dimanche 28 avril 2024

A la recherche du Soi

 

A la recherche du Soi 

Dés notre naissance, nous sommes encapsulés dans la matière dense de l’incarnation (cercle bleu) dont nous ne pouvons nous libérer qu’en activant le feu spirituel par l’ouverture du troisième œil (triangle rose). Le triangle est un vecteur d’énergie ; le troisième œil est le point culminant du triangle oculaire en l’homme, il est ce qui le relie à l’au-delà.

C’est ce pour quoi nous sommes ici sur terre.

Nous avons toute une vie pour réaliser trois missions successives, à savoir :

               Le porteur de torche (la flamme – l’intellect)

               Le pont des dangers (le passage – l’intuition))

               Le maître du feu (la maîtrise – la clairvoyance)

 

Le porteur de torche :

Le but, c’est l’ouverture de l’œil, le troisième œil qui nous permet de voir au-delà des formes.

C’est l’accès à la connaissance totale, sans limite, de tous les mondes existants. L’être change de dimension et gagne en puissance ; il devient acteur cosmique, conscient de son rôle.

À partir de là, la phase opérationnelle débute et prépare le processus libératoire l’étincelle d’esprit.

Le dormeur doit se réveiller ; l’œil doit s’ouvrir en regardant vers soi. C’est l’œil intérieur qui permet à l’être de se découvrir lui-même et de se connaître réellement..

Il faut tout d’abord fermer les yeux pour condamner la vision extérieure et faire na nuit en soi ; puis aller au fond du trou noir jusqu’à l’étincelle qui déclenche la vue interne et allumera la flamme qui ne s’éteindra plus. C’est la flamme de vie,

Le porteur de torche doit découvrir le feu et s’approprier la lumière.

 

Le pont des dangers :

Il s’agit maintenant de passer du monde physique de l’incarnation dans la matière à celui de la vraie vie, immatérielle, secrète et sacrée.

Le pont doit être franchi pour permettre de quitter le Moi pour atteindre le Je. Mais à partir de ce moment-là, il faut prendre en compte la révolte de l’Ego  qui sait pertinemment qu’il est voué à disparaître avec la croissance du Je.

Entre la phase du « Connais-toi toi-même, et tu connaîtras le monde et les dieux » renaissance spirituelle et l’authentique, où la disparition du vieil homme donne la vie à l’homme nouveau, le sentier est parsemé de périls. La résistance de l’Ego déclenchera toutes les forces négatives dont il dispose pour avoir gain de cause.

C’est le calvaire, avec ses stations et sa passion, avant la crucifixion du Moi et l’ascension finale. Et puis, à son heure, viendra sa reddition.

« Je le sais, il faut que tu croisses et que je disparaisse. »

Ce passage est long et difficile. Il n’y a pas d’âge pour le passage, il faut juste y être prêt.

Symboliquement, c’est la triangulation du cercle qui libère de la matière et affranchit du temps et de l’espace. L’être se retrouve lui-même comme après une longue amnésie.

 

Le maître du feu :

Sur le plan spirituel, le feu symbolise la lumière et la connaissance. Le feu, comme le soleil, apporte la clarté, la purification, la fécondité de l’esprit et la transmutation qui mène à l’illumination…  

 

Par sa renaissance et sa libération, l’être échappe aux contraintes et limitations de la matière, du temps et d l’espace. Il retrouve sa patrie originelle, celle des énergies pures, de la lumière purificatrice et créatrice. Il devient alors maître du Feu  et fils de la Lumière. Il voit tout, il sait tout, il comprend tout.

« Un feu sacré brûle depuis que l’homme existe; il ne s’est jamais éteint. Il a été soigneusement entretenu et perpétué, même sur le chemin des larmes. Ce feu est le souffle de la vie, c’est la manifestation du pur esprit, c’est la claire lumière des choses dans leur vérité essentielle. »

Proverbe amérindien

Premier contact

samedi 20 avril 2024

Les vanités

 

« J’ai été ce que tu es, tu seras ce que je suis. » 

Inscription catacombes romaines 

Qu'est-ce qu'une vanité en peinture ?

La peinture de Vanités est un genre particulier de nature morte à haute valeur symbolique, qui se développe au XVIIe siècle, particulièrement dans la peinture hollandaise à l'époque baroque. Dans les vanités, les objets représentés sont tous symboliques du vide de l'existence terrestre.


Pieter van Steenwyck — Ars longa, vita brevis.

 

Pieter Steenwijck (ou Pieter Evertz (van) Steenwyck), né vers 1615 à Delft et mort après 1656, est un peintre néerlandais.

 

Vanitas (Vita brevis, ars longa) – 1672

Edwaert Collier est né à Breda (Pays-Bas) en janvier 1642 et mort à Londres en septembre 1708. Ces dates sont imprécises car on a peu d’informations sur sa vie. 

Vanitas, 1663


 

Vanité aux portraits

David Bailly, né en 1584 à Leyde où il est mort en 1657, est un peintre néerlandais.

 Autoportrait avec symboles de Vanité, ou encore Vanité, nature morte avec portrait d'un jeune peintre, est une peinture de David Bailly, réalisée en 1651, qui mêle les genres du portrait et de la nature morte. 

 

 

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mardi 2 avril 2024

Incarnations multiples et simultanées

 


Incarnations multiples et simultanées

 

C’est le grand jeu auquel vous participez tous. Vous vivez plusieurs vies, en même temps, dans différents endroits. Seulement, vous n’en êtes pas conscients. C’est normal et voulu.

Vous évoluez dans une incarnation physique qui obéit aux trois dimensions spatiales et à une dimension temporelle. Cette dernière est linéaire, chronologique (entre naissance et mort) et irréversible (à sens unique). De fait, votre mental ne peut pas échapper aux contraintes de ce cadre. Pour pouvoir accéder aux dimensions spirituelles, il faut vous déconnecter de votre mental. Par exemple, lorsque vous dormez, le monde des rêves vous ouvre les portes de l’éternité.

Vivre dans le moment présent, c’est-à-dire ignorer le passé et le futur, relève de l’illusion pour l’homme ordinaire. Seule une totale maîtrise de la méditation ou un avancement spirituel impressionnant le permettent. Pourquoi ? Tout simplement parce que le présent éternel est le critère essentiel des mondes spirituels où la matérialité physique n’existe pas. Quant à nous, nous restons enfermés dans notre incarnation, ou dans nos incarnations puisque elles sont en fait multiples 

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« Le temps et l’espace sont des modalités d’organisation de la matière, qui est elle-même de l’esprit coagulé, densifié, pour vous permettre de réaliser des expériences vitales. En remontant à l’esprit, à l’origine, tu neutralises les effets du temps et tu prends pied dans un continuum où passé, présent et futur cohabitent. La durée n’est qu’une illusion, tout comme le décor ; ils sont là pour permettre la mise en scène.

A partir du moment où tu es conscient de ça, tu échappes à l’emprise du temps et de l’espace et tu libères ton entité.

Doit-on parler de vies antérieures ou simultanées ?

C’est difficile à réaliser pour toi, car elles sont à la fois antérieures (dans la mesure où chaque expérience entraîne des répercussions sur celle qui suit) et simultanées (puisque le facteur temps est illusoire et n’existe pas en fait).

Pour simplifier, disons qu’il y a un ordre dans l’agencement de tes incarnations mais qu’il ne correspond pas réellement à celui du temps linéaire auquel tu fais référence. C’est en fait la qualité et la richesse de chaque vie effectuée qui constituent les vrais critères leur conférant un ordre dans ton évolution et que le temps linéaire que tu connais sur terre traduit en succession de vies antérieures.

Prenons un exemple plus parlant : tout corps existant dans le monde a la possibilité de changer d’état en fonction de certaines circonstances qui le déterminent ; un solide peut devenir liquide, puis gazeux et inversement. Si tu assistes à une telle expérience, tu vas la  traduire par un ordre temporel qui correspond à ton mental :

le corps était solide (passé), il est devenu liquide (présent) avant de se transformer en gazeux (futur) ; mais, en fait, il est tout ça en même temps. Il est le même dans des manifestations différentes.

Donc, il est juste de parler de vies antérieures dans votre vocabulaire et de multiples états de l’être en réalité. De la même façon, les diverses couleurs que vous connaissez, de l’infra rouge à l’ultra violet, ne sont que des tonalités fragmentaires du blanc qui les englobe toutes. 

Il est plus tard que tu ne penses ! 

Même si le temps est une dimension illusoire, il donne une échelle précise dans le monde physique dans lequel vous évoluez dans la mesure où il est adossé aux cycles naturels qui président à toute évolution de la création.

Je m’explique : dans un monde créé, tout est en mouvement perpétuel, et les rapports de masse, vitesse et énergie se modifient continuellement selon des schémas établis se déroulant dans le sens contraction-expansion-résorption. Il en va ainsi de tout le cosmos ainsi que de la terre, votre planète mère. Le déroulement des cycles équivaut à une vie propre de la planète, qui subit elle-même au-delà les répercussions des cycles des autres composants du cosmos, dans la mesure où tout est lié et solidaire.

La terre se comporte à l’image d’une toupie en mouvement ; plus elle tourne vite et plus elle est stable et dynamique, mais dés qu’elle perd de la vitesse, elle se déséquilibre et menace de s’effondrer. A la différence de la toupie, la terre ne s’arrêtera pas de tourner définitivement. Comme un moteur qui ne tourne plus rond, elle va caler puis redémarrer dans un rythme et un mouvement différent modifiant ainsi sa position et les champs de force qui l’accompagnent. Plusieurs fois déjà depuis sa création, cette opération a eu lieu perturbant l’humanité et inversant les énergies magnétiques. Ces chamboulements sont restés marqués dans votre inconscient collectif sous l’appellation de déluges que mentionnent nombre de vos religions ou légendes.

A l’heure actuelle, la rotation de la terre est ralentie et sa giration se désorganise alors que dans le même temps une énergie nouvelle, très puissante, arrive du cosmos dans son champ gravitationnel. Cette double manifestation a pour effet de provoquer des réactions physiques terrestres lourdes et des réactions psychiques déstabilisantes des êtres qui n’arrivent plus à suivre le nouveau rythme imposé. Tout cela est normal et naturel ; l’humanité s’apprête à entrer dans une nouvelle étape de son évolution et là aussi la sélection du tamis est à l’œuvre.

Il y a beaucoup d’appelés, mais il y aura peu d’élus ; il ne sert à rien de protester ou se lamenter dans la mesure où vous n’avez pas le choix : soit vous vous donnez les moyens de réussir, soit vous serez emportés par la vague. Elle a déjà commencé son œuvre et famines, guerres, cataclysmes, maladies et dépressions en sont les signes avant-coureurs. Mais le rythme va encore s’accélérer et sa puissance décupler. Pourtant, il ne s’agit pas de la fin du monde mais bien plutôt de la fin d’un monde ; à l’image des techniques utilisées en matière de cultures, il s’agit d’arracher pour replanter, de détruire les espèces faibles et malades pour favoriser la croissance et le développement de nouvelles cultures saines et vigoureuses.

La nouvelle humanité est en marche, l’heure n’est pas à la tristesse ou à l’abattement. En deçà d’un certain seuil spirituel, il n’y aura pas de passeport pour la nouvelle terre ; ceux qui seront au-delà continueront l’aventure. »

(Communication avec Kori 39)

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« Nous avons 777 mondes parallèles, si l’on peut dire, et notre véritable conscience est dans la continuation de tous ces mondes et, en même temps, dans leur embranchement. Cela est vrai pour ceux qui connaissent un maître et qui connaissent la théorie des mondes parallèles.

Mais pour les autres, les réincarnations se succèdent dans le temps. […] Quand on s’est persuadé que le temps n’est qu’une création mentale et qu’il n’existe pas, et que l’on connaît la théorie des mondes parallèles, on vit en même temps dans tous ces mondes.

La théorie des mondes parallèles admet l’étalement des existences dans l’étendue et non dans la durée.

Les vies antérieures ne sont plus successives, elles sont simultanées. Quand on est plongé dans l’illusion temporelle, on croit que ses réincarnations se déroulent dans le passé. Quand on a quitté cette illusion, l’esprit sait qu’elles ont lieu parallèlement. Par conséquent, si on goûte au nectar du présent éternel, on doit par cela même connaître toutes nos vies parallèles. 

Je ne dois pas tout dévoiler. Après moi, viendront d’autres qui dévoileront ce que je n’ai pas dévoilé, et notamment le mystère des 777 mondes parallèles. »

François Brousse

François Brousse, né le 7 mai 1913 à Perpignan et décédé le 25 octobre 1995 à Clamart, est un poète ésotérique et kabbaliste français, auteur d’environ une centaine d'ouvrages publiés à partir de 1938.

 

Le mystère des mondes parallèles

D’après moi, il y a toute une série de mondes parallèles et ces mondes parallèles sont des mondes tangibles comme le nôtre, des mondes de chair et de sang, si j’ose dire, des planètes concrètes et physiques et qui sont absolument parallèles à un certain point de vue.

C’est-à-dire que nous sommes tous, ici, sur d’autres mondes parallèles, sur d’autres planètes mais avec une autre destinée : par exemple les ménages sont différents, les mariages sont différents, les naissances sont différentes et nous pouvons quand même nous retrouver tous à travers ces mondes parallèles.

Il y a mieux : certains de ces mondes parallèles ont le même temps que nous, c’est-à-dire qu’ils se déroulent exactement à la même vitesse temporelle et d’autres ont un temps totalement différent ; par exemple ils vont beaucoup plus vite ou bien plus lentement, ce qui fait que dans certains mondes parallèles qui peuvent être les mêmes que les nôtres, nous sommes actuellement en l’an 235 apr. J.‑C. et non pas en l’an 1986. Dans d’autres, nous sommes en l’an 3398. C’est-à-dire qu’immédiatement nous avons des vitesses temporelles [de rotation] différentes.

Il y a mieux. Dans ces mondes parallèles nous avons toutes nos incarnations : par exemple, je peux être, supposons, à la fois actuel, ici, présent, avec un nom particulier et en même temps Akbar, et en même temps Akhenaton, et en même temps Salomon, et en même temps Assur Bellus, et en même temps Salomon ben Youssef, et en même temps Ulrich de Mayence. Tout cela en même temps, c’est-à-dire qu’il existe une multitude de mondes pareils au nôtre et chacun de ces mondes, ayant une vitesse [de rotation] différente, nous pouvons dire que nous vivons toutes nos incarnations actuellement : les incarnations ne sont plus dans le temps, elles se déroulent dans l’espace, dans un espace particulier. […] Ce qui fait qu’à travers tout cela, nous sommes actuellement emboîtés, si j’ose dire, dans une série de mondes parallèles et de réincarnations.

Le nombre de ces réincarnations, je l’ai fixé à 777 […] et nous ne pourrons être sauvés que lorsque nous serons conscients des 777 visages de notre être qui se trouvent dans les mondes parallèles. Lorsqu’il vous arrive d’avoir l’impression de mourir, il se peut très bien que ce soit une de vos incarnations qui est en train de mourir dans un monde parallèle. Lorsque vous avez une joie infinie, c’est peut-être parce que dans un de ces mondes parallèles, un de vos personnages est en train d’atteindre à l’illumination.

François Brousse

Conférence, Paris, 22 juillet 1986, « La religion druze » (Extrait)