mercredi 20 décembre 2023

EX MACHINA – ZÉNON

 

EX MACHINA – ZÉNON

(JUILLET 2023)


Comme nous le savons, la multiplication de crises générées de toutes pièces permet à chaque fois de faire accepter la « solution » prévue d’avance : le Covid pour l’injection, l’Ukraine dans une logique d’affrontement inter-blocs propice au resserrement du nœud coulant sur la gorge des peuples, le climat en vue d’instaurer le pass-carbone et l’identité numérique… La stratégie du choc à répétition fonctionne à plusieurs niveaux : maintenir les populations non-informées dans la peur, la sidération et l’obéissance aveugle, et accroître peu à peu le chaos à un niveau tel que même les personnes au fait du programme tombent dans le piège de s’en remettre au « sauveur » qui prétendra les en délivrer.

 

L’apparition d’un faux messie sera donc probablement le clou du spectacle ; l’ultime élément fédérateur derrière lequel unir les peuples de toutes les cultures sous une même bannière. Le transhumanisme n’est que la suite logique d’un processus ayant débuté par le fait de prêter des caractéristiques humaines à Dieu, et aboutissant à la déification de l’être humain. Il n’est donc pas impossible d’envisager qu’une fusion homme-machine nous arrête miraculeusement au seuil du feu nucléaire, ou autre évènement du même acabit, dans la plus pure tradition des prophéties autoréalisatrices.

 

Nous devons donc à ce stade intégrer qu’il n’existe aucun salut à attendre de l’extérieur. Nous connaissons les noms et les organismes de ceux qui œuvrent délibérément à notre perte. Mais notre pire ennemi n’est pas à rechercher dans le carnet d’adresses du forum de Davos ni dans les couloirs du Pentagone. Ce pire ennemi se trouve tapi en nous-mêmes : dans les croyances dont nous libérer pour accéder à notre plein potentiel. Dans notre ego plaçant un voile de défiance et de peur entre celui que nous croyons être et le monde extérieur. Dans l’intellect et sa manière de substituer les noms et les habitudes que nous avons des êtres et des choses à leur appréhension directe. L’incarnation est, pour ainsi dire, une école où l’on commence par ingurgiter ce qui nous est imposé, puis où l’on doit tout désapprendre pour repartir de zéro par nous-mêmes.

 

Et si la véritable foi n’était pas de croire, mais de voir ? De percevoir au niveau le plus subtil que l’on puisse ressentir l’existence d’une vibration universelle derrière la multitude des formes de vie. De découvrir que les animaux comme les végétaux sont emplis d’un amour dans lequel seule notre peur de disparaître nous empêche de nous fondre et d’enfin connaître la plénitude. Que même les minéraux respirent. Et que lorsque nous contemplons un arbre, ce que nous voyons n’est pas l’œuvre de Dieu, mais Dieu aussi bien dans son essence que dans son émanation. Vivre cette expérience induit une radicale transformation intérieure, suite à laquelle nous devenons imperméables à toute sollicitation parasite, à toute propagande, toute forme de chantage ou menace, mais aussi à toute séduction matérialiste.

 

Dans le sillage de ce qui a lieu actuellement dans tout le système solaire, la vibration de notre planète est en train de changer. La chape de plomb astrale où se sont accumulées générations après générations souffrances et perversions commence à se dissoudre sous l’affaiblissement de notre champ magnétique. Il en résulte déjà des réminiscences de mémoires traumatiques, une prise de conscience d’aspects méconnus de nos personnalités et une sensibilité accrue à des phénomènes subtils de circulation et d’échanges d’énergie. Ces actuelles révélations, plus douloureuses que celle des méfaits de nos dirigeants, n’en sont qu’à leur commencement. La mise à nu du mal n’est qu’un prélude aux retrouvailles avec notre nature éternelle.

 

De puissantes radiations solaires ont frappé la Terre au tout début de ce mois de juillet. Elles se sont fait ressentir au niveau des télécommunications, mais aussi dans nos corps et dans nos esprits de manière inédite. Cette éruption n’était pour autant qu’un coup de semonce. D’autres vagues suivront, de plus en plus fortes. Nous ne sommes qu’au début d’un processus cyclique que les apprentis-sorciers au pouvoir espèrent contrecarrer par le déploiement du continuum électromagnétique Haarp – chemtrails – ondes de toutes sortes et nanotechnologies injectées afin de conserver leur contrôle du cheptel humain. Cette tentative est vouée à l’échec, comme toute entreprise prométhéenne. L’ordre du jour est au balaiement de tout ce que nous avions jusqu’ici connu.

 

La mauvaise nouvelle dans tout cela est que la dépopulation prévue aura bien lieu. La bonne, est qu’elle ne sera pas réalisée selon les critères de sélection concoctés par les mondialistes. La lame de fond énergétique à venir affectera aussi bien les classes populaires que les élites autoproclamées. Il suffit d’observer les comportements pour constater que le phénomène a déjà démarré. Seules les personnes capables d’accepter leur propre et totale remise en cause sauront traverser les temps qui s’ouvrent. Tous ceux restant attachés à leurs acquis, à leurs représentations du Monde et d’eux-mêmes, ou ceux qui auront misé sur la technologie pour s’en sortir seront emportés, psychiquement d’abord, puis physiquement.

 

Les survivants ne seront pas quelques tribus de loqueteux revenus à l’âge des cavernes. Mais des individus pleinement conscients d’eux-mêmes et de leur imprescriptible lien avec tout le vivant. Des êtres Humains reliés à leur dimension spirituelle que rien ni personne ne saurait aliéner ou assujettir. Notre espèce aura trouvé sa place et son équilibre dans la mystérieuse équation des forces cosmiques.

 

Zénon – juillet 2023

 

https://jbl1960blog.wordpress.com/les-chroniques-de-zenon/

vendredi 3 novembre 2023

Communication avec Ophoemon (21)

 


  La fin d’un monde

Est-ce la fin d’une ère pour l’humanité, à laquelle nous assistons?

On peut le comprendre ainsi même s’il n’est pas question de la fin de votre monde. Vous assistez, à l’heure actuelle, à une redistribution des cartes généralisée, entraînant des renversements d’alliances et des luttes de pouvoir accrues.

Il faut détruire pour reconstruire.

Les valeurs en vigueur jusqu’à présent sont obsolètes et les hommes qui les servent seront mis hors jeu. Tout s’accélère et le système en place est dépassé, complétement. Les changements ne se feront pas sans heurts, mais cela est nécessaire.

Une nouvelle guerre mondiale aura-t-elle lieu?

Non, c´est ce qu´essaient de déclencher les bellicistes, mais ils n´auront pas gain de cause et verront leurs efforts se retourner contre eux.

Mais on assistera à une multiplication des théâtres de guerre dans le monde et une intensification de la violence un peu partout. Ils ont décidé d’allumer le feu en tous lieux, mais c’est en vain car leur disparition est actée. Tu assisteras à leur élimination définitive et à l’avènement d’un nouvel âge de paix et de restauration spirituelle.

Un grand nettoyage s´en suivra et de nombreux dirigeants seront mis dehors.

Changement de dimension

Est-ce que le passage en 4ème, puis 5ème, dimension se fera à court terme ?

Il est déjà enclenché et cette mutation provoque les déséquilibres et violences qui se multiplient.
Le plus dur est en cours, c´est la sortie de l´âge de fer.

Fin du Kali Yuga ?

Vous approchez de la fin de cette ère néfaste. Les épreuves vont se multiplier au niveau mondial. Les forces du mal mobilisent leurs dernières énergies avant leur défaite finale.

L’amélioration des conditions de vie sur la planète sera alors immédiate après un grand nettoyage généralisé.

Est-ce que la pandémie du COVID était naturelle, et son traitement justifié ?

Certainement pas naturelle mais bien plutôt fabriquée par l’homme à des fins de destruction. Dans la tête des concepteurs du projet, cette pandémie devait détruire des millions de vie

Le traitement avec un vaccin non vérifié, rendu obligatoire qui plus est, a été mis au point dans le même état d’esprit.

S’il n’y avait pas eu une intervention des Forces du Bien pour neutraliser cette manœuvre, il y aurait eu autant de morts que l’avaient espéré ceux qui se prennent pour les actuels maîtres du monde.

Plus dure sera leur chute.

Vous êtes constamment trompés par vos dirigeants qui ne reconnaissent que l’argent et le pouvoir comme leurs valeurs suprêmes. Ils ne reculent devant rien pour pérenniser leur mainmise sur le monde mais leur temps est compté. 

Le doute est salvateur

La plus belle chose relève toujours des apparences. La plus grande vertu est toujours invisible.

Dans votre monde, vous êtes toujours soumis à votre perception, et même si la réflexion tente toujours de filtrer ce que vous voyez, vous n’avez pas d’autre choix au final que de vous en remettre à l’apparence des choses.

De la même façon, vous croyez ce que l’on vous dit parce que vous croyez toujours à la bonne foi de votre interlocuteur. Et ce d’autant plus qu’il est institutionnel. Pourtant il est vital de toujours mettre en doute la réalité de ce que vous voyez et la vérité de ce que vous entendez. Pratiquez la mise en doute régulière et vous arriverez facilement à différencier le vrai du faux. C’est aussi simple que cela, mais encore faut-il le faire.

Les gens de pouvoir utilisent toujours la communication pour convaincre et l’information des organes de presse pour  confirmer leurs dires. Celui qui écoute, celui qui regarde, valide de façon mécanique s’il ne se pose pas de question. Ne tombez pas dans ce piège ; tout n’est qu’illusion pour mieux vous leurrer.

Un parcours de vie

Entre la naissance et la mort, il vous appartient de faire votre parcours de vie. Et vous le faites comme vous le sentez. Mais vous ne comprenez jamais le sens réel de vos actes ; ce n’est qu’en prenant de l’âge, avec le recul nécessaire à la sagesse, que cous saisissez progressivement le sens réel et profond de votre existence. Mais à ce moment-là vous ne pouvez plus rien changer de ce qui a été fait. La sagesse s’installe au fur et à mesure que l’impuissance d’agir progresse. La fin de l’action ouvre la porte à la réflexion, à l’image de votre dicton : « Si jeunesse savait, si vieillesse pouvait. »

Ce parcours est essentiel pour vous et son bilan nécessaire pour apprécier la réussite ou l’échec de votre vie.

Pourquoi suis-je venu ?

Posez-vous la question régulièrement et sincèrement, revenez-y avec insistance et peu à peu vous découvrirez le sens réel de votre vie avec la réponse à cette question. Chacun est venu ici avec un contrat de vie dont vous avez choisi les termes avant de vous incarner. Vous en avez perdu le souvenir et pourtant cette défaillance de la mémoire, par ailleurs voulue, vous taraude de plus en plus. Faites appel à votre intuition, c’est le seul instrument dont vous disposez qui vous permette de retrouver cette mémoire masquée. 

Des nouvelles de ma fraternité ?

Elle est toujours, et plus que jamais, à tes côtés. Nous sentons bien que tu n’es pas au mieux de ta forme et que tu ressens l’usure de ton action. Ne t’inquiète pas, tout se passe comme prévu.

Ton contrat de vie est respecté à la lettre et tu touches au but.

Communications avec mes guides ?

L’essentiel se déroule sur l’autre plan et tu ressens ce sentiment de manque dans ton incarnation, ce qui est normal. Les communications télépathiques vont reprendre très rapidement avec tous tes guides. Tu te sentiras renforcé et plus en sécurité.

Te croire perdu, par manque de repères, est normal et voulu. La règle du jeu t’a été donnée et il t’appartient de tenir ton rôle. Cette solitude est lourde à porter, mais elle est nécessaire pour réaliser ce que tu as à faire, que toi seul peux faire.

N’est-il pas vain de continuellement chercher à savoir où on se situe sur l’échelle des valeurs spirituelles ?

C’est d’autant plus inutile que tu n’es pas en capacité d’obtenir cette connaissance. Et si cette possibilité ne t’est pas donnée c’est que tu n’en a pas un besoin existentiel. C’est plus par curiosité, ou par besoin de reconnaissance, que tu perds ton temps et ton énergie à chercher à savoir cela.

 

 

 


mercredi 1 novembre 2023

Communication avec Ophoemon (20)

 


Vieillir et mourir sont-ils obligatoires ?

Tout ce qui appartient au monde de la nature naît, croit, vieillit et meurt. Ce cycle est inévitable, mais il ne concerne que les corps pondérables, à savoir physique, éthérique et astral. L’esprit, au moment de la mort, se libère de ses enveloppes et poursuit son évolution transcendante.

Pour vous, c’est un problème de point de vue qui vous induit en erreur, entre le court terme et le long terme. Vous considérez votre vie comme un tout, dont la mort est le point final. C’est une vision limitée et fausse. En fait, votre vie actuelle n’est qu’un épisode dans une longue série dont le but est la progression dans l’évolution spirituelle. Vos vies sont équivalentes aux maillons d’une longue chaîne dont la continuité justifie l’existence ; le maillon en lui-même n’est qu’un trait d’union entre celui qui précède et celui qui suit. C’est la chaîne seule qui est significative et donne le sens de nos existences.

De fait, la mort n’est pas une fin en soi mais un passage vers un autre mode d’existence, ce qui échappe à votre compréhension et vous effraie. Car vous avez peur de ce qui vous échappe et  votre mort, à vos yeux, est un saut dans l’inconnu, une disparition définitive et sans appel.

C’est votre conception erronée qui en fait un terme obligatoire angoissant alors qu’il s’agit d’un passage à une étape supérieure nécessaire pour votre progression. Vous pouvez penser pour mieux le comprendre à l’image de la chenille devenant papillon, en passant par la chrysalide. La chenille ne meurt pas, elle change d’état ; la mort est un peu votre chrysalide.

En ce qui concerne le vieillissement, il faut relativiser les choses. Il est obligatoire mais sa durée peut énormément varier ; il constitue un variable qui s’adapte au besoin de l’évolution.

On peut poser comme principe qu’au fur et à mesure de sa progression spirituelle l’être va allonger considérablement sa durée de vie. Cependant il y aura toujours de l’entropie tant que vous serez constitués de chair et que vous évoluerez dans la matière dense.

A la mort, vous allez déposer votre corps physique pour voguer dans d’autres dimensions spirituelles. Les expériences vécues lors de votre incarnation viendront s’inscrire dans votre parcours personnel. C’est la somme de toutes vos expériences vécues, de vie en vie, qui construira votre être spirituel, lequel sera dispensé de s’incarner lorsqu’il aura atteint la sagesse.

Une vie ne constitue pas à elle seule le sens existentiel de l’être, même si elle y contribue, tout comme le maillon contribue à faire une chaîne sans laquelle il ne serait rien.

vendredi 13 octobre 2023

Nicholas Roerich - Morceaux choisis

 


« Gouttes de vie » - Nicholas Roerich 

"Notre vie moderne est remplie par les besoins instinctifs du corps. L'homme recherche les choses matérielles, mais il est écrit qu'il ne doit pas les obtenir ainsi. Les points de départ menant vers le haut ont dégénéré. L'humanité a essayé d'obtenir des trésors qu'elle n'a pas mérités et elle a de cette façon brisé la "corne" de bonne volonté de la Déesse du Bonheur. L'hypocrisie, la brutalité et le mal ne nous amènent nulle part." 

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« La créativité est en son essence réelle et affirmative. Une nation créative ne peut limiter son activité aux étroits sentiers civilisés. La conscience en expansion conduit à une synthèse de la vie entière. Les plus hautes impulsions, les plus hautes décisions deviennent réelles et convaincantes. »

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« Sachez que la vie de l’esprit n’est pas le privilège de l’ermite. Elle peut être obtenue ici parmi nous… et la conscience de la vie de l’âme doit ouvrir pour vous des possibilités nouvelles et quotidiennes pour la création… souvenez-vous que le temps est maintenant venu d’harmoniser nos centres. Cela va devenir de la plus grande importance.

Dans le conflit avec la civilisation mécanique qui d’une façon totalement fausse est appelée culture, l’esprit, enterré sous les détails triviaux de la vie quotidienne et évincé d’une façon barbare, lève déjà la tête. »

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« Les légendes des héros sont dédiées non pas tant aux plaines qu'aux montagnes ! Tous les Instructeurs ont fait le voyage jusqu'aux montagnes. La plus haute connaissance, les chants les plus inspirés, les sons et les couleurs les plus superbes sont créés sur les montagnes. Sur les plus hautes montagnes, il y a le Suprême. Les plus hautes montagnes portent témoignage à la Grande Réalité. L'esprit de l'homme préhistorique comprenait déjà et jouissait de la grandeur des montagnes.

Qui contemple l'Himalaya se rappelle la grande signification du mont Meru. Le Bienheureux Bouddha s'est rendu dans l'Himalaya pour obtenir la lumière. Là, près du Stûpa sacré légendaire, en présence de tous les dieux, le Bienheureux reçut son Illumination. En vérité, tout ce qui se rattache à l'Himalaya révèle le grand symbole du mont Meru, qui se tient au centre du monde. »

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« Notre responsabilité devant Le Beau est grande ! Si nous la sentons, nous pouvons exiger de nos étudiants qu'ils fassent preuve de la même responsabilité devant ce haut principe. Si nous savons que cela est une nécessité, comme pendant une tempête sur l'océan, nous pouvons demander à nos compagnons la même attention aux demandes les plus pressantes du moment.
Nous introduisons l'art de toutes les façons, dans toutes les manifestations de la vie. Nous nous efforçons de montrer la qualité du labeur créateur, mais cette qualité ne peut être reconnue que lorsque nous savons ce qu'est l'extase devant le beau ; et cette extase n'est pas celle d'une image figée, mais c'est un mouvement, c'est le Nirvâna tout vibrant ; non la fausse conception du Nirvâna de l'immobilité – mais le Nirvâna de l'activité la plus noble et la plus intense. Dans les anciens enseignements, nous avons entendu parler de la noblesse de l'action. Comment les actions peuvent-elles être nobles si elles ne sont pas belles ? Vous êtes des professeurs d'art ; vous êtes les émissaires de la beauté ; vous connaissez la responsabilité qui vous incombe devant la génération qui vient. En ceci se manifeste votre joie et votre invincible pouvoir. Vos actions sont les actions nobles. »

 

dimanche 17 septembre 2023

L’acceptation

 

L’acceptation 

« La tête dit :

 « Lorsque tout sera en place, je trouverai la paix. »

Le cœur dit :

« Trouve la paix et tout se mettra en place. »

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« Mon Dieu, donnez-moi la sérénité d’accepter ce que je ne peux changer, le courage de changer les choses que je peux changer, et la sagesse d’en connaître la différence. »

Marc Aurèle

 

Je sens que mon temps s'effiloche  ici-bas et je sais que je suis prêt pour le voyage vers l’inconnu. C’est une bien longue attente, sans doute nécessaire à cette grande marche traversière, avec tous ses écueils, pour retrouver ma famille spirituelle et mon identité éternelle.
Tout au long du voyage, que de temps perdu, que de vains efforts déployés et d’énergies gaspillées avant de comprendre que la seule voie libératrice est celle de l'acceptation.

L'acceptation n'est ni une démission ni une résignation, mais bien plutôt un acte de volonté qui permet, en changeant de registre, de conserver le pouvoir d'aller de l'avant pour débloquer une situation sans issue.

Quitter le champ des émotions qui nous rend faible, soumis et passif pour redevenir acteur de la situation et la gérer en toute liberté. L'acceptation nous rend libre et maître de notre destin.

 L’art d’apprendre à accepter ce que nous ne pouvons changer est la clé de notre bien-être. Les personnes qui possèdent une vision spirituelle de leur existence bénéficient, par ce biais, d’une vie remplie de sens, dans le calme et la sérénité.

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Le modèle du deuil d’Elisabeth Kubler-Ross comporte cinq phases :

  • le déni : “Non, pas moi, ça ne peut pas être vrai.“
  • la colère : “Pourquoi moi ?“
  • le marchandage : tentative de retarder la mort par un “bon comportement. “
  • la dépression : en réagissant à la maladie et en se préparant à la mort.
  • l’acceptation : “Le dernier repos avant le long voyage“ qui permet la sérénité.

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« Accepter, c’est prendre conscience que ce qui nous arrive fait partie de notre histoire et est de ce fait nécessaire à notre histoire. Ainsi, il n’y aurait plus de place pour les frustrations, les colères, les remords, les regrets et tout ce qui apporte la douleur. Le chemin de l’acceptation passe par la découverte de soi-même, c’est souvent à travers les épreuves que nous sommes révélés à nous-mêmes. » 

 Marie-Claude Haumont

“Ce que vous niez vous soumet, ce que vous acceptez vous transforme.”

 Carl Gustav Jung 

samedi 2 septembre 2023

Communication avec Ophoemon (19)

 


Tu dois vivre à l’intérieur pour exister

 

La recherche personnelle est toujours un exercice difficile à réaliser.

La connaissance de soi-même passe par une introspection régulière et profonde qui, à terme, doit délivrer les clés de l’ego.

Mais la recherche spirituelle  est beaucoup plus difficile car elle requiert une introspection pour obtenir la concentration nécessaire au lâcher-prise du mental qui doit rapidement céder le pas à une vision éthérique, puis à l’ouverture du canal de la perception extrasensorielle et au développement des facultés intuitives.

Les deux investigations adoptent le même processus au démarrage puis se séparent rapidement, la première restant horizontale alors que la seconde débouche sur la verticalité, en cas de réussite.

 

La plus grande différence se situe au niveau des résultats obtenus.

La chose qui est la plus importante n’apparaît pas toujours de façon significative.

Tu penses souvent à ce que tu es et pour le définir tu as recours à son contraire, ce que tu n’es pas. En identifiant les défauts que tu n’as pas tu peux décrypter les qualités que tu as. C’est une approche analytique, qui relève de l’intellect et qui ne peut révéler que des traits de ta personnalité. Ce n’est pas de cette façon que tu pourras connaître ton être profond car il échappe à toute analyse dans la mesure où sa nature vibratoire est beaucoup plus fine, et donc imperceptible à tes sens.

Prenons un exemple.

L’étude de ta personnalité fait ressortir les facettes suivantes : goût du secret, sens des valeurs, randonneur, combatif. C’est ce que tu constates toi-même et c’est ce qu’aperçoivent tous ceux qui te connaissent bien.

Sur le plan de la personnalité, ces traits principaux traduisent un goût de l’activité, mêlé à un fond émotif, assorti d’un besoin de sécurité et stimulé par le goût du mystère.

C’est intéressant sur le plan psychologique et permet de mieux connaître ton caractère, ce qui t’est utile dans la vie quotidienne, notamment dans tes rapports à autrui, familiaux, professionnels, amicaux, etc. Mais tu ne sais pas qui tu es réellement tant que tu restes à ce niveau. 

Pour aller au-delà, il faut que tu saches que ces traits de caractère repérés ne sont que des reflets, plus ou moins dénaturés, de véritables valeurs essentielles qui te dépassent dans ton existence actuelle et représentent les qualités profondes qui perdurent au-delà de toutes tes réincarnations.

Le sens des valeurs, c’est le reflet du sens de l’ordre, du respect de la hiérarchie, de l’intégration à une caste et de l’obéissance aux règles qui l’organisent.

Randonneur, c’est le sens du mouvement, de la dynamique de l’action et de la découverte de ton environnement ; tu dois faire pour assimiler et assimiler pour connaître. L’effort et l’endurance sont des écoles de volonté et de dépassement de soi.

Combatif, c’est le sens de la vigilance et l’aptitude au combat, mais au-delà c’est le souvenir inconscient de la voie du guerrier que tu as pratiquée dans des milliers d’incarnations.

Le goût du secret, c’est bien plus que le goût du mystère ; c’est la voie de l’initiation avec tous ses paliers, toutes ses règles. C’est la ressouvenance d’un chemin parcouru depuis la nuit des temps pour arriver à se transcender et à retrouver l’être spirituel de l’origine, masqué par les amnésies de l’incarnation.

Voilà, maintenant tu sais qui tu es : tu appartiens à la caste des guerriers et tu pratiques la voie de la connaissance par l’action, sur le chemin de l’initiation.

Mais à quoi me sert de savoir ceci sur le plan de ma recherche opérative, te demandes-tu ?

Mets de côté la connotation guerrière qui n’est pas active dans ton incarnation actuelle et tu verras qu’il te reste cette simple équation :

 Initiation = connaissance + action.

Ce qui signifie que ta progression spirituelle ne relève ni du savoir (voie mystique ou autre) ni de la spéculation (approche cognitive pure).

Tu dois expérimenter par toi-même et donc agir en développant tes facultés spirituelles pour les activer.

A partir de là, tu sais où tu vas.

A condition que le dormeur se réveille.

 

 


dimanche 6 août 2023

Le secret de la fleur d’or

 

“La fleur d’Or est la Lumière, et la Lumière du ciel est le Tao. C’est là que se trouve la vésicule germinale, c’est là que l’essence et la vie sont une unité. La naissance du processus alchimique se produit lorsque l’obscurité donne naissance à la lumière.”

 

Le secret de la fleur d’or

 

Le secret de la fleur d’or, une recherche intérieure

 

Dans ses écrits, Carl Jung raconte qu’il s’est toujours senti intéressé par la philosophie orientale. Aux alentours des années 1920, il commença ses recherches avec le Yi Jing. Ainsi, il finit par approfondir cette sagesse ancestrale quasiment sans s’en rendre compte au travers de ce langage figuratif et des traditions orientales qui l’intéressaient tant. C’est à cette période qu’il rencontra Richard Wilhelm, sinologue, théologien et missionnaire allemand spécialisé dans la traduction d’œuvres du chinois à l’allemand.

L’idée de traduire le livre de La fleur d’or partit de là ; après un première rencontre à “L’école de la sagesse” et plus tard au club de psychologie. En 1923, l’œuvre fit son apparition avec un prologue et des commentaires de Jung. En 1931, Carl Baynes la traduisit en anglais, ce qui marqua le début de son tour du monde. L’œuvre trouva alors sa place sur la table de chevet de nombreuses personnes qui s’intéressaient au yoga chinois. Cependant, Le secret de la fleur d’or traite-t-il uniquement du yoga et de la méditation ? Dans l’absolu.

L’importance du développement de notre fleur d’or personnelle

 

Le titre original du livre ressemblait à cela : “Instructions pour développer la fleur d’or”. Pour comprendre le sujet de ce livre, nous devons donc comprendre à quoi correspond la fleur d’or.

·                   La fleur d’or est une métaphore, mais une métaphore faisant référence à un certain type d’alchimie, à une transformation interne.

·                   La philosophie taoïste affirme qu’il existe une énergie spirituelle nous transcendant tous. Une lumière qui symbolise notre conscience.

·                   Pour réveiller cette lumière ou notre fleur d’or, nous devons mener à bout une série de séances de méditation et d’exercices qui sont présentés dans le texte original comme l’alchimie énergétique.

·                   Ces exercices continus nous permettraient petit à petit de concentrer notre lumière et de conformer (et de faire germer) la fleur dorée.

 

D’un point de vue occidental, il est fort probable que les principes énoncés dans ce livre nous semblent lointains, voire étranges. Cependant, laissons-nous porter un instant par ce qui interpella Carl Jung. Laissons-nous porter par cette nuance qui captiva le psychiatre et pionnier de la psychologie analytique pendant une grande partie de sa vie. La fleur d’or nous oblige à laisser de côté notre esprit occupé et conditionné par la société afin d’accéder à un esprit plus élevé, libre, créatif voire même céleste.

 

“La lumière s’infiltre toujours dans des tourbillons qui nous appartiennent. Notre conscience se répand dans notre environnement, dans ce que nous désirons, dans ce dont nous rêvons ou dans ce qui nous entoure. Nous devons centrer notre esprit vers l’intérieur afin de permettre à la fleur dorée de germer et de réveiller la conscience. “

Calmer l’esprit pour ouvrir le cœur

 

En arrivant à ce niveau de l’article, de nombreux lecteurs se poseront une question plus qu’évidente. Quel type d’alchimie/de méditation dois-je mener pour atteindre cette lumière décrite dans le Secret de la fleur d’or ? La réponse réside dans un fait d’apparence simple mais qui requière beaucoup d’attention, de pratique et de volonté : nous devons apprendre à calmer notre esprit afin d’ouvrir notre cœur.

·                   Nous pouvons commencer à nous demander qui nous sommes. Après cette interrogation et quasiment sans nous en rendre compte, nous parviendrons à visualiser notre visage. Cependant, ce qui définit ce que nous sommes n’est pas notre corps : ce sont nos pensées. Le plus probable est que ces dernières parlent trop, nous racontent des mensonges et nous fassent croire des choses incertaines. Le mieux est donc de les passer sous silence.

·                   Pour calmer le bruit de nos pensées, nous devons pratiquer la respiration profonde afin d’apaiser peu à peu notre intérieur. C’est quelque chose que nous n’atteindrons pas en un jour ou en une semaine. Calmer notre esprit suppose du temps.

·                   Une fois que le silence interne sera atteint, la réflexion arrivera. A cet instant, nous prendrons contact avec l’esprit de notre corps, avec le piédestal où se situe notre conscience et avec lequel travailler régulièrement.

 

Le secret de la fleur d’or est basé sur la pratique régulière de la méditation. A un moment donné, lorsque ce travail minutieux aura éliminé une à une les couches ayant piégé et conditionné notre esprit, nous visualiserons un mandalaUne figure contenant ce symbole alchimique resplendissant qui nous libérera complétement : la fleur dorée.

 

https://nospensees.fr/le-secret-de-la-fleur-dor-le-livre-taoiste-chinois-sur-la-meditation/

mercredi 19 juillet 2023

Champignon - Victor Hugo

Champignon (1850)

Photo (C) RMN-Grand Palais / Agence Bulloz

Paris, maison Victor Hugo

http://maisonsvictorhugo.paris.fr/

« Champignon vénéneux monumental avec une figure humaine qui transparaît en haut du pied. Ses dimensions gigantesques, totalement disproportionnées par rapport à la ville aperçue à l'arrière plan, lui confèrent un aspect irréel et monstrueux. »

« Tout songeur a en lui ce monde imaginaire. Cette cime du rêve est sous le crâne de tout poète comme la montagne sous le ciel. » 

Victor Hugo

« La création médiumnique est presque aussi ancienne que le mouvement spirite lui-même, dont on situe habituellement l'irruption en 1848 à Hydesville (États-Unis). En effet, très vite, pour retranscrire les messages de l'au-delà, les médiums vont produire des écrits et des dessins, mais ce sont deux artistes renommés qui vont les faire rentrer dans le champ de l'art ; à commencer par le plus célèbre d'entre eux : Victor Hugo. En effet, dès 1853, Hugo, alors en exil sur l'île de Jersey, est initié au spiritisme par une amie, Delphine de Girardin, et va s'y adonner avec ferveur deux années durant. Il ressortira de toutes ces séances un ensemble de textes poétiques ainsi que des croquis accompagnés d'inscriptions latines (aujourd'hui conservés à la Bibliothèque nationale) qui, s'ils n'en sont pas moins troublants, restent assez succincts. En fait, avant et après cet épisode spirite, Hugo réalise des dessins hallucinatoires à partir de taches d'encre desquelles il fait ressortir des paysages et des figures qui rappellent la méthode d'Alexander Cozens et qui anticipent les expériences sur l'automatisme des peintres surréalistes comme Dali, Masson ou Max Ernst.

Ce type de recherche devient populaire au XIXème siècle, dans des jeux de société dont le test d’Hermann Rorschach qui en tirera des applications psychologiques fécondes vers 1920 (Psychodiagnostik). L'un des meilleurs représentants du genre est un poète-dessinateur souabe, Justinus Kerner, qui a réuni quelques-unes de ses expériences dans un volume intitulé Klecksographien, (dessins-taches), publié par son fils après sa mort, en 1890.»

Wikipédia 

« Victor Hugo, s'il n'était pas poète, serait un peintre de premier ordre. »

Théophile Gautier

«… la magnifique imagination qui coule dans les dessins de Victor Hugo, comme le mystère dans le ciel. »

Baudelaire