samedi 16 novembre 2013

Les premiers architectes, créateurs de notre espèce…



Les premiers architectes, créateurs de notre espèce…

Vous n'avez aucune idée à quel point je suis heureuse d'être en mesure de partager cette information avec vous. Je vous invite à regarder avec un côté de partage, telle une histoire, un rêve, un mythe, un roman ou même de la mémoire venant de votre subconscient

Ce sujet est quelque chose que j'ai observé depuis des années et l'information est arrivée par bribes durant tout ce temps. La dernière pièce est arrivée pendant que je me préparais pour ma classe mensuelle à l’AWAKEN Academy: Ultradimensional Incarnation.

Cette classe est une exploration dans l'aspect Ultra dimensionnel de notre ADN  et comment, en l'activant, notre psychique augmente ses capacités. Une partie de la compréhension de l'aspect Ultra dimensionnel de notre ADN exige de regarder d’où notre ADN est originaire. Tout en préparant les différents aspects abordés dans la classe, à la recherche de l'origine de notre espèce, un petit bout m’a été révélé. Un peu d'information supplémentaire qui est incroyable!

Les Architectes originaux

Pendant quelques années, j'ai été mise au courant au sujet d'une espèce que j'appelle les Architectes originaux. Comme je l'ai mentionné dans la classe, ils ne sont pas les architectes de l'univers, mais seulement ceux qui ont commencé le bal pour notre propre espèce, la race humaine. Je pouvais voir qu'ils ont créé une espèce humanoïde avec le matériel génétique de Gaia. Que les espèces qu'ils ont créés ne faisaient qu'un avec la planète.

Cette espèce (nous) a été faite de la matière, la matière terrestre. La plupart des personnes qui sont instruites sur l'histoire humaine "alternative" d'origine, vont connaître l’Annunaki. Je vais parler du rôle Annunaki plus tard dans cet article, mais une chose est importante à savoir, ils ne sont pas les architectes originaux. L’Annunaki est venu, beaucoup, beaucoup plus tard.

La raison pour laquelle les architectes originaux ont créé une espèce humanoïde Gaïa est, d'après ce que je peux voir, une curiosité scientifique de divertissement et de leur propre extension de l'expérience dimensionnelle, tout en créant des organismes dans lesquels ils pouvaient s'incarner… La création de leur propre espèce en fait. (Pensez à l’exemple de temps non linéaire de la poule et l’œuf)

La raison pour laquelle ils nous ont créés sera peut-être révélée lorsque nous " évoluerons ".
Les premières espèces humanoïdes qu’ils ont créées étaient différentes de nous à bien des égards. Elles étaient physiquement plus «solides». Elles avaient un pourcentage d'ADN plus Gaian que nous avons maintenant. Leur forme de communication était l'expérience en entier, non pas verbale et fracturée. Leur prise de décision et leur nature sont intrinsèquement liées à la planète et à toutes les autres espèces vivant sur elle. Leur esprit individuel et collectif a travaillé un peu comme ces immenses troupeaux de petits oiseaux qui peuvent parfois être vus dans le ciel, se déplaçant comme un nuage intelligent, rapide, créant des formes fascinantes. Jamais deux oiseaux ne volent l’un sans l'autre et jamais ils ne se heurtent.

Ils nous ont créés pour être flexibles et LIBRES, laissant notre ADN grand ouvert aux changements et aux modifications (un peu comme les programmes Open Source sur Internet). Ensuite, ils se sont retirés d’ici.

Les créateurs Annunaki

D'autres sont venus et ont modifié notre ADN, notre nature, notre rôle et notre « raison d'être ». Ils ont ajouté leur propre ADN à notre mix, et placé des programmes et des fonctions en lui. L'Annunaki est entré en jeu, créant une espèce « d'esclaves »

Et c'est l’information qui m’est arrivée aujourd'hui: Les premiers architectes ont toujours su que d'autres espèces viendraient «jouer» avec leur création. Qu’énormément de différentes espèces viendraient ajouter leur ADN au mélange. Ces espèces aux vibrations élevées seraient alors appelées à s’incarner ici et tout cela faisait partie du plan. Un type de pollinisation croisée Open Source intergalactique et interdimensionnelle.

Ils se sentent très bien comme ils sont, tels des esprits avec nous, non seulement en nous aimant, mais tout en observant de quelque part, ou d’un autre espace-temps. Mais, ils perçoivent toutes nos expériences, nos pensées, et plus encore. Pourtant, ils ne nous sont pas attachés. Ils ne semblent pas être attachés à nous comme nous pourrions le penser, tel un parent à son propre enfant.

La plus forte énergie que je reçois, quand je ressens leur sentiment en nous, est la surprise ou le plaisir. Quelque chose qui a fonctionné au-delà de leurs attentes les plus folles. Ou encore, que nous pouvons sentir et savoir qu'ils existent et ce qu'ils ont fait.

Cet article pose probablement plus de questions qu'il n'apporte de réponses et c'est parce que, c'est tout simplement un tout petit peu d'information avec laquelle vous pouvez jouer.

En guise d'exercice, je voudrais vous inviter à "faire semblant qu’ils sont vrais et réels" et suivez ces données vers eux. Voyez ce qui se passe… Voyez si vous obtenez plus de données. Même si c’est seulement… un « faire semblant ».


Ainsi parlait Christiane Singer



Etre passerelle

Deux rencontres récentes me font rêver.

J’assiste, lors d’un colloque, à la démonstration que nous fait une vieille hindoue de quelques mudras, ces gestes hiératiques aux figures fixées depuis des millénaires et que dessinent les mains seules. La contorsion des doigts et leur pression sur les phalanges exercent, nous explique-t-elle, un effet bénéfique sur tel ou tel organe ou sur les facultés de concentration. Mes yeux la boivent. Sa grâce habitée, sa peau transparente nervurée de veines, la torsade de ses cheveux blancs qui se défait peu à peu dans le dos puis croule tout à fait sans qu’elle y prenne garde, l’enjouement de son regard, tout me comble.

Plus tard, quand je la croise dans l’escalier, ma candeur m’arrache un balbutiement : «You are the most beautiful woman I ever saw! »

A peine un étonnement l’effleure-t-il, que déjà elle éclate de rire et me saisit le bras. Les secousses de son fou rire ne tardent pas à me gagner, et nous nous tenons là, bloquant le passage, rivées l’une à l’autre par une hilarité qui ne veut plus finir.

Quelque temps après, au hasard d’une fête, je me trouve en présence d’une vieille femme dont les yeux d’eau claire me retiennent. Pris dans le paysage quasi minéral de ce visage superbement ridé, ils m’apparaissent comme fontaines secrètes au creux de rochers. Je m’attarde auprès d’elle et, tout en l’écoutant parler de ses débuts de chanteuse à Budapest, de ses succès, puis, l'Anschluss venu, de son exil, je lis tout ce qu’elle me dit aux sinuosités compliquées et subtiles de sa peau. Elle surprend mon regard, ce qu’elle croit alors ma pensée, et s’interrompt : « Vous savez, moi aussi, j’ai été belle. » Je rétorque, surprise : « Mais vous êtes belle. » Alors, brusquement cachant son visage entre ses mains, elle pleure.

Entre ces deux mondes, ce rire et ces larmes, l’envie m’a prise de tendre une passerelle.


Extrait de :
 « Les Ages de la vie » de Christiane Singer

Unicorne de Johfra Bosschart


samedi 2 novembre 2013

Des mots sur mes maux




« La vie est une maladie de l'esprit. »
Novalis


Des mots sur mes maux

A force de soigner les maux d’autrui depuis des années je m’étais, sans doute plus ou moins inconsciemment, persuadé que j’étais à l’abri de ces problèmes-là. Et, au pire, si la maladie me tombait dessus, je devais être capable de faire pour moi ce que je faisais pour les autres : guérir ou soulager.

Seulement voilà, aujourd’hui le cancer a décidé d’investir mon organisme, « à l’insu de mon plein gré ».

Ce rappel à l’ordre, brutal et inattendu, me remet en face des réalités de ce monde, en me confirmant que je n’ai pas un statut de privilégié et que suis désormais un patient parmi les autres. Qui plus est, cette situation me dévoile mes limites, puisque je n’ai pas diagnostiqué de cancer dans un premier temps et ne l’ai donc pas vu venir, et ne suis pas arrivé à l’éradiquer par la suite; du moins jusqu’à présent.

La nature humaine est ainsi faite qu’on ne peut toucher du doigt que ce qui nous atteint directement. C’est d’autant plus vrai pour la maladie et ses conséquences ; on en parle à longueur d’année pour les autres, sans plus d’émotion, sans doute avec plus ou moins de commisération, mais en restant à une certaine distance qui nous rassure. Mais quand cela devient une affaire personnelle, c’est tout juste si on ne crie pas au scandale et à l’injustice. L’attitude des médecins à ce sujet est révélatrice ; ils sont les pires malades parce qu’ils n’ont jamais envisagé qu’ils le seraient un jour et ce tout simplement parce quand on est dans le camp des soignants on ne peut être conscient de l’état des patients, et surtout des rapports de peur qui s’instaurent entre eux-mêmes et leur maladie.


Vivre avec sa maladie, c’est apprendre à être à l’écoute de son corps, à la recherche de la moindre sensation, de bien-être ou de mal-être, significative de l’évolution du mal, pour se rassurer si tout va mieux ou pour se préparer au grand passage en cas de détérioration de son état. Mais souvent quand il y a maladie c’est que le « mal a dit » ce qui était latent en nous et que nous avons toujours refusé de voir ou d’affronter ; c’est le résultat de cette fuite que nous payons alors somatiquement. Dis-moi ce que je fuis et tu sauras ce que je suis. Comprendre sa maladie, c’est déjà entrer dans sa guérison, à moins qu’elle ne soit karmique.

L’homme ne peut s’arrêter de penser, son esprit n’est jamais en repos et il se nourrit de flots d’émotions continuels qui constituent son carburant existentiel. Quand tout va bien, il se berce d’émotions positives qui contribuent à son bien-être ; quand tout va mal, les émotions négatives coulent en cascade et alimentent des déprimes temporaires ou une dépression, plus ou moins longue, en nourrissant alors des troubles psychosomatiques.

Il est important dans ces contextes déstabilisants de se recentrer sur soi, de bien hiérarchiser les valeurs véritables de la vie, de visualiser mentalement les agents pathogènes, de mettre en place une stratégie de défense imagée et de canaliser, voire réguler, ses émotions qui vont prendre de plus en plus d’ampleur.
Dans tous les cas de figures il faut, autant que faire se peut, adopter et conserver une attitude positive de confiance en soi, associée à un moral de vainqueur, pour pouvoir se connecter – ou se reconnecter -  à l’énergie intérieure d’auto-guérison qui est en nous.
C’est un peu la  méthode Coué adaptée à un traitement curatif ; il faut se convaincre que l’on va guérir pour pouvoir le faire.

Cette situation n’est pas nouvelle pour moi puisque voilà vingt ans j’ai déjà eu maille à partir avec le crabe et qu’il m’a fallu neuf mois de chimiothérapie pour le vaincre. Je pensais que c’était un adieu définitif ; apparemment, ce n’était qu’un au revoir.

Il va falloir réveiller le guerrier en moi pour adopter une conduite de lutte ; comme on entonne dans les grandes mobilisations : ce n’est qu’un début, le combat continue.
Voilà, j’ai habillé mon corps aux couleurs de mon cœur, quitté la stupeur, abandonné la peur et décidé de m’en remettre à mon propre guérisseur ; j’ai mis des mots sur mes maux et je me sens tout de suite mieux, prêt à reprendre ce credo parfois oublié : 
que c’est beau la vie…
pourvu qu’on en ait l’envie.


« Tout ce qui tremble et palpite
Tout ce qui lutte et se bat
Tout ce que j'ai cru trop vite
A jamais perdu pour moi.

Tout ce que j'ai failli perdre
Tout ce qui m'est redonné
Aujourd'hui me monte aux lèvres
En cette fin de journée. »

« C'est beau la Vie » -  Jean Ferrat

Didier Salvignol parle de Gérard de Nerval



Qui est Gérard de Nerval ?

Didier Salvignol - www.infomysteres.com/



Gérard de Nerval

Pseudonyme de Gérard Labrunie
Ecrivain et poète français
Né le 22 mai 1808 à Paris, mort le 26 janvier 1855
Il est essentiellement connu pour ses poèmes et ses nouvelles.

Aurélia
                                                                      (1855)

En 1855, Gérard de Nerval écrit le livre intitulé « Aurélia ».

Le récit commence par «  Le Rêve est une seconde vie. Je n’ai pu percer sans frémir ces portes d’ivoire ou de corne qui nous séparent du monde invisible. ».
 Plus loin, nous pouvons lire « Une dame que j’avais aimée longtemps et que j’appellerai du nom d’Aurélia, était perdue pour moi. ».

 Aurélia représentait l’idéal féminin pour Gérard de Nerval. C’était une femme dont il était profondément amoureux, mais qu’il venait de perdre suite à une faute de sa part. Et non seulement il a perdu son amour, mais il a appris également que cette dernière est décédée récemment.
 Tout au long du livre, il divinise ou idéalise cette personne.

À travers la lecture de ce récit, nous pouvons voir comment le rêve interagit avec la vie. Est-ce le message qu’a voulu passer Gérard de Nerval en écrivant ce livre ?
 Ou serait-ce plus juste de penser qu’il s’agit uniquement d’ « un » des messages ?

Cet auteur était passionné par l’ésotérisme et le monde occulte.
 Se pourrait-il qu’il ait caché certains messages dans ce livre ?
 Si oui, lesquels ?

 Dans cet article, je vous propose de fournir quelques précisions sur certains passages du livre pour montrer que, hasard ou coïncidence, des rapprochements peuvent être faits entre ce que dit cet auteur et ce que les traditions occultes nous ont légué en témoignage…

(P 1) Le Rêve est une seconde vie. Je n’ai pu percer sans frémir ces portes d’ivoire ou de corne qui nous séparent du monde invisible. Les premiers instants du sommeil sont l’image de la mort.

De nombreux poètes antiques appelaient le sommeil « la petite mort ». Pourquoi ? Parce que les occultistes nous disent que le monde (ou plan) dans lequel nous nous trouvons lors du sommeil est exactement le même que celui où nous allons lorsque nous mourons. Il s’agit de ce que l’ésotérisme appelle « plan astral » dans lequel erre la partie émotionnelle de chaque être. Ce plan est à la fois celui où se retrouvent les entités appelées fantômes, les personnes qui rêvent, des magiciens noirs ou blancs (c’est-à-dire œuvrant dans un but égoïste ou altruiste), des personnes faisant ce qui est communément appelé « voyage astral », des égrégores (formes-pensées)…

Voir la vidéo concernant le fantôme Philipp pour comprendre ce qu’est un égrégore (car le mot fantôme n’est pas correct pour nommer Philipp. Ce dernier est un égrégore et non un fantôme, car il ne représente pas une personne vivante ou ayant vécu, mais juste une personne imaginaire).

Voir le tome 2 de la collection « Les mystères de la vie » pour plus d’informations sur ce sujet.

(P 12) Seulement, la maison où j’entrai ne m’était point connue. Je compris qu’elle avait existé dans je ne sais quel temps, et qu’en ce monde que je visitais alors, le fantôme des choses accompagnait celui du corps. J’entrai dans une vaste salle où beaucoup de personnes étaient réunies.
 Partout je retrouvais des figures connues. Les traits des parents morts que j’avais pleurés se trouvaient reproduits dans d’autres qui, vêtus de costumes plus anciens, me faisaient le même accueil paternel.


Ce que décrit Gérard de Nerval est toujours le « plan astral » des écrits ésotériques. Ce dernier est une transition entre le monde des « morts » et des « vivants ». Pour les vivants, ceux qui sont dans ce plan sont morts. Pour les morts, ils sont encore vivants. Lorsque des personnes vivent des morts imminentes (personnes officiellement mortes pour la médecine, car sans activité cérébrale, mais qui reviennent à la vie peu de temps après), elles se retrouvent dans cet état de transition. La mort « effective » n’apparait que lorsqu’elles franchissent le tunnel de lumière que la plupart d’entre elles voient durant cette période. Un individu n’est véritablement mort que s‘il a quitté ce plan pour aller dans le suivant. Tant qu’il reste dans ce plan intermédiaire, il est en quelque sorte bloqué dans son évolution. Il erre sans trop savoir où il est.

Voir le tome 3 de la collection « Les mystères de la vie » pour plus d’informations sur ce sujet. Des égrégores (formes-pensées) de chaque individu décédés restent présents dans le plan astral.

Lorsque Gérard de Nerval dit (P 13) « Cela est donc vrai ! disais-je avec ravissement, nous sommes immortels et nous conservons ici les images du monde que nous avons habité. Quel bonheur de songer que tout ce que nous avons aimé existera toujours autour de nous ! »

Il parle très certainement de ce plan.
 Et cela ne doit pas être confondu avec ce qui est appelé « Annales Akashiques » (voir le dossier pour plus de précision sur ce sujet). Ces dernières sont des traces indélébiles de tout ce qui existe et a existé. Le Plan Astral n’est que la trace « émotionnelle » de ce qui s’est passé. Alors que l’Akasha contient une trace plus vaste (non seulement émotionnelle, mais mentale, intuitive, …). Donc « Tout » est inscrit dans l’Akasha alors que le monde astral ne contient que la partie émotionnelle des évènements.

(P13) « Nous sommes sept, dis-je à mon oncle.
 - C’est en effet, dit-il, le nombre typique de chaque famille humaine, et, par extension, sept fois sept, et davantage. »

D’après les traditions ésotériques, le chiffre 7 représente le nombre de civilisations que vit notre famille humaine. 3 civilisations concernent la descente de l’Esprit dans la matière. La quatrième concerne une période d’équilibre entre l’Esprit et la Matière. Et à partir de la cinquième, l’ascension commence de la Matière vers l’Esprit. Actuellement, nous faisons partie de la cinquième civilisation.



Chaque civilisation contient sept sous-civilisations (« sept fois sept »).
 Concernant notre civilisation (la cinquième appelée « aryenne »), elle comporte les sept sous-civilisations suivantes:

1) Aryenne : Peau blanche ayant les cheveux roux et les yeux bleus (Hyperborée)
 2) Aryo-sémitique ou Chaldéenne, qui traversa l’Afghanistan et se répandit dans les plaines de l’Euphrate et en Syrie. Elle eut pour religion le Sabéisme.
 3) Iranienne, conduite par le premier Zoroastre, elle s’établit en Perse puis en Arabie et Égypte. L’alchimie fut beaucoup étudiée par cette civilisation..
 4) Celtique, conduite par Orphée, qui se répandit en Grèce, Italie, France, Irlande et Écosse. Elle se distingue dans toutes les lignes artistiques.
 5) Teutonne qui a émigré de l’Europe centrale et se répand aujourd’hui dans toutes les parties du monde.
 6) 6ème (non encore créée) : Naîtra et se développera dans le nord de l’Amérique
 7) 7ème (non encore créée) : Naîtra dans l’Amérique du Sud.

(P22) Je peuplais les coteaux et les nuages de figures divines dont il me semblait distinctement les formes.(…) Une figure dominait toujours les autres : c’était celle d’Aurélia, peinte sous les traits d’une divinité, telle qu’elle m’était apparue dans mon rêve. Sous ses pieds tournait une roue, et les faisaient cortège.

À partir de ce moment là du récit, Aurélia est divinisée et considérée comme la Mère de l’Humanité. Dans la trinité originelle, il y a le 1 (Père), 2 (Mère) et 3 (Fils) (voir les vidéos concernant l’origine de l’être et le symbolisme des nombres pour plus de précisions sur ce sujet).
 La Mère est celle qui met au monde les Esprit. Aurélia semble représenter l’aspect maternel de la création de l’humanité.

Sous les pieds d’Aurélia tournait une roue.
 Pour faire une analogie, le mot chakra est un terme sanskrit qui signifie « roue ». Et en réalité les chakras sont des vortex (ou tourbillons ayant la forme de spirale) d’énergie. Un vortex est considéré comme une roue, car vu du dessus, cela ressemble à une roue (alors que vu de profil, cela ressemble à un tourbillon).

Cette roue (ou vortex) peut être considérée comme l’aspect créateur de la vie.
 C’est exactement ce que nous disent les traditions ésotériques concernant ce mouvement. Et comme tout fonctionne par analogie dans notre monde (ce qui est en haut est comme ce qui est en bas, comme le disait Hermès Trismégiste), prenons un exemple.

Tout est régi par le chiffre 7 dans les traditions ésotériques. Et au-delà de ce chiffre 7, il y a le 3 qui peut être considéré comme la trinité originelle. Le 7 n’est donc qu’une projection du 3 si on veut prendre une image.

Notre système solaire comporterait 7 planètes principales (ou appelées « maitres ») soumises à l’influence de 3 autres astres (La Grande Ourse, Sirius et les Pléïades). Et notre système solaire aurait un mouvement en spirale influencé par Sirius. Ce mouvement est nécessaire pour développer l’auto-conscience en chaque être humain.

De manière imagée, Sirius est la Mère de notre système solaire. C’est elle qui induit le mouvement en spirale à notre système solaire. Sirius est donc l’Aurélia de notre système solaire…

(P22) J’avais essayé de réunir les pierres de la Table sacrée, et de représenter à l’entour les sept premiers Éloïm qui s’étaient partagé le monde.

Nous voyons ici encore l’importance du chiffre 7. D’après les traditions ésotériques, sept étoiles de la Grande Ourse sont les Sources originaires des sept « rayons » de notre système solaire. Les sept Eloïm en sont la représentation physique. Chacun représente un aspect différent de la trinité originelle.

(P22) Ce système d’histoire, emprunté aux traditions orientales, commençait par l’heureux accord des Puissances de la nature, qui formulaient et organisaient univers.

7 classes d’Esprits de la Nature (appelés Pitris Lunaires) sont à l’origine de notre monde ::
 - 3 règnes élémentals non corporels : fournissant à l’homme le corps éthérique, astral et mental inférieur
 - 4 règnes élémentals corporels : forment les 4 règnes de la nature

Les traditions considèrent les esprits de la nature comme les « créateurs » de notre monde matériel. Ils précédaient tous les différents règnes de la nature (minéral, végétal, animal, humain, …), car ce sont eux qui ont permis leur existence physique.

Les formes matérielles n’ont donc pas été créées à partir de rien. Ce sont les élémentaux qui ont eu le rôle de les mettre en œuvre.

(P22) Pendant la nuit qui précéda mon travail, je m’étais cru transporté dans une planète obscure où se débattaient les premiers germes de la création. Du sein de l’argile encore molle s’élevaient des palmiers gigantesques, des euphorbes vénéneux et des acanthes tortillées autour des cactus ; – les figures arides des rochers s’élançaient comme des squelettes de cette ébauche de création, et de hideux reptiles serpentaient, s’élargissaient ou s’arrondissaient au milieu de inextricable réseau d’une végétation sauvage. La pâle lumière des astres éclairait seule les perspectives bleuâtres de cet étrange horizon ; cependant, à mesure que ces créations se formaient, une étoile plus lumineuse y puisait les germes de la clarté. Puis les monstres changeaient de forme, dépouillant leurs premières peaux, se dressaient puissants sur des pattes gigantesques ; l’énorme de leurs corps brisait les branches et les herbages, dans le désordre de la nature, ils se livraient combats auxquels je prenais part moi-même, j’avais un corps aussi étrange que les leurs. Tout à coup une singulière harmonie résonna dans nos solitudes, et il semblait que les cris, les rugissements, les sifflements confus des êtres primitifs se modulassent désormais sur cet air divin. Les variations se succédaient à l’infini, la planète s’éclairait peu à peu, formes divines se dessinaient sur la verdure et sur les profondeurs des bocages, et, désormais domptés, les monstres que j’avais vus dépouillaient leurs formes bizarres et devenaient hommes et femmes ; d’autres revêtaient, dans leurs transformations, la figure des bêtes sauvages, des poissons et des oiseaux.
 Qui donc avait fait ce miracle ? Une déesse rayonnante guidait, dans ces nouveaux avatars, l’évolution rapide des humains. Il s’établit alors une distinction de races qui, partant de l’ordre des oiseaux, comprenait aussi les bêtes, les poissons et les reptiles; c’étaient les Dives, les Péris, les Ondins et les mandres; chaque fois qu’un de ces êtres mourait, il renaissait aussitôt sous une forme plus belle et chantait la gloire des dieux.


Les formes (corps) qui seront empruntées plus tard sont « prototypées » lors des premières civilisations. Mais elles restent « non matérielles » et non constantes durant les premières civilisations. Les formes se « cherchent » et se créent peu à peu grâce aux esprits de la nature qui sont chargés de ce travail.
 Ce n’est qu’au cours de la troisième civilisation (Lémurie) que les formes deviennent « matérielles ». Auparavant, l’Esprit n’a pas de forme spécifique. C’est la raison pour laquelle il est impossible de trouver une trace matérielle de l’existence de ces civilisations. La vie n’a pas besoin de matière pour exister. Cette dernière n’est nécessaire que pour se mouvoir dans des plans matériels. Il faut juste comprendre qu’il existe une vie au-delà de ces plans…

(P23) – Cependant, l’un des Éloïm eut la pensée de créer une cinquième race, composée les éléments de la terre, et qu’on appela les Afrites.
 - Ce fut le signal d’une révolution complète parmi les esprits qui ne voulurent pas reconnaître les nouveaux possesseurs du monde. Je ne sais combien de mille ans durèrent ces combats qui ensanglantèrent le globe.


Un groupe d’esprits de la nature est à l’origine de guerres.
 La cinquième race dont parle Gérard de Nerval n’est pas notre civilisation actuelle, mais celle d’un cycle planétaire précédent où la Lune avait une importance primordiale pour l’humanité. Des traces de ces évènements passés il y a fort longtemps restent gravées dans les « légendes » parlant de Lilith (la Lune Noire). Cet évènement est l’un des plus importants pour l’humanité actuelle, car il est la source (l’origine) des conflits existants encore de nos jours. Les guerres ayant lieu de nos jours ne sont que des réminiscences de cet évènement passé. Les conflits cesseront le jour où chacun prendra conscience de ce que signifie le mot « compassion » et le mettra en action concrète dans sa vie.

(P23) Trois des Éloïm avec les Esprits de leurs races furent enfin relégués au midi de la terre, où ils fondèrent de vastes royaumes. Ils avaient emporté les secrets de la divine cabale qui lie les mondes, et prenaient leur force dans l’adoration de certains astres auxquels ils correspondent toujours. Ces nécromants, bannis aux confins de la terre, s’étaient entendus pour se transmettre la puissance.


Allusions aux civilisations dont parlent les traditions qui ont dû se rendre à l’intérieur de la Terre pour, principalement, éviter de subir les conséquences des cataclysmes qui ont eu lieu sur Terre. Parmi ces dernières, il y a des nécromants (forces obscures attirées par leur bien-être et ne se souciant guère des autres) qu’il vaut mieux éviter de rencontrer. Mais il y a également des êtres très évolués qui ont des pensées altruistes réfugiés dans les profondeurs de la Terre (par exemple ce qui est liè à Shamballah ou Agartha). Il pourrait être intéressant de rencontrer ces êtres, mais l’humanité ne semble pas encore prête. Elle a besoin de se « réveiller » auparavant…

Il faut comprendre aussi que penser que l’intérieur de la Terre est creux n’a rien d’anti-scientifique. La science est capable de montrer que l’intérieur de la Terre est soi liquide, soit gazeux. Je n’apprends rien à personne en disant que l’air est un gaz. L’idée préférée des scientifiques est qu’elle comporte un magma liquide. Ce n’est qu’une hypothèse et non pas un fait. Certaines autres expériences réalisées à l’aide d’ondes envoyées vers le centre de la Terre semblent montrer que l’hypothèse d’une Terre creuse est plus plausible que celle d’une Terre pleine…

(P23) C’est dans le centre de l’Afrique, au-delà des montagnes de la Lune et de l’antique Éthiopie, qu’avaient lieu ces étranges mystères : longtemps j’y avais gémi dans la captivité ainsi qu’une partie de la race humaine.


L’Afrique est considérée comme le premier chakra de la Terre (appelé chakra racine, celui qui a un lien direct avec l’aspect matériel). Ce serait le berceau de la civilisation. Et tant que la paix ne règnera pas dans cette partie du globe, la Terre entière ne trouvera pas son équilibre. Il est donc nécessaire d’harmoniser chaque partie du globe avant de pouvoir prétendre de vivre sur un astre harmonieux. Tout comme un individu doit harmoniser tous ses chakras (centres énergétiques) pour espérer avoir un corps harmonieux.

(p24) Un fléau plus grand que les autres vint tout à coup rajeunir et sauver le monde. La constellation d’Orion ouvrit au ciel les cataractes des eaux; la terre, trop chargée par les glaces du pôle opposé, fit un demi-tour sur elle-même, et les mers, surmontant leurs rivages, affluèrent sur les plateaux de l’Afrique et de l’Asie ; l’inondation pénétra les sables, remplit les tombeaux des pyramides, et, pendant quarante jours, une roche mystérieuse se promena sur les mers portant espoir d’une création nouvelle.


Il est probable que ce passage se réfère à l’Atlantide. Le Déluge de la Bible fait référence à une inondation ayant eu lieu en – 850 000 av JC. La destruction de l’Atlantide dont parle Platon dans ses livres ayant eu lieue en – 10 000 n’était qu’une réminiscence de ce Déluge. Car il n’y a pas eu qu’une seule destruction, mais plusieurs et en des temps très espacés.

Résumé chronologique des destructions ayant anéanti l’Atlantide :

- 4 000 000 : L’Atlantide se brisa en sept îles
 - 850 000 : Les continents Routa et Daitya furent séparés de l’Amérique.
 - 200 000 : Disparition de ces continents (seule resta l’île Poséidon).
 -50 722, -28 000 : Deux autres destructions de l’Atlantide
 -10 000 : Dernière (et ultime) destruction de l’Atlantide (celle décrite par Platon)

(P 27) Une idée terrible me vint : L’homme est double, me dis-je . Je sens deux hommes en moi, a écrit un Père de l’Église. – Le concours de deux âmes a déposé ce germe mixte dans un corps qui lui-même offre à la vue deux portions similaires reproduites dans tous les organes de sa structure. Il y a en tout homme un spectateur et un acteur, celui qui parle et celui qui répond.


Chaque individu a un Esprit qui le dirige. Et ce dernier a une projection de lui dans le monde matériel. C’est toute l’importance de la dualité Matière/Esprit dans la vie d’un individu. Cette dualité ne pouvant être transcendée qu’à partir du moment où la Matière et l’Esprit ne sont plus considérés comme des opposés, mais comme deux faces d’une même Unité.

De même, les écrits ésotériques nous invitent à ne pas préférer l’ombre à la lumière, ni la lumière à l’ombre, mais accepter que ces deux aspects sont un « tout » indissociable.

(P30) Une partie du bâtiment était encore en construction. J’entrai dans un atelier où je vis des ouvriers qui modelaient en glaise un animal énorme de la forme d’un lama, mais qui paraissait devoir être muni de grandes ailes. Ce monstre était comme traversé d’un jet de feu qui l’animait peu à peu, de sorte qu’il se tordait, pénétré par mille reflets pourprés, formant les veines et les artères et fécondant pour ainsi dire l’inerte matière, qui se revêtait d’une végétation instantanée d’appendices fibreux d’ailerons et de touffes laineuses. Je m’arrêtai à contempler ce chef-d’œuvre, où l’on semblait avoir surpris les secrets de la création divine. « C’est que nous avons ici, me dit-on, le feu primitif qui anima les premiers êtres… Jadis, il s’élançait jusqu’à la surface de la Terre, mais les sources se sont taries.»



« Le Feu est la réflexion la plus parfaite et la plus pure, au ciel et sur la terre, de la Flamme Une. C’est la vie et la mort, l’origine et la fin de toute chose matérielle. C’est la Substance divine. » (Doctrine Secrète, I, 146, H.P. Blavatsky).

« Le Feu et la flamme détruisent le corps d’un Arhat ; leur essence le rend immortel. » (Doctrine Secrète, I, 35, H.P. Blavatsky)

Parmi les élémentaux qui ont donné la vie à la Terre, certains sont des éléments liés au feu. Ces êtres génèrent une force indispensable à la vie (les volcans en sont la partie visible, mais grossière).

En brulant, le feu supprime l’enveloppe matérielle de chaque chose et permet de changer l’état vibratoire de la force qui habite à la forme.

Le Feu est l’union d’une Forme et d’un Esprit. L’Esprit ne peut se manifester dans un monde matériel qu’en s’unissant avec une forme. La forme n’a aucune utilité si elle n’est pas habitée par un Esprit. C’est le point de contact entre l’Esprit et le forme qui crée le feu. Dans notre organisme, le cœur est la source de ce Feu.

(P30) « Ne créerait-on pas aussi des hommes ? » dis-je à l’un des travailleurs; mais il me répliqua : « Les hommes viennent d’en haut et non d’en bas : pouvons-nous créer nous-mêmes ? Ici, l’on ne fait que formuler par les progrès successifs de nos industries une matière plus subtile que celle qui compose la croûte terrestre. Ces fleurs qui vous paraissent naturelles, cet animal qui semblera vivre, ne seront que des produits de l’art élevé au plus haut point de nos connaissances, et chacun les jugera ainsi. »


La technologie est capable de créer des « formes » (des corps), mais est incapable de créer les aspects supérieurs de l’être. C’est pourquoi ils viennent « d’en haut » et non pas d’en bas.

(P36) L’Esprit de l’Être-Dieu, reproduit et pour ainsi dire reflété sur la terre, devenait le type commun des âmes humaines, dont chacune, par suite, était à la fois homme et Dieu. Tels furent les Éloïm. (…) « Mais Dieu est partout, lui répondait son esprit ; il est en toi-même et en tous. Il te juge, il t’écoute, il te conseille ; c’est toi et moi qui pensons et rêvons ensemble, – et nous ne nous sommes jamais quittés, et nous sommes éternels ! »


Prise de conscience des aspects supérieurs de son être, de l’illusion de  séparation. Compréhension de l’aspect holographique de la vie. (voir les vidéos concernant l’origine de l’être et le symbolisme des nombres pour plus d’informations)

(P36-37) « Dieu est avec lui ! m’écriai-je… mais il n’est plus avec moi ! Ô malheur! je l’ai chassé de moi-même, je l’ai menacé, je l’ai maudit! C’était bien lui, ce frère mystique, qui s’éloignait de plus en plus de mon âme et qui m’avertissait en vain ! Cet époux préféré, ce roi de gloire, c’est lui qui me juge et me condamne, et qui emporte à jamais dans son ciel celle qu’il m’eût donnée et dont je suis indigne désormais ! »


Début de la « chute » de l’homme où il commence à s’identifier tellement à la matière qu’il perd conscience de sa connexion avec les plans supérieurs.

(voir les vidéos concernant l’origine de l’être et le symbolisme des nombres pour plus de précisions sur ce sujet)


(P44) Embarrassé au milieu de ces divers symboles, je demandai un jour à mon oncle ce que c’était que Dieu. « Dieu, c’est le soleil », me dit-il.


Le Soleil intérieur ou Soleil central, selon la tradition ésotérique, est l’Un qui résout. C’est-à-dire l’Unité primordiale (la Source) d’où la vie émane. Cette Unité (1) forme ensuite une trinité (3). Et cette trinité se manifeste ensuite en sept (7) aspects différents.

Notre Terre fait partie d’un système où 7 planètes sont principalement importantes. Puis 3 autres planètes synthétisent ce système planétaire (elles ont en elles la réunion de tous les aspects des 7 autres planètes). Et le Soleil est l’Un qui résout. Il comporte en lui la synthèse de toutes les autres planètes. Il en est l’essence. C’est la raison pour laquelle il peut être associé à l’idée que l’on peut se faire de Dieu.

(P53) Je m’imaginai d’abord que les personnes réunies dans ce jardin avaient toutes quelque influence sur les astres, et que celui qui tournait sans cesse dans le même cercle y réglait la marche du soleil.



La vie est basée sur un mouvement en spirale (vortex). Le Soleil en est la pointe, là où convergent tous les astres qui ont un mouvement circulaire. Tous les astres ont une influence sur l’univers tout comme la moindre particule élémentaire a de l’influence sur tout ce qui l’entoure. En d’autres termes, le Tout influence chaque partie tout comme chaque partie influence le Tout.



Johannes Kepler (1571 – 1630), astronome allemand, découvreur des « lois de Kepler » qui montrent le mouvement des planètes autour du soleil,  a dit qu’il comprenait parfaitement que les pythagoriciens aient pu croire que tous les Globes disséminés dans l’espace étaient des Intelligences douées de raison (facultates ratiocinativæ), circulant autour du Soleil « dans lequel réside un pur esprit de feu, source de l’harmonie générale ». (De Motibus Planetarum Harmonicis, p. 248, cité par H.P. Blavatsky, Doctrine secrète)

Si des personnes comme Johannes Kepler ou Pythagore ont pu considérer ces idées comme pertinentes, j’invite chacun à comprendre pourquoi plutôt que de les considérer comme farfelues…

(P 53) Une erreur s’était glissée, selon moi, dans la combinaison générale des nombres, et de là venaient tous les maux de l’humanité.


En cessant de chercher l’harmonie dans les nombres, l’être humain s’est séparé de lui-même. Le nombre d’or est le seul rapport qui permet d’harmoniser une partie avec le tout. Et comme le monde est holographique, ce nombre devrait régir la vie de tous les jours.

(P54) Il y avait une vaste conspiration de tous les êtres animés pour rétablir le monde dans son harmonie première, et que les communications avaient lieu par le magnétisme des astres, qu’une chaîne non interrompue liait autour de la terre les intelligences dévouées à cette communication générale, et que les chants, les danses, les regards, aimantés de proche en proche, traduisaient la même aspiration.


La nature, la vie en générale, à l’état naturel, suit ce nombre d’or. Si l’être humain faisait de même, il retrouverait l’harmonie qu’il a perdue en se considérant séparé de son essence…

(P63) Dès ce moment, je m’appliquais à chercher le sens de mes rêves, et cette inquiétude influa sur mes réflexions de l’état de veille. Je crus comprendre qu’il existait entre le monde externe et le monde interne un lien ; que l’inattention ou le désordre d’esprit en faussaient seuls les rapports apparents, – et qu’ainsi s’expliquait la bizarrerie de certains tableaux, semblables à ces reflets grimaçants d’objets réels qui s’agitent sur l’eau troublée.


Très belle conclusion que de parler du lien entre le monde externe et interne. Pour les traditions ésotériques, c’est l’objectif principal que doit réaliser chaque individu. Chacun doit comprendre que l’extérieur et l’intérieur à lui-même sont les deux faces d’une même Unité.


Conclusion

À travers la lecture de ce livre, nous voyons que le rêve dont parle Gérard de Nerval ne ressemble pas aux rêves de tous les jours. De nombreux propos utilisés tout au long du livre ont un double sens qui montre les connaissances de l’auteur concernant les sujets liés aux traditions.

À quelques reprises, il nous parle de Dieu de la même manière que de nos jours, toute personne en quête de spiritualité, le fait :

(P 36)L’Esprit de l’Être-Dieu, reproduit et pour ainsi dire reflété sur la terre, devenait le type commun des âmes humaines, dont chacune, par suite, était à la fois homme et Dieu.
 (…)
 Mais Dieu est partout, lui répondait son esprit ; il est en toi-même et en tous. Il te juge, il t’écoute, il te conseille ; c’est toi et moi qui pensons et rêvons ensemble, – et nous ne nous sommes jamais quittés, et nous sommes éternels !


Cette conception de Dieu ressemble fortement à celle formulée dans le manuscrit de Nag Hamadi découvert en 1945.
 « Le royaume de Dieu est en toi et tout autour de toi. Pas dans les édifices de bois et de pierre. Fends le morceau de bois et je suis là. Soulève la pierre et tu me trouveras. »

Page 34 et 35 du livre, Gérard de Nerval nous dit « peut-être touchons-nous à l’époque prédite où la science, ayant accompli son cercle entier de synthèse et d’analyse, de croyance et de négation, pourra s’épurer elle-même et faire jaillir du désordre et des ruines la cité merveilleuse de l’avenir… »

L’espoir de réalisation de cette prophétie est une excellente conclusion pour cet article…

Dragon de Johfra Bosschart