dimanche 17 septembre 2023

L’acceptation

 

L’acceptation 

« La tête dit :

 « Lorsque tout sera en place, je trouverai la paix. »

Le cœur dit :

« Trouve la paix et tout se mettra en place. »

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« Mon Dieu, donnez-moi la sérénité d’accepter ce que je ne peux changer, le courage de changer les choses que je peux changer, et la sagesse d’en connaître la différence. »

Marc Aurèle

 

Je sens que mon temps s'effiloche  ici-bas et je sais que je suis prêt pour le voyage vers l’inconnu. C’est une bien longue attente, sans doute nécessaire à cette grande marche traversière, avec tous ses écueils, pour retrouver ma famille spirituelle et mon identité éternelle.
Tout au long du voyage, que de temps perdu, que de vains efforts déployés et d’énergies gaspillées avant de comprendre que la seule voie libératrice est celle de l'acceptation.

L'acceptation n'est ni une démission ni une résignation, mais bien plutôt un acte de volonté qui permet, en changeant de registre, de conserver le pouvoir d'aller de l'avant pour débloquer une situation sans issue.

Quitter le champ des émotions qui nous rend faible, soumis et passif pour redevenir acteur de la situation et la gérer en toute liberté. L'acceptation nous rend libre et maître de notre destin.

 L’art d’apprendre à accepter ce que nous ne pouvons changer est la clé de notre bien-être. Les personnes qui possèdent une vision spirituelle de leur existence bénéficient, par ce biais, d’une vie remplie de sens, dans le calme et la sérénité.

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Le modèle du deuil d’Elisabeth Kubler-Ross comporte cinq phases :

  • le déni : “Non, pas moi, ça ne peut pas être vrai.“
  • la colère : “Pourquoi moi ?“
  • le marchandage : tentative de retarder la mort par un “bon comportement. “
  • la dépression : en réagissant à la maladie et en se préparant à la mort.
  • l’acceptation : “Le dernier repos avant le long voyage“ qui permet la sérénité.

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« Accepter, c’est prendre conscience que ce qui nous arrive fait partie de notre histoire et est de ce fait nécessaire à notre histoire. Ainsi, il n’y aurait plus de place pour les frustrations, les colères, les remords, les regrets et tout ce qui apporte la douleur. Le chemin de l’acceptation passe par la découverte de soi-même, c’est souvent à travers les épreuves que nous sommes révélés à nous-mêmes. » 

 Marie-Claude Haumont

“Ce que vous niez vous soumet, ce que vous acceptez vous transforme.”

 Carl Gustav Jung 

samedi 2 septembre 2023

Communication avec Ophoemon (19)

 


Tu dois vivre à l’intérieur pour exister

 

La recherche personnelle est toujours un exercice difficile à réaliser.

La connaissance de soi-même passe par une introspection régulière et profonde qui, à terme, doit délivrer les clés de l’ego.

Mais la recherche spirituelle  est beaucoup plus difficile car elle requiert une introspection pour obtenir la concentration nécessaire au lâcher-prise du mental qui doit rapidement céder le pas à une vision éthérique, puis à l’ouverture du canal de la perception extrasensorielle et au développement des facultés intuitives.

Les deux investigations adoptent le même processus au démarrage puis se séparent rapidement, la première restant horizontale alors que la seconde débouche sur la verticalité, en cas de réussite.

 

La plus grande différence se situe au niveau des résultats obtenus.

La chose qui est la plus importante n’apparaît pas toujours de façon significative.

Tu penses souvent à ce que tu es et pour le définir tu as recours à son contraire, ce que tu n’es pas. En identifiant les défauts que tu n’as pas tu peux décrypter les qualités que tu as. C’est une approche analytique, qui relève de l’intellect et qui ne peut révéler que des traits de ta personnalité. Ce n’est pas de cette façon que tu pourras connaître ton être profond car il échappe à toute analyse dans la mesure où sa nature vibratoire est beaucoup plus fine, et donc imperceptible à tes sens.

Prenons un exemple.

L’étude de ta personnalité fait ressortir les facettes suivantes : goût du secret, sens des valeurs, randonneur, combatif. C’est ce que tu constates toi-même et c’est ce qu’aperçoivent tous ceux qui te connaissent bien.

Sur le plan de la personnalité, ces traits principaux traduisent un goût de l’activité, mêlé à un fond émotif, assorti d’un besoin de sécurité et stimulé par le goût du mystère.

C’est intéressant sur le plan psychologique et permet de mieux connaître ton caractère, ce qui t’est utile dans la vie quotidienne, notamment dans tes rapports à autrui, familiaux, professionnels, amicaux, etc. Mais tu ne sais pas qui tu es réellement tant que tu restes à ce niveau. 

Pour aller au-delà, il faut que tu saches que ces traits de caractère repérés ne sont que des reflets, plus ou moins dénaturés, de véritables valeurs essentielles qui te dépassent dans ton existence actuelle et représentent les qualités profondes qui perdurent au-delà de toutes tes réincarnations.

Le sens des valeurs, c’est le reflet du sens de l’ordre, du respect de la hiérarchie, de l’intégration à une caste et de l’obéissance aux règles qui l’organisent.

Randonneur, c’est le sens du mouvement, de la dynamique de l’action et de la découverte de ton environnement ; tu dois faire pour assimiler et assimiler pour connaître. L’effort et l’endurance sont des écoles de volonté et de dépassement de soi.

Combatif, c’est le sens de la vigilance et l’aptitude au combat, mais au-delà c’est le souvenir inconscient de la voie du guerrier que tu as pratiquée dans des milliers d’incarnations.

Le goût du secret, c’est bien plus que le goût du mystère ; c’est la voie de l’initiation avec tous ses paliers, toutes ses règles. C’est la ressouvenance d’un chemin parcouru depuis la nuit des temps pour arriver à se transcender et à retrouver l’être spirituel de l’origine, masqué par les amnésies de l’incarnation.

Voilà, maintenant tu sais qui tu es : tu appartiens à la caste des guerriers et tu pratiques la voie de la connaissance par l’action, sur le chemin de l’initiation.

Mais à quoi me sert de savoir ceci sur le plan de ma recherche opérative, te demandes-tu ?

Mets de côté la connotation guerrière qui n’est pas active dans ton incarnation actuelle et tu verras qu’il te reste cette simple équation :

 Initiation = connaissance + action.

Ce qui signifie que ta progression spirituelle ne relève ni du savoir (voie mystique ou autre) ni de la spéculation (approche cognitive pure).

Tu dois expérimenter par toi-même et donc agir en développant tes facultés spirituelles pour les activer.

A partir de là, tu sais où tu vas.

A condition que le dormeur se réveille.

 

 


dimanche 6 août 2023

Le secret de la fleur d’or

 

“La fleur d’Or est la Lumière, et la Lumière du ciel est le Tao. C’est là que se trouve la vésicule germinale, c’est là que l’essence et la vie sont une unité. La naissance du processus alchimique se produit lorsque l’obscurité donne naissance à la lumière.”

 

Le secret de la fleur d’or

 

Le secret de la fleur d’or, une recherche intérieure

 

Dans ses écrits, Carl Jung raconte qu’il s’est toujours senti intéressé par la philosophie orientale. Aux alentours des années 1920, il commença ses recherches avec le Yi Jing. Ainsi, il finit par approfondir cette sagesse ancestrale quasiment sans s’en rendre compte au travers de ce langage figuratif et des traditions orientales qui l’intéressaient tant. C’est à cette période qu’il rencontra Richard Wilhelm, sinologue, théologien et missionnaire allemand spécialisé dans la traduction d’œuvres du chinois à l’allemand.

L’idée de traduire le livre de La fleur d’or partit de là ; après un première rencontre à “L’école de la sagesse” et plus tard au club de psychologie. En 1923, l’œuvre fit son apparition avec un prologue et des commentaires de Jung. En 1931, Carl Baynes la traduisit en anglais, ce qui marqua le début de son tour du monde. L’œuvre trouva alors sa place sur la table de chevet de nombreuses personnes qui s’intéressaient au yoga chinois. Cependant, Le secret de la fleur d’or traite-t-il uniquement du yoga et de la méditation ? Dans l’absolu.

L’importance du développement de notre fleur d’or personnelle

 

Le titre original du livre ressemblait à cela : “Instructions pour développer la fleur d’or”. Pour comprendre le sujet de ce livre, nous devons donc comprendre à quoi correspond la fleur d’or.

·                   La fleur d’or est une métaphore, mais une métaphore faisant référence à un certain type d’alchimie, à une transformation interne.

·                   La philosophie taoïste affirme qu’il existe une énergie spirituelle nous transcendant tous. Une lumière qui symbolise notre conscience.

·                   Pour réveiller cette lumière ou notre fleur d’or, nous devons mener à bout une série de séances de méditation et d’exercices qui sont présentés dans le texte original comme l’alchimie énergétique.

·                   Ces exercices continus nous permettraient petit à petit de concentrer notre lumière et de conformer (et de faire germer) la fleur dorée.

 

D’un point de vue occidental, il est fort probable que les principes énoncés dans ce livre nous semblent lointains, voire étranges. Cependant, laissons-nous porter un instant par ce qui interpella Carl Jung. Laissons-nous porter par cette nuance qui captiva le psychiatre et pionnier de la psychologie analytique pendant une grande partie de sa vie. La fleur d’or nous oblige à laisser de côté notre esprit occupé et conditionné par la société afin d’accéder à un esprit plus élevé, libre, créatif voire même céleste.

 

“La lumière s’infiltre toujours dans des tourbillons qui nous appartiennent. Notre conscience se répand dans notre environnement, dans ce que nous désirons, dans ce dont nous rêvons ou dans ce qui nous entoure. Nous devons centrer notre esprit vers l’intérieur afin de permettre à la fleur dorée de germer et de réveiller la conscience. “

Calmer l’esprit pour ouvrir le cœur

 

En arrivant à ce niveau de l’article, de nombreux lecteurs se poseront une question plus qu’évidente. Quel type d’alchimie/de méditation dois-je mener pour atteindre cette lumière décrite dans le Secret de la fleur d’or ? La réponse réside dans un fait d’apparence simple mais qui requière beaucoup d’attention, de pratique et de volonté : nous devons apprendre à calmer notre esprit afin d’ouvrir notre cœur.

·                   Nous pouvons commencer à nous demander qui nous sommes. Après cette interrogation et quasiment sans nous en rendre compte, nous parviendrons à visualiser notre visage. Cependant, ce qui définit ce que nous sommes n’est pas notre corps : ce sont nos pensées. Le plus probable est que ces dernières parlent trop, nous racontent des mensonges et nous fassent croire des choses incertaines. Le mieux est donc de les passer sous silence.

·                   Pour calmer le bruit de nos pensées, nous devons pratiquer la respiration profonde afin d’apaiser peu à peu notre intérieur. C’est quelque chose que nous n’atteindrons pas en un jour ou en une semaine. Calmer notre esprit suppose du temps.

·                   Une fois que le silence interne sera atteint, la réflexion arrivera. A cet instant, nous prendrons contact avec l’esprit de notre corps, avec le piédestal où se situe notre conscience et avec lequel travailler régulièrement.

 

Le secret de la fleur d’or est basé sur la pratique régulière de la méditation. A un moment donné, lorsque ce travail minutieux aura éliminé une à une les couches ayant piégé et conditionné notre esprit, nous visualiserons un mandalaUne figure contenant ce symbole alchimique resplendissant qui nous libérera complétement : la fleur dorée.

 

https://nospensees.fr/le-secret-de-la-fleur-dor-le-livre-taoiste-chinois-sur-la-meditation/

mercredi 19 juillet 2023

Champignon - Victor Hugo

Champignon (1850)

Photo (C) RMN-Grand Palais / Agence Bulloz

Paris, maison Victor Hugo

http://maisonsvictorhugo.paris.fr/

« Champignon vénéneux monumental avec une figure humaine qui transparaît en haut du pied. Ses dimensions gigantesques, totalement disproportionnées par rapport à la ville aperçue à l'arrière plan, lui confèrent un aspect irréel et monstrueux. »

« Tout songeur a en lui ce monde imaginaire. Cette cime du rêve est sous le crâne de tout poète comme la montagne sous le ciel. » 

Victor Hugo

« La création médiumnique est presque aussi ancienne que le mouvement spirite lui-même, dont on situe habituellement l'irruption en 1848 à Hydesville (États-Unis). En effet, très vite, pour retranscrire les messages de l'au-delà, les médiums vont produire des écrits et des dessins, mais ce sont deux artistes renommés qui vont les faire rentrer dans le champ de l'art ; à commencer par le plus célèbre d'entre eux : Victor Hugo. En effet, dès 1853, Hugo, alors en exil sur l'île de Jersey, est initié au spiritisme par une amie, Delphine de Girardin, et va s'y adonner avec ferveur deux années durant. Il ressortira de toutes ces séances un ensemble de textes poétiques ainsi que des croquis accompagnés d'inscriptions latines (aujourd'hui conservés à la Bibliothèque nationale) qui, s'ils n'en sont pas moins troublants, restent assez succincts. En fait, avant et après cet épisode spirite, Hugo réalise des dessins hallucinatoires à partir de taches d'encre desquelles il fait ressortir des paysages et des figures qui rappellent la méthode d'Alexander Cozens et qui anticipent les expériences sur l'automatisme des peintres surréalistes comme Dali, Masson ou Max Ernst.

Ce type de recherche devient populaire au XIXème siècle, dans des jeux de société dont le test d’Hermann Rorschach qui en tirera des applications psychologiques fécondes vers 1920 (Psychodiagnostik). L'un des meilleurs représentants du genre est un poète-dessinateur souabe, Justinus Kerner, qui a réuni quelques-unes de ses expériences dans un volume intitulé Klecksographien, (dessins-taches), publié par son fils après sa mort, en 1890.»

Wikipédia 

« Victor Hugo, s'il n'était pas poète, serait un peintre de premier ordre. »

Théophile Gautier

«… la magnifique imagination qui coule dans les dessins de Victor Hugo, comme le mystère dans le ciel. »

Baudelaire

vendredi 16 juin 2023

Jean Deville - Prométhée enchaîné

 

Prométhée enchaîné - Un aigle dévore son foie, Vase à figures noires, vers 560 - 550 avant J.-C

Jean Deville

Jean Delville, artiste peintre symboliste belge, né en 1867 à Louvain et décédé en 1953 à Forest (Bruxelles).
Jean Delville était aussi poète, écrivain et théoricien de l’art, élève de Jean-François Portaels, il est d’abord peintre réaliste et expose pour la première fois au cercle L’Essor en 1885. Il publie ses premiers poèmes en 1888 (dans la revue La Wallonie). Il commence sa carrière par des dessins inspirés des opéras de Wagner, Parsifal notamment, en 1890.
Son œuvre est marquée par l’ésotérisme et un certain idéalisme philosophique et s’inscrit clairement dans la mouvance symboliste. Adepte de la Kabbale, disciple de Joséphin Péladan, il expose aux Salons de la Rose-Croix esthétique à partir de 1892.

 

Prométhée (1904-1907), Huile sur toile, Bruxelles, Université libre de Bruxelles.

«Conception nouvelle de la figure prométhéenne. Le feu qui, selon le mythe, est dérobé au Ciel, n’est pas le feu physique, mais celui de l’Intelligence dans l’Homme, symbolisée par l’étoile à cinq pointes. Conception ésotérique et symbolique de l’évolution mentale humaine à laquelle j’ai donné un caractère nettement pictural et plastique…»


Esquisse pour Prométhée, vers 1900, Encre de Chine et aquarelle sur papier. Collection particulière.

 


Esquisse pour Prométhée, vers 1902-1904, Encre de Chine sur papier, 16 x 12 cm. Collection particulière.


Etude pour Prométhée, 1904, Huile sur toile (?). Collection particulière.

 

 

Etude pour Prométhée, 1904, Huile sur toile. Collection particulière.

On peut penser que la signification ésotérique du mythe prométhéen est libératoire pour l’homme. Symboliquement, l’homme possède le feu sacré de la connaissance, mais il doit en prendre conscience, en son for intérieur, pour retrouver et activer l’étincelle divine qui l’anime, permettant son élévation psychique et spirituelle. La réussite est à ce prix.

« Oui, je sais mon origine ! Insatiable, telle la flamme,

Je me consume incandescent,

Lumière devient tout ce que je prends,

Charbon tout ce que je laisse ;

Flamme je suis assurément. »

Nietzche  

dimanche 14 mai 2023

Ainsi parlait Michael Newton

 

Michael Newton

Né à Los Angeles, Californie, le 9 décembre 1931
Mort à Grass Valley, Californie, le 22 septembre 2020

Michael Newton a étudié les sciences humaines à l'université : il possède un Master en Hypnothérapie et un Doctorat en psychologie.
Il a enseigné la psychologie dans des universités américaines, tout en donnant des consultations. Au cours de ses années d’études et de pratique, il s'est passionné pour le thème de la réincarnation, et a développé une technique de rappel des vies antérieures grâce à l’hypnose.
En particulier, il s’est intéressé à la manière dont ses patients sont morts et à leur passage vers leur vie actuelle.

 

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Souvenez vous que nous ne venons pas sur terre uniquement pour apprendre nos propres leçons, mais que nous avons également un rôle important à jouer dans la vie des personnes avec qui nous sommes en contact.

Au fur et à mesure que nous vieillissons, le spectre de la mort envahit de plus en plus notre champ de conscience. Même les personnes très religieuses craignent que la mort ne marque la fin de leur existence. Elle éveille en nous la peur du néant et de la brisure de nos liens avec notre famille et nos amis. Tous les buts que nous poursuivons sur Terre semblent bien futiles face à cet instant fatidique.

Selon mon expérience, ce qui arrive encore plus souvent est l’âme d’un bébé, mort prématurément, qui choisit les mêmes parents pour s’incarner dans leur prochain bébé. Ces projets, planifiés à l’avance par toutes les âmes qui participent à ces événements tragiques, sont un véritable labyrinthe d’éléments Karmiques. Récemment, j’ai eu un patient qui était mort prématurément à la suite d’une complication à la naissance de sa précédente vie. Quand je lui ai demandé pourquoi sa vie s’était terminée quelques jours seulement après sa naissance, il m’a répondu : « La leçon était pour mes parents, pas pour moi. »

Nous avons vu combien les âmes sont fatiguées à leur retour dans l’au-delà, à tel point d’ailleurs que plus d’une ne veut pas revenir sur terre. C’est encore plus flagrant lorsque les âmes n’ont pas atteint sur terre les objectifs qu’elles s’étaient fixés. Elles s’inquiètent donc à l’idée de quitter le monde spirituel régi par la connaissance de soi, la camaraderie et la compassion, pour un environnement où règnent l’incertitude et la peur causées par des humains agressifs et compétitifs.

Aussi bien le rationnel que l’irrationnel mènent à la même compréhension. Le chemin importe vraiment peu : la volonté d’y parvenir est en soi suffisante.

J’ai la conviction que les trois quarts des âmes incarnées aujourd’hui dans un corps humain en sont encore à l’aube de leur évolution. Je sais que cette affirmation est plutôt décourageante, parce que cela signifie que la grande majorité de la population n’est guère avancée dans son apprentissage. Et lorsque je constate l’incompréhension entre différentes cultures et la violence dans le monde, cela ne m’incite pas à changer d’opinion. Je crois cependant que le niveau de conscience de l’humanité s’améliore à chaque centenaire.

Mes sujets disent que les âmes mettent un terme à leur cycle de réincarnation une fois arrivées à maturité.

Ceux qui croient à l’existence de l’âme pensent en général qu’après la mort, elle se retrouve dans un même espace avec toutes les autres. C’est l’option d’un grand nombre de mes sujets avant leur hypnose. Il faut voir leur surprise, après leur réveil, à constater que chaque âme reste dans un lieu qui lui a été attribué. Au début de ma recherche sur la vie dans l’au-delà, j’ai été surpris d’entendre parler de l’existence de groupes de soutien pour les âmes. Je m’étais imaginé que les esprits se contentaient de flotter sans but après avoir quitté le plan terrestre.

En réalité, dans l’au-delà, l’appartenance à un groupe est déterminée par le niveau d’évolution de l’âme. Après la mort, le voyage d’une âme s’achève avec son arrivée dans l’espace réservé à son propre groupe. Ce scénario s’applique dans presque tous les cas, excepté pour une âme très jeune, ou pour une âme qui a subi l’isolement.

Nous avons oublié notre identité spirituelle, celle qui facilite, à un niveau conscient, l’union de l’âme et du cerveau humain.

La recherche de la sagesse intérieure est essentielle car à moins que nous ne trouvions une connaissance intérieure personnelle au-delà de ces doctrines institutionnelles développées par d’autres il y a longtemps, nous ne pouvons pas vraiment être sages quant à la façon de vivre nos vies aujourd’hui sur Terre.

Le prana n’est pas la respiration elle-même ni l’oxygène impliqué dans la respiration, mais l’énergie liée à la respiration. C’est une connexion à l’énergie de tous les êtres vivants en tant que force de vie universelle.

 

 


jeudi 20 avril 2023

L’amour humain

 

L’amour humain

« L’Amitié au sein d’un couple rappelle à l’un et à l’autre qu’il y a un temps pour s’unir et un temps pour la solitude, un temps pour partager et un temps pour faire silence, un temps pour l’étreinte et un temps pour le retour à soi.

Elle rappelle aussi que l’Intimité ne se réduit pas à la relation charnelle, qu’elle requiert le partage de l’Intériorité, le dialogue d’Âme à Âme, elle oriente et illumine une Étreinte qui, au lieu de se contenter d’une satisfaction sexuelle, témoigne de la Beauté, du Mystère et du Sacré des Êtres. Là, elle devient Amour. »

Jacqueline Kelen


Elan ou cheminement ?

Tout commence dans un jaillissement et se poursuit par une progression lente et régulière. 

Le rôle de la spiritualité en amour est capital, l'amour doit être spirituel faute de ne pas être. L’amour ne saurait se réduire au désir ou au plaisir, ce n’est pas un mode de consommation. Pour qu'un être gravisse les étapes et grandisse en maturité, il lui faut recourir à la spiritualité. 

Maîtriser le mental, soumettre l'ego, réguler les sensations et les émotions sont autant de paliers nécessaires à la réussite de la rencontre avec l'autre. L’amour véritable ne supporte pas le mensonge, toute tromperie ou trahison. Il ne s’érode pas s’il est sincère et authentique ; l’usure du temps, ou de la routine, n’a pas de prise sur lui. Il évolue et se transforme au fur et à mesure qu’il se spiritualise.

L’échec en amour correspond à une absence d’amour. Il n’y a pas de raison ou d’excuse quelconque pour justifier cet échec.

Avoir la volonté d'effacer le faux pour rétablir la vérité pourrait solutionner le problème récurent du mensonge à soi-même, conscient ou inconscient.

Il est impossible, sur le plan spirituel, de travestir la vérité pour satisfaire son ego.

Afin de ne pas devenir le simple figurant de sa propre existence, il peut être utile parfois de revenir en arrière pour retrouver et corriger l’erreur de façon à rétablir l’authenticité, et ce pour continuer d'aller de l'avant en paix et dans la sérénité.

D'ailleurs, réfléchir ne peut se faire sans se souvenir, sans faire appel à son vécu et à ses expériences. Ne faites pas l’économie de la vérité au profit de la tricherie, ce sera toujours en votre désavantage en fin de parcours.

L’amour humain authentique et réciproque est le couronnement d’une existence spirituelle. Il est très difficile à atteindre et nécessite une reconnaissance mutuelle de deux êtres en recherche d’éveil spirituel.

La difficulté vient du fait que nous faisons nos choix à l’intuition, sans trop savoir précisément ce que nous réserve, à terme, notre décision. En effet, presque plus personne n'a de philosophie de vie, ce qui nous prive de trouver un sens à notre existence et nous confronte à l’absurdité de vivre.

L’amour est la seule possibilité de jeter un pont sur l’abîme d’une vie vide de sens. Le véritable amour ne se cherche pas, c'est lui qui nous trouve quand nous sommes prêts. Et seulement quand nous sommes prêts à le recevoir.

Les carrefours aléatoires de l’incarnation sont là pour nous permettre d’aller à la découverte des multiples possibles qui s’offrent à nous. A chaque intersection, il nous appartient de faire un choix qui confère une orientation nouvelle dans notre trajectoire de vie, tout en éliminant, en même temps, les autres possibles qui ne sont pas validés.

Ainsi va le libre arbitre, notre pleine capacité à effectuer nos choix de vie.

Il est clair que la rencontre de l’âme sœur peut demander beaucoup de temps et d’efforts, parfois sans aucun résultat probant dans une incarnation. Il est vrai que le temps n’existe pas, sauf pour nous autres parachutés sur terre, ou ailleurs.

Heureux qui comme Ulysse connut Pénélope…

 

« L'amour n'est pas un sentiment. C'est la substance même de la création. »

Christiane Singer

“Aimer, ce n’est pas se regarder l’un l’autre, c’est regarder ensemble dans la même direction.”

Antoine de Saint-Exupéry

« Et, si vous me demandez maintenant ce qui me maintient en vie sur cette terre, je vous répondrai sans hésiter: l’amour. »

Imre Kertész

 (né le 9 novembre 1929 à Budapest et mort le 31 mars 2016, est un écrivain hongrois, survivant des camps de concentration)