lundi 29 novembre 2010

Le rappel de soi

Le rappel de soi


"Je me regarde regarder.
Je me regarde regardant.
Je me rappelle à moi-même dans l'acte de regarder.
[...] Il s'agit d'établir une perception compacte et fixe, par rapport à un Je compact et fixe.
 La réelle conscience naît de ce double effort.»

Louis Pauwels
L'Apprentissage de la sérénité

« L'individualité, un "moi" unique et permanent, la conscience, la volonté, la capacité de faire et la liberté intérieure sont des qualités que ne possède pas l'homme ordinaire. »

G.I.Gurdjieff


La notion de soi revêt des sens multiples allant de la réalité de ce qui est (la chose en soi) à l'image que l'on se fait de sa propre individualité (l'ego, le moi), en passant par la réalité individuelle (le Je, le Soi).
Le Soi avec un S majuscule représente le Soi supérieur, par distinction avec l'ego, et désigne l'identité première et ultime de l'être.


Le dormeur doit se réveiller

Le plus important dans notre vie consiste à être capable de discerner quand nous sommes conscients et quand notre conscience s’absente, étant distraite ou  endormie. Pour ce faire, il est nécessaire de tourner le regard vers soi, de se regarder soi-même évoluer dans la vie quotidienne courante. Tant que nous ne sommes pas capables d’effectuer cette démarche, nous sommes comme des machines humaines programmées par notre éducation, notre personnalité et l’illusion des prétendus choix que nous faisons, qui ne sont en fait que le résultat d’un véritable déterminisme atavique et social.
En fait, l’homme ordinaire, tant qu’il ne s’est pas éveillé, n’agit pas vraiment mais réagit à des stimuli culturels implantés en lui par tout l’environnement qui le conditionne. Il est plus proche du chien, étudié par Pavlov, que de l’être libre, parce qu’éveillé spirituellement.

Pour s’arracher à ce sommeil profond qui le paralyse en le soumettant à des normes totalement artificielles (argent, pouvoir, paraître, rôle social, hyper activité et fuite de soi-même) il n’a que la possibilité d’aller rechercher au plus profond de lui-même l’authenticité de sa nature originelle d’être spirituel dégagé de toute contingence matérielle. Il doit pour ce faire retrouver sa mémoire, c’est-à-dire se rappeler à lui-même qui il est véritablement, en dehors de toutes les illusions qui le phagocytent.

Métaphoriquement, on emploie l’expression significative que « le dormeur doit se réveiller ».


Prendre conscience de soi

Lorsque nous prenons conscience que notre vie quotidienne est purement hypnotique, que nous agissons tel un robot humanoïde, c’est que nous sommes en train de nous éveiller, en prenant conscience de notre nature réelle originelle.

Cet éveil ne peut se faire qu’en accédant à trois niveaux de compréhension de soi.

Le premier niveau porte sur la nature des choses et est accessible par l’analyse ; le second niveau concerne le sens des choses et est accessible par la compréhension intellectuelle ; enfin, le troisième et dernier niveau relève de la valeur des choses et n’est accessible que par une approche spirituelle.

Autrement dit, quand je pose un acte dans ma vie, je dois l’analyser pour comprendre quel sens il a et ensuite juger s’il correspond réellement à ce que je pensais jusqu’à présent qu’il était. Ce n’est qu’au prix de cet effort qu’on pourra se libérer des conditionnements qui nous entravent et donner la parole à notre individualité spirituelle, le Soi supérieur.

« La vie humaine n'est qu'une illusion perpétuelle ; on ne fait que s'entre-tromper et s'entre-flatter. Personne ne parle de nous en notre présence comme il en parle en notre absence. L'union qui est entre les hommes n'est fondée que sur cette mutuelle tromperie ; et peu d'amitiés subsisteraient, si chacun savait ce que son ami dit de lui lorsqu'il n'y est pas, quoiqu'il en parle alors sincèrement et sans passion.
 L'homme n'est donc que déguisement, que mensonge et hypocrisie, et en soi-même et à l'égard des autres. Il ne veut pas qu'on lui dise la vérité, il évite de la dire aux autres ; et toutes ces dispositions, si éloignées de la justice et de la raison, ont une racine naturelle dans son cœur. »

« Les Pensées »
Blaise Pascal

Pas facile d’abandonner le jeu de rôles auquel nous participons toute notre vie ;
Et pourtant si nous le voulons, nous le pouvons.

Avec le temps la lucidité s’installe, avec le recul la sagesse fait son entrée, et soudain, un jour, nos yeux sont décillés et notre âme arrive à se faire entendre, pour rétablir la vérité en dissipant toutes les illusions de la vie.

C’est un peu « mon cœur mis à nu » de Charles Baudelaire, cette « vaporisation du moi » qui permet de se confronter aux seuls vrais mystères existentiels:

« Presque toute notre vie est employée à des curiosités niaises. En revanche, il y a des choses qui devraient exciter la curiosité des hommes au plus haut degré, et qui, à en juger par leur train de vie ordinaire, ne leur en inspirent aucune.
 Où sont nos amis morts ?
Pourquoi sommes-nous ici ?
Venons-nous de quelque part ?
Qu'est-ce que la liberté ?
Peut-elle s'accorder avec la loi providentielle ?
Le nombre des âmes est-il fini ou infini ?
Et le nombre des terres habitables ?
Etc., etc.… »

Distanciation par rapport à tous les aspects superficiels de notre vie et intériorisation consciente et régulière, par des exercices de concentration ou méditation, sont les deux conditions nécessaires et suffisantes à la renaissance à soi-même.

« Ce monde objectif ne constitue pas votre « véritable demeure » - c’est pourquoi vous n’êtes pas heureux. La source sous-jacente de tout ce monde objectif est votre « véritable foyer », retournez-y et soyez satisfait, oubliez le monde même lorsque vous y vivez. L’état de sommeil profond est presque équivalent à votre « véritable demeure ». Le sommeil profond est très relaxant et régénérateur, car vous retournez plus ou moins à votre état originel et véritable. Dans cet état, la conscience « je»
n’est pas présente, ni la connaissance de la personnalité, car la personnalité s’est plus ou moins dissoute dans l’état originel. »

Nisargadatta Maharaj
Sri Nisargadatta Maharaj (mars 1897 - 8 septembre 1981) , enseignant du xxème siècle de la doctrine de l'Advaita Vedānta, ou non-dualité.

Ainsi parlait Hercule Savinien de Cyrano



Hercule Savinien de Cyrano, dit Cyrano de Bergerac, est un écrivain français, né à Paris le 6 mars 1619 et mort à Sannois le 28 juillet 1655.

Cyrano de Bergerac est né à Paris. Il n'est donc pas gascon : le « Bergerac » dont il prend le nom est une terre possédée par sa famille, dans la vallée de Chevreuse sur les rives de l’Yvette, à Saint-Forget en région parisienne. Ce poète et libre-penseur, contemporain de Boileau et Molière, aime à signer ses écrits de noms plus ou moins imaginaires qu’il rattache au sien. C’est de 1638 que daterait l’ajout de
« de Bergerac », peut-être lorsqu’il rejoint les cadets de Gascogne.

L’écrivain est surtout connu aujourd’hui pour sa comédie le Pédant joué, pour son Histoire comique des États et Empires de la Lune, première partie de l’Autre Monde, et particulièrement pour avoir inspiré Edmond Rostand pour le personnage central de sa pièce Cyrano de Bergerac, qui reprend certes des éléments de la biographie du poète du grand siècle, mais s’en écarte également par des aspects non négligeables.

Son œuvre en deux parties, l’Autre Monde, révèle sa connaissance expérimentale de l’alchimie. L’auteur alchimiste Fulcanelli l’a qualifié de « plus grand philosophe hermétique des temps modernes… »

« Une heure après la mort, notre âme évanouie
  Sera ce qu'elle était une heure avant la vie. »

« Et puis, mourir n'est rien, c'est achever de naître! »

“On ne doit pas croire toute chose d'un homme - parce qu'un homme peut dire toutes choses. On ne doit croire d'un homme que ce qui est humain.”

« Il y a beaucoup de gens dont la facilité de parler ne vient que de l'impuissance de se taire. »

« Un baiser, mais à tout prendre, qu'est-ce?
 Un serment fait d'un peu plus près, une promesse plus précise, un aveu qui veut se confirmer, un point rose ... »
        
« Il n'y a rien de si nuisible à la santé que la mort. »
        
« Ces dieux que l'homme a faits et qui n'ont point fait l'homme. »

La Mort d'Agrippine (1654)

« Ajoutez à cela l'orgueil insupportable des humains, qui se persuadent que la nature n'a été faite que pour eux, comme s'il était vraisemblable que le soleil ... n'eût été allumé que pour mûrir ses nèfles, et pommer ses choux. »

Voyage dans la Lune
  
« Ci-gît Cyrano de Bergerac
- Qui fut tout
- Et ne fut rien. »
 

mercredi 24 novembre 2010

Regarde avec ton âme, non avec ton esprit




Regarde avec ton âme, non avec ton esprit



La Prophétie des Andes 



1. Les coïncidences qui façonnent nos vies



La première révélation concerne l'éveil à la conscience. Lorsque nous observons nos vies, nous nous rendons compte qu'il se passe beaucoup plus de choses que nous ne le pensions. Au-delà de notre routine et de nos problèmes quotidiens, nous pouvons déceler une mystérieuse influence divine : des " coïncidences significatives " semblent nous envoyer des messages et nous guider dans une direction particulière. D'abord nous ne faisons qu'entrevoir ces coïncidences : nous passons à toute vitesse à côté d'elles et ne leur prêtons presque aucune attention. Mais nous finissons par ralentir notre marche et observer plus attentivement ces évènements. L'esprit ouvert et vigilant nous développons notre aptitude à repérer le prochain phénomène synchronique. Les coïncidences semblent affluer et refluer, tantôt elles se succèdent rapidement et nous entraînent brusquement, tantôt elles nous immobilisent. Cependant, nous savons que nous avons découvert le processus de l'âme qui guide nos vies et la fait progresser. Les révélations suivantes expliquent comment augmenter l'occurrence de cette mystérieuse synchronicité et découvrir l'ultime destin vers lequel nous sommes conduits.



2. Une vaste perspective



La deuxième révélation nous enseigne que notre perception des mystérieuses coïncidences de la vie est un évènement important sur le plan historique. Après l'effondrement de la vision médiévale du monde, nous avons perdu la sécurité morale que nous procurait l'explication de l'univers fournie par l'Église. Par conséquent, il y a cinq cent ans, nous avons collectivement décidé de dominer la nature, en utilisant la science et la technologie pour vivre dans ce monde. Nous avons cherché à créer une sécurité matérielle pour remplacer les certitudes spirituelles que nous avions perdues. Pour nous sentir plus rassurés, nous avons systématiquement écarté et nié les aspects mystérieux de la vie sur cette planète. Nous nous sommes fabriqué l'illusion que nous vivions dans un univers entièrement explicable et prévisible, où les évènements fortuits n'avaient aucun sens. Pour entretenir cette illusion, nous avons eu tendance à nier toute preuve contraire à nos convictions, à entraver la recherche scientifique sur les évènements paranormaux, et nous avons adopté une attitude de scepticisme absolu. Explorer les dimensions mystiques de la vie est devenu presque un tabou. Petit à petit, cependant, une prise de conscience se fait jour. Elle nous permet de nous libérer de l'obsession du bien-être matériel qui a caractérisé l'âge moderne, et d'ouvrir notre esprit à une nouvelle conception du monde, plus juste.



3. Une question d'énergie



La troisième révélation souligne la dynamique énergétique de notre nouvelle vision de l'univers. Lorsque nous considérons le monde qui nous entoure, nous ne pouvons plus penser que chaque chose est faite de matière. Grâce aux découvertes de la physique moderne et aux efforts croissants de synthèse avec la sagesse de l'Orient, nous commençons à percevoir l'univers comme un vaste champ d'énergie, un monde quantique, où tous les phénomènes sont reliés entre eux et interagissent les uns sur les autres. Grâce à la sagesse orientale, nous savons que nous avons nous-mêmes accès à cette énergie universelle. Nous pouvons la projeter vers l'extérieur par nos pensées et nos intentions, influencer notre vie et celle des autres.



4. La lutte pour le pouvoir



La quatrième révélation explique que les êtres humains se sont souvent coupés eux-mêmes d'une connexion intérieure avec cette énergie mystique. Le résultat est que nous avons eu tendance à nous sentir faibles et peu sûrs de nous-mêmes, et que nous avons souvent cherché à récupérer des forces en nous procurant de l'énergie auprès d'autres êtres humains. Nous le faisons en cherchant à manipuler ou à absorber l'attention de l'autre. Si nous pouvons forcer son attention, alors nous sentons qu'il nous donne du tonus, nous rend plus forts grâce à son énergie, mais évidemment cela l'affaiblit. Souvent les autres réagissent contre cette usurpation de leur force, créant ainsi une lutte de pouvoir. Tous les conflits en ce monde proviennent de cette bataille pour l'énergie humaine.



5. Le message des mystiques



La cinquième révélation permet à chacun de se relier intérieurement à l'énergie divine. En recherchant et en explorant la dimension divine à l'intérieur de nous-mêmes, nous pouvons personnellement entrer en contact avec l'expérience mystique. Au cours de notre quête de cet état modifié de conscience, nous apprenons à distinguer entre la description intellectuelle de cette conscience et cette conscience elle-même. Pour cela nous employons certains critères expérimentaux qui indiquent que nous sommes reliés à l'énergie universelle. Par exemple, sentons-nous notre corps plus léger ? Nous sentons nous légers sur nos pieds, comme en apesanteur ? Avons-nous une perception plus aiguë des couleurs, des odeurs, des goûts, de la beauté ? Éprouvons-nous un sentiment d'unité, de sécurité absolue ? Et surtout, atteignons nous l'état de conscience qu'est l'amour ? Non pas envers quelqu'un ou quelque chose, mais comme une sensation constamment à l'œuvre dans nos vies, en arrière-plan. Nous ne voulons plus parler seulement de prise de conscience mystique. Nous avons le courage de mettre en pratique ces méthodes pour véritablement chercher cette relation avec le divin. C'est cette relation avec l'énergie totale qui résout tous les conflits. Nous n'avons plus besoin d'obtenir de l'énergie d'autres personnes.

6. Clarifier le passé



La sixième révélation permet de prendre conscience du moment où nous perdons notre lien intérieur avec l'énergie divine. Dans ces moments là, nous recourons souvent à notre technique personnelle, inconsciente, de manipuler autrui pour lui prendre son énergie. Généralement, ces manipulations sont soit passives, soit agressives. La plus passive est la réaction de la Victime, ou du Plaintif : toujours envisager les évènements de façon négative, compter sur l'aide des autres, décrire les faits de façon à les culpabiliser (et les obliger ainsi à vous fournir de l'attention et de l'énergie). Prendre ses distances - la stratégie de l'Indifférent - est moins passif : donner des réponses vagues, ne s'engager en rien, faire que les autres s'efforcent de le comprendre. Quand ils lui courent après, il capte leur attention et donc leur énergie.



7. Déclencher l'évolution



Selon la septième révélation, nous devenons conscients que les coïncidences nous ont conduits vers la réalisation de nos missions et la quête de nos questions existentielles. Jour après jour, cependant, nous nous élevons en comprenant et en donnant suite aux plus petites questions provenant de nos objectifs plus larges. Si nos questions sont justes, nos réponses nous arrivent toujours à travers de mystérieuses occasions. Chaque phénomène synchronique, quel que soit son apport à notre développement personnel, provoque toujours en nous une autre question importante ; ainsi nos vies se déroulent à travers un enchaînement « questions/réponses/nouvelle question » tandis que nous évoluons le long de nos chemins spirituels. Des réponses synchroniques peuvent provenir de nombreuses sources ; rêves nocturnes, rêves éveillés, pensées intuitives et, le plus souvent, d'autres personnes qui se sentent inspirées pour nous apporter un message.



8. Une nouvelle éthique des relations



Selon la huitième révélation, la plupart des phénomènes synchroniques se produisent grâce aux messages que les autres nous font parvenir ; en outre, une éthique spirituelle nouvelle envers autrui favorise ce synchronisme. Si nous ne sommes pas en compétition avec autrui pour recevoir de l'énergie, si nous restons reliés à l'énergie mystique à l'intérieur de nous-mêmes, alors nous pouvons élever les autres avec notre énergie, en nous concentrant sur la beauté de chaque visage, en voyant les qualités supérieures qui se trouvent en chacun. L'énergie que nous envoyons quand nous nous adressons à son MOI supérieur amène l'autre à une conscience plus complète de ce qu'il est, de ce qu'il fait ; et cela accroît la possibilité de transmission d'un message synchronique. L'élévation des autres est particulièrement importante quand il existe une interaction au sein d'un groupe, quand toute l'énergie collective peut se porter sur celui qui a intuitivement pris la parole. Il est également important de partir de cette éthique quand on s'occupe d'enfants ou quand on a affaire à eux. Pour élever des enfants, il nous faut nous adresser à la sagesse de leur MOI supérieur et les traiter avec intégrité. Dans les relations amoureuses, il faut s'assurer que l'amour euphorique ne se substitue pas à notre relation avec l'énergie mystique intérieure. Ce sentiment d'euphorie dégénère toujours en une lutte de pouvoir, du fait que les deux membres du couple deviennent dépendants de l'énergie de l'autre.



9. La culture de demain



La neuvième révélation prédit la manière dont se déroulera l'évolution lorsque nous mettrons en pratique les huit autres. Comme le synchronisme augmentera, nous serons attirés par des niveaux de vibrations de plus en plus élevés. Nous en viendrons alors à nos missions véritables, en changeant de profession ou de vocation ou en inventant nos propres entreprises pour travailler dans le domaine qui nous convient le mieux. Pour beaucoup, ce travail consistera à automatiser la production des produits et des services fondamentaux : la nourriture (en dehors de celle que chacun fera pousser dans son jardin), le logement, l'habillement, les moyens de transports, l'accès aux médias, les loisirs. Cette automatisation sera considérée comme un progrès parce que la plupart d'entre nous ne considérerons plus ces industries comme le centre de leur vie. On ne fera pas un usage abusif de ces biens parce que chacun suivra sa voie de progression spirituelle de façon synchronique et ne consommera que le strict nécessaire. La pratique de la dîme, consistant à donner à ceux qui nous apportent une révélation spirituelle, complètera les revenus et nous libèrera des cadres rigides du travail. Enfin, le besoin d'argent disparaîtra au fur et à mesure que les sources d'énergie gratuites et les biens durables permettront à l'automation de se généraliser. Comme l'évolution continuera, la progression synchronique augmentera nos vibrations jusqu'au moment où nous passerons dans la dimension d'après la vie, fusionnant ainsi cette dimension avec la nôtre et mettant fin au cycle naissance/mort.



10. Conserver la vision



La dixième révélation nous fait comprendre qu'à travers l'histoire, les êtres humains ont toujours inconsciemment lutté pour mettre en application cette vie spirituelle sur Terre. Chacun de nous vient ici avec une mission, et au fur et à mesure que nous sortons cette compréhension de notre inconscient, nous pouvons nous rappeler une vision de naissance plus large, et ce que nous voulions accomplir dans nos vies. Plus nous pourrons nous souvenir d'une vision commune du monde, plus nous trouverons la manière de travailler ensemble pour créer une nouvelle culture spirituelle. Nous savons que notre challenge est de maintenir cette vision, avec intention, et nous prions pour cela chaque jour.



11. L'extension des champs de prières



La onzième révélation est la méthode précise pour conserver la vision. Depuis des siècles, les écrits religieux, les poèmes et les philosophies ont désigné un pouvoir latent de l'esprit chez chacun de nous qui nous aide mystérieusement à avoir une incidence sur l'avenir. Cela est appelé le pouvoir de la foi, la pensée positive et le pouvoir de la prière. Ce pouvoir est maintenant suffisamment pris au sérieux pour amener une meilleure connaissance de celui-ci à la portée d'un public non averti. Nous savons que la prière est un champ d'intention, que nous projetons à l'extérieur de nous, qui peut être prolongé et renforcé, et plus particulièrement quand nous sommes connectés avec les autres dans une vision commune. C'est la puissance avec laquelle nous conservons la vision d'un monde spirituel et nous établissons l'énergie en nous mêmes et dans les autres qui fera de cette vision une réalité.



par Veda
Choix Réalité 

Ainsi parlait Savinien de Cyrano



Hercule Savinien de Cyrano, dit Cyrano de Bergerac, est un écrivain français, né à Paris le 6 mars 1619 et mort à Sannois le 28 juillet 1655.

Cyrano de Bergerac est né à Paris. Il n'est donc pas gascon : le « Bergerac » dont il prend le nom est une terre possédée par sa famille, dans la vallée de Chevreuse sur les rives de l’Yvette, à Saint-Forget en région parisienne. Ce poète et libre-penseur, contemporain de Boileau et Molière, aime à signer ses écrits de noms plus ou moins imaginaires qu’il rattache au sien. C’est de 1638 que daterait l’ajout de
« de Bergerac », peut-être lorsqu’il rejoint les cadets de Gascogne.

L’écrivain est surtout connu aujourd’hui pour sa comédie le Pédant joué, pour son Histoire comique des États et Empires de la Lune, première partie de l’Autre Monde, et particulièrement pour avoir inspiré Edmond Rostand pour le personnage central de sa pièce Cyrano de Bergerac, qui reprend certes des éléments de la biographie du poète du grand siècle, mais s’en écarte également par des aspects non négligeables.

Son œuvre en deux parties, l’Autre Monde, révèle sa connaissance expérimentale de l’alchimie. L’auteur alchimiste Fulcanelli l’a qualifié de « plus grand philosophe hermétique des temps modernes… »

« Une heure après la mort, notre âme évanouie
  Sera ce qu'elle était une heure avant la vie. »

« Et puis, mourir n'est rien, c'est achever de naître! »

“On ne doit pas croire toute chose d'un homme - parce qu'un homme peut dire toutes choses. On ne doit croire d'un homme que ce qui est humain.”

« Il y a beaucoup de gens dont la facilité de parler ne vient que de l'impuissance de se taire. »

« Un baiser, mais à tout prendre, qu'est-ce?
 Un serment fait d'un peu plus près, une promesse plus précise, un aveu qui veut se confirmer, un point rose ... »
        
« Il n'y a rien de si nuisible à la santé que la mort. »
        
« Ces dieux que l'homme a faits et qui n'ont point fait l'homme. »

La Mort d'Agrippine (1654)

« Ajoutez à cela l'orgueil insupportable des humains, qui se persuadent que la nature n'a été faite que pour eux, comme s'il était vraisemblable que le soleil ... n'eût été allumé que pour mûrir ses nèfles, et pommer ses choux. »

Voyage dans la Lune
  
« Ci-gît Cyrano de Bergerac
- Qui fut tout
- Et ne fut rien. »
 

lundi 22 novembre 2010

Le livre de vie


Le livre de vie



« Le livre de la vie est le livre suprême,

Qu'on ne peut ni fermer, ni rouvrir à son choix ;

Le passage attachant ne s'y lit pas deux fois,

Mais le feuillet fatal se tourne de lui-même ;

On voudrait revenir à la page où l'on aime,

Et la page où l'on meurt est déjà sous vos doigts.»

Alphonse de Lamartine



"Console-toi, tu ne me chercherais pas si tu ne m'avais trouvé."

Tout est dit dans cette maxime qui constitue le fondement de toute recherche spirituelle ; autrement dit, si tu cherches c’est que tu sais que tu vas trouver, et mieux même, ce que tu vas trouver.

 Alors, équivoque de parabole ou vérité de paradoxe ?

Quand tu ressens en toi le besoin d’effectuer une recherche spirituelle personnelle, c’est que tu sais déjà que ce chemin existe et ce vers quoi il te mène. Ou, plutôt, parce que tu l’as su, lors d’expériences réalisées dans d’autres vies et que tu as oubliées dans ton actuelle incarnation, cette amnésie étant voulue pour protéger l’être qui se perdrait sinon dans des personnalités multiples susceptibles de le déséquilibrer psychiquement.



La vie est un palimpseste de milliers de feuilles sur lesquelles sont notées toutes les expériences réalisées depuis le début de l’évolution. Chacun retrace sur une feuille de route toutes les expériences vécues au cours de sa vie incarnée dans la matière ; autrement dit, chaque feuillet est écrit par le Moi, la personnalité, à titre de témoignage et de reconstitution de tous ses faits et gestes, et ce sans qu’il en prenne conscience de son vivant.

Toutes ces feuilles sont assemblées dans un recueil par le soi supérieur, le Je, qui prend ainsi connaissance des expériences assumées par ses diverses incarnations, et peut ainsi juger des succès et des échecs, de l’avancement obtenu ou du retard pris en fonction de plan de marche préétabli et, par là, a la possibilité de corriger le tir en programmant de nouvelles expériences à vivre dans d’autres incarnations.

Et, de vie en vie, ce parcours se déroule jusqu’à ce qu’une telle perfection soit atteinte qui permette de mettre un terme à ces descentes dans la matière, le Soi supérieur continuant son évolution spirituelle sur des plans plus subtils et n’ayant plus besoin, désormais, d’effectuer ces véritables travaux pratiques, pénibles et difficiles, que constituent les incarnations.



En fait, on pourrait reprendre la phrase prononcée par Napoléon, à Sainte Hélène, en la modifiant comme suit : « Quels romans que mes vies. », en prenant conscience que chaque vie représente un chapitre d’un authentique livre de vie, intégral, regroupant une longue série, des milliers pourrait-on dire, de super « curriculum vitae », complets et exhaustifs, rapportant la totalité du vécu, de l’alpha à l’omega, de chaque existence.

Rien ne se perd, rien ne s’oublie, tout ce que nous avons fait, ici et là, participe à l’élaboration de notre parcours et à la progression de notre entité spirituelle, à une échelle qui échappe totalement à nos facultés intellectuelles actuelles.

Tout comme le maillon trouve sa force dans la chaine dont il est la continuité, notre existence ici-bas ne trouve un sens que dans le livre de vie dont elle écrit un chapitre.

Car si les maillons, mis bout-à-bout, constituent une chaine dont la puissance supérieure les dépasse, de la même façon toutes nos vies n’ont pour but que de contribuer à la réalisation d’un élan qui nous permette d’aller au-delà de notre dimension physique et de prendre pied dans un nouveau monde, celui de l’esprit pur.

Notre réussite est à ce prix, dans l’effort sans cesse entrepris et toujours récompensé.



« Découvrir sa source, trouver le sens du courant qui nous porte, devenir ce que l'on doit être, se reconnaître et s'accepter, porter à la lumière le moi qui gît au font de soi, c'est cela prendre visage d'homme... »

Martin Gray

 "Le livre de la vie" -

(Robert Laffont, Paris, 1973)

Morceaux choisis - H. P. Blavatsky


H.P. Blavatsky


Helena Petrovna von Hahn, plus connue sous le nom d'Helena Blavatsky ou Madame Blavatsky, née le 30 juillet 1831 en Russie, morte le 8 mai 1891 à Londres, est la fondatrice de la Société théosophique et d'un courant ésotérique auquel elle donna le nom générique de Théosophie. Le terme théosophie fait référence à une doctrine qui soutient que toutes les religions sont des projections et tentatives de l'Homme de connaître « le Divin », et que, par voie de conséquence, chaque religion possède une partie de la Vérité.
Souvent désignée par ses initiales : HPB.

« Ceci est le Chemin, escarpé et épineux, environné de toutes sortes de périls, mais c’est le Chemin ; il mène au Cœur de l’Univers.
« Je peux vous dire comment trouver Ceux qui vous montreront la Porte secrète qui, seule, conduit à l’intérieur...
« Pour ceux qui vont plus avant, la récompense est indicible : le pouvoir de bénir et de sauver l’Humanité.
Pour ceux qui échouent, il y a d’autres vies lors desquelles le succès peut survenir »
"Le surnaturel n'existe pas, Dieu est un rêve, la prière un vain mot, le rite une jonglerie, le prêtre un menteur, le temple du terrain perdu, la révélation une chimère"…


"Nous rejetons la notion d'un Dieu personnel, ou d'un Dieu en dehors du cosmos et ayant un aspect humain qui n'est qu'une gigantesque ombre de l'homme, et même pas de l'homme sous sa forme la plus favorable. Nous déclarons que le Dieu de la théologie n'est qu'un amas de contradictions et d'impossibilités contraires à toute logique. Nous n'aurons donc rien à faire avec lui. (…)
 A nos yeux, l'homme intérieur est le seul Dieu que nous puissions connaître. Comment cela pourrait-il être autrement ?"


« Demon est deus inversus »

« Satan a toujours existé en qualité d’“Adversaire”, de Pouvoir opposé requis pour l’équilibre et l’harmonie des choses dans la nature, comme l’ombre est nécessaire pour rendre la lumière plus brillante.

Il n’y a pas de mal en soi, il n’y a que la l’ombre de la lumière, sans laquelle celle-ci ne pourrait exister, même pour nos perceptions. Le mal est une force qui est opposée, mais en même temps nécessaire au bien, comme lui conférant une vitalité et une existence qu’il ne pourrait jamais avoir autrement.

Le grand agent magique, qui est appelé Lumière Astrale par les Martinistes, Vierge Sidérale et Mysterium Magnum par les Cabalistes et Alchimistes du Moyen Age, et Ether ou reflet de l’Akâsha par les Occultistes orientaux, n’est autre que ce que l’Eglise appelle Lucifer.

Pour le profane, la Lumière Astrale peut être Dieu et le Diable en même temps. Lucifer c’est la lumière divine et terrestre, le Saint Esprit et Satan à la fois, car les effets manifestés des deux n’en font qu’un. »

H.P. Blavatsky
«  Abrégé de la doctrine secrète »

vendredi 19 novembre 2010

L’âme, la pensée, la fusion - Bernard de Montréal


"Les prophéties, de mon point de vue, sont nécessaires parce qu'elles servent à démontrer à l'humanité qu'il existe des plans d'organisation dans l'univers, qui ne sont pas matériels; des plans où le temps est autre; des plans où des intelligences décorporalisées existent, travaillent; et des plans qui ont pour fonction de rendre l'homme conscient de leur réalité."

« La fin du cycle coïncidera avec la présence de forces occultes
dont le pouvoir sera mondial. La terminaison du rôle purement politique des
gouvernements fera ressortir de la conscience planétaire une énergie créative
nouvelle, suffisamment puissante pour détourner, pendant une très longue période
à venir, les courants d'énergie inférieure qui paralysèrent la conscience de
l'homme depuis le début de l'involution. »

Bernard de Montréal

L’âme, la pensée, la fusion


- Il ne faut pas regarder l’âme comme étant simplement une entité spirituelle, il faut regarder l’âme comme étant une structure psychique, énergétique, qui doit être transmutée, pour que la connexion se fasse avec les circuits universels, pour que l’homme en arrive un jour à avoir une intelligence qui est totalement non fractionnée, une intelligence créative. Mais tant que l’âme est assujettie aux lois planétaire, l’ego est prisonnier d’elle, il est assujettie à elle, et c’est pourquoi l’homme  est inconscient, c’est pourquoi l’homme n’a pas de ‘centricité’, c’est pourquoi il est obligé de penser pour savoir, au lieu de simplement savoir. Donc au fur et à mesure où l’âme sera transmutée, au fur et à mesure où le pire esprit sera éliminé, l’homme entrera dans une fusion et se sera le début d’une nouvelle évolution.

- La pensée pour vous, c’est quoi ?

- La pensée pour moi, c’est une nuisance. Ca fait partie de l’évolution, c’est normale, mais la pensée, un jour, doit passer du stage de la subjectivité au stage de l’objectivité, c’est à dire que la pensée doit devenir télépathique. L’homme au lieu de penser, autrement dit, au lieu de vivre la réflexion de la lumière sur le plan mental, il vit la connexion, la fusion de la lumière sur le plan mental. A partir du moment où l’homme a une fusion avec cette énergie sur le plan mental, il n’a plus besoin de penser. Donc la pensée cesse d’être réflective, elle devient créative, c'est-à-dire qu’elle devient télépathique ou elle devient instantanée et elle ne crée pas de réflexion dans l’ego. A ce moment là, l’homme entre dans la conscience universelle et il n’y a plus de limite.

- Et le mental dans tout cela, c’est quoi ?

- Le mental, c’est un plan d’énergie qui permet à l’homme de prendre conscience, c’est le siège de son égo. Mais l’égo de l’homme évolutif c’est un amoncèlement de réflexion, donc c’est une accumulation d’impression. Ces impressions doivent  être épurée pour que l’homme en arrive, un jour, à vivre dans le mental avec un égo mais transmuté, un égo qui est transparent, un égo qui est une lentille pour passage de la lumière au lieu d’être un mur ou un tableau pour l’application d’impression. Si on regarde le plan mental, on voit que le plan mental c’est un monde…

- Parce que vous parlez du supramental ?

- Non je parle du plan mental inférieur aussi, c’est un monde, comme le plan mental supérieur est un monde. Le supramental c’est un monde qui est parfait. C’est un monde qui est régis par les lois de l’architecture de l’esprit, c’est un monde qui est organisé sur le plan, sur ce plan là, en fonction des pensées cosmiques, alors que le plan mental de l’homme, ce que nous appelons l’intellect,  il est structuré sur le plan planétaire, en fonction des pensées humaines. Donc ce sont des mondes qui, dans leur fonds, sont extrêmement séparés et lorsque le plan mental supérieur entre ou se connecte avec le plan mental inférieur, cela crée un choc à l’égo, parce que l’égo est habitué de vivre sa conscience mentale par rapport à des pensées qui sont depuis très longtemps le produit d’une inculturation, le produit de l’impression, le produit d’impressions créés à l’extérieur de lui, sur lui-même, alors que le plan mental, pur, le plan supramental si vous voulez l’appelez comme ça, c’est un plan d’énergie qui est au dessus de l’égo, qui fait partie de la synthèse de l’âme et de l’esprit, mais qui est la source de la pensée créative pour l’égo dans la mesure ou l’égo est capable de la vivre sans réflexion. Si l’égo la vit cette énergie avec réflexion, il se véhicule en lui, une vibration plus basse, donc il vit la pensée subjective et il continue à poursuivre le mouvement évolutif de sa pensée, donc ce n’est pas surprenant que l’homme ne puisse pas avoir accès au savoir qui est universelle mais aussi qui fait partie de son propre savoir.

- Et la fusion ?

-          La fusion c’est le développement éventuel de la rencontre entre l’énergie de l’esprit, l’énergie de l’âme et l’énergie de l’égo. L’axe. L’esprit: la lumière, l’âme, dépolluée, épurée, qui cesse d’être une mémoire personnelle, pour devenir une mémoire cosmique et l’égo, qui est la lentille permettant à cette énergie de descendre et de répondre sur le plan matériel à ses propres besoin créatif en même temps que sur le plan humain, elle permet de créer, au niveau de la science et ainsi de suite au cours de l’évolution. La formation de l’axe entre l’esprit, l’âme et l’égo est essentielle. Avec le temps nous détruirons la forme de l’esprit, nous emploierons un autre terme pour expliquer ce qu’est l’esprit parce que l’homme un jour doit en arriver à avoir une compréhension politique de l’invisible. Lorsque la forme de l’esprit sera détruite et qu’elle sera remplacée par une autre forme, se sera le début de la compréhension des mondes invisible, de leurs gouvernements, de leur gestion des humanités, de leur gestion des races, de leur gestion du savoir, de leur gestion des sciences. L’homme aura une compréhension intégrale de l’infinité. L’homme aura une compréhension totale et absolue des mystères, l’homme ne sera plus ignorant, il ne sera plus existentiel, il aura une conscience qui sera allégée, il aura une conscience qui sera totalement créative, et, avec le temps, encore, l’évolution de cette fusion et, éventuellement, l’homme, contrôlera la matière, cela fait partie de l’évolution des plans. La descente de l’esprit dans la matière mais dans la mesure où l’âme n’est plus régie par les lois de la mémoire. Le problème de l’homme d’aujourd’hui, l’insuffisance de son savoir et dût au fait qu’il vit au niveau de son intellect par rapport à la mémoire de l’humanité. Et l’homme ne peut pas vivre par rapport au passé, il doit vivre dans le présent de sa conscience en étant créatif par rapport à un avenir. L’avenir de l’humanité doit être sous le contrôle de l’homme. L’avenir de l’humanité doit être sous l’empire de sa fusion, l’avenir de l’humanité doit être le résultat de cette fusion. Mais cette humanité ne sera pas l’humanité de l’évolution, ce sera une autre humanité, ce sera une autre race, non pas une race physique mais une race mentale, et ce sera aussi, l’expression corporelle physique, matériel du véhicule ethérique, donc ça permettra à l’homme d’entrer dans un autre temps. Cela permettra à l’homme de se libérer du temps psychologique de l’égo qui est basé sur l’émotion de la conscience pour entrer dans le temps psychique de l’âme qui deviendra le temple de l’esprit dans les formes créées par la fusion, dans les formes créées au niveau de sa conscience éthérée. L’homme pourra créer la forme et la matérialiser, ça fait partie de son évolution, mais avant que l’homme fasse ceci, il devra vivre sur le plan de l’humanité de grands chocs pour que l’esprit de la race, c'est-à-dire l’esprit de toute la race humaine soit finalement ébranlée dans ses fondations afin de recevoir un nouvel esprit, un autre esprit qui sera l’esprit de l’homme.

« J'ai vécu le processus de fusion en juillet 2005 mais celui ci s'est réellement consolidé en novembre 2005.

Qu'est ce que la fusion ?

C'est le processus de descente de l'énergie consciente dans les cellules purifiées du corps.

D'où vient cette conscience ?

Cette conscience est la résultante de l'énergie de notre «double éthérique» en fusion avec notre âme-égo purifiée.

Le double éthérique se situe sur le plan morontiel, c'est à dire sur le plan de l'immortalité, de la création constante, à la différence du plan astral qui est le plan de la mort.

La fusion ne peut se faire s'il reste des mémoires inscrites dans le corps.

Il y a plusieurs degrés, ou étapes, de fusion. J'ai intégré mon dernier degré (4e) en septembre 2006.

Cela signifie que je peux avoir totalement accès aux annales akashiques planétaires (archives mémorielles) parce que je n'y suis plus du tout relié, ainsi qu'aux annales cosmiques, c'est à dire aux principes créateurs multidimensionnels. »