Tu dois
vivre à l’intérieur pour exister
La recherche personnelle est toujours un
exercice difficile à réaliser.
La connaissance de soi-même passe par une
introspection régulière et profonde qui, à terme, doit délivrer les clés de
l’ego.
Mais la recherche spirituelle est beaucoup plus difficile car elle requiert
une introspection pour obtenir la concentration nécessaire au lâcher-prise du
mental qui doit rapidement céder le pas à une vision éthérique, puis à l’ouverture
du canal de la perception extrasensorielle et au développement des facultés
intuitives.
Les deux investigations adoptent le même
processus au démarrage puis se séparent rapidement, la première restant
horizontale alors que la seconde débouche sur la verticalité, en cas de
réussite.
La plus grande différence se situe au
niveau des résultats obtenus.
La chose qui est la plus importante
n’apparaît pas toujours de façon significative.
Tu penses souvent à ce que tu es et pour le définir tu as recours à son contraire, ce que tu n’es pas. En identifiant les défauts que tu n’as pas tu peux décrypter les qualités que tu as. C’est une approche analytique, qui relève de l’intellect et qui ne peut révéler que des traits de ta personnalité. Ce n’est pas de cette façon que tu pourras connaître ton être profond car il échappe à toute analyse dans la mesure où sa nature vibratoire est beaucoup plus fine, et donc imperceptible à tes sens.
Prenons un exemple.
L’étude de ta personnalité fait ressortir
les facettes suivantes : goût du secret, sens des valeurs, randonneur, combatif.
C’est ce que tu constates toi-même et c’est ce qu’aperçoivent tous ceux qui te
connaissent bien.
Sur le plan de la personnalité, ces
traits principaux traduisent un goût de l’activité, mêlé à un fond émotif,
assorti d’un besoin de sécurité et stimulé par le goût du mystère.
C’est intéressant sur le plan psychologique et permet de mieux connaître ton caractère, ce qui t’est utile dans la vie quotidienne, notamment dans tes rapports à autrui, familiaux, professionnels, amicaux, etc. Mais tu ne sais pas qui tu es réellement tant que tu restes à ce niveau.
Pour aller au-delà, il faut que tu saches
que ces traits de caractère repérés ne sont que des reflets, plus ou moins dénaturés,
de véritables valeurs essentielles qui te dépassent dans ton existence actuelle
et représentent les qualités profondes qui perdurent au-delà de toutes tes
réincarnations.
Le sens des valeurs, c’est le reflet du
sens de l’ordre, du respect de la hiérarchie, de l’intégration à une caste et
de l’obéissance aux règles qui l’organisent.
Randonneur, c’est le sens du mouvement,
de la dynamique de l’action et de la découverte de ton environnement ; tu
dois faire pour assimiler et assimiler pour connaître. L’effort et l’endurance
sont des écoles de volonté et de dépassement de soi.
Combatif, c’est le sens de la vigilance
et l’aptitude au combat, mais au-delà c’est le souvenir inconscient de la voie
du guerrier que tu as pratiquée dans des milliers d’incarnations.
Le goût du secret, c’est bien plus que le goût du mystère ; c’est la voie de l’initiation avec tous ses paliers, toutes ses règles. C’est la ressouvenance d’un chemin parcouru depuis la nuit des temps pour arriver à se transcender et à retrouver l’être spirituel de l’origine, masqué par les amnésies de l’incarnation.
Voilà, maintenant tu sais qui tu
es : tu appartiens à la caste des guerriers et tu pratiques la voie de la
connaissance par l’action, sur le chemin de l’initiation.
Mais à quoi me sert de savoir ceci sur le
plan de ma recherche opérative, te demandes-tu ?
Mets de côté la connotation guerrière qui
n’est pas active dans ton incarnation actuelle et tu verras qu’il te reste
cette simple équation :
Initiation = connaissance + action.
Ce qui signifie que ta progression
spirituelle ne relève ni du savoir (voie mystique ou autre) ni de la
spéculation (approche cognitive pure).
Tu dois expérimenter par toi-même et donc agir en développant tes facultés spirituelles pour les activer.
A partir de là, tu sais où tu vas.
A condition que le dormeur se réveille.
Toujours aussi intéressant !
RépondreSupprimerMerci Ophoemon.
Merci pour ta lecture et ton commentaire, la Licorne.
RépondreSupprimerIl est difficile d'écrire ce que l'on sent et de le faire comprendre aussi...
"Entre ce que je pense, ce que je veux dire, ce que je crois dire, ce que je dis, ce que vous voulez entendre, ce que vous entendez, ce que vous croyez en comprendre, ce que vous voulez comprendre, et ce que vous comprenez, il y a au moins neuf possibilités de ne pas se comprendre."
Bernard Werber