas pour autant s’avouer vaincu avant même d’avoir commencé.
Sachez, tout d’abord, qu’il existe quelques règles de base qui encadrent ce type de démarche.
Tout d’abord, cette idée ne vous frôlera pas tant que vous ne serez pas prêts spirituellement ; cette première règle élimine déjà tous ceux qui ne sont pas au niveau et tous ceux qui, ayant atteint le niveau nécessaire, sont trop dilettantes pour s’astreindre à une discipline longue et régulière.
La deuxième règle consiste à vous donner des preuves, ou des signes, pour vous aider à réaliser que vous êtes sur la bonne voie et que ces premiers résultats satisfaisants doivent vous encourager à persévérer.
La troisième règle consiste en la mise en place d’une protection spécifique qui vous est allouée par votre hiérarchie spirituelle, pour vous mettre à l’abri des manigances ou menaces diverses émanant des forces d’opposition, ici bas et au-delà. Car sachez-le, dés que vous prenez le chemin, vous êtes immédiatement repérés par ceux qui veillent à empêcher toute libération des victimes de la matrice, sur terre et dans l’astral.

Vous vivez dans un monde où les choses autour de vous n’existent que parce que vous leur donner de la consistance. La matière est un leurre, un décor de théâtre dressé pour masquer le labyrinthe dans lequel vous évoluez ; le temps est une illusion pour borner les limites de la partie que vous êtes en train de jouer. En fait, tout ce que vous prenez pour la réalité n’est qu’un trompe-l’œil. Tant que vous n’aurez pas compris cela et échappé à ce piège, vous resterez leurs prisonniers.

Nombreux seront ceux qui mourront sans jamais être nés à eux-mêmes, sans jamais avoir révélé leur dimension spirituelle et retrouvé ainsi leur origine divine.
La seule clé dont vous disposez pour réussir votre évasion, c’est l’action sur vous-mêmes.
Dire, c’est bien ; faire, c’est mieux.
A bon entendeur… !


Morceaux choisis - H. Laborit



Si c’était à refaire

J’avoue que je ne saurais répondre une telle question. Qu’y aurait-il à refaire ? Ma vie ? Ou bien je renaîtrais nu comme au premier jour, avec le système nerveux vierge de l’enfant, et je serais immédiatement placé sur des rails : ceux de mon hérédité nouvelle, ceux surtout de ma famille nouvelle, de mon milieu social nouveau, et je ne referais rien. Je me laisserais faire une fois de plus, mais différemment puisque, entre-temps tout aurait changé. Je suivrais mes rails vers une destination inconnue, si ce n’est avec la même certitude de trouver au bout d’une route plus ou moins longue la mort. Je ne referais rien puisque ce ne serait plus moi qui ferais, mais un autre, façonné par un autre milieu.

Si c’était à refaire en repartant de l’enfance avec l’acquis et l’expérience de mon âge? Est-ce plus imaginable ? Bien sûr l’expérience, l’apprentissage permettent d’autres comportements. Mais les situations ne se reproduisent jamais. Il n’est pas sûr que je retrouverais aujourd’hui autour de moi les comportements de ceux que j’ai rencontrés dans ma vie. Mais en l’absence d’une coupure profonde dans l’évolution historique de la socio-culture depuis l’époque de mon adolescence, les pulsions humaines demeurant toutes aussi inconscientes, j’agirais moi-même avec les mêmes déterminismes inconscients qui m’ont toujours guidé au milieu de l’inconscience de mes contemporains. Si c’était à refaire ? Cela sous-entend que nous pourrions faire autre chose que ce que nous avons fait. Qu’il nous reste une possibilité de choix. Relisez le chapitre où j’ai parlé de la Liberté et vous comprendrez que, à mon avis, nous n’avons jamais le choix. Nous agissons toujours sous la pression de la nécessité, mais celle-ci sait bien se cacher. Elle se cache dans l’ombre de notre ignorance. Notre ignorance de l’inconscient qui nous guide, celle de nos pulsions et de notre apprentissage social.

Si c’était à refaire, je ferais certainement autre chose, mais je n’y pourrais rien. Je ferais autre chose parce que chaque vie d’Homme est unique, située dans un point spécifique de l’espace –temps à nul autre pareil. Mais vers ce point convergent puis de lui s’échappent tant de facteurs entrelacés, que, comme dans un nœud de vipères, il n’y a plus d’espace libre pour y placer un libre choix.

D’ailleurs consolons-nous : ce ne sera point à refaire, mais d’autres feront ce que nous n’avons pas fait, parce que notre expérience d’un temps déjà révolu, d’un passé et d’un présent éphémère, ne peut être utilisé telle quelle pour un avenir différent. Cette expérience, même s’il était possible de la leur transmettre intégralement, d’autres générations en feraient autre chose que ce que nous en aurions fait si nous avions eu le temps de l’utiliser. Et puis surtout, que peut-on faire ou refaire seul ? Rien d’autre que ce que les autres font avec nous. Si c’était à refaire, nous le ferions encore tous ensemble mais différemment, ce qui ne veut pas dire mieux ou plus mal, car pour juger il faut posséder une échelle de valeurs absolue et non affective, permettant de donner une note à chacune de nos actions.
 « Ne pas juger si l’on ne veut pas être jugé ? »
 Est-ce que cette phrase n’implique pas qu’il n’y a pas d’échelle de valeur humaine qui soit absolue ?

Malheureusement, ne pas juger, c’est déjà juger qu’il n’y a pas à juger.
 

"Le chevalier mystique" d'Odilon Redon

vendredi 4 mars 2011

La sphère astrale de la terre

 

La Sphère astrale de la Terre

 

Extrait de " La Pratique de la Magie Evocatoire" de Franz Bardon



Les plans les plus denses sont, …, dans leur ordre de densité croissante: 

1) Le monde physique 
2) Le monde astral dont l'astral terrestre fait partie 

1) Le monde physique:

Celui-ci est le point de départ du travail magique. En lui vivent et se meuvent tous les êtres humains, avec leurs sens physiques, psychiques et mentaux, qu'ils soient Initiés à la Science Hermétique ou non. 

2) La Sphère astrale de la Terre: 

Cette Sphère vient immédiatement après la précédente. En son sein-même, son degré de densité varie, créant des subdivisions dans lesquelles viennent séjourner ceux qui, sur Terre, ont quitté leur corps physique.
Cette Sphère est ce que l'on nomme «le plan astral».
Sur ses plus basses subdivisions résident, après leur décès et dans leur corps astral, les êtres à évolution moyenne et, sur celles qui sont vibratoirement plus élevées, ceux qui portent en eux le sens de la Divinité. Plus le développement spirituel et l'éthique d'une personne sont élevés, plus la subdivision interne de ce plan, où elle va résider, est subtile. L'Enfer et le Paradis, tels qu'on les entend généralement, n'existent pas dans ce monde astral; ils ne sont que le résultat de l'ignorance perpétrée par la vision naïve des religions. Si l'on précise que l'Enfer est en fait l'ensemble des subdivisions les plus denses et les plus grossières du monde astral et le Paradis, l'ensemble des plus subtiles et des plus lumineuses, alors on peut rejoindre l'idée exprimée par les religions. En conséquence, celui qui sait comment interpréter les mots de «Paradis», «Enfer» et «Purgatoire», donnera à chacun de ces termes le sens qu'il aura lui-même compris. 

Décrire exhaustivement la vie sur le plan astral nous conduirait trop loin car l'on pourrait écrire de nombreux ouvrages sur ce sujet. Néanmoins, j'en toucherai un mot.
On aura déjà expérimenté lors de voyages astraux et mentaux que, sur le plan psychique, les barrières «Temps» et «Espace» n'existent pas, de sorte qu'en un instant on peut franchir d'énormes distances et qu'aucun obstacle ne peut entraver le chemin des corps mental et astral.
 Chaque être humain expérimentera le même phénomène après sa mort mais l'Initié a l'avantage de le connaître au cours de sa vie terrestre et d'être libéré de la peur de mourir; il sait quelle subdivision de l'astral l'accueillera après son décès et que la perte de son corps physique n'est qu'une transition du plan matériel à un plan plus subtil, comme l'est un changement de résidence. 

Cependant, l'Initié expérimentera autre chose tout en vivant encore ici bas: les désirs et ambitions qui attirent tout être humain d'évolution moyenne –c’est à dire n'ayant aucun développement spirituel- cessent d'être sur le plan astral. En conséquence, il n'est pas surprenant qu'un véritable Mage, bien au fait de ce qui se passe, tant sur le plan astral que sur ce monde matériel, perde tout intérêt à l'égard de ce dernier et ne reconnaisse pas en lui une voie favorable à son développement personnel; il apprendra dès à présent, en vivant sur Terre, que la gloire, les honneurs, la richesse et tous les biens matériels ne le suivront pas sur le plan astral et qu'ils sont, de ce fait, sans aucune utilité.
C'est pourquoi, il ne versera jamais de larmes sur ce qui est mortel et il consacrera constamment le temps dont il dispose ici bas, ainsi que toutes les qualités formant sa personnalité, à son développement spirituel. 

Il apparaît donc clairement que tous les liens, tels que l'amour humain, la fidélité, etc. qui absorbent tant les hommes en ce monde dense, cessent d'être sur les sphères subtiles. C'est ainsi que deux personnes qui se sont aimées sur Terre mais qui n’ont pas un développement psychique et mental similaire, ne pourront pas, après leur mort, se rencontrer sur le même plan subtil et d'ailleurs elles n'éprouveront plus le même sentiment l'une pour l'autre. Cependant, si un homme et une femme, qui s'aiment sur Terre, possèdent un développement identique, ils pourront résider sur la même subdivision du plan astral après leur mort et resteront unis par un lien intérieur d'affection; toutefois, malgré ce lien, ils ne ressentiront pas la même sorte d'amour qui les animaient ici-bas car sur le plan astral, l'instinct de reproduction, le désir charnel et l'appétit sexuel n'existent pas.
En effet, dans les subdivisions supérieures, un sentiment totalement différent unit deux êtres au développement semblable alors que dans notre monde physique, la sympathie ou l'attraction qu'ils éprouvent l'un envers l'autre résulte de l’action de forces extérieures à eux-mêmes et est alimentée par celles-ci. Il en est donc tout autrement sur le haut plan astral. C'est ainsi que l'idée de beauté, diffère aussi totalement de ce qu'elle est sur le plan physique. 

De plus, celui qui est décédé, dès lors qu'il pénètre le plan astral, n'est plus soumis à la Loi de l'Espace et du Temps, il perd de ce fait les moyens de contribuer à son développement spirituel et souhaite vivement retourner sur Terre. Un être humain, en effet, revient dans ce monde pour se purifier, ainsi que l’exige la Loi du Karma, des erreurs qu'il a commises lors de ses vies terrestres, mais il veut également y renaître pour bénéficier d'une autre possibilité de développement afin de pouvoir absorber dans son mental les expériences qu'il vivra et emmener ainsi ces dernières, sur les subdivisions supérieures du plan astral. 

Après la mort, chaque être humain fera aussi une autre expérience sur le plan astral: s'il est d'un développement spirituel faible, il ne pourra pas communiquer avec les êtres qui ont consacré leur vie à cette élévation intérieure et qui ont conquis une certaine étape sur cette Voie; ces derniers en effet résideront sur des subdivisions supérieures, plus subtiles, alors que lui-même sera incapable d'atteindre ces lieux lumineux. Même s'il arrivait qu'il pût contacter cette lumière pendant quelques secondes, il ne pourrait en supporter la vibration, de nature élevée, et retomberait, se voyant très rapidement réabsorbé par la subdivision astrale plus basse dont la fréquence vibratoire correspond à son propre degré de développement. Cependant, celui qui possède une certaine évolution spirituelle, pourra se rendre sur ces subdivisions denses en adaptant la fréquence basse qui y prévaut à celle de son propre être. 
Si donc un être peu évolué veut entrer en contact avec un autre, d'une évolution supérieure, il demandera mentalement à celui-ci de venir le visiter. Que ce désir soit satisfait ou non, cela dépend du motif de l'appel. 

Cela nous montre clairement qu'un être peu évolué n'a aucune possibilité de se mouvoir vers et dans les subdivisions supérieures alors que le contraire est possible. En conséquence, un Initié peut se rendre sur n'importe quel plan car il est capable de transformer la vibration ambiante, de créer celle qu'il veut; il peut aussi élaborer toutes les formes dont il pourra se revêtir afin de visiter tout ce qui l'intéresse. Plus d'un lecteur se rappellera ici, en considérant l'inadéquation d'un plan à l'autre, la phrase de l'Évangile: «Et la Lumière luit dans les Ténèbres mais les Ténèbres ne l'ont point reçue». 

Celui qui a une certaine expérience en Occultisme, sait que le corps physique est entretenu par la nourriture (c'est à dire les Quatre Éléments sous leur aspect le plus dense) et que la respiration unit le corps astral au corps physique via le corps éthérique. Il est donc conscient du fait que dès que cette respiration cesse, la séparation du corps physique d'avec les corps supérieurs (astral et mental) se produit. En conséquence, il lui sera naturel, grâce à son entraînement psychique, de provoquer cette séparation en toute conscience, tant en ce qui concerne le corps astral que le corps mental; il se mettra en extase Akâshique, état ressemblant à la mort car la respiration est également stoppée, avec la seule différence que dans cet exercice volontaire, son corps physique ne peut succomber car tous ses corps sont unis. De plus, puisque le Mage a le pouvoir sur la vie et la mort, il peut, si cela est conforme à la Volonté de la Divine Providence, restaurer cette connexion, alors qu'elle a été rompue, afin de rendre à un mort la vie; ce même phénomène a été accompli, ainsi que l'histoire nous le rapporte, par de Grands Êtres. J'ai déjà traité ce sujet dans mon précédent ouvrage. 

Lorsqu'un Mage vient à mourir, il n'a aucune raison de retourner immédiatement sur le plan physique et il ne veut donc pas rétablir la connexion interrompue. Toutefois, il existe des mages noirs et des êtres dont le degré de développement spirituel est si bas, qu'ils essayent, en toute conscience, à partir du plan où ils résident, -le bas astral- de recréer ce lien afin de rendre la vie à leur corps physique. 
Mais, du fait qu'ils sont totalement dépourvus de l'état vibratoire spirituel leur permettant de condenser la Lumière à cette fin, leur succès est très sommaire. Les êtres de cette catégorie se cramponnent généralement à leur forme physique et, ayant fui de leur vivant l'entraînement spirituel nécessaire à ce type de réalisation. ils vampirisent le Fluide Électromagnétique (ou énergie vitale) des êtres vivants afin de l'accumuler dans leur propre corps dépourvu de vie; ils croient ainsi qu’avec le temps ils réussiront à y revivre. Un corps physique ayant appartenu à cette catégorie d'êtres et alimenté de la sorte par une énergie vitale volée, peut être préservé de la décomposition pendant des siècles. 
L'histoire nous rapporte de nombreux exemples de ce type de conservation que la Science ne peut encore expliquer. L'Occultiste plaint ces vampires et les croyances religieuses d'antan étaient pleinement justifiées lorsqu'elles préconisaient de détruire de pareils cadavres car ce n'est que par cette destruction -habituellement on plantait un pieu dans le cœur ou on coupait la tête du cadavre- que les véhicules supérieurs du décédé pouvaient être libérés. 
Toutes les histoires de loups-garous peuvent être également expliquées par l'Hermétisme. Le processus de captation de l'énergie vitale est le même que celui qui vient d'être décrit sauf qu'au moment de la vampirisation, le sorcier donnait à son corps astral la forme d'un animal afin de ne point être reconnu par une victime à la vue psychique suffisamment développée. 


atma-porte-divine.fr//sphereastrale.html

Ainsi parlait un Sage Hopi


Nous sommes ceux que nous attendions

« Ce symbole est appelé "Le Papillon Galactique", il est dit qu'il représente toute la Conscience ayant jamais existé dans cette galaxie. Celle-ci englobe la totalité de nos ancêtres sur le plan physique, les humains, les animaux, les reptiles, les poissons, les crustacés et également les plantes en tant que conscience qui organise toute matière à l'état brut à partir d'un disque tournoyant dans les étoiles, les planètes et les systèmes solaires. Ceci possède une grande signification. Si grande que les Mayas d'origine ne possédaient aucun symbole pour cela. Dans leur civilisation il n'y avait pas de nom pour Dieu. La connaissance du concept était suffisante. Plus tard les Toltèques ou Zapotèques conçurent ce schéma comme modèles pour leur couvertures. Le fait de porter l'un de ces symboles est très puissant car son émanation active notre réunion avec la Conscience de notre galaxie. »                                         

Ian Xel Lungold


Message d’un Sage Hopi

You have been saying this is the Eleventh Hour.
Vous avez dit aux gens que c’était la Onzième Heure.
Now you must go back and tell the people that this is The Hour.
Maintenant vous devez revenir auprès d’eux et leur dire que l’heure est venue.


Here are the things that must be considered:
Et qu’il y a des choses qui doivent être considérées :
Where are you living?
Où vivez-vous ?
What are you doing?
Que faites-vous ?
What are your relationships?
Quelles sont vos relations ?
Are you in right relation?
Etes-vous dans une relation juste ?
Where is your water?
Où est votre eau ?
Know our garden.
Connaître notre jardin.
It is time to speak your Truth.
Le temps est venu de dire votre vérité,
Create your community.
De créer votre communauté.
Be good to each other.
Soyez bons les uns envers les autres,
And do not look outside yourself for the leader.
Et ne cherchez pas de guide à l’extérieur de vous-mêmes.
This could be a good time!
Ce pourrait être le bon moment !
There is a river flowing now very fast.
Il y a une rivière qui coule maintenant très vite.
It is so great and swift that there are those who will be afraid.
Elle est si puissante et rapide que certains prendront peur.
They will try to hold on to the shore.
Ils essaieront de s’accrocher au rivage.
They will feel like they are being torn apart, and they will suffer greatly.
Ils se sentiront comme mis en pièces et ils souffriront grandement.
Know the river has its destination.
Sachez que la rivière a sa destination.
The elders say we must let go of the shore,
Les Anciens disent que nous devons lâcher le rivage,
push off toward the middle of the river,
Et nous lancer au milieu de la rivière,
keep our eyes open, and our heads above the water.
Garder nos yeux ouverts et nos têtes hors de l’eau.
See who is there with you and celebrate.
Regardez qui est là avec vous et réjouissez-vous.
At this time in history, we are to take nothing personally,
En ces temps-ci de l’histoire, nous ne devons rien prendre trop au sérieux,
least of all ourselves!
Et encore moins nous mêmes !
For the moment we do, our spiritual growth and journey comes to a halt.
Car au moment où nous le faisons, notre croissance spirituelle et notre voyage s’arrêtent.
The time of the lonely wolf is over.
Le temps du loup solitaire est terminé.
Gather yourselves!
Réunissez vous !
Banish the word struggle from your attitude and vocabulary.
Bannissez le mot “lutte” de votre attitude et de votre vocabulaire.
All that we do now must be done in a sacred manner and in celebration.
Tout ce que nous faisons maintenant doit être fait de manière sacrée et dans la joie.

WE ARE THE ONES WE HAVE BEEN WAITING FOR.
NOUS SOMMES CEUX QUE NOUS ATTENDIONS.

(Attribué à un Ancien Hopi anonyme - Hopi Nation Oraibi, Arizona)