Scission secrète
La rupture avec le vieux monde
Depuis de nombreux siècles, la civilisation est un bricolage politique qui nous
permet de survivre tant bien que mal tout en demeurant déconnectés de la source
universelle. La théologie et la science sont des rafistolages qui donnent
l'impression d'un ordre cohérent, mais ils découlent d'une erreur fondamentale
: l'existence n'est pas la vraie vie.
Les humains s'acharnent à vouloir perpétuer un système anti-divin, comme s'il
était le produit d'une évolution régulière, alors qu'il engendre la misère
morale et matérielle. C'est là le progrès que l'on n'arrête pas ...
Nous ne croyons donc pas que les conditions planétaires s'amélioreront par
enchantement, mais à travers les chutes successives que nous subissons dans cet
âge sombre, il apparaîtra encore des opportunités de redressement. Pour que de
nouvelles possibilités puissent émerger, il faut que l'actuelle civilisation
s'achève. Sinon, nous renforcerons l'ancien mode de vie en essayant de
l'améliorer. Cela peut être difficile à admettre pour notre mentalité éduquée à
croire au progrès et à l'évolution.
Nous savons qu'un processus de décadence a mis fin aux civilisations antiques,
mais nous manquons de recul pour admettre que notre civilisation suivra le même
destin. L'ordre mondial étant planétaire, il est difficile de comprendre que
cet ordre pourrait se dissoudre un jour pour faire place à quelque chose
d’entièrement différent.
Il devait paraître tout aussi impossible aux égyptiens, aux grecs ou aux
romains d'imaginer la fin de leur civilisation et l'apparition de la société du
haut moyen âge. Or, depuis cette époque, nous voyons se succéder des périodes
très différentes mais qui sont toutefois organiquement liées entre elles, ce
qui donne l'apparence d'un mouvement évolutif qui ne pourra plus s'arrêter.
Cette illusion d'optique devait également faire croire au citoyen romain que
l'empire de Rome allait s'étendre et durer sans fin jusqu'à la fin des temps.
Mais la fin est venue, et il en sera de même pour l'empire mondial dont les
américains tiennent à présent le flambeau. Quand le vent contraire commencera à
tourner, tout pourra se précipiter, d'autant plus brutalement que la nature
meurtrie se vengera de l’empire technologique.
Maintenant, les forces les plus rétrogrades sont à l'œuvre pour maintenir
l'édifice en place grâce à des leurres technologiques et à un contrôle
implacable de l'humanité. De plus, certaines hiérarchies spirituelles qui
orientent politiquement l’évolution de l'humanité, résistent à un changement
qui leur serait fatal, et ces lobbies se sont alliés avec les puissances
obscures pour établir un ordre mondial centralisé.
En effet, il sera impossible aux masses de résister à la tentation d'invoquer
un sauveur mondial « l'Antéchrist » et elles acclameront celui qui leur
promettra la« sécurité et la paix». C'est pourquoi, cette époque est celle d'un
«jugement », un test à l'échelle mondiale pour sélectionner les justes et qui
ne sont pas prêts à sacrifier la Vérité pour du confort.
Parallèlement à l'écroulement de l'ancien système qui résistera avec l'énergie
du désespoir, on assistera à l'émergence de petits foyers de civilisations
isolés, qui entreront en résonance avec les rayonnements de l'ère du Verseau.
Les rayonnements du Verseau
La purification de la planète a commencé sur les hautes dimensions invisibles
sous l'effet des ondes cosmiques qui véhiculent de nouvelles informations
vibratoires. Il est urgent de s'harmoniser avec ces forces de régénération, ou
bien alors, elles accompliront leur travail malgré nous et contre nous. La
mauvaise assimilation de ces rayonnements est cause des maladies modernes. Les
anciennes habitudes sont attaquées avec pour résultat une intensification de la
tension nerveuse et le durcissement de nos traits de caractère les plus
déplaisants. Individuellement ou collectivement, c'est un temps d'épreuves, et
c'est pourquoi la psychose de sécurité et le désir d'une paix anesthésiante
sont aussi répandues.
Durant cette phase de test, des pionniers émergent sur la surface de la Terre.
Ils ne peuvent pas encore comprendre ce qui les attend, mais ils ne veulent
plus du vieux monde et de ses maîtres visibles et invisibles.
Les pionniers de l'ère nouvelle devront affronter une nouvelle tâche. Il
s'agira au début d'une activité modeste comme planter des graines pour
l'avenir.
L'ancien ordre des choses est bousculé de fond en comble par les rayonnements
très puissants de l'ère du Verseau. La loi divine empêche l'humanité de se
recroqueviller sur elle-même, en l'aidant à desserrer l'étreinte des forces
spirituelles rétrogrades.
Les humains qui entreront dans le nouveau courant seront libérés de leurs
chaînes, mais les autres vont devoir descendre de niveau. Il y aura une rupture
entre les deux groupes humains qui se détachent l'un de l'autre en sens
contraire : l'un recherchant l'union avec l'univers supérieur, et l'autre devenant
robotique afin de se maintenir dans la matière.
Ceux qui aspirent à une réelle mutation spirituelle vont se reconnaître et se
rejoindre pour établir les bases d'une civilisation qui leur convient, en
tournant le dos au monde ordinaire. Cela implique l'expérimentation de
nouvelles formes de vie sociales et communautaires, car un être n'existe qu'en
relation avec d'autres. L'individualisme devra être dépassé.
Les pionniers de la nouvelle ère
Positivement parlant, en quoi consistera la mission des pionniers qui ont
conscience des possibilités révolutionnaires offertes par les nouveaux
rayonnements cosmiques ?
Sur la base de leur intuition et de leur désir d'une nouvelle ère énergétique,
ce qui n'a rien à voir avec le Nouvel Âge décadent, et par le rejet de l'ordre
ancien, ils se regrouperont par affinité, au sein de petites unités
communautaires. Ces unités formeront des lentilles où une nouvelle énergie
pourra s'emmagasiner et s'enflammer pour de multiples usages. L'énergie libre
qu'on nommait "le Vril" à la fin du 19e siècle ne peut trouver
d'application avant d'être captée par une communauté où l'individualisme et
l'égocentrisme sont absents.
Joël LaBruyère
Extrait du
livre