samedi 29 novembre 2008

La Kundalini


La Kundalinî (du Sanskrit, sur la racine "kundal" signifiant "boucle" ) est un concept lié au Yoga qui désigne une puissante énergie qui se trouverait lovée dans l'os sacrum.


Elle est représentée comme un serpent enroulé sur lui-même trois fois et demi. Par la pratique de la méditation, la Kundalinî s'éveillerait et monterait le long de la colonne vertébrale depuis l'os sacrum jusqu'à la fontanelle, progressant d'un des sept chakras à l'autre afin de les harmoniser un à un. La Kundalini est indifféremment désignée comme "énergie vitale", "énergie sexuelle" ou "énergie divine" selon les auteurs qui l'emploient et la tradition qui l'utilise. Le terme ancien, Kundalini Shakti, issu du tantrisme, est aujourd'hui employé fréquemment dans le courant New Age.
Le déploiement de la Kundalini conduirait à l'éveil spirituel du pratiquant et à la plus haute conscience de soi.
Diverses pratiques proposent d'éveiller ainsi la Kundalini, dont le Kundalinî Yoga.


« L'aube de la Kundalini se lève sur l'Occident »
par Marc-Alain DESCAMPS (extrait)

Le Yoga et le Tantrisme viennent de révéler aux Occidentaux l'étrange secret de l'éveil de la Kundalini, cette énergie lumineuse ascendante qui remonte soudain le long de la colonne vertébrale. Elle transforme complètement l'être, le branche sur une autre réalité, lui donne une nouvelle vision du monde et souvent des pouvoirs prodigieux.

Les montées sauvages de kundalini se multiplient à notre époque et provoquent des malaises divers, qu'encore trop de médecins et psychiatres ne savent pas bien reconnaître. Pourquoi donc ? Cette multiplication actuelle semble arriver à point pour aider à la mutation indispensable de l'humanité et la faire entrer dans une nouvelle ère, comme l'expliquent tous les textes traditionnels. Le plus stupéfiant est que la science confirme complètement cette découverte avec la notion expérimentale de physio-kundalini. Par là est enfin fournie la clé du Caducée, avec ses deux serpents entrecroisés, symbole universel des médecins et des profession de santé depuis les Grecs. Ce signe de vie s'est perpétué depuis l'Arbre de Vie du Paradis jusqu'à la double hélice de l'ADN.L’Inde vient de transmettre à l’Occident l’étrange secret d’une énergie ascendante le long de la colonne vertébrale qui provoque une transmutation de l’être humain. La puissance du serpent enroulé (kundalini) autour de l’Arbre de Vie au centre du Jardin d’Eden était le secret préservé de la non-mort éternelle. Il a été perdu et restait défendu par l’Archange à l’épée de feu. Puis Dionysos, le deux fois né, a retrouvé le secret aux Indes, a reçu l’initiation et en a ramené la transmission en Grèce.

Et ceux qui avaient éveillé leur kundalini avaient, pour le montrer le droit de porter sa représentation : le serpent dressé entre les deux serpents enlacés. Ce Caducée passe d’Hermès Trismégiste aux Hérauts, ambassadeurs invulnérables, puis aux prêtres d’Asklépios et par là à tout corps médical, garant, en principe, de la vraie vie.Cet antique secret, si bien caché, est maintenant divulgué, car les temps sont venus où ce qui était réservé à une toute petite élite d’initiés, doit être offert à tous. Cela constitue en effet la phase ultime de l’évolution de l’espèce humaine. Elle passe du physique au spirituel par une mutation. Dans les malheurs et les difficultés du Kali-Yuga, l’âge de fer, la seule chance pour l’humanité de survivre est de passer à un autre plan de conscience et d’accéder au monde des dieux par l’éveil de la kundalini.Les premiers témoignages sérieux de la possibilité d’une telle transformation ont été publiés dans les années 1970. Et depuis ils n’ont pas cessé de se multiplier sous forme d’expériences sauvages. Il est temps maintenant de confronter ces témoignages avec les textes sacrés pour en permettre une meilleure connaissance.C’est ce que demandait déjà Tara Michael en 1978 : « Ce serait le digne objet d’une recherche, qu’elle soit « scientifique » comme le propose Gopi Krishna ou non, que de comparer les différents témoignages d’authentiques éveils de kundalini, ainsi que des descriptions des textes traditionnels afin de dégager ces constantes et d’entrevoir aussi les variétés, les différences et les modalités diverses dont ces expériences sont riches ». Et c’est ce que redit Jacques Vigne en 1996 : « Certainement une étude concrète et théorique du Yoga de la Kundalini sera un élément important de la spiritualité du XXIème siècle ».Pour cela l’essentiel est de commencer à déterminer avec précision ce dont il est question et de définir notre objet de recherche.

La Kundalini, c’est quoi ?

La kundalini est l’Energie des Profondeurs dans le monde et dans l’homme. C’est l’axe dressé au centre de l’univers et de la personne. C’est une énergie divine d’une force inouïe à manipuler avec précaution après une longue préparation et une exacte purification du corps humain.Comme elle est à la source de la vie et à la porte du sacré, on comprend qu’elle soit restée secrète. C’est une énergie sous la forme d’une Déesse serpentine, une union entre la femme et le serpent. Elle est l’énergie cosmique de CITI la conscience divine. Elle est de nature féminine, apparentée à la Shakti (la Déesse) et à Maya (l’Illusion), sous l’apparence d’un serpent (naga), le Cobra femelle blanc. Elle remonte donc au culte des serpents aux Indes, originaire de la première civilisation tribale des Mundas. Le monde entier repose sur un serpent, Ananda l’infini ou Adi shesa, le serpent primordial. Ce serpent des profondeurs, le Non-Né à un seul pied, au poison redoutable a été absorbé par le masculin, le Dieu Shiva, l’ascète. Pour sauver la terre de la destruction, il a bu le poison, n’en est pas mort mais en a gardé pour toujours la gorge bleue (Nilakanta). Ainsi sommes-nous avertis que l’abord de cette énergie serpentine féminine n’est pas sans risque pour le masculin.D’ailleurs le souvenir du pouvoir conféré par la Femme-Serpent n’est pas ignoré dans nos régions. Il y a d’abord la Vouivre qui est un serpent qui porte une pierre précieuse enchassée au troisième œil, une escarboucle. La richesse et le pouvoir sont promis à l’homme qui arrivera à la lui ôter, mais à ses risques et périls. Il existe aussi en Vendée une Fée sous forme d’une femme-serpent : Mélusine. Elle est la protectrice de la famille des Lusignan (Mère Luse), qui fournira le dernier roi de Jérusalem.

La kundalini : du biologique ou du spirituel ?

Le critère est simple et définitif et il a été donné par Swami Muktananda : « Une expérience de kundalini véritable est celle qui laisse un effet permanent, un changement positif dans la vie ».Le problème essentiel est que d’une Déesse, forme individuelle de la Conscience Universelle CITI, on fait une simple énergie biologique. Par là les médecins et les scientifiques pourraient percer le secret de la vie et forcer le ciel.Mais il existe une ironie du destin. Ceux qui veulent une montée de kundalini et qui font pour cela du yoga pendant de nombreuses années n’y arrivent jamais ou très rarement. Par contre des personnes qui ne l’ont jamais cherché et qui n’y ont jamais pensé sont victimes de montées sauvages de kundalini et bien d’autres ont des troubles divers qu’ils décorent du nom de kundalini. Il nous reste à comprendre pourquoi ?La transmission doit se faire dans une initiation personnelle avec l’ouverture des chakras selon les degrés de la sensibilisation et des transmissions d’énergie.

On trouvera dans ce livre l'étude scientifique de la kundalini, ainsi qu'un manuel pratique pour accéder à cette expérience selon la méthode qui convient à chacun :"L'Eveil de la Kundalini" Marc-Alain Descamps
Editions Alphée, 2005.


L'auteur: Marc-Alain Descamps est professeur de Psychologie et Psychanalyste. Après avoir voyagé dans tout l'Orient dont dix séjours aux Indes, il enseigne le Yoga et se passionne pour la spiritualité et les mystiques de tous les pays.

Ainsi parlait Kafka


Franz Kafka

Naissance : 3 juillet 1883 à Prague
Décès : 3 juin 1924 (40 ans) en Autriche
Activité : écrivain
Influences : Arthur Schopenhauer, Søren Kierkegaard, Fedor Dostoïevski, Charles Dickens, Friedrich Nietzsche, Robert Walser
A influencé : Albert Camus, Federico Fellini, Hannah Arendt, Walter Benjamin, Isaac Bashevis Singer, Jorge Luis Borges, Edmond Jabès, Gabriel Garcia Marquez, Carlos Fuentes, Milan Kundera, Drago Jančar, Salman Rushdie, Haruki Murakami, Günter Grass, Park Chan-wook, Jhonen Vasquez, Amanda Filipacchi, Elie Wiesel

Œuvres principales : La Métamorphose, Le Procès, Le Château.

Surtout connu pour ses romans Le Procès et Le Château ainsi que pour la nouvelle La Métamorphose, Franz Kafka laisse cependant une œuvre plus vaste, semblant caractérisée par une atmosphère cauchemardesque, sinistre, où la bureaucratie et la société impersonnelle ont de plus en plus de prise sur l'individu.
L'œuvre de Kafka est vue comme symbole de l'homme déraciné des temps modernes. D'aucuns pensent cependant que l'Œuvre de Kafka est uniquement une tentative, dans un combat apparent avec les « forces supérieures », de rendre l'initiative à l'individu, qui fait ses choix lui-même et en est responsable.

Kafka aborde les thèmes de la solitude, des rêves, des peurs et des complexes. Le personnage est perdu, déboussolé, il ne saisit pas tout ce qui l'entoure, le lecteur est dans la même situation. L'atmosphère particulière des romans et nouvelles de Kafka a donné naissance à un adjectif, « kafkaïen », qui renvoie à quelque chose d'absurde et d'illogique, de confus et d'incompréhensible.


La véritable réalité est toujours irréaliste.

Exprimons le désespoir de l'homme devant l'absurdité de l'existence.

J'écris autrement que je ne parle, je parle autrement que je ne pense, je pense autrement que je ne devrais penser, et ainsi jusqu'au plus profond de l'obscurité.

Que voulez-vous, je suis un homme de loi. C'est pourquoi je ne peux me libérer du mal.

Les poètes tentent de greffer aux hommes d'autres yeux et de transformer ainsi le réel. Aussi sont-ils des éléments dangereux pour l’Etat, puisqu'ils veulent transformer. Or l'Etat et ses dévoués serviteurs n'aspirent, eux, qu'à durer

Le bonheur supprime la vieillesse.

Le capitalisme est un état du monde et un état de l'âme.

Le soir j'étais triste car j'avais mangé des anchois. Le matin le médecin me réconforta ; pourquoi être triste ? Après tout, j'ai mangé les anchois, les anchois ne m'ont pas mangé.



On peut facilement tirer tant de livres de la vie et l'on peut tirer si peu, si peu des livres.

L'éternelle jeunesse est impossible : même s'il n'y avait aucun obstacle, l'observation de soi-même la rendrait impossible.

Le niveau de la masse dépend de la conscience de l'individu.

Le regard ne s'empare pas des images, ce sont elles qui s'emparent du regard. Elles inondent la conscience.

Il n'existe que des contes de fées sanglants. Tout conte de fées est issu des profondeurs du sang et de la peur.

L'amour, c'est que tu sois pour moi le couteau avec lequel je fouille en moi.

Mettez la compréhension active en lieu et place de l'irritation réactive et vous dominerez les choses.

La vraie voie passe sur une corde tendue non dans l'espace, mais à ras du sol. Elle semble plutôt destinée à faire trébucher qu'à être parcourue.

Croire au progrès ne signifie pas qu’un progrès ait déjà eu lieu.

La fréquentation des hommes induit à s’observer soi-même.

La croissance de l'homme ne s'effectue pas de bas en haut, mais de l'intérieur vers l'extérieur.

Les chaînes de l'humanité torturée sont en papiers de ministères.

Extérieurement nous allons paisiblement côte à côte, mais pendant ce temps-là l'air qui nous sépare est sillonné d'éclairs comme si quelqu'un le fendait continuellement à coup de sabre.

Théoriquement, il existe une possibilité de bonheur parfait : croire à ce qu’il y a d’indestructible en soi et ne pas s’efforcer de l’atteindre.

Le Messie ne viendra que lorsqu'il ne sera plus nécessaire, il ne viendra qu'un jour après son arrivée, il ne viendra pas au dernier, mais au tout dernier jour.



J'ai passé ma vie à me défendre de l'envie d'y mettre fin.

On ne devrait lire que les livres qui nous piquent et nous mordent. Si le livre que nous lisons ne nous réveille pas d'un coup de poing sur le crâne, à quoi bon le lire ?

La musique est une amplification de la vie sensible. La poésie, par contre, est une façon de maîtriser, de sublimer.

L'art est, comme la prière, une main tendue dans l'obscurité, qui veut saisir une part de grâce pour se muer en une main qui donne.

Celui qui pourvoit uniquement à l'avenir est moins prévoyant que celui qui ne pourvoit qu'à l'instant, car il ne pourvoit même pas à l'instant, mais seulement à sa durée.

Quand une fois on a accueilli le Mal chez soi, il ne demande plus qu'on lui fasse confiance.

Tant que tu ne cesseras de monter, les marches ne cesseront pas ; sous tes pieds qui montent, elles se multiplieront à l'infini !

On photographie les objets pour les chasser de son esprit.

Qu'est-ce que la richesse ? Il en est pour qui une vieille chemise est déjà une fortune. Un autre se trouve pauvre avec dix millions. Au fond, il ne s'agit que d'une situation.

Les questions qui ne se donnent pas de réponse elles-mêmes en naissant n'obtiennent jamais de réponse.


"Richesse de la Quête" de Nicholas Roerich


jeudi 27 novembre 2008

L'Initiation






" Pour arriver à l'initiation, il faut s'enfoncer au plus profond de soi."

Louis-Claude de Saint-Martin


Selon Gurdieff, l'homme ordinaire est constamment dans un état d'inconscience analogue au sommeil ; il n'est qu'une machine qui ne contrôle ni ses actes ni ses pensées. Pour s'éveiller, il faut comprendre que l'on ne sait rien de soi-même et que le rappel de soi est la première étape vers le véritable éveil.


Gurdieff classe les hommes en quatre groupes :


1. le cercle intérieur qui réunit les humains éveillés
2. le cercle mésotérique qui regroupe les humains "théoriquement" éveillés
3. le cercle exotérique qui regroupe les humains qui se réveillent
4. le cercle extérieur qui regroupe les humains endormis

Quelles sont les conditions de l’initiation ?

1 - la qualification, constituée par certaines possibilités inhérentes à la nature propre de l’individu, et qui sont la materia prima sur laquelle le travail initiatique devra s’effectuer.

2 - la transmission, par le moyen d’un rattachement à une organisation traditionnelle, d’une influence spirituelle donnant à l’être l’illumination qui lui permettra d’ordonner et de développer ces possibilités qu’il porte en lui.

3 - le travail intérieur par lequel (…) ce développement sera réalisé graduellement, faisant passer l’être, d’échelon en échelon, à travers les différents degrés de la hiérarchie initiatique, pour le conduire au final de la Délivrance ou de l’Identité Suprême.

La première condition de l’initiation consiste donc dans une certaine aptitude ou disposition naturelle. C’est de l’existence ou non de ces dispositions que dépend l’initiation. La seconde est le rattachement à une organisation traditionnelle régulière. Sur ce point, on verra que René Guénon n’admet qu’une seule exception. Enfin, l’initiation consiste essentiellement dans la transmission d’une influence spirituelle, qui n’est effective que dans le cas d’une initiation régulière.

L’initié devra identifier le centre de sa propre individualité (représenté par le cœur dans le symbolisme traditionnel) avec le centre cosmique de l’état d’existence auquel appartient cette individualité. Il le fera dans le cadre d’une organisation traditionnelle à laquelle il appartient par son initiation. Car, on ne peut pas s’initier soi-même, ce qui paraît une évidence mais qu’il faut souligner, surtout à notre époque où certains laissent entendre que cela est tout à fait possible (voir en particulier « L’Alchimiste » de Paulo Coelho).

A ce sujet, René Guénon reconnaît toutefois qu’il existe des initiations individuelles qui ne passent pas par une initiation régulière, à une condition toutefois – qui est capitale – qui est le rattachement à un centre initiatique. Ainsi, à propos de Jacob Böehme, écrit-il que « même s’il arrive qu’un individu apparemment isolé parvienne à une initiation réelle, cette initiation ne pourra jamais être spontanée qu’en apparence, et que de fait, elle impliquera toujours le rattachement, par un moyen quelconque, à un centre existant effectivement ».

Hormis cet exemple bien particulier, on se trouve, pour le reste, dans le cas d’une pseudo-initiation, typique de ces organisations, nombreuses en des temps de contre-tradition, qui se sont « appropriées le nom de quelque tradition ayant existé à une époque plus ou moins lointaine ».


Nature de l’initiation :

« On entend en général, par initiation, un ensemble de rites et d’enseignements oraux, qui poursuit la modification radicale du statut social et religieux de l’homme à initier », a écrit Mircéa Eliade. Et il ajoute d’une manière plus savante : « Philosophiquement, l’initiation équivaut à une modification ontologique du régime existentiel » (Naissances mystiques, éd. Gallimard).


Pour René Guénon, elle doit permettre à l’homme « de dépasser les possibilités de l’état humain, de rendre effectivement possible les états supérieurs, de construire l’être au-delà de tout état conditionné quel qu’il soit ». (Aperçus sur l’initiation)
Il distingue par ailleurs « l’initiation virtuelle » de « l’initiation réelle », expliquant par la suite que « entrer dans la voie, c’est l’initiation virtuelle » et « suivre la voie, c’est l’initiation réelle ».

La difficulté de la voie initiatique réside dans le hiatus entre les acquisitions théoriques et leurs transformations opératives.


« Le chemin initiatique n'est pas uniforme. Il se fait d'involutions, d'évolutions, de temps morts. Certains êtres atteignent l'initiation dans leur conscience de veille, et d'autres dans leur sommeil, c'est à dire en "voyage" dans le monde invisible qui nous entoure.
Elle nous est donnée par des grands Maîtres qui sont les guides des mondes supérieurs. Les grandes initiations se déroulent sur le plan des Elus. Entendre la voix du silence intérieur, c'est … notre vie intérieure maîtresse de notre vie extérieure. » (Jean de Gisors)

Et Marcel Proust ne parle pas différemment : n’écrit-il pas, lui aussi, dans « A la Recherche du Temps Perdu » : « Le seul véritable voyage, ce ne serait pas d’aller vers de nouveaux paysages, mais d’avoir d’autres yeux ».

Quelle méthode adopter ?

Dans un premier temps, le processus initiatique commence par l’analyse de notre présence dans la matière, c’est-à-dire notre corps et les perceptions de nos sens. Il s'applique à identifier, puis progressivement maitriser nos énergies vitales et leurs cycles. Il nous met face à nos désirs et à notre course pour les assouvir. Plus difficilement, il s'attaque à notre mental, à nos principes de réalité, forces de conditionnement, éléments du passé qui nous empêchent de reconnaître notre véritable nature.

La deuxième étape du processus porte alors sur la connaissance, gnose, regard décapant sur le monde et sur nous même. Elle nous incite à nous libérer de l'illusion de nos conditionnements en stimulant la parcelle de Lumière qui est en nous pour nous conduire à la liberté. Processus d'individuation, elle confère à chacun le statut d'être unique et à part entière, mais relié au tout.
Cette phase, nettement plus difficile, passe obligatoirement par l’intellect et se doit de le dépasser à un moment donné, faute d’être condamné à l’échec définitif et à la rechute dans l’illusion. L’intellect est incontournable ; il doit permettre de jeter un pont entre le mental et le spirituel, entre les domaines de la raison et de l’intuition. Le passage au spirituel et l’accès à l’éveil ne peuvent se réaliser qu’au-delà du domaine intellectuel ; par contre le recours à la raison est nécessaire pour initier toute démarche spirituelle. Il faut vouloir savoir pour le pouvoir ; au-delà, c’est le royaume de l’être, le « Je suis ».
Etre initié, c'est d'abord mourir à soi-même pour renaître dans une nouvelle dimension

Prenons l’exemple imagé des poupées russes pour comprendre de façon concrète toute cette procédure initiatique.


La poupée la plus petite correspond à notre être physique, incarné dans la matière ; ce corps physique est intégrée dans quatre autres corps, invisibles car immatériels, qui le comprennent et le dépassent.

La deuxième poupée correspond au corps éthérique ; il entoure le corps physique comme une fourrure, il est généralement considéré comme faisant partie du physique, il disparaît après la mort. Il mesure entre 5 et 10 centimètres d'épaisseur, il est facilement visible si l'on regarde avec un peu d'attention, et peut être photographié avec le procédé Kirlian. Le corps éthérique est le support des chakras. Le Taux Vibratoire du corps éthérique est normalement légèrement plus élevé que celui du corps physique.

La troisième poupée concerne le corps astral ; c'est ce que la plupart des gens appellent "l'Aura". C'est schématiquement une "bulle" ovoïde qui entoure l'ensemble corps physique-corps éthérique, il mesure entre 1 mètre 50 et 4 à 5 mètres de diamètre.
Le corps astral est l'un des plans de l'être qui va être le plus en relation avec les ressentis, avec les émotions, c'est dans le corps Astral que nous allons trouver les indices de problèmes de santé qui ne sont pas encore manifestés dans le corps physique. Le corps astral à la propriété de modifier sa forme et son volume en fonction des ressentis. De même pour les rencontres entre individus : l'aura va s'élargir s'il y a sympathie ou amour, ou au contraire se rétrécir, se recroqueviller s'il y a crainte ou sentiment d'hostilité. Le taux vibratoire du corps astral est nettement plus élevé que celui du corps éthérique.

La quatrième poupée relève du corps mental ; matérialisé et animé par nos pensées, nos idées, sa structure est moins dense que celle du corps Astral, sa vibration est plus élevée.
Plus les pensées sont vives et les connaissances spirituelles profondes, plus les couleurs du véhicule mental sont claires et rayonnantes. Ce plan de l'individu est véritablement le reflet profond de sa personnalité. Le corps mental peut être le siège de la création de "Formes-Pensées", résultat de nos obsessions ou craintes, que notre esprit est capable de concrétiser et qui vont prendre une véritable consistance énergétique mesurable. Ces formes-pensées étant la plupart du temps le résultat de nos peurs ou de nos obsessions, elles ont très souvent des taux d'énergie très négatifs.
Le corps Mental peut aussi être "vampirisé" par des entités qui ne sont pas des "âmes errantes", mais des entités parasites, souvent dangereuses. Le taux vibratoire du corps mental dépend beaucoup de la "qualité" des pensées et de l'activité intellectuelle de l'individu. Il arrive parfois que ce corps mental soit très réduit, mais en général, son taux vibratoire doit être plus élevé que celui du corps astral.

La dernière et cinquième poupée représente notre corps causal, ou spirituel; les dimensions en sont extrêmement variables en fonction de la spiritualité de l'individu.

De presque inexistant pour une personne totalement dénuée de spiritualité ou foncièrement mauvaise, il peut dans certains cas atteindre des centaines de mètres de diamètre. Le corps Causal correspond à cette part Divine immortelle qui est en chacun de nous, et qui existe bien au-delà de notre conscience terrestre. Le développement du corps Causal est intimement lié à la plus ou moins grande "ouverture" du chakra coronal. Le taux vibratoire du corps causal va être fonction de la spiritualité de l'être. Pour une personne évoluée pratiquant régulièrement la méditation et des activités spirituelles, il peut atteindre des chiffres extrêmement élevés.

Etant la partie divine de l'être humain, ce "champ énergétique" ne disparait évidemment pas après la mort.

Ainsi parlait Camus


Albert Camus


Né le 7 novembre 1913 à Mondovi en Algérie et mort le 4 janvier 1960 à Villeblevin dans l'Yonne, est un écrivain, dramaturge et philosophe français.
Il a développé dans son œuvre très diverse un humanisme fondé sur la prise de conscience de l'absurdité de la condition humaine. Il a reçu le prix Nobel de littérature en 1957.


Une question, l'absurde:


« L'absurde naît de cette confrontation entre l'appel humain et le silence déraisonnable du monde.». Dans cette phrase est concentrée la puissance d’un conflit, d’une confrontation qui supporte et emporte l’œuvre de Camus. Deux forces qui s’opposent : l’appel humain à connaître sa raison d’être et l’absence de réponse du milieu où il se trouve. L’homme vivant dans un monde dont il ne comprend pas le sens, dont il ignore tout, jusqu’à sa raison d’être.


Une réponse, la révolte:


Oui, il faut maintenir l’absurde, ne pas tenter de le résoudre, car l’absurde génère une puissance qui se réalise dans la révolte. La révolte, voici la manière de vivre l’absurde. La révolte c’est connaître notre destin fatal et néanmoins l’affronter, c’est l’intelligence aux prises avec le silence déraisonnable du monde, c’est le condamné à mort qui refuse le suicide. C’est pourquoi Camus écrit : « L’une des seules positions philosophiques cohérentes, c’est ainsi la révolte. »


Je dois m'occuper d'être heureux.
Je ne connais qu'un devoir : c'est celui d'aimer.
Quant au bonheur, il n'a presque qu'une seule utilité, rendre le malheur possible.


Nous sommes lucides. Nous avons remplacé le dialogue par le communiqué.

La joie est une brûlure qui ne se savoure pas.

Ce qu'on appelle raison de vivre est en même temps une excellente raison de mourir.

Comprendre le monde pour un homme, c'est le réduire à l'humain.

C'est facile, c'est tellement plus facile de mourir de ses contradictions que de les vivre.

La révolution consiste à aimer un homme qui n'existe pas encore.

Ce n'est pas la révolte en elle-même qui est noble, mais ce qu'elle exige.

J'ai compris qu'il ne suffisait pas de dénoncer l'injustice, il fallait donner sa vie pour la combattre.

Le monde est beau, et hors de lui, point de salut.

Mourir pour l'idée, c'est la seule façon d'être à la hauteur de l'idée.

Qu'est-ce que l'homme ? Il est cette force qui finit toujours par balancer les tyrans et les dieux.

Un homme est plus un homme par les choses qu'il tait que par celles qu'il dit.

Tout le malheur des hommes vient de l'espérance.

Vouloir c'est susciter les paradoxes.

Une seule certitude suffit à celui qui cherche.

La pensée d'un homme est avant tout sa nostalgie.

Collectionner, c'est être capable de vivre de son passé.

Si le monde était clair, l'art ne serait pas.

Un homme est toujours la proie de ses vérités.

La tentation la plus dangereuse : ne ressembler à rien.

Nous finissons toujours par avoir le visage de nos vérités.

Parler de ses peines, c’est déjà se consoler.

Il faut mettre ses principes dans les grandes choses, aux petites la miséricorde suffit.

La passion la plus forte du vingtième siècle : la servitude.

Rien au monde ne vaut qu'on se détourne de ce qu'on aime.

Ce n'est pas la souffrance de l'enfant qui est révoltante en elle-même, mais le fait que cette souffrance ne soit pas justifiée. La souffrance use l'espoir et la foi.

La vérité jaillira de l’apparente injustice.

L’homme est ainsi, il a deux faces ; il ne peut aimer sans s’aimer.

Nous habitons notre corps bien avant de le penser.

Il n'y a qu'une façon de s'égaler aux dieux : il suffit d'être aussi cruel qu'eux.

Nul homme n'est hypocrite dans ses plaisirs.

Vieillir, c'est passer de la passion à la compassion.

L'habitude du désespoir est plus terrible que le désespoir lui-même.

Le bonheur est la plus grande des conquêtes, celle qu'on fait contre le destin qui nous est imposé.

Peut-être vaut-il mieux pour Dieu qu'on ne croit pas en lui.

La seule règle qui soit originale aujourd'hui : apprendre à vivre et à mourir, et pour être homme, refuser d'être Dieu.

L'absurdité est surtout le divorce de l'homme et du monde.

L'homme n'est pas entièrement coupable : il n'a pas commencé l'histoire ; ni tout à fait innocent puisqu'il la continue.

Aimer un être, c'est accepter de vieillir avec lui.

Le grand courage, c'est encore de tenir les yeux ouverts sur la lumière comme sur la mort.
Parler de ce qu'on ignore finit par vous l'apprendre.

Il est vrai peut-être que les mots nous cachent davantage les choses invisibles qu'ils ne nous révèlent les visibles.

Comme remède à la vie en société, je suggère les grandes villes : c'est le seul désert à notre portée.

La vérité c'est comme la lumière, aveugle. Le mensonge, au contraire, est un beau crépuscule qui met chaque objet en valeur.

L'élève, comme la rivière, aimerait suivre son cours tout en restant dans son lit...

"Le livre" de Nicholas Roerich


mardi 25 novembre 2008

Communications avec Kori (5)








L’éveil de l’esprit

La seule chose qui compte, c’est la réalité spirituelle. Elle n’a rien à voir avec ce que vous appelez réalité. Votre réalité n’est qu’illusion. Vous confondez l’être avec le décor dans lequel il évolue actuellement. Vous êtes enrôlés dans la matière où vous assistez à la mise en scène de votre projection, le Moi, par votre esprit transcendant, le Soi. Et de fait, vous êtes endormis sur le plan spirituel.

Tant que vous n’avez pas conscience de ce jeu de rôle, l’accès à l’esprit vous est impossible. Du moins tant que vous ne vous éveillez pas ; car dés l’éveil, vous obtenez la possibilité de reconnaître la part d’esprit qui est en vous, toujours occultée jusque là.

Qu’est-ce que cela veut dire ?

Dans chaque incarnation, l’esprit délègue une part de lui-même pour investir la matière, en s’y moulant dans un corps assorti d’une personnalité, pour y réaliser des expériences vécues ; il connaît ainsi une autonomie et une faculté d’agir qui lui permettent d’apprécier et jauger ses capacités de création. Car chaque incarnation est une création d’un personnage, mis en situation et qui doit effectuer une liste de tâches qu’il s’est lui-même assignées, avant de prendre corps.

Mais à quoi tout cela sert-il ?

Le scénario est le suivant : l’esprit se matérialise puis revient à l’esprit, puis se rematérialise et revient à nouveau à l’esprit, et ainsi de suite durant des milliers d’incarnations. Et pendant tout ce parcours, il expérimente, en tout et pour tout.

Cette expérimentation générique de l’esprit répond à un triple but :

Sur le plan de sa nature, cette expérimentation lui permet de réaliser sa mutation ; minéral, végétal, animal, humain, puis pur esprit avec des échelons également dans cette étape désincarnée, que vous n’êtes pas pour le moment capables de comprendre.

Sur le plan de son sens, cette expérimentation constitue la réalisation de son grand œuvre, l’autoconstruction du Moi avec sa fusion finale dans le Soi ; c’est tout le but de l’initiation.

Sur le plan de sa valeur, cette expérimentation correspond à l’apprentissage de la création, degré par degré, étape par étape, avec en conclusion le devoir de créer, à l’image de ce que fait avec nous le Créateur. Tout comme il crée, vous serez appelés à créer un jour ; et pour cela, vous faites vos classes.

Je sais, c’est difficile à admettre pour vous aujourd’hui, parce que des œillères vous empêchent de le concevoir ; je ne vous demande pas de comprendre ce que je vous dis là mais seulement de l’entendre, pour le moment. Demain, votre évolution vous le confirmera. Vous êtes à l’image de l’enfant à qui le maître apprend à lire pour qu’il puisse s’exprimer et se réaliser pleinement quand il sera adulte; apprenez à devenir des adultes de l’esprit et remerciez notre Maître de l’amour qu’il nous porte.

Ainsi parlait Dante


Dante Alighieri

Naissance : mai 1265
Décès : 14 septembre 1321
Activité : poète
Nationalité Italienne

Dante Alighieri (Durante degli Alighieri), poète, homme politique et écrivain florentin né dans la deuxième quinzaine de mai 1265 à Florence et mort le 14 septembre 1321 à Ravenne.
Dante est le premier grand poète de langue italienne, et son livre La Divine Comédie est considéré comme l'un des chefs-d'œuvre de la littérature universelle.

La Divine Comédie , rédigée entre 1308 et 1321, est la plus célèbre œuvre de Dante Alighieri. Elle est également considérée comme le premier grand texte en italien, et il est vrai que la langue dans laquelle elle est écrite a eu une influence considérable sur la langue italienne. Ce poème décrit la descente de Dante aux Enfers, puis le passage par le Purgatoire et enfin son accession au Paradis, pour terminer par son union à Dieu.
Pour écrire son œuvre, Dante a été très largement inspiré par le sanglant conflit, qu'il a lui même vécu en Italie, opposant les Guelfes (Guelfi) et les Gibelins (Ghibellini) (1125-1300).



Toi, note, et telles que je les dis, ces paroles, redis-les aux vivants de cette vie qui est course à la mort.
Je découvris un remède à mes larmes, je découvris que la philosophie était la grande chose des livres et des sciences, et je me l'imaginai sous les traits d'une dame noble.
Je dis et j'affirme que la dame dont je m'épris fut la très belle et très honorable fille de l’empereur de l’univers, à laquelle Pythagore décerne le nom de Philosophie.

Je dépeins ma lutte intérieure. La vie de mon coeur est un penser suave, persuasif, et ce penser montait souvent aux pieds du Seigneur de ceux de qui je parle. Cela signifie que, par la pensée, je contemplais le règne des bienheureux, je voyais triompher la glorieuse Béatrice. Ce penser me rendait désireux de la mort.

La pensée est l'acte propre de la raison : les bêtes ne pensent point, je parle aussi de celles qui ont figure humaine et souffle de bétail ... Entre toutes les bestialités, la plus stupide, la plus vile, la plus damnable, c'est de croire qu'après la vie présente il n'y en a point d'autre.
Si notre espérance était vaine, notre imperfection serait pire que celle de nul animal, car beaucoup sacrifient la vie terrestre à la vie future.

Amour, à le considérer en son vrai sens, n'est autre que l'union spirituelle de l'âme et de l'objet aimé.
Cet amour opère dans mon esprit, amour de la vérité et de la vertu et non celui qui a pour essence la volupté sensible.

Notre instinct naturel aime surtout son moi, puis dans le moi diverses parties, et surtout l'âme. L'âme obéit ensuite à ses attractions. La voie spéculative est la plus riche en béatitude.

Vous qui entrez, laissez toute espérance.
Vous qui passez par les chemins d'amour - arrêtez-vous et regardez - s'il est douleur plus lourde que la mienne: je ne vous prie que de vouloir m'entendre; - et puis, songez si je ne suis demeure et clef de toute peine.
Il n'est pas de douleur plus grande que de se souvenir des jours de bonheur dans la misère.
Considérez la race dont vous êtes, créés non pas pour vivre comme brutes, mais pour suivre vertu et connaissance.
La volonté absolue ne consent pas au mal; mais la volonté y consent dans la mesure où elle craint, par refus, de tomber dans un plus grand malheur.

Certains attendent que le temps change, d'autres le saisissent avec force et agissent.
Il faut avoir peur seulement de ces choses qui ont pouvoir de causer du mal à autrui ; des autres non, car elles ne sont pas redoutables.

Parler de soi-même nous parait indécent…
Car il n’est point d’homme qui soit vraiment capable de se juger et de s’apprécier lui-même, tant nous trompe l’amour de ce qui nous est propre…
Ce qui me pousse ici, c’est la crainte des médisants et le désir d’enseigner.

« Quand j'étais au milieu du cours de notre vie, je me vis entouré d'une sombre forêt, après avoir perdu le chemin le plus droit.

Ah ! Qu’elle est difficile à peindre avec des mots, cette forêt sauvage, impénétrable et drue dont le seul souvenir renouvelle ma peur !

À peine si la mort me semble plus amère. Mais, pour traiter du bien qui m'y fut découvert, il me faut raconter les choses que j'ai vues.

Je ne sais plus comment je m'y suis engagé, car j'étais engourdi par un pesant sommeil, lorsque je m'écartai du sentier véritable. »

La divine comédie – L’enfer (Chant 1)


A tous ceux qui liront ces lignes, Dante Alighieri de Florence, le dernier parmi les vrais servants de la philosophie, adresse son salut en Celui qui est principe de lumière et de vérité.

"Le cri du serpent" de Nicholas Roerich


lundi 24 novembre 2008

Annales akashiques






















Quelques infos…

Les Annales Akashiques, que l’on appelle aussi la « Mémoire de l’Âme », sont un lieu spirituel où sont enregistrées les archives de la vie de chaque être humain, le bien qu’il a fait, le mal, ses erreurs, ses réussites, ses différentes incarnations, ses dettes karmiques, payées ou non. Elles sont aussi appelées la « Mémoire de l’Univers » parce qu’elles renferment toutes les étapes évolutionnaires de l’Univers, ses changements, ses cataclysmes, ses trésors, son histoire, etc.

Bien sûr, les Annales Akashiques ne sont pas perceptibles avec nos cinq sens, mais grâce à notre évolution spirituelle, au travail que nous effectuons sur nous-mêmes, nous pouvons avoir accès à ces archives, grâce à un processus de relaxation très simple. Par contre, lors de visites dans les Annales Akashiques, vous voyez, entendez, sentez tout ce qui vous entoure. Sachez toutefois que les Annales Akashiques ne comportent aucun mensonge, aucune interprétation, que notre mental ne peut absolument pas nous faire interpréter ce que nous voyons, puisque ce ne sont pas uniquement nos sens physiques qui nous permettent de comprendre ce qui nous entoure, mais aussi nos sens psychiques. Les visites dans les archives sont gravées directement dans notre psychisme, et même dix ans plus tard, vous retranscrirez exactement ce que vous avez vu, sans aucune déformation ni interprétation.
Les Annales Akashiques sont La Vérité, que celle-ci vous plaise ou vous dérange. Les visites dans les Annales Akashiques se font soit dans le Passé, soit dans le Présent, soit dans les Futurs potentiels.

Pourquoi les Futurs Potentiels ?

Simplement parce que chaque être humain n’a pas qu’un seul Futur déjà tout tracé. Il trace lui-même son futur à partir de l’expérience de son Passé et ses pensées, paroles, actes, sentiments, du Présent. C’est pour cette raison qu’il y a toujours plusieurs Futurs possibles. C’est aussi ce que pratiquait Edgar Cayce, à la différence que lui le faisait en dormant. Il en est de même pour Léonard de Vinci et ses « inventions ». En ce qui concerne Edgar Cayce et ses « visions » sur l’Atlantide, à quelques détails près, elles sont exactes ; j’ai eu l’occasion de les vérifier à de multiples reprises. Contrairement à ce que quelques uns peuvent croire, les Annales Akashiques ne se trouvent absolument pas à l’extérieur, mais bel et bien à l’intérieur de nous-mêmes, et ce, quelque soit notre niveau spirituel. Elles font partie du Grand Tout, car tout est contenu en Lui, et nous-mêmes sommes une part de ce Grand Tout. C’est pour cela qu’il est inutile d’aller chercher des réponses à l’extérieur, nous avons toutes ces réponses à l’intérieur de nous-mêmes, il suffit simplement d’ouvrir son esprit, de savoir poser les bonnes questions et d’être prêt à entendre les réponses et surtout à les admettre. Vous pouvez aller dans les Annales Akashiques pour voir votre vie, vos vies passées, visiter des monuments anciens, mêmes ceux qui n’ont pas encore été découverts, (du fait que vous n’y êtes pas physiquement, aucun obstacle ne pourra bloquer votre chemin), découvrir les civilisations anciennes, localiser des objets non encore découverts, etc. Il n’y a aucune limite à ces voyages si ce n’est celles que vous vous fixerez vous-mêmes. Il est certain que je ne suis pas la seule à avoir accès aux Annales Akashiques et à travailler avec elles. Il serait intéressant, je pense, de confronter tous les résultats de recherches dans les Annales, afin de les comparer et de les enrichir. Le temps est proche où l'humanité devra faire face à la résurgence de l'Atlantide, où elle devra prendre la résolution profonde d'évoluer spirituellement pour le bien de toute la communauté humaine. Dans tous les cas, il serait plus sage de s'y préparer dès maintenant, car lorsque les temps seront venus, pour certains, hélas, il sera trop tard. Sachez tout de même que je ne dévoile pas tout. Certaines choses doivent, pour l'instant, rester dans l'ombre, afin d'être préservées de la destruction. Les chapitres qui suivent concernant l’Atlantide, les Atlantes, les Cristaux, les Gardiens du Savoir, sont en grande partie le fruit de mes voyages dans les Annales Akashiques.
Vous y trouverez donc des informations totalement inédites.

Qu'est ce que les Annales Akashiques ?

Les Annales Akashiques sont la mémoire de l'Univers ; elles contiennent toute l'histoire de l'Univers, des civilisations, mais aussi de chaque être humain.

A quoi servent les Annales Akashiques ?

Les Annales Akashiques peuvent être consultées pour notre évolution personnelle, en visionnant nos différentes incarnations passées, ce que nous avons fait de bien et/ou de mal, de manière à comprendre le pourquoi et le comment de ce que nous vivons dans le présent, et éventuellement de corriger nos erreurs. Elles peuvent être consultées aussi dans la recherche de la vraie vérité dans tous les domaines, que ce soit l'histoire des civilisations anciennes, l'existence des extra-terrestres, etc... Tout est possible.
Elles peuvent aussi être consultées, comme le faisait Edgar Cayce, à des fins thérapeutiques.

Comment consulter les Annales Akashiques ?

Pour pouvoir consulter les Annales Akashiques, la première des choses est de vous poser la question :"Pour quelles raisons est ce que je veux consulter les annales ?", car sachez que si vos intentions ne sont pas pures et altruistes, vous ne pourrez pas entrer dans les Annales.

1- Choisissez un moment dans la journée où vous serez certain de ne pas être dérangé.

2- Installez-vous confortablement soit dans un fauteuil soit dans un canapé, voire votre lit. Si vous avez tendance à vous endormir facilement, je vous conseille de vous installer en position assise. Assurez-vous que votre position est confortable et que vous pouvez vous détendre.

3- Pour ceux et celles que cela peut aider, vous pouvez passer une musique de relaxation, mais de préférence sans paroles (vous auriez tendance, involontairement, à suivre les paroles, ce qui nuirait au résultat désiré).

4- Une fois bien installé, fermez les yeux et respirez normalement ; n'essayez pas de contrôler votre respiration, laissez faire ; faites le vide dans votre esprit et laissez passer les pensées parasites qui pourraient survenir.

5- Répétez mentalement "Je prends contact avec les Annales Akashiques",plusieurs fois, lentement, en essayant de visualiser une intense lumière blanche qui vous enveloppe ; ne forcez pas, n'essayer pas de vous concentrer avec force.

6- Au bout d'un certain temps, plus ou moins long selon les personnes, vous sentirez que vous êtes réellement enveloppé d'une intense lumière blanche, et vous ressentirez une incroyable sérénité intérieure ; à ce moment-là, vous saurez que vous êtes entré dans les Annales.

7- A partir de là, toujours mentalement, vous pouvez poser une question où demander à vous rendre dans un lieu en particulier ; le déplacement est généralement instantané ; vous pouvez obtenir des images, des sons, voire les deux en même temps ou bien aussi une voix qui vous explique certaines choses en rapport avec votre demande ; vous pouvez poser des questions sur ce que vous voyez au fur et à mesure de votre voyage ; sachez qu'il n'y a que les limites que vous vous fixerez vous-mêmes.

8- N'essayez pas d'analyser ou d'intellectualiser ce que vous obtenez ; prenez-les choses telles qu'elles sont, même si cela vous paraît farfelu ou impossible.
De toute manière, vous vous rendrez compte que vous ne pourrez pas déformer ce que vous avez vu. A noter que pendant tout le temps de votre séance, vous ne dormez pas, vous êtes conscient de ce qui vous entoure (bruits, etc...).
Même si les résultats des séances restent incrustés dans votre esprit, je vous conseille quand même de noter ce que vous avez vu et entendu avec le plus de détails possibles, car cela vous permettra peut être de vérifier plus tard ; je dis "peut être" car si votre voyage concerne un futur potentiel, vous ne pourrez pas le vérifier sauf si vous le vivez un jour, mais aussi si votre voyage concerne des sujets dont les réponses n'existent pas encore "officiellement" (je pense notamment aux questions technologiques).

Résumé de l'ouvrage « Edgar Cayce et les Annales Akashiques » de Kevin J. Todeschi

Edgar Cayce obtenait l’information transmise dans ses « lectures » psychiques de deux manières principales : d’une part, en entrant en contact avec le subconscient de la personne pour laquelle il effectuait la lecture ; d’autre part, en puisant dans « les Annales Akashiques », qu’il appelait également « le Livre de la vie » ou « le Livre de la mémoire de Dieu », archives complètes pour toutes les âmes depuis leur création, inscrites dans les coordonnées espace-temps. Les Annales Akashiques peuvent être comparées à une gigantesque base de données informatique dans laquelle figurerait, pour chaque être humain, l’enregistrement intégral de ses actions, paroles, pensées et intentions depuis le début des temps. Néanmoins, ces Annales sont bien plus qu’un simple réservoir de renseignements, car elles ont une influence considérable sur notre vie quotidienne, nos rapports avec autrui, nos sentiments, nos croyances et les circonstances que nous attirons.

Les Annales Akashiques contiennent l’histoire de chaque âme depuis l’aube de la création, nous liant les uns aux autres puisque nous sommes tous UN. Elles donnent lieu aux archétypes et aux mythes, alimentent nos rêves et inspirent les esprits inventifs. Elles sont à l’origine des affinités et des animosités spontanées que nous ressentons, de nos passions et de nos aversions. Appartenant à l’Esprit divin, elles constituent une instance de jugement parfaitement objective qui s’efforce de nous guider, de nous éduquer et de nous transformer, afin que nous produisions le meilleur de nous-mêmes et que nous nous éveillions à notre véritable nature spirituelle. Elles comportent, en outre, un éventail perpétuellement mis à jour de nos futurs possibles. Ceux-ci dépendent de la façon dont nous utilisons notre libre arbitre pour faire face aux situations qui se présentent à nous en vertu des données déjà acquises. Les Annales Akashiques sont donc une transcription du passé, mais aussi du présent et de l’avenir potentiel.

Edgar Cayce décrivit lui-même la manière dont il accédait aux Annales Akashiques : « Je me vois comme un point minuscule, hors de mon corps physique qui gît inerte devant moi. Oppressé par l’obscurité qui m’entoure, j’éprouve une angoissante sensation de solitude. Soudain, je remarque un rayon de lumière blanche. Toujours à l’état de point minuscule, je m’élève en suivant la lumière, sachant que je me perdrai si je m’en écarte. En me déplaçant le long de ce sentier lumineux, je prends graduellement conscience de divers niveaux où existe du mouvement. Aux premiers niveaux bougent des formes vagues, horribles, grotesques, comme on en voit dans les cauchemars. Plus loin commencent à apparaître, de part et d’autre, des êtres humains contrefaits, dont telle ou telle partie du corps est hypertrophiée. Puis, nouveau changement, j’aperçois des formes en longue robe grise, encapuchonnées, se mouvant vers le bas. Progressivement, la couleur de ces formes devient moins terne. Tandis que leurs habits se font de plus en plus clairs, elles changent de direction et se dirigent vers le haut. Ensuite se profilent à droite et à gauche de vagues silhouettes de maisons, de murs, d’arbres, etc. ; mais là, rien ne bouge. En poursuivant, je distingue de la lumière et du mouvement dans ce qui ressemble à des villes ou des cités normales. Le mouvement augmente. Je perçois alors des sons, d’abord une rumeur assourdie, puis de la musique, des rires, des chants d’oiseaux. Il y a de plus en plus de lumière, les couleurs deviennent très belles et la musique sublime. Les maisons disparaissent bientôt derrière moi ; devant, il n’y a plus qu’un mélange de sons et de couleurs. Soudain j’arrive à une salle de registres. C’est une salle sans murs ni plafond. J’ai conscience qu’un vieil homme me tend un grand livre, les Annales de la personne pour laquelle je suis venu chercher l’information. »

Une fois que Cayce disposait du registre, il sélectionnait l’information apte à aider l’intéressé dans sa vie présente. Les lectures mentionnaient uniquement ce qui s’avérait le plus utile, encourageant et prometteur. Elles donnaient en général des conseils pratiques destinés à permettre aux gens de vaincre leurs difficultés actuelles et de remplir leur mission sur la terre. Cayce se gardait toujours d’émettre des recommandations pouvant interférer avec leur libre volonté, c’est-à-dire avec leurs sentiments, leurs jugements et leurs choix. Souvent, des lectures ultérieures divulguaient des renseignements supplémentaires, lorsque les personnes avaient grandi en esprit et assimilé l’information reçue précédemment.

Edgar Cayce semblait se rendre dans un lieu déterminé pour consulter le registre de ceux qui s’adressaient à lui. Cependant, les lectures soutiennent que « les Annales sont partout ». Ces dernières se reflètent dans notre façon de parler, de penser et de nous comporter. Elles se distinguent dans l’aura, le thème astrologique, les lignes de la main, les empreintes digitales, le groupe sanguin, etc. Il est possible d’y accéder en recourant à la voyance, aux rêves, à l’astrologie, à la numérologie, à l’autohypnose, à la prière et la méditation, aux rêveries imaginatives. L’information contenue dans les Annales Akashiques est d’ordinaire symbolique. Les lectures affirment que l’on ne peut en obtenir une interprétation vraiment valable, pour soi-même ou pour autrui, qu’en restant fidèle au principe : « Si vous gardez mes commandements, je vous aimerai, demeurerai avec vous et vous rappellerai toutes choses depuis la fondation du monde. »

Selon Cayce, effectuer une lecture était très délicat. De nombreux éléments intervenaient, tels que sa propre condition physique, la suggestion qu’on lui indiquait quand il se trouvait dans l’état inconscient, l’attitude mentale des personnes présentes dans la pièce. Celles-ci devaient maintenir le désir sincère d’aider l’individu pour qui la lecture était faite. C’est ainsi que, parfois, Cayce n’avait pas l’information souhaitée, ou refusait d’en communiquer la teneur parce qu’elle pouvait entraver le libre arbitre de l’intéressé, que le moment n’était pas venu de la révéler ou que trop de facteurs externes entraient en jeu. Les lectures précisent que chacun écrit lui-même l’histoire de sa vie dans les Annales Akashiques. En 1934, Edgar Cayce dit à ses auditeurs pendant une réunion : « Ne vous imaginez pas que votre existence n’est point inscrite dans le Livre de la mémoire de Dieu. Je l’ai bien vu ! Tout y est consigné, et vous-mêmes en êtes les auteurs. » D’après les lectures, il s’agit d’une « énergie éthérique » comparable à celle des ondes de la pensée.

Les Annales Akashiques possèdent une triple nature :

Elles renferment le passé, avec tous nos talents, nos expériences, nos désirs, nos tendances positives et négatives. · Dans le présent, elles nous offrent l’occasion d’apprendre les leçons nécessaires au développement de notre âme et d’accomplir ce que nous sommes censés réaliser dans cette incarnation. Cependant, nous demeurons libres d’accepter de croître ou, au contraire, de régresser. Elles abordent aussi les possibilités du futur. Celles-ci se basent sur les données passées, nos choix présents et la manière dont nous mettons en application ce que nous savons. Il convient de souligner que la connaissance de nos vies antérieures n’a d’intérêt que dans la mesure où nous en tirons des enseignements utiles pour assumer notre incarnation actuelle et poursuivre notre évolution. Nous devons terminer ce qui est resté inachevé et dominer les problèmes non résolus. À chaque instant, les Annales Akashiques fournissent les expériences et les relations dont nous avons besoin afin de progresser sur le sentier spirituel et de répondre à la question fondamentale : « Qui suis-je? » Elles font en sorte que les choses se passent au moment adéquat. Par conséquent, tout ce dont l’âme fait l’expérience arrive pour une raison. Il ne dépend que de nous d’accueillir les leçons qui nous sont proposées. Si nous les négligeons, elles surviendront à nouveau, de façon différente, jusqu’à ce que nous les maîtrisions. Les lectures insistent sur le rôle prépondérant du libre arbitre. Elles expliquent qu’au commencement, nous reçûmes du Créateur le pouvoir de choisir pournous-mêmes. Elles énoncent : « Aucune expérience, aucune pulsion, aucune circonstance extérieure ne l’emporte sur la volonté de l’entité. » Nous ne pouvons donc parler de « destinée » car notre avenir, nullement fixé d’avance, est en constante métamorphose.

En effet, nous créons et façonnons notre futur par nos décisions successives. Les choix que nous faisons nous conduisent à diverses séries d’expériences possibles ou probables. Les uns aboutissent à la croissance, à la transformation personnelle et finalement au bonheur, alors que les autres engendrent l’adversité. Toutefois, même engagés dans un « mauvais» choix, nous pouvons continuer à évoluer spirituellement si nous adoptons l’attitude correcte. Quoi qu’il en soit, les lectures préfèrent de beaucoup un choix erroné à l’attente passive, car nous ne grandissons que par le mouvement et l’activité. Jour après jour, choix après choix, nous sommes responsables de la vie que nous menons. Et chaque décision s’inscrit dans nos Annales, générant de nouvelles situations susceptibles de se produire. Nous avons souvent tendance à nous croire victimes des gens ou des circonstances. Nous ne voulons pas admettre que nous nous retrouvons toujours face à nous-mêmes dans l’existence. Cayce répondit avec humour à une personne qui lui demanda spécifiquement au cours d’une lecture si elle allait tomber malade au mois de mars : « Si vous attendez cela avec impatience, vous pouvez être malade en février. Si vous désirez sauter mars, sautez-le et vous serez malade en juin. Si vous souhaitez sauter juin, vous pouvez ne pas être malade du tout cette année. » Rien ne surpasse le libre arbitre. Edgar Cayce déclara que quiconque employait positivement sa volonté, la mettant au service de son prochain, parvenait à surmonter les épreuves et modifiait sa vie en bien.

Cayce ne disait jamais aux gens ce qu’ils devaient faire, afin de ne pas s’opposer à leur libre arbitre. Il les encourageait à écouter leurs sentiments profonds et à tenir compte de leurs croyances. Il leur répétait que tout ce qu’ils exécuteraient avec altruisme les aiderait à se développer. Par contre, les desseins égoïstes ou la recherche de leur propre gloire entraîneraient d’autres écueils, frustrations et ennuis. Ce n’est que quand le chemin aura été entièrement parcouru, chaque problème résolu et l’ego oublié, que l’âme s’unira à Dieu tout en gardant conscience de son individualité.

Qu’appelle t‘on les annales akashiques?

Les Annales Akashiques sont des « Librairies de Lumière » qui contiennent toute la connaissance – l’information - dans l’Esprit Collectif du Champ Unifié de Conscience, sur les cycles d’évolution du Champ Unifié de Tout Ce Qui Est., ainsi que de chacune de ses parties; parce que les parties (i.e. les individus, les planètes, les galaxies, etc.) ne peuvent être séparés du Tout (Conscience unifiée de Tout Ce Qui Est). Chaque cycle de chaque partie est enregistré dans le Champ Unifié de Conscience. Ainsi, on peut représenter le Champ Unifié de Conscience Collectif comme une Librairie de Lumière gigantesque qui est totalement consciente, qui connaît chaque chose concernant les cycles de chacun de ses éléments. Il faut comprendre que même si une âme est libérée de son corps physique, son Corps de Lumière transporte toute l’information - sous forme de codes- de tout son développement, dans les Plaques Ethériques en Diamant de cet être. Quand une âme s’incorpore à nouveau dans un corps physique, cette information, ces codes karmiques sont lâchés à nouveau dans le corps physique dans un ‘Moment Divin’. Toute l’information concernant le voyage de l’Ame est transportée dans le Corps de Lumière. Celle-ci contient toute l’expérience des vies antérieures, les pensées, les sentiments, les actions, l’hérédité, le sexe, etc…

C’est cette information accumulée par l’Ame sur plusieurs cycles d’existences qui constitue les Annales Akashiques de l’Etre. On peut donc considérer les Annales Akashiques comme une banque d’information du Champ Unifié de Conscience de Tout ce Qui Est -plutôt qu’à un livre d’histoire relatant des faits dans un cadre linéaire.

Il faut aussi comprendre qu’aucun Maître Ascensionné ni aucun Etre de Lumière n’éprouve actuellement le besoin de ‘vous donner des informations’. C’est parce que VOUS TRANSPORTEZ TOUTE L’INFORMATION, puisque Vous êtes une partie du TOUT. Souvenez-vous que vous êtes une partie du Champ Unifié de Conscience. Par conséquent, TOUTE cette information contenue dans le Champ Unifié de Conscience est aussi en vous. Le rôle des Maîtres Ascensionnés et autres Etres de Lumière est d’encourager, de supporter, d’aider et d’enseigner ceux qui DEMANDENT leur assistance, comment atteindre l’Unité…mais non de le faire pour vous. Il est important de savoir pourtant que l’assistance, l’amour, l’encouragement des Maîtres Ascensionnés et autres Etres Cosmiques de Lumière accélèrent le processus vers l’Unité, mais, de plus, ils le rendent beaucoup plus agréable. Vous pouvez consulter la ’banque d’information’ du Champ Unifié de Conscience à n’importe quel moment, et retrouver toute information dont vous avez besoin. Il suffit pour cela de nettoyer suffisamment de karma discordant, ce qui active ainsi plus de Cordons Ethériques d’ADN, et, en alignant votre résonance harmonique à celle du Champ Unifié de Conscience – C’est à dire, vous pouvez vous connecter à Dieu par votre Amour.

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Ainsi parlait Platon


Platon


Platon , Athènes, -427-348 (78–79 ans) est un philosophe grec, disciple de Socrate. Surnommé le « divin Platon », il est souvent considéré comme un des premiers grands philosophes de la philosophie occidentale. Selon une célèbre formule d'Alfred North Whitehead, « la philosophie occidentale n'est qu'une suite de notes en bas de page aux dialogues de Platon ».
La philosophie platonicienne se caractérise par son extrême richesse. On a l’impression qu’il n’y a pas de problèmes ou de questions que Platon n’ait déjà soulevés. Platon s’est tourné aussi bien vers la philosophie politique que vers la philosophie morale, la théorie de la connaissance, la cosmologie ou vers l’esthétique. Ses positions sont encore souvent discutées ou défendues par la philosophie contemporaine. Karl Popper a critiqué en plein XXe siècle le « communisme de Platon », tandis que le platonisme est une position qui fut défendue de nos jours aussi bien par Frege que par Russell.


Théorie des Idées


Platon a développé toute une philosophie des Idées. Selon lui, les Idées sont la vraie réalité, celle dont dérive l’être des choses dans le monde ; elles sont donc permanentes. Notre pensée implique un niveau qui ne provient pas de l’expérience, mais qui va influencer notre perception de l’expérience. L’expérience en effet ne nous permet pas d’atteindre l’absolu des Idées. Notre connaissance des Idées provient de ce que Platon appelle la réminiscence. Selon Platon, notre âme perd à sa naissance le clair souvenir des Idées. Le « je sais que je ne sais rien » de Socrate est ainsi un « Je sais que j’ai oublié » chez Platon où la connaissance vraie n’existe qu’au niveau des Idées. L’homme, quant à lui, se tient dans l’entre-deux, puisque les réalités empiriques appartiennent au domaine de l’approximation.


Méthode de la connaissance :


Outre la dialectique des dialogues socratiques, Platon a développé plusieurs méthodes de conduite du raisonnement :
méthode des conséquences, qui consiste à examiner toutes les conséquences d'une hypothèse ;
méthode de division, qui consiste à diviser l'objet que l'on cherche à définir en procédant à l'analyse des espèces et des différences qu'il contient.
C'est la réminiscence qui selon Platon nous permet de connaître les Idées. Cette thèse suppose l'immortalité de l'âme qui, en séjournant dans un monde intelligible supérieur au monde empirique, se souvient des réalités divines qu'elle y a vues.


La vie est un court exil.
La vie est, en quelque sorte, un pèlerinage.
L'homme est un aveugle qui va dans le droit chemin.
Le Temps est l'image mobile de l'éternité immobile.
L'homme est la mesure de toute chose.

La justice de l'intelligence est la sagesse. Le sage n'est pas celui qui sait beaucoup de choses, mais celui qui voit leur juste mesure.

La perversion de la cité commence par la fraude des mots.

Si l'on interroge bien les hommes, en posant bien les questions, ils découvrent d'eux-mêmes la vérité sur chaque chose.
L'homme est le seul des animaux à croire à des dieux.
On ne comprend pas ce qu'est la science de la chaussure, quand on ne comprend pas ce qu'est la science.
Il ne dépend que de nous de suivre la route qui monte et d'éviter celle qui descend.

La faim est un nuage d'où il tombe une pluie de science et d'éloquence. La satiété est un autre nuage qui fait pleuvoir une pluie d'ignorance et de grossièreté.

L'âme trouve son repos en dormant peu, le cœur dans le peu d'inquiétudes et la langue dans le silence.
Les vrais philosophes s'exercent à mourir, et ils sont, de tous les hommes, ceux qui ont le moins peur de la mort.

Le sage parle parce qu'il a quelque chose à dire, le fou parce qu'il a à dire quelque chose.
C'était un homme sage celui qui inventa Dieu.

La réalité est à la fois multiple et une, et dans sa division elle est toujours rassemblée

Le principal est que personne, homme ou femme, ne se trouve sans un gardien, placé au-dessus de lui, et que personne ne s'habitue à agir de sa propre initiative, au sérieux ou pour rire.

Le corps est le tombeau de l'âme.
Tout corps couché prend la ligne de l'horizon de l'âme. L'endormi devient le réveillé de l'ombre
Dieu, toujours, fait de la géométrie.

Ceux qui ont créé les mots croyaient au délire.
C'est la vraie marque d'un philosophe que le sentiment d'étonnement.

Il y a en chacun de nous des calculs que nous nommons espérance.
L'opinion est quelque chose d'intermédiaire entre la connaissance et l'ignorance.

Ce n'est pas de vivre selon la science qui procure le bonheur ; ni même de réunir toutes les sciences à la fois, mais de posséder la seule science du bien et du mal.


L'excès de liberté ne peut tourner qu'en excès de servitude pour un particulier aussi bien que pour un état.

Il faut aller à la vérité avec toute son âme.

Chacun, parce qu'il pense, est seul responsable de la sagesse ou de la folie de sa vie, c'est-à-dire de sa destinée.

Le philosophe babille le bec en l'air.

Existe-t-il plaisir plus grand ou plus vif que l'amour physique ? Non, pas plus qu'il n'existe plaisir plus déraisonnable.

Touché par l'amour, tout homme devient poète.

On ne peut ni échapper au regard des dieux ni les contraindre.

Le premier bien est la santé, le deuxième la beauté, le troisième la richesse.

A pratiquer plusieurs métiers, on ne réussit dans aucun.

Les malicieux ont l'âme petite, mais la vue perçante.

La simplicité véritable allie la bonté à la beauté.

Le propre de la sagesse et de la vertu est de gouverner bien ; le propre de l'injustice et de l'ignorance est de gouverner mal.

La plupart des hommes au pouvoir deviennent des méchants.

La victoire sur soi est la plus grande des victoires.

Le plus grand mal, à part l'injustice, serait que l'auteur de l'injustice ne paie pas la peine de sa faute.
La connaissance des mots conduit à la connaissance des choses.

Les yeux de l'esprit ne commencent à être perçants que quand ceux du corps commencent à baisser.

L'essentiel n'est pas de vivre, mais de bien vivre.

On peut en savoir plus sur quelqu'un en une heure de jeu qu'en une année de conversation. «

Donne et tu recevras.

La nécessité est la mère de l'invention.

La vieillesse est un état de repos quant aux sens. Lorsque la violence des passions s'est relâchée, on se voit délivré d'une foule de tyrans forcenés.

L'homme n'est qu'un jouet inventé par Dieu.

L'amour est aveugle.

Le vin est le lait des vieillards.


Le "mythe" de la Caverne Platon.

Extrait de la République - Livre VII


Le mythe de la caverne : en résumé


Dans une demeure souterraine, en forme de caverne, des hommes sont enchaînés. Ne nous ressemblent-ils pas ? Jamais ils n'ont vu directement la lumière du jour, dont ils ne connaissent que le faible rayonnement qui parvient à pénétrer jusqu'à eux. Des choses et d'eux-mêmes, ils ne connaissent que les ombres projetées sur les murs de leur caverne par un feu allumé derrière eux. Des sons, ils ne connaissent que les échos. Que l'un d'entre eux soit libéré de force de ses chaînes et soit accompagné vers la sortie, il sera d'abord cruellement ébloui par une lumière qu'il n'a pas l'habitude de supporter. Il souffrira de tous les changements. Il résistera et ne parviendra pas à percevoir ce que l'on veut lui montrer. Alors, Ne voudra-t-il pas revenir à sa situation antérieure ? S'il persiste, il s'accoutumera. Il pourra voir le monde dans sa réalité. Prenant conscience de sa condition antérieure, ce n'est qu'en se faisant violence qu'il retournera auprès de ses semblables. Mais ceux-ci, incapables d'imaginer ce qui lui est arrivé, le recevront très mal et refuseront de le croire : ne le tueront-ils pas ?


Le mythe de la caverne : le texte.


Maintenant représente toi de la façon que voici l'état de notre nature relativement à l'instruction et à l'ignorance. Figure toi des hommes dans une demeure souterraine, en forme de caverne, ayant sur toute sa largeur une entrée ouverte à la lumière; ces hommes sont là depuis leur enfance, les jambes et le cou enchainés, de sorte qu'ils ne peuvent ni bouger ni voir ailleurs que devant eux, la chaine les empéchant de tourner la tête; la lumière leur vient d'un feu allumé sur une hauteur, au loin derrière eux; entre le feu et les prisonniers passe une route élevée : imagine que le long de cette route est construit un petit mur, pareil aux cloisons que les montreurs de marionettes dressent devant eux et au dessus desquelles ils font voir leurs merveilles.Figure toi maintenant le long de ce petit mur des hommes portant des objets de toute sorte, qui dépassent le mur, et des statuettes d'hommes et d'animaux, en pierre en bois et en toute espèce de matière; naturellement parmi ces porteurs, les uns parlent et les autres se taisent.
Voilà, s'écria Glaucon, un étrange tableau et d'étranges prisonniers.
Ils nous ressemblent; et d'abord, penses-tu que dans une telle situation ils aient jamais vu autre chose d'eux mêmes et de leurs voisins que les ombres projetées par le feu sur la paroi de la caverne qui leur fait face ?
Et comment, observa Glaucon, s'ils sont forcées de rester la tête immobile durant toute leur vie ?
Et pour les objets qui défilent, n'en est-il pas de même ?
Sans contredit.
Si donc ils pouvaient s'entretenir ensemble ne penses-tu pas qu'ils prendraient pour des objets réels les ombres qu'ils verraient ?
Il y a nécessité.
Et si la paroi du fond de la prison avait un écho, chaque fois que l'un des porteurs parlerait, croiraient-ils entendre autre chose que l'ombre qui passerait devant eux ?
Non, par Zeus !
Assurément de tels hommes n'attribueront de réalité qu'aux ombres des objets fabriqués. Considère maintenant ce qui leur arrivera naturellement si on les délivre de leurs chaines et qu'on les guérisse de leur ignorance. Qu'on détache l'un de ces prisonniers, qu'on le force à se dresser immédiatement, à tourner le cou, à marcher, à lever les yeux vers la lumière : en faisant tous ces mouvements, il souffrira et l'éblouissement l'empêchera de distinguer ces objets dont tout à l'heure il voyait les ombres. Que crois-tu donc qu'il répondra si quelqu'un lui vient dire qu'il n'a vu jusqu'alors que de vains fantômes, mais qu'à présent, plus près de la réalité et tourné vers des objets plus réels, il voit plus juste ? Si, enfin, en lui montarnt chacune des choses qui passent, on l'oblige à force de questions, à dire ce que c'est ? Ne penses-tu pas qu'il sera embarrassé, et que les ombres qu'il voyait tout à l'heure lui paraitront plus vraies que les objets qu'on lui montre maintenant ?Et si on le force à regarder la lumière elle même, ses yeux n'en seront-ils pas blessés? N'en fuira-t-il pas la vue pour retourner aux choses qu'il peut regarder, et ne croira-t-il pas que ces dernières sont réellement plus distinctes que celles qu'on lui montre?
Assurément !
Et si on l'arrache de sa caverne par force, qu'on lui fasse gravir la montée rude et escarpée, et qu'on ne le lâche pas avant de l'avoir trainé jusqu'à la lumière du soleil, ne souffrira-t-il pas vivement, et ne se plaindra-t-il pas de ces violences? Et lorsqu'il sera parvenu à la lumière, pourra-t-il, les yeux tout éblouis par son éclat, distinguer une seule des choses que maintenant nous appelons vraies ?
Il ne le pourra pas, du moins dès l'abord.
Il aura je pense besoin d'habitude pour voir les objets de la région supérieure. D'abord, ce seront les ombres qu'il distinguera le plus facilement, puis les images des hommes et des autres objets qui se reflètent dans les eaux, ensuite les objets eux-mêmes. Après celà, il pourra, affrontant la clarté des astres et de la lune, contempler plus facilement pendant la nuit les corps célestes et le ciel lui même, que pendant le jour le soleil et sa lumière.A la fin j'imagine, ce sera le soleil - non ses vaines images réfléchies dans les eaux ou en quelque autre endroit - mais le soleil lui-même à sa vraie place, qu'il pourra voir et contempler tel qu'il est.
Nécessairement !
Après cela, il en viendra à conclure au sujet du soleil, que c'est lui qui fait les saisons et les années, qui gouverne tout dans le monde visible, et qui, d'une certaine manière est la cause de tout ce qu'il voyait avec ses compagnons dans la caverne. Or donc, se souvenant de sa première demeure, de la sagesse que l'on y professe, et de ceux qui furent ses compagnons de captivité, ne crois-tu pas qu'il se réjouira du changement et plaindra ces derniers ?
Si, certes.
Et s'ils se décernaient entre eux louanges et honneurs, s'ils avaient des récompenses pour celui qui saisissait de l'oeil le plus vif le passage des ombres, qui se rappelait le mieux celles qui avaient coutume de venir les premières ou les dernières, ou de marcher ensemble, et qui par là était le plus habile à deviner leur apparition, penses-tu que notre homme fût jaloux de ces distinctions, et qu'il portât envie à ceux qui, parmi les prisonniers, sont honorés et puissants? Ou bien comme ce héros d'Homère, ne préféra-t-il pas mille fois n'être qu'un valet de charrue, au service d'un pauvre laboureur, et souffrir tout au monde plutôt que de revenir à ses anciennes illusions de vivre comme il vivait ?
Je suis de ton avis, dit Glaucon, il préfèrera tout souffrir plutôt que de vivre de cette façon là.
Imagine encore que cet homme redescende dans la caverne et aille s'asseoir à son ancienne place : n'aura-t-il pas les yeux aveuglés par les ténèbres en venant brusquement du plein soleil? Et s'il lui faut entrer de nouveau en compétition, pour juger ces ombres, avec les prisonniers qui n'ont point quitté leurs chaines, dans le moment où sa vue est encore confuse et avant que ses yeux ne se soient remis (or l'accoutumance à l'obscurité demandera un temps assez long), n'apprêtera-t-il pas à rire à ses dépens, et ne diront-ils pas qu'étant allé là-haut, il en est revenu avec la vue ruinée, de sorte que ce n'est même pas la peine d'essayer d'y monter? Et si quelqu'un tente de les délier et de les conduire en haut, et qu'ils le puissent tenir en leurs mains et tuer, ne le tueront-ils pas ?
Sans aucun doute.
Maintenant, mon cher Glaucon, il faut appliquer point par point cette image à ce que nous avons dit plus haut, comparer le monde que nous découvre la vue au séjour de la prison et la lumière du feu qui l'éclaire, à la puissance du soleil. Quant à la montée dans la région supérieure et à la contemplation de ses objets, si tu la considères comme l'ascension de l'âme vers le lieu intelligible, tu ne te tromperas pas sur ma pensée, puisque aussi bien tu désires la connaitres. Dieu sait si elle est vraie. Pour moi, telle est mon opinion : dans le monde intelligible, l'idée du bien est perçue la dernière et avec peine, mais on ne la peut percevoir sans conclure qu'elle est la cause de tout ce qu'il y a de droit et de beau en toutes choses; qu'elle a, dans le monde visible, engendré la lumière et le souverain de la lumière; que dans le monde intelligible, c'est elle-même qui est souveraine et dispense la vérité et l'intelligence; et qu'il faut la voir pour se conduire avec sagesse dans la vie privée et dans la vie publique.
Je partage ton opinion, autant que je le puis.
Eh bien ! Partage là encore sur ce point, et ne t'étonne pas que ceux qui se sont élevés à ces hauteurs ne veuillent plus s'occuper des affaires humaines, et que leurs âmes aspirent sans cesse à demeurer là-haut. Mais quoi, penses-tu qu'il soit étonnant qu'un homme qui passe des contemplations divines aux misérables choses humaines ait mauvaise grâce et paraisse tout à fait ridicule, lorsque, ayant encore la vue troublée et n'étant pas suffisamment accoutumé aux ténèbres environnantes, il est obligé d'entrer en dispute, devant les tribunaux ou ailleurs, sur des ombres de justice ou sur les images qui projettent ces ombres, et de combattre les interprétations qu'en donnent ceux qui n'ont jamais vu la justice elle même......

"La Karelie" de Nicholas Roerich


vendredi 21 novembre 2008


Communication
avec Hanx (8)


La vraie recherche commence par soi:

Toute recherche spirituelle est le résultat d’une démarche personnelle qui peut être intellectuelle, morale, altruiste, mystique, ou un mélange de plusieurs axes de recherche, qui naissent au fond de soi-même. Il faut en chercher la clé au plus profond de soi ; ce n’est pas de l’égoïsme mais le besoin de retrouver son identité profonde en remontant à ses racines.
Le résultat de l’avenir est inscrit dans le passé, et l’être actuel est le fruit d’une longue chaîne de réincarnations. C’est à force d’intériorisation que le contact aura lieu qui permettra l’éveil de la vision intérieure.

C’est la façon de chercher qui fait la qualité de la recherche, laquelle dépend de l’ardeur et de la ténacité du sujet. L’être qui se met en recherche se rend très vite compte que c’est un combat constant, de tous les jours, qui ne cessera qu’avec sa libération. C’est quelque chose qui est chevillé en lui, qui se met en mouvement, ne s’arrête plus et qui n’aura de cesse d’augmenter toujours sa vitesse de progression. Tous les jours, et plusieurs fois par jour, le sujet se demandera si ce qui arrive ou ce qu’il va faire est en conformité avec un système de références auxquelles il adhère de façon prégnante et intuitive.
Il saura alors, immédiatement, au fond de lui, ce qui doit être fait et ce qui ne doit pas l’être.

Les lois de la découverte spirituelle :

La découverte spirituelle est un instrument de connaissance métaphysique. Les termes sont clairs et précis : découverte parce que tout ce que tu es appelé à voir constitue quelque chose que tu ne peux jamais avoir imaginé avec ton intellect ; spirituelle parce que c’est un nouveau champ d’investigation qui n’est pas de ce monde et par conséquent ne peut être abordé que par l’esprit, l’intuition et la télépathie.

Les lois sont simples :


La découverte spirituelle est innée, immédiate, totale et indélébile.
Innée, car tu ne peux pas la provoquer ou l’acquérir ; elle se présente quand tu l’as mérité.
Immédiate, elle impressionne en un éclair ta conscience.
Totale, car tu vois en quatre dimensions, c’est-à-dire tout ce qui existe.
Indélébile, car le souvenir restera toujours gravé, au-delà de ta vie.

L’esprit est comme une fontaine de jouvence, plus il coule en toi et plus il développe les énergies créatrices de l’être. L’esprit te transporte à travers toute la création, en te permettant une hyperactivité de l’intuition. Tu captes tout en un instant ; c’est une saisie immédiate et fulgurante qui t’apporte la vraie connaissance libératrice, celle qui dans ton incarnation même peut te débarrasser du carcan physique qui te limite, t’enferme et t’oppresse.

L’art de la transformation dans les différents niveaux :

Chaque niveau, ou plan désincarné, a des règles propres qui organisent les manifestations des êtres qui les fréquentent. Chaque niveau constitue un monde clos, avec ses propres lois, qui enferment les entités dans un carcan étudié à cet effet.
De par ta nature et ton degré d’évolution, tu es appelé à voyager dans les différents niveaux et pour que ce voyage soit réalisable, tu dois t’adapter, c’est-à-dire te transformer pour pouvoir pénétrer à l’intérieur de ces mondes, sinon tu les vois mais toujours de l’extérieur.


Le nouvel élan dans la communication télépathique :

La communication télépathique ne s’improvise pas ; il faut que l’émetteur et le récepteur soient en phase sur le plan des vibrations. Quand Hanx s’adresse à toi, par télépathie, il est obligé de transiter par Yjyuk, sinon aucune communication ne serait possible. Yjyuk transforme l’émission originelle en l’adaptant à ta fréquence. Cette adaptation n’a pas encore abouti et c’est pour cela que tu n’as pas connaissance de ces communications dans ta conscience claire. Il est impératif que tu provoques une nouvelle impulsion pour pouvoir réaliser cette jonction ; il te suffit pour cela de te concentrer fortement et de vouloir, comme un sauteur qui prend son élan avant de sauter, t’envoler vers nous.


Les limites de la connaissance intellectuelle :

La connaissance intellectuelle est purement physiologique ; c’est le cerveau qui secrète des émissions électriques permettant à l’être humain d’organiser des correspondances entre les divers éléments composant le monde qui l’entoure. Cette connaissance est relative et limitée à la nature humaine, incarnée, matérielle ; de ce fait, elle n’a aucune prise sur les réalités métaphysiques et se trouve parfaitement incapable de participer à une démarche de recherche spirituelle. Si Satan est le singe de Dieu, l’intellect est le singe du spirituel.


2000 – Un programme de recherche :

Le programme de recherche est le même pour vos âmes jumelles ; c’est un travail de méthode qui a pour but d’harmoniser vos structures éthériques et de vous habituer à dialoguer avec nous de façon régulière et naturelle.
La forme du programme de recherche est plus importante pour vous que le fond dans la mesure où celui-ci vous sera communiqué par nos soins. Mais vous devez vous mettre en recherche et vous appliquer.


Le refus d’affronter ses responsabilités :

Le refus d’affronter ses responsabilités constitue pour tout un chacun une faute, et pour nous une faute particulièrement grave susceptible de bloquer notre progression, voire même de provoquer une régression.
D’autre part, en faisant face à nos responsabilités, même si c’est difficile, nous avançons en conséquence sur le chemin spirituel et nous bénéficions d’aides actives accrues de l’au-delà. C’est l’application de votre adage : Aide-toi et le ciel t’aidera.


La protection de la fraternité :

La protection de la fraternité t’est accordée à toi et aux tiens ; mais elle ne peut s’exercer contre le libre arbitre du sujet. Chacun est libre de réaliser les expériences qu’il choisit, mais s’il reste toujours dans le droit chemin, jamais la protection accordée ne sera défaillante. S’il désire délibérément de mal faire, notre protection est suspendue parce qu’inopérante devant la volonté exercée par la personne.


La voie royale est la ligne droite :

La voie est royale quand elle est à la fois la plus courte et la plus difficile. La ligne droite réunit ces deux qualités : elle va vite dans la mesure où elle évite tout détour et elle est difficile car, de la même façon, elle n’évite aucun obstacle placé sur sa trajectoire. Cette démarche n’est pas commode et n’est pas donnée à tout le monde. Elle t’a pourtant été accordée dans cette incarnation et c’est pour cette raison que tu ressens des coups au moral. Mais tu avances beaucoup et c’est ainsi que cela doit être.