jeudi 24 juin 2010






Vacances estivales 2010


Le blog fait relâche

pour cause de vacances d’été.


Je souhaite de bonnes vacances

à ceux qui ont la chance d’en

prendre.


Je souhaite beaucoup de courage

à tous ceux qui ont d’autres

obligations.


A très bientôt !


See you later !


Hasta la vista !



Reprise prévue le 1er septembre 2010.


mardi 22 juin 2010

Communications avec Hanx (21)


L’Apothéose

« Ecoutez ! c'est notre sang qui pleure
Alors que notre âme s'est enfuie,
D'une voix jusqu'alors inouïe
Et qui va se taire tout à l'heure.

Frère du sang de la vigne rose,
Frère du vin de la veine noire,
O vin, ô sang, c'est l'apothéose ! »

Paul Verlaine

Se peut-il que la situation mondiale s’envenime, très rapidement, pour devenir la pire, en trois à six mois ?

« Cela sera parce que les élites de l’humanité l’ont décidé ; cela sera aussi parce que les hiérarchies de lumière ont décidé de donner un coup d’arrêt définitif aux forces de l’ombre sur la terre. Les temps vont être difficiles avant qu’une nouvelle aube ne se lève. Tu le sais, et tous tes frères aussi ; vous êtes préparés à cela puisque c’est pour cette raison majeure de votre existence que vous êtes venus en incarnation au cours de cette période. Vous êtes tous prêts, fébriles et impatients, craintifs et déterminés comme tout soldat juste avant l’engagement de la bataille. Jusqu’à maintenant, vous ignorez encore tout de votre mission mais sachez bien que, dés l’engagement des hostilités, la mémoire vous sera restituée et votre plan d’action communiqué ; les guerriers de la lumière seront réveillés pour monter au front.

Aussi loin que l’on remonte, la terre n’aura pas connu de tels chambardements, si ce n’est lors de la fin de l’Atlantide ; le sablier termine sa course folle avant d’être retourné pour célébrer l’avènement d’un nouveau cycle. Dans cette tourmente, vous tous, membres de notre fraternité, ne serez pas isolés et disséminés mais regroupés et solidairement rassemblés par l’instauration d’une communication télépathique entre vous, et entre vous et nous ; sur les deux plans de la terre et au-delà, nous serons tous réunis au sein d’une même armée puissante et invincible que nul ne pourra arrêter.

Pour l’heure, restez calmes et demeurez déterminés ; recentrez-vous et allez chercher au fond de vous l’énergie qui vous attend pour la grande réalisation ; nous sommes et serons toujours à vos côtés. L’armée de la lumière est en marche.

Maintenant, écoute : quand la folie des hommes et le déchainement des éléments se déclencheront, nous prendrons contact avec toi et ta feuille de route te sera communiquée. Le pouvoir et la protection nécessaires à la réalisation de ta mission iront de pair, pour toi et pour tous les guerriers engagés dans l’affrontement. Il n’y aura plus d’endroit sûr ou préservé sur la terre, mais tu sauras toujours où tu dois être car nous te guiderons et tu pourras aider et protéger tous les tiens, ceci fait partie de nos engagements à votre égard.

Je sais ta crainte et je connais ton état d’esprit ; tous les guerriers sont dans la même situation, gagnés par l’anxiété, rongés par l’angoisse mais impatients d’en découdre pour atteindre le but qu’ils se sont fixés. N’oublie pas que c’est dans le calme intérieur et la confiance en soi que naissent les plus belles victoires ; et celle qui nous attend relève de l’apothéose, en son sens étymologique, de déification de l’homme, c’est-à-dire de sa libération de la matière et de son retour ascensionnel au stade de pur esprit originel.

Nous n’avons pas pour habitude de vouloir vous effrayer, mais seulement de vous prévenir que l’heure est là et vous êtes maintenant au pied du mur. »

Morceaux choisis - Marc-Aurèle




Redeviens toi-même


« Jette tout, ne garde que ce peu de chose. Et encore souviens-toi que chacun ne vit que dans l'instant présent, dans le moment. Le reste, c'est le passé ou un obscur avenir. 
Petite est donc l'étendue de la vie; petit, le coin de terre où l'on vit; petite, la plus longue renommée dans la postérité; elle dépend de la succession de petits hommes qui vont mourir très vite et qui ne connaissent ni eux-mêmes ni ceux qui sont morts il y a longtemps. »

« Songe que notre pensée ne prend aucune part aux émotions douces ou rudes qui tourmentent nos esprits animaux, sitôt qu'il s'est recueilli en lui même et qu'il a bien reconnu son pouvoir propre, et toutes les autres leçons que tu as entendues sur la douleur et la volupté, et auxquelles tu as acquiescé sans résistance.
Serait-ce donc la vanité de la gloire qui viendrait agiter dans tous les sens ? Regarde alors avec quelle rapidité l'oubli enveloppe toutes choses, quel abîme infini de durée tu as devant toi comme derrière toi, combien est vain chose un bruit qui retentit, combien changeants, dénués de jugement, sont ceux qui semblent applaudir, enfin la petitesse du cercle qui délimite ta renommée. Car la terre tout entière n'est qu'un point; et ce que nous en habitons, quelle étroite partie n'en est-ce pas encore ? Et dans ce coin, combien y a-t-il d'hommes, et quels hommes ! Qui célébreront tes louanges ? 
Il reste donc que tu te souviennes de te retirer dans ce petit domaine qui est toi-même. Et, avant tout, ne te laisse point emporter çà et là. Point d'opiniâtreté; mais sois libre, et regarde toutes choses d'un œil intrépide, en homme, en citoyen, en être destiné à la mort. 
Puis, entre les vérités les plus usuelles, objets de ton attention, place les deux suivantes : l'une, que les choses extérieures ne sont point en contact avec notre âme, mais immobiles en dehors d'elle, et que le trouble naît en nous de la seule opinion que nous nous en sommes formés intérieurement ; l'autre, que tout ce que tu vois va changer dans un moment et ne sera plus. Remets-toi sans cesse en mémoire combien de changements se sont déjà accomplis sous tes yeux. Le monde, c'est transformation ; la vie, c'est opinion. »

« Les hommes se cherchent des retraites, chaumières rustiques, rivages des mers, montagnes : toi aussi, tu te livres d'habitude à un vif désir de pareils biens. Or, c'est là le fait d'un homme ignorant et peu habile, puisqu'il t'est permis, à l'heure que tu veux, de te retirer dans toi-même. Nulle part l'homme n'a de retraite plus tranquille, moins troublée par les affaires, que celle qu'il trouve dans son âme, particulièrement si l'on a en soi-même de ces choses dont la contemplation suffit pour nous faire jouir à l'instant du calme parfait, lequel n'est pas autre, à mon sens, qu'une parfaite ordonnance de notre âme. Donne-toi donc sans cesse cette retraite, et, là, redeviens toi-même. Trouve-toi de ces maximes courtes, fondamentales, qui, au premier abord, suffiront à rendre la sérénité à ton âme et à te renvoyer en état de supporter avec résignation tout ce monde où tu feras retour. »

Marc-Aurèle

lundi 21 juin 2010

Les Univers parallèles multiples, divergents ou supérieurs




Les Univers parallèles 

multiples, divergents ou supérieurs

par

Jean Moisset


www.science-et-magie.com/.../moisset/jm04uni.htm


L'homme a toujours rêvé d'un autre monde qui lui permettrait d'échapper aux contraintes et difficultés de la vie ainsi qu'à la dégradation physiologique et mentale de la vieillesse. Dans un tel monde, tout serait en synchronicité, les désirs seraient exaucés, l'amour, l'amité et les bons sentiments partagés par tous, les maladies n'existeraient pas et enfin l'immortalité constituerait la règle. En quelque sorte, ce serait le paradis.   Le mythe du paradis perdu est en effet un archétype bien ancré dans l'inconscient collectif.

Dans une perspective sans aucun rapport avec ce qui précède, des scientifiques ont émis l'hypothèse d'univers parallèles à celui où nous vivons. Avant d'aller plus loin, il convient de faire la distinction entre le grand univers composé de toutes les galaxies visibles ou invisibles, que nous retiendrons ici, et notre univers-île local galactique appelé voie lactée. Les autres univers-îles sont sûrement peu différents du nôtre. Leur distribution est de nature fractale et ils doivent être autosimilaires, ce qui sera probablement confirmé par les observations astronomiques de plus en plus précises.

La création d'une multitude d'univers

Selon Guth, l'émergence de processus physiques de haute énergie pourrait expliquer la création de l'univers il y a environ 10 à 15 milliards d'années. A partir d'une fluctuation quantique, l'univers, peut-être de la grosseur d'une particule à 8 dimensions ou plus (dont 4 seraient celles que nous connaissons : 3 d'espace (longueur, largeur, hauteur) et 1 de temps, les 4 autres étant restées repliées dans les forces (théorie des supercordes.), aurait surgi spontanément du vide (sorte d'oeuf cosmique ou micro trou blanc), le temps et l'espace s'étant déployés également.L'astrophysicien Trinh Xuan Thuan pense que notre univers, qui comporte aujourd'hui des dizaines de milliards de galaxies, n'aurait été alors qu'une minuscule bulle perdue dans un méta-univers des dizaines de millions, de milliards, de milliards de fois plus grand.

Ce méta-univers aurait fait lui-même partie d'une quantité innombrable d'autres méta-univers créés pendant la période inflationnaire du big bang et ayant donné naissance simultanément chacun à des myriades de mondes analogues au nôtre ou différents, mais qui nous seront toujours inconnaissables.

Par hasard

En se basant sur la théorie inflationnaire, des physiciens pensent que c'est par hasard que notre univers aurait donné lieu à l'apparition de la vie et de la conscience du fait de l'existence de conditions et constantes physiques favorables, alors que la plupart des autres univers seraient stériles. Mais rien ne prouve qu'il en soit ainsi. Certains scientifiques ont émis l'idée que l'univers serait autoreproducteur, une sorte d'énorme mousse fractale qui se régénerait en permanence. Il se composerait de nombreuses bulles lesquelles engendreraient ensuite d'autres bulles et cela indéfiniment. L'univers serait éternel et la vie apparaîtrait sous toutes les formes possibles (Andréi Linde - revue Pour la science, janvier 1995). Il existe probablement d'autres mondes que l'on pourrait appeler anti-univers du fait de leurs caractéristiques inverses à celles que nous connaissons.

Des univers d'antimatière

Au début de la formation de l'univers, celui-ci comportait à la fois des particules de matière et d'antimatière (antiparticules). La différence tient au fait que les antiparticules ont une charge de signe opposé à celui des particules. Ainsi un électron à une charge négative alors qu'un anti-électron appelé positron est positif. Leur rencontre provoque une anihilation réciproque. A l'origine, les particules étaient un peu plus nombreuses que les antiparticules (1 pour un milliard dans chaque camp ou moins, selon les auteurs). Après une anihilation généralisée, seules des particules de matière en surnombre ont été rescapées et ont constitué notre univers, les antiparticules étant pratiquement absentes. Il est possible que d'autres univers aient connu une situation inverse. Les conséquences de l'existence, très bizarre sur de tels mondes, ont été exploitées par les auteurs de science-fiction. Ainsi, les habitants d'une planète d'antimatière Çtomberaient vers le hautÈ. On pourrait également observer des univers où l'écoulement du temps serait inversé et les horloges marcheraient à l'envers ; la journée commencerait par le soir et finirait le matin ; les morts ressuciteraient, sortiraient de leur tombe et rajeuniraient pour ensuite disparaître dans le corps de leur mère, etc ("Les 24 coups de minuit", roman de Louis André). Il existe d'autres hypothèses d'univers multiples conçues par des physiciens et qui rejoignent également les idées les plus extraordinaires de la science-fiction.

Les mondes multiples divergents

Cette étrange théorie, basée sur la physique quantique, a été présentée par Everett dans les années 1950, puis reprise par Wheeler, et ensuite dans les années 1970, par Graham et de Witt. Elle tente d'apporter une solution à l'épineux problème des processus quantiques, notamment au fameux paradoxe du Chat de Schrödinger ci-après. (il avait imaginé cette expérience pour montrer l'impasse à laquelle aboutissait la position des physiciens idéalistes expliquant que le processus microphysique de réduction du paquet d'ondes d'une particule est déclenché par la conscience de l'observateur)

Un chat est enfermé dans une boîte pendant une heure, ayant une chance sur deux d'être tué par le dégagement d'un gaz toxique déclenché par une source radioactive aléatoire. Le chat se trouve alors dans une superposition d'états. Il y a 50% de chat vivant et 50% de chat mort, tant que l'on n'a pas observé le résultat en ouvrant la boîte et provoqué la réduction du paquet d'ondes. Ce n'est qu'à ce moment là que le chat sera vivant ou mort. Selon la théorie en question, l'univers se diviserait en deux à chaque réduction du paquet d'ondes, c'est-à-dire à chaque fois qu'il y a alternative d'action, choix ou décision. Dans un univers, le chat serait vivant, et dans un autre, il serait mort. L'observateur serait également dédoublé. Un nombre infini d'univers Chaque univers serait aussi réel mais sans contact possible avec les autres. Ainsi, il y aurait un nombre infini d'univers où dans certains nous serions vivants ou morts et dans d'autres nous n'aurions jamais existé. Dans des univers, Hitler aurait gagné la guerre, dans d'autres le général de Gaulle n'aurait pas vécu.

Le voyage dans le temps

Malgré son aspect surprenant, la théorie repose sur un formalisme mathématique solide et elle est toujours d'actualité. Par exemple, citons l'article de David Deutsch et Michael Lockwood, professeurs à l'université d'Oxford sur le voyage dans le temps dans la revue Pour la science de mai 1994. Selon un sondage réalisé aux USA, 58% des physiciens croient à cette théorie (Sciences et avenir de janvier 1998, article sur les mondes parallèles de Paul Loubière et Sylvie Rouat). La théorie des mondes multiples divergents résoudrait le paradoxe du voyage dans le temps. Un explorateur part dans le passé et tue son grand-père, ce qui paraît impossible puisqu'il n'aurait pu alors venir au monde. Comme nous l'avons indiqué ci-dessus, l'univers se diviserait en deux à chaque fois qu'il y a alternative d'action, choix ou décision. L'explorateur du temps serait également dédoublé. Dans un univers, il aurait renoncé à son excursion dans le temps et vivrait. Dans un autre univers, il aurait tué son grand-père lors de son voyage dans le passé et n'aurait donc pas pu exister. En vue de tenter une approche de la réalité, des scientifiques ont imaginé des univers multidimensionnels ou transcendant les conditions et constantes de notre univers.

Univers hypothétiques conçus par des physiciens


Parmi ces hypothèses, celle de David Bohm présente un grand intérêt. Pour lui, l'univers entier n'est qu'une simple trace d'excitation quantique en forme de vague, une ride dans un immense océan d'énergie cosmique. C'est cet arrière-plan énergétique caché qui engendre la projection tridimensionnelle constituant le monde phénoménal que nous percevons. D'après David Bohm, il existe deux sortes de réalités :
- L'ordre impliqué, insaisissable à nos sens et à l'étude scientifique, qui serait la réalité primordiale au-delà de l'espace-temps. Conscience et matière proviendraient de l'ordre impliqué qui serait leur champ commun.
- L'ordre déplié, correspondant au monde que nous percevons au moyen de nos sens, ne représenterait que l'émergence de l'ordre impliqué qui en serait la source et la matrice.
Selon le professeur Dutheil, il existerait un second univers symétrique au nôtre où les vitesses seraient toujours supérieures à celle de la lumière. Dans cet univers, la notion du temps disparaîtrait puisque l'on pourrait se déplacer d'une manière instantanée dans le passé, le présent et le futur. Cet univers, baptisé "espace-temps superlumineux", ne serait constitué que d'information et de conscience : toutes les informations (passé, présent, futur) et la conscience de toute l'humanité.

Un hologramme ?

Notre monde sous-lumineux ne serait qu'un hologramme, un reflet appauvri de l'univers superlumineux, lequel serait l'univers fondamental. Dans notre univers, l'information est en général à la base de séquences causales, tandis que dans l'univers superlumineux, elle aboutit toujours à la création de synchronicités. D'autre part, plusieurs physiciens ont imaginé des théories au sujet de mondes parallèles pouvant expliquer les phénomènes PSI, en particulier les matérialisations et dématérialisations. Le professeur Hasted considère que les phénomènes de disparition et de réapparition d'objets seraient créés par une transition quantique. Ernst Mach, Hans Walkoff et Petzold ont suggéré l'hypothèse d'un hyperespace, tandis que la physicienne Elisabeth Rauscher suppose un univers à 8 dimensions, dont 4 seraient celles de l'espace-temps que nous connaissons et 4 imaginaires de nature psychique. Un objet disparaîtrait de notre univers pour réapparaître dans un autre univers, puis sortirait de ce dernier pour revenir dans le nôtre, mais pas exactement au même endroit.

Les mondes supérieurs et spirituels


Ici, nous entrons dans le domaine de la métaphysique et de la tradition mystique, spirituelle, ésotérique, voire occultiste ou spirite. L'évolution des êtres vers des sphères immatérielles supérieures ou une réintégration dans le divin s'effectuerait en général progressivement par le passage dans des mondes intermédiaires de plus en plus subtils selon un schéma plus ou moins proche de celui que nous présentons ci-dessous, basé essentiellement sur l'enseignement de métaphysiques et philosophies orientales (Védanta, Yoga, Tao, Bouddhisme...).



Morceaux choisis - Marc Aurèle




« Mon Dieu, donne-moi le courage d’accepter ce que je ne peux pas changer, la force de changer ce qui peut l’être et la sagesse de distinguer l’un de l’autre. »

Marc Aurèle


Observe encore ceci : toute chose que produit la nature, quoi qui vienne à se produire en elle, garde même en cela je ne sais quelle grâce et quel attrait. Par exemple, la cuisson du pain en fait éclater certaines parties ; bien que ces craquelures soient en quelque sorte contraires au dessein de la fabrication, elles ne déplaisent pas ; elles donnent véritablement envie de manger. Ainsi encore, les figues, dans leur pleine maturité se fendillent. Quand les olives tombent de l'arbre et sont près de pourrir, elles ont une sorte de beauté propre. Les épis courbés par leur poids vers le sol, le plissement de front du lion, l'écume qui coule de la gueule du sanglier et beaucoup d'autres choses encore : considérées en elles-mêmes, elles sont loin d'être belles, mais par cela seul qu'elles accompagnent le développement des créations de la nature, elles y ajoutent un ornement et un attrait. Il suffit de sentir et de comprendre un peu profondément la vie de l'univers pour trouver en presque tous les phénomènes qui la manifestent et même qui l'accompagnent un accord qui a bien son charme. Ainsi nous verrons de véritables gueules béantes de bêtes féroces avec autant de plaisir que les représentations qu'en donnent les peintres et les sculpteurs ; nous pourrons, avec l'œil du sage, reconnaître dans la vieille femme et dans le vieillard, comme la grâce dans l'adolescent, la beauté de ce qui est arrivé à son achèvement. Il y a beaucoup d'autres faits semblables qui ne persuaderont pas tout le monde et que comprendra seul celui qui se sera vraiment familiarisé avec la nature et avec ses œuvres.

Corps, âme, intelligence. Au corps, les sensations ; à l'âme, les impulsions ; à l'intelligence, les principes. Être impressionné par une représentation appartient même aux brutes ; être mû comme par des fils par les impulsions appartient même aux fauves, aux efféminés, à Phalaris et à Néron. Mais avoir l'intelligence pour se guider vers ce qui paraît être de notre devoir, appartient même à ceux qui nient les Dieux, délaissent leur patrie et agissent lorsqu'ils ont clos les portes. Si donc tout le reste est commun aux êtres que j'ai dits, ce qui reste en propre à l'homme de bien est d'aimer et d'accueillir avec satisfaction les accidents fortuits et les événements filés en même temps que son destin, de ne jamais embrouiller ni abasourdir par une foule d'images les génie intérieur qui réside au fond de sa poitrine, mais de le conserver dans la sérénité, régulièrement soumis à Dieu, sans proférer une parole contraire à la vérité, sans jamais rien faire à l'encontre de la justice. Et, même si tous les hommes se refusent à croire qu'il vit avec simplicité, réserve et débonnaireté, il ne s'irrite contre personne, et il ne dévie pas de la route qui mène au terme de la vie, terme qu'il faut atteindre en étant pur, calme, dégagé, et en s'accommodant sans violence à la destinée. 


Dès l'aurore, dis-toi par avance : Je rencontrerai un indiscret, un ingrat, un insolent, un fourbe, un envieux, un insociable. Tous ces défauts sont arrivés à ces hommes par leur ignorance du bien et des maux. Pour moi, ayant jugé que la nature du bien est le beau, que celle du mal est le laid, et que la nature du coupable lui-même est d'être mon parent, non par la communauté du sang ou d'une même semence, mais par celle de l'intelligence et d'une même parcelle de la divinité, je ne puis éprouver du dommage de la part d'aucun d'eux, car aucun d'eux ne peut me couvrir de laideur. Je ne puis pas non plus m'irriter contre un parent, ni le prendre en haine, car nous sommes nés pour coopérer, comme les pieds, les mains, les paupières, les deux rangées des dents, celle d'en haut et celle d'en bas. Se comporter en adversaires les uns des autres est donc contre nature, et c'est agir en adversaire que de témoigner de l'animosité ou de l'aversion. 

Extrait de
 "Pensées pour moi-même"

" Au dedans de toi est la source du bien, une source qui peut toujours jaillir, si tu creuses toujours."

vendredi 18 juin 2010

Au-delà du mental


 Au-delà du mental
par
Eckhart Tolle

La condition humaine, c'est d'être immergé dans la pensée. La plupart des gens restent toute leur vie prisonniers des limites de leurs pensées. Ils ne dépassent jamais un sentiment de soi personnalisé, construit par le mental et conditionné par le passé.

Tout comme en chaque être humain, votre conscience comporte une dimension beaucoup plus profonde que la pensée. C'est votre essence même. On peut l'appeler présence, attention, conscience inconditionnée. Dans les enseignements anciens, c'est le Christ intérieur, votre nature de Bouddha.
Découvrir cette dimension vous libère, ainsi que le monde, de la souffrance que vous vous infligez, de même qu'aux autres, lorsque le "petit moi" définit tout votre bagage et mène votre vie.

Chaque fois que vous êtes plongé dans la pensée compulsive, vous évitez ce qui est.
Vous ne voulez pas être là où vous êtes. 
Ici. Maintenant.
Le domaine de la conscience est trop vaste pour être saisi par la pensée. Lorsque vous ne croyez plus tout ce que vous pensez, vous sortez de la pensée pour voir clairement que le penseur n'est pas votre être essentiel.
Les dogmes - religieux, politiques, scientifiques - naissent de la croyance erronée selon laquelle la pensée peut englober la réalité ou la vérité. Ils sont des prisons conceptuelles collectives. Le plus curieux, c'est que les gens adorent leur cellule, car elle leur donne un sentiment de sécurité et la fausse impression de savoir.
Rien n'a infligé à l'humanité plus de souffrance que ses dogmes. Tout dogme finit tôt ou tard par s'effondrer, oui, car la réalité finit par révéler sa fausseté ; mais si l'on n'en voit pas l'illusion fondamentale, il sera remplacé par d'autres. Quelle est cette illusion fondamentale? L'identification à la pensée.
S'éveiller sur le plan spirituel, c'est s'éveiller du rêve de la pensée.
Comme le mental dépend de l'insuffisance, il est toujours avide d'avoir davantage. En vous identifiant au mental, vous tombez très facilement dans l'ennui et l'agitation. L'ennui signifie que le mental a faim de stimuli, de stimulations intellectuelles, et que son appétit n'est pas satisfait.


Lorsque vous vous ennuyez, vous pouvez satisfaire la faim du mental en ouvrant un magazine, en faisant un appel téléphonique, en allumant votre téléviseur, en naviguant sur le Web, en vous rendant dans une boutique ou - ce qui n'est pas rare - en transférant sur le corps cette impression mentale de manque et ce besoin d'avoir plus, que vous comblez brièvement par l'ingestion d'aliments.
Vous pouvez rester dans l'ennui et l'impatience, tout en observant ce sentiment d'ennui et d'impatience. Lorsque vous portez votre conscience sur ce sentiment, il s'entoure soudainement d'espace et de calme, pour ainsi dire. D'abord un peu, puis, à mesure que grandit ce sentiment d'espace intérieur, l'ennui diminue en importance et en intensité. Ainsi, même l'ennui peut vous enseigner qui vous êtes et qui vous n'êtes pas.
Vous découvrez que cette "personne qui s'ennuie" n'est pas votre nature essentielle. L'ennui n'est qu'un mouvement d'énergie conditionné qui vous habite. Vous n'êtes pas non plus cette personne en colère, triste ou craintive. L'ennui, la colère, la tristesse ou la peur ne sont pas "à vous" ; ils n'ont rien de personnel. Ce sont des états d'esprit. Ils vont et viennent.
Rien de ce qui va et vient n'est vous.

" Je m'ennuie. "
Qui sait cela?
" Je suis en colère, je suis triste, j'ai peur. "
Qui sait cela?
Vous êtes le fait de connaître et non l'état connu.
Tout préjugé implique l'identification au mental. Il signifie que vous ne voyez plus l'autre humain, mais seulement l'idée que vous en avez. Ramener à un concept la vitalité d'un autre humain constitue déjà une forme de violence.
Si elle n'est pas enracinée dans la conscience, la pensée devient égoïste et dysfonctionnelle. L'ingéniosité dépourvue de sagesse est extrêmement dangereuse et destructrice. C'est l'état actuel de la majeure partie de l'humanité. L'amplification de la pensée par la science et la technologie, ni bonne ni mauvaise en soi, est elle aussi devenue destructrice, car, souvent, la pensée initiale n'est pas enracinée dans la conscience.
La prochaine étape de l'évolution humaine consistera à transcender la pensée. C'est notre tâche urgente. Cela ne veut pas dire cesser de penser, mais tout simplement ne pas être identifié à la pensée, ni possédé par elle.
Sentez l'énergie de votre corps intérieur. Le bruit du mental ralentit alors ou cesse immédiatement. Sentez-la dans vos mains, vos pieds, votre abdomen, votre poitrine. Sentez la vie que vous êtes, la vie qui anime ce corps.
Ce corps devient alors une ouverture, en quelque sorte : il donne accès à un sentiment plus profond de vitalité, sous les émotions fluctuantes et l'activité mentale.
Il y a en vous une vitalité que vous pouvez sentir de tout votre Être et non uniquement dans la tête. Chaque cellule vit dans cette présence qui vous dispense de penser. Cet état n'exclut pas la pensée si elle est nécessaire à des fins pratiques. Le mental fonctionne encore, et d'une façon magnifique, quand l'intelligence supérieure que vous êtes l'utilise et s'exprime par lui.
Vous ne l'avez peut-être pas remarqué, mais de brèves périodes de "conscience sans pensée" se produisent déjà d'une manière naturelle et spontanée dans votre vie. En vous livrant à une activité manuelle, en traversant une pièce, en attendant au comptoir de la ligne aérienne, vous pouvez être si complètement présent que les parasites mentaux habituels se calment pour laisser place à une présence consciente. Vous pouvez aussi regarder le ciel ou écouter quelqu'un sans faire de commentaire mental intérieur. Vos perceptions deviennent claires comme du cristal, limpides et dépourvues de pensée.
Pour le mental, cela ne compte pas, car il a d'autres chats à fouetter. De plus, comme ce ne sont pas des moments mémorables, vous ne les avez pas remarqués. En réalité, c'est ce qui vous arrive de plus important. C'est le début du passage de la pensée à la présence consciente.
Acclimatez-vous avec aisance à l'état de "non-savoir". Il vous permet de dépasser le mental, qui essaie toujours de conclure et d'interpréter, craignant de ne pas savoir. Ainsi, lorsque vous êtes à l'aise dans le non-savoir, vous dépassez déjà le mental. De cet état surgit alors une certitude plus profonde, non conceptuelle.
La création artistique, le sport, la danse, l'enseignement, l'aide aux personnes: la maîtrise de n'importe quel champ d'activité implique que le mental n'est plus engagé ou, du moins, qu'il occupe une place secondaire. Il devient une force et une intelligence plus grandes que vous, et pourtant essentiellement unies à vous. Il n'y a plus de processus décisionnel; la bonne action s'exerce spontanément, sans que "vous" en soyez l'acteur.
La maîtrise de la vie est le contraire du contrôle.

Vous vous alignez sur la conscience supérieure, qui agit, parle, effectue le travail.
Un instant de danger peut susciter une cessation temporaire du flux de la pensée et, ainsi, vous donner un aperçu de ce que veulent dire la présence, l'éveil, ou la conscience.
La Vérité dépasse largement ce que le mental peut comprendre. Nulle pensée n'englobe la Vérité. Au mieux, elle peut l'indiquer. Par exemple, celle-ci: "Toutes choses sont intrinsèquement Une." C'est là une indication, non une explication. Comprendre ces paroles, c'est sentir au fond de vous la vérité qu'elles indiquent.

Eckhart Tolle
Extraits de son livre QUIÉTUDE (p. 9 à 11)
Ariane Éditions (2003)

Morceaux choisis - Baudelaire



Au lecteur

La sottise, l’erreur, le péché, la lésine
Occupent nos esprits et travaillent nos corps,
Et nous alimentons nos aimables remords,
Comme les mendiants nourrissent leur vermine.

Nos péchés sont têtus, nos repentirs sont lâches ;
Nous nous faisons payer grassement nos aveux,
Et nous rentrons gaîment dans le chemin bourbeux,
Croyant par de vils pleurs laver toutes nos taches.

Sur l’oreiller du mal c’est Satan Trismégiste
Qui berce longuement notre esprit enchanté,
Et le riche métal de notre volonté
Est tout vaporisé par ce savant chimiste.

C’est le Diable qui tient les fils qui nous remuent !
Aux objets répugnants nous trouvons des appas ;
Chaque jour vers l’Enfer nous descendons d’un pas,
Sans horreur, à travers des ténèbres qui puent.

Ainsi qu’un débauché pauvre qui baise et mange
Le sein martyrisé d’une antique catin,
Nous volons au passage un plaisir clandestin
Que nous pressons bien fort comme une vieille orange.

Dans nos cerveaux malsains, comme un million d’helminthes,
Grouille, chante et ripaille un peuple de Démons,
Et, quand nous respirons, la Mort dans nos poumons
S’engouffre, comme un fleuve, avec de sourdes plaintes.

Si le viol, le poison, le poignard, l’incendie
N’ont pas encor brodé de leurs plaisants dessins
Le canevas banal de nos piteux destins,
C’est que notre âme, hélas ! n’est pas assez hardie.

Mais parmi les chacals, les panthères, les lyces,
Les singes, les scorpions, les vautours, les serpents,
Les monstres glapissants, hurlants, grognants, rampants,
Dans la ménagerie infâme de nos vices

Il en est un plus laid, plus méchant, plus immonde !
Quoiqu’il ne fasse ni grands gestes ni grands cris,
Il ferait volontiers de la terre un débris
Et dans un bâillement avalerait le monde ;

C’est l’Ennui ! — l’œil chargé d’un pleur involontaire,
Il rêve d’échafauds en fumant son houka.
Tu le connais, lecteur, ce monstre délicat,
— Hypocrite lecteur, — mon semblable, — mon frère !



Charles Baudelaire in « Les Fleurs du mal » (1857)

jeudi 17 juin 2010

Les trois prophéties du 5ème règne





"Les trois prophéties du 5ème règne"

Interview de Yann La Flèche
Né en 1947, marié, deux enfants.
Diplômé de Sciences Po (IEP Paris 1967) et DES de Sciences Economiques.
Après avoir été Assistant en Faculté, il se dirige vers le monde de la finance et fera toute sa carrière dans
la Banque. Il a été Directeur général d’une petite banque parisienne, puis Directeur d’exploitation et membre du comité de Direction de la Banque Hervet. Il s’est très tôt intéressé au symbolisme et à la spiritualité et a longtemps fréquenté le milieu maçonnique.
Il est aujourd’hui installé en Bretagne et se consacre essentiellement à l’écriture.
Avec Jean-Paul Bertrand et Roger Begey, il a écrit «Eloge de
la Mort» (2002) et le « Dictionnaire Symbolique des Symboles » (2000). Sous le pseudonyme de Yann La Flèche, il publie en juin 2005 « La prophétie du cinquième règne », premier volet d’une série consacrée à l’émergence du règne des âmes et au nouveau visage du monde à venir.

Marjolaine Watelle pour Soleil-Levant a rencontré l’auteur d’un livre récemment paru aux éditions Alphé « la Prophétie du 5ème règne ». Ce texte annonce, en toute humilité, les dernières informations révélées par le livre de la connaissance. A ce moment-clé de notre histoire, découvrez le message de cet homme rare qui chemine sur la voie de la simplicité.

Yann Laflèche, pourquoi avoir choisi ce titre ?

Ce livre s’appelle « La prophétie du 5ème règne » mais il y a trois prophéties dans cet ouvrage.
 La 1ère a trait à des bouleversements naturels importants qui doivent arriver et qui sont très différents de ce qu’on a vu dernièrement (les cyclones aux Etats-Unis ou le tsunami). Beaucoup d’êtres ont reçu ces informations. Je ne cite aucune date mais 2012 est citée par certains....Mon ressenti est que l’échéance est beaucoup plus proche que cela. Ce qui va se passer ne pourra pas être pris pour un événement ordinaire puisqu’il sera la conjonction de plusieurs faits différents dans un espace de temps beaucoup trop court pour qu’on puisse l’attribuer au hasard. On annonce une colère des 4 éléments : l’eau, la terre, l’air, le feu dans un délai de 40 jours. Cette fameuse prophétie avec ces éléments climatiques est une opportunité donnée à l’humanité pour changer sa façon de vivre, changer la loi qui règne sur cette terre c’est à dire le règne du faux, de la séduction, de la reconnaissance, du paraître... l’humanité doit apprendre à maîtriser ce qui est aujourd’hui placé au pinacle dans notre société.... Et cela ne se fera pas sans bouleversements.

Comment l’humanité en est-elle arrivée là ?

Notre humanité du 4ème règne a attiré tout un égrégore obscur qu’il va falloir nettoyer. Quand l’humanité est entrée dans ce règne (après la période atlante), une lumière de compréhension s’est fermée. Elle qui auparavant avait accès au livre de la connaissance, de la sagesse, de la vie, en a perdu les clés. Son enfance se situe dans la période atlante : l’humain était alors accompagné de ses guides, il avait accès aux mots de pouvoir, il pouvait commander à la matière puisque les dévas étaient à son service. Les dévas, eux, ne cherchaient pas accaparer des choses.
Un jour, pourtant, des êtres ont utilisé leurs pouvoirs pour servir leur ego, alors les guides se sont retirés, ne pouvant pas rester dans ces basses vibrations.
 Voilà pour la période Atlante. Le passage par le 4ème règne, celui de raisonnement et du mental est un passage indispensable car il représente notamment l’apprentissage de l’individualité de conscience. Mais cette individualité de conscience nous fait rentrer aussi dans la séparativité, qu’on appelle l’ère du faux (il n’y a aucun jugement dans mes propos). La vie ne s’arrêtant pas à la matière, l’être humain va devoir sortir du 4ème règne et se rendre compte que ses corps sont illusoires, qu’ils sont appelés à disparaître, qu’ils sont des véhicules que son âme projette pour enrichir sa conscience, afin, petit à petit, de s’identifier avec le Père ; c’est-à-dire devenir créateur.

C’est ici qu’émerge le 5ème règne...

Oui, c’est un stade supérieur (une suite logique) qui consiste à percevoir la réalité sans passer par le mental.
 L’intuition est ce qui caractérise principalement les êtres du 5ème règne. Ces êtres dominent leur mental et peuvent se mettre en canal pour contacter le monde de l’esprit. Puisque maintenant l’humanité commence à se rendre compte qu’elle fonce dans un mur, les êtres du 5ème règne émergent apportant avec eux un espoir. Il y a peu de temps, « on » a donc commencé à rentrouvrir ce livre de la connaissance qui était plus ou moins fermé depuis la période atlante.
 D’abord au 19ème siècle avec « la doctrine secrète » reçue par Helena Blavatsky puis au 20ème siècle avec Alice Bailey. Ce sont des livres magnétiquement verrouillés et ils apportent des éléments qui ne s’inventent pas.

Vous avez donc « pris la suite » pour transmettre ce livre de la connaissance ?

Disons que ce livre de la connaissance s’est rouvert, et je n’ai aucune prétention là- dedans car je ne suis que le secrétaire, la plume. C’est un roman-fiction qui s’appuie sur des éléments de fiction et de réalité. J’ai reçu toute la charpente et le déroulement de l’action m’a été donné. Dans ce livre, des clés importantes du livre de la connaissance sont révélées aux êtres humains. Je n’ai aucun mérite particulier, sauf celui d’avoir suivi mon chemin. J’ai fait 50% et on m’a donné l’autre moitié. Nous sommes tous des canaux et j’insiste bien pour dire que tout ceci n’est pas de mon fait, seul je n’aurai rien fait. Je rajoute que cet ouvrage est lui aussi verrouillé magnétiquement et seuls les hommes concernés vont ouvrir ce bouquin car ils trouveront dedans les infos qu’ils cherchaient. Il y a des mémoires, des pièces de puzzle qui vont s’assembler. Je sais que beaucoup de personnes ont lu ce livre d’un trait et pourtant d’autres personnes du 5ème règne ne l’ont pas ouvert, ils n’ont pas pu le lire...

Comment expliquer cela ?

Beaucoup des êtres du 5ème règne n’en sont qu’au début et ils sont encore sous l’emprise de leurs peurs. Comme pour le reste, la traversée d’un règne est divisée en trois : mère, fils et père.
Aujourd’hui 1/5ème de l’humanité est entrée dans le 5ème règne et beaucoup d’êtres du 4ème règne sont sur le point d’y entrer. Mais beaucoup d’êtres du 5ème règne ne comprennent pas pourquoi dès qu’ils s’élèvent dans le positif ils récoltent des épreuves. Ils ne savent pas déjà que plus il est donné plus il sera demandé, ils ne savent pas qu’un jour peut-être on leur confira la responsabilité de créer un monde !.... l’être doit apprendre dès maintenant à s’auto discipliner...
 Mais, revenons à ce 5ème règne : dans ce 5ème règne (1/5 de l’humanité) seul 1/5ème assume cet état de fait (sans toujours le savoir !) ; ce sont des personnes bien dans leur peau, qui ne se posent pas de question sur les jugements que l’on peut porter sur eux et qui sont rentrés dans leur mission de service... chacun à leur niveau : ils sont thérapeutes, écrivains, artistes, journalistes, enseignants, organisent des événements... : ils constituent le 5ème règne conscient d’être au service du père.
 Les 4/5ème restant « dorment », ils n’ont pas conscience de la mutation qu’ils ont opérée, c’est à dire ils savent bien que ce monde de la personnalité, de ces valeurs est illusoire, mais ils sont bloqués dans leurs peurs.
 Le chemin du lâcher prise est un chemin de foi et la foi ne supporte pas l’à-peu-près. Quand on entre dans le 5ème règne, on croit encore que cette vie matérialiste à un prix, parce qu’on est encore ébloui par ce monde illusoire et on pense qu’on va être malheureux si on n’y est plus attaché. Or, ce que l’on abandonne c’est une peau d’âne, on abandonne quelque chose auquel on attribue des fausses illusions. Tant que l’on nourrit ce monde illusoire, les illusions ne veulent pas nous lâcher, et la personnalité souffre.
 Plus on évolue, plus les choses se facilitent, parce que plus tu lâches, plus tu es nourri par en haut ! La mort c’est de se couper d’en haut et ce qui nous en coupe c’est la personnalité.
C’est pour cela que je parle d’un 5ème règne pas encore réveillé : beaucoup d’êtres ont eu ces lumières de compréhension puis s’en sont coupés parce que le mental a repris le dessus. Ils doutent et puis ne s’impliquent pas. Or à un moment, il faut s’impliquer dans des choix ; on a des responsabilités !
Cultivons le beau le vrai, le bien pour permettre à la lumière du Père de passer... on a 50 % à faire... si on fait les 50%, on reçoit les 50 restants... mais ça ne monte pas tout seul, l’être humain doit faire de sa propre volonté la moitié du chemin. Chacun doit devenir un « maître ». Quelqu’un qui est maître ce n’est pas quelqu’un qui dit « appelez-moi Maître », non ! C’est quelqu’un qui se maîtrise, qui maîtrise sa personnalité c’est à dire son non-soi.
L’être qui rentre dans le 5ème règne est un disciple car il a perçu qu’il y avait des lois autres que celle de l’ego : les lois de la vie. S’il s’écarte de ces lois, il y a le karma, il va ramasser des épreuves, mais comme il s’est incarné pas mal de fois déjà, il a compris. L’émergence du 5ème règne c’est aussi de dire aux gens « vous n’êtes pas anormaux, au contraire, vous êtes l’élite spirituelle de l’humanité ». Elite qui ne doit pas être une source de gloriole mais au contraire de devoir, d’humilité car plus on s’élève plus on est serviteur.

Vous parlez beaucoup de la notion de groupe dans votre livre, dites-nous en plus.

La notion de groupe est une autre caractéristique du 5ème règne. Quand on arrive dans ce règne, on se rend compte que toutes les âmes sont liées entre elles et que l’autre est une partie de nous-même.
 Par ailleurs, les réincarnations se font en groupe : les gens ont déjà leur histoire, ce sont des gens qui se connaissent et se rencontrent de vies en vies. Cette notion de groupe a été récupérée par le négatif qui a semé la confusion avec les sectes. En fait, il n’y a qu’un seul groupe dans l’humanité, c’est le groupe des êtres qui sont gouvernés par la notion de service. Le groupe des êtres gouvernés par leur âme (5ème règne) constitue un organe et l’épicentre de ce groupe est le Père.
 Puis il y a des groupe humains qui sont + ou - proches de cet épicentre. Les êtres dans ces groupes sont des serviteurs, c’est tout le contraire de la secte ! La table ronde est par exemple un groupe qui se réincarne depuis toute éternité dans des moments particuliers et elle est composée d’êtres qui ont consciemment entrepris une démarche d’identification avec le Père : la créativité au service.

Parlez nous de la troisième prophétie ?...

J’y viens ; un des aspects du 5ème règne est de permettre à des êtres de vibration élevée de venir s’incarner sur la terre et donc d’en augmenter la vibration. Plus les êtres du 5ème règne voient s’élever leurs vibrations, plus des êtres de lumière vont pouvoir venir ; et à l’inverse, les êtres lourds ne pourront plus s’incarner sur la terre. Grâce aux groupes du 5ème règne, vont s’incarner des êtres d’une vibration extrêmement élevée : des seigneurs de civilisation entre autres. Car, si un individu du 5ème règne a déjà un taux vibratoire très élevé, cela n’est rien comparé au taux vibratoire d’un groupe ! Lors d’une méditation ou d’un travail énergétique, le taux est fabuleux, et actuellement, il se tisse dans le monde une toile de lumière entre tous ces groupes. Grâce aux groupes, les guides vont pouvoir revenir. Le livre de la connaissance, de la sagesse et de la vie va progressivement être de nouveau dévoilé. Quand l’humanité en sera là, la terre sera en phase de devenir une planète sacrée car ce ne sera plus 1/5ème mais peut-être les 3/5ème de l’humanité qui aura les deux pieds dans le 5ème règne...

Quel est le message majeur de ce livre ?

L’enseignement majeur de ce livre est que chacun doit être autonome, je veux dire qu’il est possible à chacun de s’aligner avec son être et, à ce moment là, devenir un « boulevard » énergétique. La seule condition est le centrage et l’alignement : pratiquer les énergies du vrai, du beau et du bien, c’est à dire les énergies du mental supérieur. Le bien dont je parle est le bien de l’ensemble. Je pense que, dans sa progression, l’être humain doit tendre vers une identification avec le Père, c’est à dire devenir créateur. C’est à dire de faire preuve de volonté, non pas individuelle, mais de volonté au service. C’est à dire faire preuve d’humilité, de taire l’orgueil et se mettre dans les mains du Père. Dominer le non soi, le monde de la forme.

Je vous entends parler du père, du bien et du mal, n’est-ce pas une vision judéo chrétienne ?

Non, ce que je veux dire c’est que l’esprit, c’est le Père et la matière, la Mère. Il n’y a aucun sexisme dans mes propos, j’évoque les deux polarités du principe créateur. A un moment, le mal est de rester dans la matière, parce qu’on a le devoir de grandir. Le mal, c’est quand la matière domine l’esprit.
 Le Bien, c’est quand l’esprit domine la matière. Quand vous restez dans les jupes de la mère (la matière), vous ne grandissez pas. Vous ne pouvez pas être un adulte capable de fonder un foyer, une famille, et d’en assumer les responsabilités. Il faut quitter les jupes de la mère et à un moment, développer les énergies d’amour. A ce moment vous devez pratiquer la volonté du père en vous identifiant à LUI. Or, pour sortir des jupes de la mère, il faut faire preuve de discernement et maîtriser son non-soi.
 Discerner ombre et lumière, soi et non-soi. Ensuite, vous développez les énergies d’amour puisque vous avez discerné et que vous vous rendez compte que l’autre est une partie de vous-même, et qu’en pratiquant l’amour, le sourire, la compassion, le respect de la différence, vous allez appeler à vous des énergies de vie en devenant un canal. A un moment vous allez être au service du Père, de Dieu. Et vous allez devenir une fontaine de vie, chaque être du 5ème règne est une fontaine de vie car il discerne, il quitte le monde de la forme et du paraître.
C’est toujours le même corps physique, mais le rayonnement du 5ème règne est plus puissant, plus beau intérieurement. Le 5ème règne, ce sont des hommes et des femmes qui sont entrés en contact avec leur être, parce qu’ils ont commencé à s’aligner, ils se sont rendu compte que lorsqu’ils pratiquaient des énergies positives, ils avaient des ouvertures et quand ils pratiquaient des énergies de la personnalité, ils se retrouvaient dans la souffrance.

Si l’humanité ne veut pas grandir, elle va être ramenée à l’âge de pierre. Les événements qui vont se dérouler vont être une opportunité d’effacer le négatif, si l’humanité ne choisit pas de prendre ce chemin, 6 ans après il y aura table rase. Mais il ne faut pas y penser, il faut croire qu’elle va prendre le bon chemin. Aidée en cela par les groupes qui vont se rencontrer afin d’encadrer cette humanité qui a pris conscience qu’elle va dans le mur et qui sait qu’elle doit changer.

"La prophétie du 5ème Règne" Yann La Flèche.
  (Editions Alphée)

Morceaux choisis - F.R. de Chateaubriand




« On m'accuse d'avoir des goûts inconstants; de ne pouvoir jouir longtemps de la même chimère, d'être la proie d'une imagination qui se hâte d'arriver au fond de mes plaisirs, comme si elle était accablée de leur durée on m'accuse de passer toujours le but que je puis atteindre: hélas! je cherche seulement un bien inconnu, dont l'instinct me poursuit. Est-ce ma faute, si je trouve par tout des bornes, si ce qui est fini n'a pour moi aucune valeur? Cependant je sens que j'aime la monotonie des sentiments de la vie, et si j'avais encore la folie de croire au bonheur, je le chercherais dans l'habitude.


La solitude absolue, le spectacle de la nature, me plongèrent bientôt dans un  état presque impossible à décrire. Sans parents, sans amis, pour ainsi dire seul sur la terre, n'ayant point encore aimé, j'étais accablé d'une surabondance de vie. Quelquefois je rougissais subitement, et je sentais couler dans mon cœur comme des ruisseaux d'une lave ardente; quelquefois je poussais des cris involontaires, et la nuit était également troublée de mes songes et de mes veilles. Il me manquait quelque chose pour remplir l'abîme de mon existence : je descendais dans la vallée, je m’élevais sur la montagne, appelant de toute la force de mes désirs l’idéal objet d’une flamme future ; je l’embrassais dans les vents ; je croyais l’entendre dans les gémissements du fleuve ; tout était ce fantôme imaginaire, et les astres dans les cieux, et le principe même de vie dans l’univers. »

Extrait de « René » de F.R. de Chateaubriand