vendredi 21 novembre 2008

Le suaire de Turin



Le Suaire de Turin est une pièce de lin, tissée en chevrons, de 4,41 m de haut sur 1,13 à 1,125 m de large, après la restauration de 2002. Les diverses pièces de raccommodage ajoutées au XVIe siècle, sont visibles à l'œil nu. Ce linceul est sensé avoir contenu le corps, sans vie de Jésus et serait la preuve visible de sa résurrection.

Que savons-nous au juste sur le Saint Suaire? Quand apparaît-il dans l´Histoire?

Les différentes théories qui existent du parcours suivi par ce Linceul, entre la mise au tombeau et son exposition publique dans la petite église de Lirey en 1357, sont bien contradictoires. Ce qui est certain c´est que ce tissu, avec l´image d´un crucifié, a appartenu à Jeanne de Vergy, veuve depuis un mois de Geoffrey de Charney.

Personne ne se questionna alors sur sa provenance. Les pèlerinages commencèrent jusqu´à ce que Henri de Poitiers, alors évêque de Troyes, ordonna sa destruction. Trente ans on le cacha jusqu´à ce qu´un autre membre de la famille Charney, appelé aussi Geoffrey, l’exposa à nouveau en 1389.
Sa fille Margaret le vendit au duc Louis de Saboya, fils du Pape Félix V. Cette famille royale italienne en fit don au Pape. De 1453 à nos jours, il est à la chapelle de la cathédrale Saint Jean Baptiste de Turin .Dernièrement, il est gardé en un lieu secret.

Antécédents:

-1353 : Geoffroy de Charny meurt à la bataille de Poitiers (16 septembre 1356).

-1356 à 1370 : Ostentations de ce linceul advenu à la famille de Charny. À cette date, L'évêque de Troyes Henri de Poitiers interdit les ostentations, considérant que le Linceul doit être faux.
-1389 : L´évêque de Troyes, Pierre d´Arcis informe au papa d´Avignon Clément VII, que son antécédent, Henri de Poitiers avait des preuves du fraude du Saint Suaire par un artiste. Jeanne de Vergy, veuve de Geoffroy de Charny, a épousé en secondes noces Aymon de Genève, oncle du pape Clément VII, qui l'autorise à reprendre les ostentations en 1389
-1390 : bulle papale du 6 janvier :
« Enfin celui qui fera l'ostentation devra avertir le peuple au moment de la plus forte affluence et dire à haute et intelligible voix, toute fraude cessant, que ladite figure ou représentation n'est pas le vrai Linceul de Notre-Seigneur, mais qu'elle n'est qu'une peinture ou un tableau du Linceul «
-1399 : Le Pape reconnaît que le Saint Suaire n´est pas le linceul de Notre Seigneur.
-1418 : Humbert de Villersexel, comte de la Roche, époux de Marguerite de Charny, déplaça le linceul dans son château de Montfort pour le protéger des bandes de pillards .Il le déplaça ensuite à Saint-Hippolyte-sur-Doubs, un autre de ses fiefs. A sa mort, les chanoines de Lirey réclamèrent la relique, mais le parlement de Dole et la cour de Besançon donnèrent raison à Marguerite de Charny, qui voyagea dans différents endroits avec le Linceul, notamment à Liège et à Genève
-1453 : Elle vend la relique à Anne de Lusignan, épouse du duc Louis Ier de Savoie, contre le château de Varambon. Le Linceul est dès lors conservé dans une nouvelle église, la Sainte-Chapelle de Chambéry, élevée à la dignité de collégiale par le pape Paul II.

-Après 1471 : Le Linceul est fréquemment déplacé, à Verceil, Turin, Ivrée, Suse, Chambéry, Avigliano, Rivoli, Pignerol….
-1532 : Incendie à Chambéry.
-1534 : Les Clarisses cousent des pièces triangulaires, très visibles sur les photos du suaire.
-1578 : Il passe à Turin, où les Ducs de Savoie ont transféré leur capitale en 1562.
-1883 : Le dernier roi d'Italie, Humbert en fit don au Pape.
-1898 : L´avocat Segondo Pia fait sa fameuse photo, qui suscite un grand intérêt

-1950 : Premier congrès international d’études “scientifiques” du suaire.
Le Dr Barbet, chirurgien de l’hôpital Saint-Joseph de Paris aborde l´aspect médical de l´image : comme les artistes représentent toujours le crucifié cloué par les mains, ce qui n´est pas le cas sur le suaire de Turin, alors, ce linceul n´est pas l´œuvre d´un faussaire. Du point de vu médical, ce serait par les poignets la meilleure façon de procéder…

-1969 : On passe, sous l´œil vigilant du Vatican, le suaire, aux rayons ultraviolets et infrarouges, sans n’en tirer aucune conclusion définitive…pour qui ?

-Années 70 : Walter Mc Crone, micro analyste et médecin légiste le plus compétent du monde membre du STURP (société d´investigation du Saint Suaire de Turin) déclara avoir trouvé des restes de vermillon, peinture utilisée au moyen -âge. Le STURP l´expulsa !
Mc Crone avertit que le C14 donnerait 1356 +/-10 ans7
Vittorio Pesce, anthropologue de l´université de Bari donnait 1250 / 1350, en se basant sur les preuves : historiques, iconographiques et techniques employées qui viseraient le XIV s.

-1973 : Alors arriva le pollen : Le criminologue suisse Max Frei prouva que les 2/3 du pollen trouvé sur le Saint Suaire provenait du proche orient. Mais est-ce bien une preuve scientifique ? NON! Plus personne n´a pu répéter ses résultats. Même le STURP ne considère pas cette preuve comme concluante ...le vent, les visiteurs ont pu l´apporter.
Mr Frei était-il digne de crédit ? Comme calligraphe il certifia comme authentique un faux manuscrit attribué à Hitler.

-1978 : Les Dr Jackson et Jumper, capitaines de l’armée de l’Air américaine démontrent la tridimensionnalité de l´image: l’intensité de la couleur variait avec la distance qui sépare le tissu du cadavre.
Le S.T.U.R.P. effectua une radiographie complète, l’examina aux rayons infrarouges, sous éclairage ultraviolet. Cela avait déjà était fait en 1969 !

-1981 : le S.T.U.R.P. publie ses conclusions. il y a bien du sang sur la relique, la peinture est à exclure.

-1988 : La datation au carbone 14 du tissu, demandée par Monseigneur Balestrero, est effectuée. Cette datation, réalisée en double aveugle par différents laboratoires, Tucson, Zurich, Oxford sous le contrôle du British Muséum, a indiqué l´ âge du tissu. Cette valeur correspond parfaitement avec l'époque où ce suaire fait son apparition dans l'histoire, à Lirey, entre 1280 et 1380.

Les autres 3 échantillons de contrôle, étaient :
1) un tissu de lin provenant de Nubie et daté par des méthodes historiques du 11ème-12ème siècle après J.C ;
2) un tissu de lin associé à une momie égyptienne daté par radiocarbone de 110 avant JC à 75 après JC ;
3) des fils provenant de la cape de St Louis d’Anjou datés historiquement de 1290-1310 après JC.
Le Carbone 14 les data parfaitement !


-1988 : Apres le C14 le Vatican, par l´intermédiaire d´Anastasio Ballestrero, admet publiquement que ce Suaire date du Moyen-âge.

-Quelque mois après : Dans les journaux on peut lire que Mr Willard F.Libby, prix Nobel et inventeur de la méthode de datation par le C14 dénonce le bousillage et la négligence avec lesquels on effectua les prélèvements : ces échantillons ne peuvent que fausser la datation et la rajeunir, par la graisse et la sueur laissés aux bords de l´étoffe ...Bien ! Qu´a-t-on à dire...c´est un Nobel et l´inventeur même qui le dénonce...Ou pas? Et bien non, car Mr W.F.Libby, décédé en 1980 (huit ans avant l´analyse du suaire de Turin) ne pouvait déclarer ceci que lors d´une séance de spiritisme…
- 1995 : nouvel incendie.

N´oublions pas que les trois laboratoires qui firent la preuve du C14 sont réputés mondialement.

Les plantes s´alimentent, lors de la photosynthèse, de dioxyde de carbone et le transforment en sucre et oxygène Donc ce C14 est absorbé par elles ,et fera partie de leur organisme.
Une plante vivante a toujours la même quantité de C14, qui est constante ; à sa mort cette quantité commencera à diminuer. Donc le total de C14 retrouvé dans ses restes organiques nous donnera sa date de décès.

Cette méthode est applicable aux animaux puisqu´ils absorbent le C14 quand ils mangent des végétaux .Et les carnivores se nourrissant d´herbivores…
Le Saint Suaire est-il datable ? Oui, car son tissu n´est pas synthétique, mais organique. Donc, ce qui est datable c´est la mort lors de la récolte, des plantes qui servirent pour le tissage.

Une pierre ? Non pas plus qu´un métal, même s´il s´agit d´or. Comme on nous le veut faire croire pour le Saint Graal de Valence, en Espagne, qui est taillé dans de la pierre !!!
D´autre part il y eut avant la preuve du C14, des études faites sur la trame du tissage de ce linceul .Cette forme d´épis de blé date du début du XIV siècle.

Il y a aussi des inscriptions, nous avons les monnaies sur les yeux, les clous, le marteau, la couronne, des fleurs... et oui!
Il y a photo à l´appui ; c´est aussi récent que l´inscription mi-latine, mi-grecque “condamné à mort", le "Nazaréen", "Jésus”",mise en évidence ,en 1994, par André Marion, spécialiste du traitement numérique des images à l'Institut d'optique d'Orsay, d'inscriptions "effacées" en grec et en latin autour du visage du linceul .
Rappelons que Nazareth n´existait pas à l´époque.

Qui, enterrant un parent avec hâte, sans même laver sa dépouille (car une fois mort on ne saigne plus, les traces de sang doivent être antérieures, mais alors pourquoi ce sang semble couler?), et incluant les objets de son supplice prendrait ou perdrait son temps à écrire, non pas dans sa langue natale, mais dans celle de l´ennemi, le nom de la victime? Surtout sachant qu´il sera déposé dans un tombeau neuf et particulier!

” A César ce qui est de César !” disait Jésus, assez en colère...Alors pourquoi ces deux monnaies romaines?
Il n´y a pas accord non plus sur ce point, car pour d´autres ce serait des monnaies grecques, on y verrait une chouette.
Enfin, ces monnaies ne sont pas une preuve de l´âge de ce lin et les photos sont bien floues.
Enfin, cette inscription est tramée : quand on la regarde de très près, elle se révèle formée de points lumineux plus ou moins intenses, comme une vieille photo de journal.
Cette méthode d´imprimante est très récente et assez compliquée, car si on se trompe l´image résultante apparaîtra inversée. Ce qui semble être le cas.
Récente, car elle précise de clichés photographiques, pour impressionner le cuivre à l´aide d´une lumière spéciale, celle usée jadis comme projecteur de films sur le grand écran. Les traces laissées ainsi sur le métal, y sont fixées par un procédé mécano-chimique. La trame de ses clichés forme des cellules et ce sont celles-ci qui ramassent l´encre, qui s´imprimera sur le papier, tissu, etc.

Ces “découvertes” sont postérieures à l´analyse par le Carbone 14......

Le lin qui servit au tissage de l´étoffe ne fut pas récolté, il y a 2000 ans. Aussi bien la preuve du Carbonne 14, comme l´expertise faite au tissage, et l´apparition même de ce suaire dans l´histoire, nous le confirme: il est moyenâgeux!

Mais pourquoi fabriqua-t-on ce faux suaire ? Et pourquoi ? Quelle technique utilisa l´artiste, à son époque ? Peut-on de nos jours reproduire avec des méthodes aussi primitives, un faux-suaire, présentant les mêmes propriétés que celui de Turin ? C´est à dire: image négative, tridimensionnelle, et sans trace de pigmentation
(peinture). C´est ce que nous allons tenter de prouver .


Autres Saints Suaires :

L´Eglise au Moyen-âge était très friande de reliques, les pèlerinages étant une source économique à prendre en compte. Pour cela, en Europe, nous avons plusieurs temples qui présument d´avoir le prépuce de Jésus, une des têtes de Jean le Baptiste, etc...
C´est pour cela que des saints suaires il y en a tant qu´on en veut. Mais saviez-vous qu´ils sont considérés comme saints que parce qu´ils furent mis en contacte avec celui de Turin ? Après ça on peignait souvent dessus avec des résultats assez amusants comme celui qui représente un guerrier tout armé. Ou celui, plus bas, qui ayant comme artiste Dürer, ressemble à un Oscar.

Pourquoi?
Tout simplement personne ne sait au juste ce que c´est que la preuve du C14. Car comment pouvons-nous dater une pierre même semi-précieuse au C14 ? La pierre étant là depuis la Création de l´univers, et n´absorbe aucun carbone.


- Celui de Besançon :

Le Saint-Suaire de Besançon présentait l'empreinte d'un homme nu, supplicié, de face. Le dos n'a pas laissé de trace.
Il apparaît dans la région en 1523, étant probablement une copie de celui de Turin, qui était dans la région entre 1418 et 1452
Dans le procès-verbal de la Convention du 5 prairial an II, inséré au Moniteur de 1794, page 557, il est rapporté que le Saint Suaire de Besançon avait été envoyé à Paris le 27 floréal an II.
Il est dit : "On nous envoie non seulement ce linge ouvré et d'un travail moderne, mais encore le poncis ou le moule découpé qui servait à y renouveler chaque année l'empreinte dont on admirait la conservation miraculeuse"…. Il fut alors jeté au feu !

- Le Suaire de Cadouin:

Huit siècles de pèlerinage autour d'une relique qui a longtemps été considérée comme étant le Saint Suaire y sont retracés. Il est mentionné dès 1214 dans l´acte de Simon de Montfort, favorable à l'abbaye de Cadouin .Cependant, en 1934, des scientifiques établirent que le prétendu Saint Suaire n'était en fait qu'une pièce de tissu datant du XI siècle .C'est une expertise linguistique menée à l'initiative du RP France qui prouve qu'il s'agit d'un faux.
En effet, le tissage contient des bandes ornementales, en fait des caractères coufiques. Ceux-ci font allusion à Musta Ali, calife en Égypte de 487 à 495 de l’Hégire (1095-1101 de notre ère), et à son ministre, Abu-l-Qâsim Schahanschal, qui exerçait ses fonctions de 487 à 515 (1094 à 1121). Ces inscriptions contiennent également quelques versets du Coran.

- Celui de Carcassonne :

Avec sa légende du miracle du Saint Suaire : l'évêque Martin de Saint André avait coupé un petit morceau du Saint Suaire conservé dans l'église des Augustins, et le jeta dans un feu. Par deux fois, la précieuse relique s'éleva sans être brûlée, à la troisième, ce furent les braises rougeoyantes qui se séparèrent alors que le morceau d'étoffe apparut intact aux assistants. Ce tissu médiéval est actuellement conservé dans un reliquaire


- Il y a aussi ceux de Cologne, Compiègne, Lier (Belgique), Madrid, Santo Domingo de la Calzada, l´Escorial (Espagne) Milan et un long et cetera… puis celui de Marseille…Copie grandeur nature réalisée par la NASA en 1978, qui n’en fit que trois exemplaires. L´un d´eux fut acheté par l´église de Saint Paul des Olives de Marseille

Nouvelles expériences, de nos jours :

La "Shadow Theory", ou Théorie De L'ombre Portée de N.D.Wilson :

On peint un visage ressemblant à celui de l'homme du suaire sur une vitre avec une peinture blanche, en positif. On la place au dessus du tissu et on laisse l'ensemble au soleil pendant plusieurs jours.
Le soleil, dans sa course, éclaire le tissu sous différents angles au cours de la journée et jour après jour. Les rayons du soleil blanchissent le lin sauf les parties situées immédiatement sous la peinture.
On obtient bien progressivement une image, en négatif , ressemblant beaucoup à celle du Suaire. Qui présente aussi, à l'aide de logiciels adaptés, un effet tridimensionnel semblable à celui du linceul de Turin, qui n´a jamais été un véritable 3D.
Le problème est de savoir, si une vitre aussi grande que le suaire existait au Moyen-âge ? Ou simplement, aussi grande que sa moitié, cela expliquerait le manque de volume du crâne.

Le Dr Mc Crone partant d´un portrait du Christ dessiné en négatif à l´aide d´un fin pinceau trempé dans de l´eau pure, avec un 1% de gélatine et quelques particules d’oxyde de fer.
Le Pr. Randall R. Bresee et Emily A. Craig ont d’abord peint le corps du Christ en positif sur un grand papier, puis ont placé ce papier sur une pièce de lin; ils ont frotté pour y décalquer l’image.

Joe Nickell s’est servit d’un bas-relief, puis il a trempé un drap dans de l’eau chaude, l’a appliqué sur son bas-relief. Une fois sec, il l’a frotté avec de l’oxyde de fer. L´opération est très simple.

C´est sur la demande du magazine ” Science et Vie” que le Dr Jacques di Constanzo, du centre hospitalier universitaire de Marseille, fabrique son faux-suaire en appliquant la méthode Mc Crone.
Le Dr di Constanzo a tenté une autre expérience : réaliser un suaire imprimé par « vaporographie », simulant des réactions chimiques s'opérant sur le corps d'un supplicié. Or, "aucune impression n'a été obtenue", ce qui prouverait que le Saint suaire de Turin n'a pas pu être impressionné par le corps du Christ ?

C´est également ainsi que quelque jours plus tard, mais cette fois devant la presse Paul-Éric Blanrue et de Patrick Berger, membres du Cercle Zététique, obtinrent leur vrai-faux suaire, pour le magazine” Science et Vie”.

Les empreintes ainsi obtenues des vrais-faux suaires, sont des négatifs et présentent une “tridimensionnalité “aussi profonde que celle de Turin. «Tridimensionnelle” qui correspond plutôt à un bas-relief qu´à un 3D
A présent observons ce suaire. Des détails anatomiques choquants à première vue, nous indiquent la pose de la personne. Représente-t-il un cadavre? Pourrait-il s´agir d´un bas relief ? D´une œuvre d´art moyenâgeuse?

Quelques bizarreries, au premier coup d´œil :

-Si nous avons affaire à un négatif :
Pourquoi le sang est-il resté rouge? Et devient blanc sur le négatif. Le sang noircit avec le temps
Pourquoi la barbe noire : en réalité elle serait blanche ou blonde! (digne descendant de David)
Pourquoi, le contour du nez, des joues et autre reste en blanc ?
Ne serait-ce pas plutôt que l´image du suaire a les propriétés d´un négatif, mais d´un négatif non photographique ?

- Détails contraires aux lois anatomiques :

Sur l´image frontale les jambes sont relâchées, or, sur la dorsale la plante du pied droit laisse penser que ce pied est plié.
Les organes génitaux sont pudiquement cachés par les mains : bras trop longs, ou personne demi-assise .
Mais, même ainsi placés, les bras tendraient à glisser vers le bas perdant ainsi leur pudicité.
Ce ne peut être dû à la rigidité post-mortem, car alors il serait impossible de les placer ainsi, sans les rompre.
Entre le front et la part postérieure du crâne nous n´avons que 12 cm: relief n’est pas volume.
Les cheveux, contrairement à la loi de gravité, n´apparaissent pas au dos. Y aurait-il eu là un coussin ?
Le reste du corps semble reposer sur une superficie molle ; le derrière n´est même pas aplati ! Placez-vous sur une superficie dure et vérifiez les points en contact avec elle (c´est plus visible si on s´appuie sur une grande vitre). Par contre, malgré la barbe et le coussin, on voit son cou de face.

- Manque d´empreintes des côtés et du haut du crâne :

Bien sûr ce serait “la Preuve” de la résurrection, qui se ferrait par radiation, cette dernière ne s´effectuant, ni sur le haut du crâne, ni sur les côtés. Pour ceux-ci, passe encore si on considère que le drap s´est ouvert lors de la lévitation qui accompagnerait la résurrection. Personne n´ayant cousu ce linceul, comme il était habituel, trop pressé sûrement pour le faire ou afin d´éviter quelques questions incommodes sur le comment le ressuscité sortit-il, seul, de son sac ?

Sur quoi se base-t-on pour parler de radiation et lévitation lors de la Résurrection ?
Sur le Saint Suaire ! Et le serpent de se mordre la queue...

- Que de considérations pour ce corps:

Mais pourquoi, l´avoir placé sur une superficie douillette? Alors que personne ne s´attendait à une ressuscitation, il allait rester sur la dure pierre jusqu´à son séchage.
Pourquoi leva-t-on sa tête, qui même ainsi semble disproportionnée par rapport au corps.
Puisqu´il n´y avait pas encore de rigidité post-mortem, comme semble nous le confirmer les bras, alors pourquoi ne pas avoir placé ses jambes à plat ? Le linceul serait-il trop petit pour sa taille?
Mais il ne fut pas cousu, alors…?
Pourquoi ne pas avoir lavé son corps ? Car si on l´avait fait et étant donné qu´un cadavre ne saigne plus, il n´aurait pas de tache de sang sur ce suaire.
S´il n´était pas encore mort, alors il aurait pu saigner…mais alors le lin aurait absorbé ce flux par des taches qui ne laisseraient plus deviner la forme des plaies, comme le fait n´importe quel pansement. Ce qui n’est pas le cas ici.

De toute façon les traces de sang sur ce drap ne sont pas dues à sa position allongée, mais plutôt à celle d´un homme debout.

L´image du suaire est pleine d´erreurs anatomiques comme les doigts démesurés et le bras droit beaucoup plus long que le gauche, en fait ils arriveraient à ses genoux et ces erreurs sont bien gênantes pour son authentification.

- Les clous sur les poignets. (Dr Barbet 1950)

Aucun texte religieux ne précise ce détail. Aucun artiste n´était présent lors des faits, pas plus qu´il n´y eut de médecin.
Les plaies sont elles bien sur les poignets ? Faisons comme saint Thomas et regardons bien les mains du suaire.
L´origine de l’écoulement ne vient-il pas de la paume pour couler vers le poignet?

Ce détail fut déjà souligné en 1534 dans le rapport fait par les sœurs clarisses de Chambéry, celles qui rapiécèrent le linceul après l´incendie : « Les ouvertures des clous sont au milieu des mains longues et belles, d’où serpentent un ruisseau de sang depuis les côtes jusqu’aux épaules. »

- Les pouces repliés sur la paume, détail impossible de deviner pour un artiste ! (Dr Barbet 1950)

Et bien que dire des Christ de Giotto 1267-1337 ou de Cavallini 1250-1330 pour ne citer que quelques artistes ?
Ne jouerait-on pas sur le manque de culture d´art des bonnes gentes ?

Ne serait-ce pas plus logique de penser que ce pouce non visible entoure le poignet de l´autre main pour maintenir ainsi la pose?
La théorie de Barbet est mise en doute de nos jours par, entre autres, le Dr. Ernest Lampe éminent chirurgien spécialiste de la main qui dément la capacité de flexion du pouce, l’index et le médium s’il y a endommagement du nerf médian.

- Présence de sang

Le sang aurait dû noircir, pourtant il garde sa couleur rouge ! S´agit-il bien de sang ?

En 1973, le laboratoire de l’Institut de médecine légale de l’Université de Modène, put examiner dix échantillons de fil “avec sang”. Les preuves furent faites : fluorescence UV ; test de la benzidine et celui de la micro spectrophotométrie...
Sans aucun résultat !
Donc on fit silence ce point, lui préférant les études, menées par les Dr Heller et Adler, qui n´étant pas des spécialistes de la chimie du sang, y trouvèrent de la porphyrine, de la bilirubine, des protéines et de l’albumine. Eléments présents dans le sang mais non déterminants de celui-ci. Par contre ces substances servent de liant à la peinture.
Et on revient au travail du Dr Mc Crone dans les années 70 qui étudia 32 échantillons, et trouva de l´oxyde de fer que sur ceux qui provenaient de l´image du linceul.
Mr Mc Crone est le directeur d´un laboratoire spécialisé dans la détection scientifique des faux en art ; laboratoire qui porte son nom dont l´étude faite sur la carte du Vinland n´a suscité aucune ne controverse.

On joue toujours sur la désinformation du public. Les sindonologues taisent toujours ce qui ne leur convient pas, il y a trop d´intérêts mis dans ce suaire. De là les échos qui parcoururent le monde : le sang du Christ appartient au groupe AB !
Et on parle même de clonation !

- Quelques chiffres:
En 1931 les ostensions du saint suaire de Turin se prolongèrent durant 22 jours, un million de pèlerins y assistèrent
Puis en 1978, du 27-8 au 8-10, il y eu 3 300 000 pèlerins.

- Perspective :

Certains sindonoloques se demandent comment un artiste pourrait représenter une image « ayant toutes les caractéristiques d’une image projetée verticalement » et qui soit à la fois «isotrope, c´est à dire sans direction privilégiée de lumière, sans distorsion et à haute résolution ».

N´ont-ils jamais vu de crucifix grandeur nature dans aucune église ?

L´explication qu´ils donnent n´est pas compliquée mais… si incommode à réaliser.
L´artiste n´a pu que peindre son œuvre, perché sur un escalier en ciseaux, ouvert de telle façon que son modèle, un homme mort, occupe la place entre les échelons. Et à la fois tenir la toile-linceul.
Je me demande comment ils expliqueraient le reste des œuvres d´art ?

Caravaggio monta-t-il sur un escalier pour peindre l´ange qui inspire saint Matthieu ?
Dali crucifia-t-il un homme et l´inversa pour obtenir la perspective qu´il désirait ?
Comment fit Miguel Ange pour obtenir des personnages proportionnés pour les voûtes de la chapelle Sixtine ?
Ce serait intéressant de le savoir, mais les chefs d´œuvres sont là pour en témoigner.
Ces exemples sont ils peut-être trop jeunes ? Le génie artistique a-t-il un âge ? Que dire alors du Bosco ou de Georges de la Tour ?

Et puis ajouter que dessiner sans se préoccuper de la lumière, est la plus simple, voire primitive des façons. Il nous faudra attendre la Renaissance mais surtout le Baroque, pour que l´exaltation de cette lumière soit mise en valeur, par l´obscurité. Question de mode !

Cette empreinte me rappelle celle laissée par le fer à repasser sur un linge bien étiré, avec comme planche un relief.
Ou un relief bien chauffé qui brûle un linge à une certaine distance, ce qui expliquerait les différents degrés de brûlure de l´image.

Peut-on dire que le saint suaire est une œuvre d'art anonyme ? Un faux extraordinaire !
Ce n´est pas le seul objet hors du temps, de nos jours on se casse encore les dents pour expliquer la construction des pyramides ou celle de nos cathédrales.

Extrait du « Coin de l’Enigme »
http://www.lecoindelenigme.com/index_fr.htm%20-%20196k

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