samedi 25 mai 2013

Où l’âme est-elle située ?




Où l’âme est-elle située ?

Où se situe ce trésor de Connaissance, de Sagesse et d’amour ?

Elle se trouve partout en vous, elle n’a pas un point bien défini, – quoique vous pourriez également la situer dans votre Soleil intérieur – mais considérez qu’elle inonde totalement votre corps de matière.

Imaginez que c’est une petite sphère de lumière plus ou moins importante qui peut s’expanser ou se contracter et qu’elle va dans tout votre corps en toute liberté et aussi au-delà de votre corps. Elle bouge sans arrêt, elle n’est pas immobile. Elle peut l’être, certes, mais elle bouge. L’âme vous donne la vie ! Sans sa réalité, si elle quittait votre corps tout à l’heure, il n’aurait plus de vie, tout simplement.

Où chercher la Connaissance ? Dans l’âme !
Comment accéder à votre âme ? En lui parlant, en la reconnaissant
en vous !

Vous ne pouvez pas savoir l’aide qu’elle peut apporter aux humains, l’aide qu’elle peut vous apporter, parce que l’âme c’est vous, c’est vous dans l’ignorance de ce que vous êtes réellement. Bien sûr, vous le savez intellectuellement, mais vous ne ressentez pas sa vibration car votre conscience n’est pas libérée.

Alors pour vous faciliter l’accès à cette mémoire fabuleuse, parlez à votre âme et demandez-lui de libérer la connaissance qui vous sera utile pour votre fin de parcours. Soyez certain qu’elle vous entend puisqu’elle est en vous, puisqu’elle est une autre partie de vous-même que vous n’avez pas encore investiguée car ce n’était pas le but de votre incarnation.

Maintenant tout change, les paramètres changent, les réalités changent, vous allez vers d’autres réalités beaucoup plus subtiles mais beaucoup plus profondes, vous n’avez plus besoin des mêmes outils. Plus vous évoluerez, plus vous aurez de nouveaux outils à votre disposition.

Dans votre âme, se trouve tous les outils qui vous seront nécessaires dans tous les prochains cycles, dans le prochain cycle qui est très proche, et également dans les autres cycles.

N’oubliez pas que l’âme donne des informations diluées à votre Divin et que votre Divin, votre Soi Divin, communique également à l’âme les connaissances divines. Dans votre Divin, il y a la connaissance de l’univers, puisque votre Divin est une particule de la Source. Donc, l’échange ne se fait pas que dans une seule direction, l’échange ne se fait pas que de votre âme à votre Divin, il se fait également de votre Divin à votre âme et de votre âme à vous-même.

Alors que devez vous faire ? Pourquoi cette séparation ? Pourquoi, la conscience humaine, la conscience spirituelle (l’âme) et la conscience divine (le Divin) ? Pourquoi cette séparation ? Croyez vous qu’elle est encore utile? Ne souhaitez- vous pas vivre l’harmonie, l’unité, votre totalité ?

Demandez-les, mais avant que cela ne puisse être, il faudra que vous ayez encore beaucoup nettoyé. Tant que la partie inférieure de vous même (la partie qui œuvre dans la densité) n’aura pas suffisamment été épurée, nettoyée, l’accès à sa totalité lui sera freiné.

Alors dans vos méditations, parlez à vote âme, parlez à votre Divin, demandez l’unité entre les trois parties de ce que vous êtes réellement, essayez d’élever votre conscience vers ce qu’il y a de plus beau en vous, ne restez pas coincé en permanence dans votre petite humanité.

Votre petite humanité, certes, a eu beaucoup d’importance, car elle vous a permis d’agir, elle vous a permis d’œuvrer, de réaliser des choses merveilleuses, de comprendre, d’aimer, d’aimer humainement, mais aussi d’avoir le désir profond d’aimer au-delà de l’humain. Plus vous aimerez au-delà de l’humain, plus vous vous rapprocherez de votre totalité.

Tout ceci est d’une grande importance, peut être allons-nous trop vite, mais si nous vous en parlons c’est que nous pensons que vous pouvez le comprendre.

Ne soyez plus divisé en vous-même, ayez conscience de l’unité, ayez conscience de ce que vous êtes au-delà de l’humain, ayez conscience que ce que vous vivez, que ce que vous voyez de vous-même n’est qu’une apparence, n’est qu’une illusion, n’est qu’un vêtement.

Bien sûr, parfois, ce vêtement vous crée des problèmes, mais demandez, dans n’importe quelle circonstance, de l’aide aux parties les plus subtiles de vous même, c’est-à-dire à votre Divinité, à votre Soi Supérieur qui vit dans l’incréé et en vous, petite partie humaine qui vit dans la densité, que l’unité se fasse le plus vite possible. Bien sûr, cela ne se fera pas comme un coup de baguette magique, mais préparez le terrain !

Le basculement va avoir lieu beaucoup plus vite que vous ne le pensez, qu’il se fasse au niveau de l’individu, au niveau de l’humanité ou au niveau de la planète entière. Aujourd’hui c’est aujourd’hui, demain est un autre jour avec tout ce que cela comporte de vécus individuels, collectifs ou planétaires.

Demain tout peut être totalement différent pour vous et pour toute vie quelle qu’elle  soit, alors si dès aujourd’hui vous acceptez ce que vous êtes réellement tout sera beaucoup plus facile. Vous ouvrirez les portes intérieures et vous ouvrirez également les portes sur l’univers.

Même si le temps vous paraît long, même si vous n’avez pas l’impression que tout change autour de vous, sachez que beaucoup de choses changent dans votre corps, beaucoup de choses changent dans votre conscience humaine, et le rapprochement de votre âme et de votre Divinité se fait de plus en plus.

Vous pouvez également parler à votre corps.

 Il est important de le remercier parce qu’il a été un très bon serviteur, le serviteur de votre âme, et l’outil de vos expériences. Ce corps souvent a souffert, il n’a pas toujours été compris et aimé comme il le désirait. Combien d’êtres humains maltraitent profondément leur corps avec les drogues et d’autres choses. Nous ne sommes pas là pour juger, bien évidement, mais chacun de vous doit pouvoir comprendre qu’il doit être vigilant, aimant et respectueux avec son corps.

Lorsque vous êtes venu sur ce monde, il vous a été donné un outil précieux, et il vous a été demandé d’en prendre soin. Lorsque vous quitterez ce monde, la question suivante pourra vous être posée :
« As-tu bien pris soin de l’outil merveilleux qui a été mis à ta disposition pour expérimenter la vie sur ce monde ?
 As-tu seulement eu conscience de l’outil qui a été mis à la disposition de ton âme pour expérimenter la vie ? »

Ceci est d’une grande importance ! Le respect de votre corps, le respect de la vie, le respect de tout ce qui vous entoure font également partie de l’Amour.
Sans respect, il n’y a pas d’Amour et dans l’Amour il y a toujours le respect ! »

Vous pouvez reproduire ce texte et en donner copie aux conditions suivantes :
qu’il ne soit pas coupé
qu’il n’y ait aucune modification de contenu
que vous fassiez référence à notre site http://ducielalaterre.org
que vous mentionniez le nom de Monique Mathieu

Morceaux choisis - Friedrich Nietzsche



Déchirer le voile

«J’ai découvert pour moi que la vieille humanité, la vieille animalité, oui même tous les temps primitifs et le passé de toute existence sensible, continuent à vivre en moi, à écrire, à aimer, à haïr, à conclure, – je me suis réveillé soudain au milieu de ce rêve, mais seulement pour avoir conscience que je rêvais tout à l’heure et qu’il faut que je continue à rêver, pour ne pas périr: tout comme il faut que le somnambule continue à rêver pour ne pas tomber.

Qu’est désormais pour moi l’ « apparence » ?
 Ce n’est certainement pas l’opposé d’un “être” quelconque – que puis-je énoncer de cet être, si ce n’est les attributs de son apparence?
 Ce n’est certes pas un masque inanimé que l’on pourrait mettre, et peut-être même enlever, à un X inconnu !
 L’apparence est pour moi la vie et l’action elle-même qui, dans son ironie de soi-même, va jusqu’à me faire sentir qu’il y a là apparence et feu follet et danse des elfes et rien de plus – que, parmi ces rêveurs, moi aussi, moi “qui cherche la connaissance”, je danse le pas de tout le monde, que le “connaissant” est un moyen pour prolonger la danse terrestre, et qu’en raison de cela il fait partie de ces maîtres de cérémonie de la vie et que la sublime conséquence et le lien de toutes les connaissances sont et seront peut-être le moyen suprême d’assurer l’universalité de la rêverie et l’entente de tous ces rêveurs entre eux et, par cela même, de faire durer le rêve.»

L’homme vit dans de multiples dépendances

     Aussi longtemps que nous ne nous sentons pas dépendre de quoi que ce soit, nous nous estimons indépendants: sophisme qui montre combien l'homme est orgueilleux et despotique. Car il admet ici qu'en toutes circonstances il remarquerait et reconnaîtrait sa dépendance dès qu'il la subirait, son postulat étant qu'il vit habituellement dans l'indépendance et qu'il éprouverait aussitôt une contradiction dans ses sentiments s'il venait exceptionnellement à la perdre. Mais si c'était l'inverse qui était vrai, à savoir qu'il vit constamment dans une dépendance multiforme, mais s'estime libre quand il cesse de sentir la pression de ses chaînes du fait d'une longue accoutumance? S'il souffre encore, ce n'est plus que de ses chaînes nouvelles: le «libre arbitre» ne veut proprement rien dire d'autre que ne pas sentir ses nouvelles chaînes.

Critique du libre-arbitre

     Il ne nous reste aujourd'hui plus aucune espèce d'indulgence pour l'idée du
« libre-arbitre » ; nous savons trop bien ce que c'est : le tour de passe-passe théologique le plus suspect qu'il y ait, pour rendre l'humanité « responsable » à la façon des théologiens ; ce qui veut dire : pour rendre l'humanité dépendante des théologiens... Je ne fais que donner ici la psychologie de cette tendance à vouloir rendre responsable. Partout où l'on cherche à établir les responsabilités, c'est généralement l’instinct de punir et de juger qui est à l’œuvre. On a dépouillé le devenir de son innocence, lorsque l'on a ramené à une volonté, à des intentions, à des actes de responsabilité, le fait d'être de telle ou telle manière : la doctrine de la volonté a été principalement inventée à des fins de châtiment, c'est-à-dire avec l'intention de trouver coupable. Toute l'ancienne psychologie, la psychologie de la volonté, n'existe que par le fait que ses inventeurs, les prêtres, chefs des communautés anciennes, voulurent se créer le droit d'infliger une peine, ou plutôt qu'ils voulurent donner ce droit à Dieu... Les hommes ont été considérés comme
« libres », pour pouvoir être jugés et punis, pour pouvoir être coupables : par conséquent toute action devait être regardée comme voulue, l'origine de toute action comme se trouvant dans la conscience. »

Friedrich Nietzsche

"Le portail" de Andreas Zielenkiewic


jeudi 9 mai 2013

Communication avec Ophoemon (10)



La connaissance vous donnera la puissance


Il suffira de se concentrer sérieusement pour établir le contact avec nous et de le prolonger à volonté ; une fois la fréquence de communication trouvée, elle est mémorisée et peut être rappelée à volonté. Nous pourrons ainsi être quotidiennement à vos côtés, quand vous le souhaiterez, sans jamais vous envahir ; ceci est important car vous êtes libres de vous déterminer et de faire vos choix de vous-mêmes.

Quoiqu’il en soit cette période ne sera pas de tout repos et vous aurez à jouer un rôle de premier plan dans l’assistance et la protection de tous les vôtres, membres de vos familles et proches amis durant ces temps difficiles.

Vous vous trouverez étonnement détachés et faisant preuve d’un calme et d’une lucidité d’analyse qui ne manqueront pas de vous surprendre ; cela sera dû au fait que les énergies spirituelles auront remplacé les énergies mentales de la logique et les énergies astrales de l’émotion ; vous fonctionnerez alors sur le plan de l’intuition spirituelle qui vous mettra hors d’atteinte des pièges et contraintes de la troisième dimension terrestre.

Tu sais maintenant que tu ne dois pas te fier aux apparences mais toujours rechercher à connaître l’origine des illusions qui t’entourent, à comprendre cette règle du jeu existentielle que plus des trois-quarts d’entre vous méconnaissent totalement. Seule la connaissance vous donnera la puissance nécessaire à cette deuxième naissance spirituelle ; il faut ouvrir les yeux de l’esprit pour découvrir la vérité qui changera votre statut de disciple en celui de maître.

Tu crois savoir, mais tu n’en sais pas encore assez pour obtenir la consécration ; tu es sur la voie, mais tu es loin encore de l’arrivée. Tu dois continuer et réaliser en toi ce grand chantier, ce grand œuvre au bout duquel tu te reconnaitras.

L’auto-connaissance, et l’élévation personnelle qu’elle autorise, favorisent une évolution spirituelle plus rapide ainsi qu’un épanouissement de conscience plus ample. Aujourd’hui la quantité exponentielle d’âmes incarnées sur terre est le signe flagrant d’une fin de cycle qui permet, comme toute situation exceptionnelle, des avancées très sensibles, voire surprenantes, pour accéder à des dimensions supérieures, par accélération du taux vibratoire énergétique.

Certains d’entre vous, en minorité certes, seront appelés à quitter la troisième dimension, et sa densité lourde, pour accéder à la quatrième dimension, avant de prendre pied dans la cinquième, beaucoup plus éthérique. Et ce sera une nouvelle initiation pour l’être ayant réussi ce transfert, mémorable et justifiée.



Ainsi parlait Emmanuel Kant


Emmanuel Kant (Immanuel en allemand) est un philosophe allemand, fondateur de l’« idéalisme transcendantal ». Né le 22 avril 1724 à Königsberg, capitale de la Prusse-Orientale, il y est mort le 12 février 1804. Grand penseur de l'Aufklärung, Kant a exercé une influence considérable sur l'idéalisme allemand, le néokantisme, la philosophie analytique, la phénoménologie et la philosophie postmoderne. Son œuvre, considérable et diverse dans ses intérêts, mais centrée autour des trois Critiques, à savoir la Critique de la raison pure, la Critique de la raison pratique et la Critique de la faculté de juger, fait ainsi l'objet d'appropriations et d'interprétations successives et divergentes.

« On mesure l’intelligence d’un individu à la quantité d’incertitudes qu’il est capable de supporter.  »

« Il y a beaucoup de germes dans l'humanité, et c'est notre tâche que de développer d'une manière proportionnée les dispositions naturelles, que de déployer l'humanité à partir de ces germes, et de faire en sorte que l'homme atteigne sa destination. Les animaux remplissent d'eux-mêmes leur destination et sans la connaître. Seul l'homme doit chercher à l'atteindre, et cela ne peut se faire s'il ne possède pas un concept de sa destination.
(...)
 L'éducation est un art dont la pratique doit être perfectionnée par beaucoup de générations. Chaque génération, instruite des connaissances des précédentes, est toujours plus à même d'établir une éducation qui développe d'une manière finale et proportionnée toutes les dispositions naturelles de l'homme et qui ainsi conduise l'espèce humaine tout entière à sa destination.
(...)
Voici un principe de l'art de l'éducation que particulièrement les hommes qui font des plans d'éducation devraient avoir sous les yeux : on ne doit pas seulement éduquer des enfants d'après leur état présent de l'espèce humaine, mais d'après son état futur possible et meilleur, c'est-à-dire conformément à l'Idée de l'humanité et à sa destination totale. »

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« L'homme est un animal qui, lorsqu'il vit parmi d'autres membres de son espèce, a besoin d'un maître. Car il abuse à coup sûr de sa liberté à l'égard de ses semblables; et quoique, en tant que créature raisonnable, il souhaite une loi qui pose les limites de la liberté de tous, son inclination animale égoïste l'entraîne cependant à faire exception pour lui-même quand il peut.

Il lui faut donc un maître pour briser sa volonté particulière, et le forcer à obéir à une volonté universellement valable, par là chacun peut être libre.
Mais où prendra-t-il ce maître?
Nulle part ailleurs que dans l'espèce humaine.
Or ce sera lui aussi un animal qui a besoin d'un maître. De quelque façon qu'il s'y prenne, on ne voit pas comment, pour établir la justice publique, il pourrait se trouver un chef qui soit lui-même juste, et cela qu'il le cherche dans une personne unique ou dans un groupe composé d'un certain nombre de personnes choisies à cet effet. Car chacune d'entre elles abusera toujours de sa liberté si elle n'a personne, au-dessus d'elle, qui exerce un pouvoir d'après des lois.

Or le chef suprême doit être juste en lui-même et pourtant être un homme. Cette tâche est donc bien la plus difficile de toutes et même sa solution parfaite est impossible : dans un bois aussi courbe que celui dont est fait l'homme, on ne peut rien tailler de tout à fait droit. La nature ne nous impose que de nous rapprocher de cette idée. »



Emmanuel Kant


"Persistence de la mémoire" de Andreas Zielenkiewic