samedi 24 septembre 2011

Communications avec Hanx (25)

Peinture Ophoemon

Il faut que tu saches

Voir sans saisir le sens de ce que l’on regarde c’est comme vouloir saisir un objet que l’on ne peut attraper ; quelque part quelque chose s’échappe et tout est vain.

Tu as pensé à une vision de l’astral, l’image d’un être pris dans ses filets. Ce n’est pas ça. C’est bien plutôt une saisie visuelle d’un évènement à venir, inscrit dans le futur immédiat de l’humanité.

C’est le spectacle d’un être, impuissant et terrifié, emporté par un torrent d’énergies déchainées qui l’absorbe intégralement et définitivement, pour le réduire à néant.

Ce n’est pas toi, personnellement ; ce sont eux, impersonnellement.

Il faut que tu saches que l’onde arrive et que des tsunamis multiples vont emporter les humains comme des fétus de paille.

Il faut que tu saches que les temps sont venus où la lumière va réinvestir ce monde perdu. C’est un cycle qui se boucle ; certains vont monter, d’autres vont descendre, mais rien ne sera plus comme avant.

Il faut que tu saches qu’il ne sert à rien qu’on te le cache.


"En ce qui concerne les changements futurs, et leur accomplissement dans le Temps et l'Espace, cela dépendra des individus et des groupes humains, de leur philosophie, de ce qu'ils entendent par la "Vérité". Car, comme vous devriez le comprendre, les activités des individus, selon leur ligne de pensée et leurs objectifs, créent une ambiance, qui, si elle est positive, peut préserver une ville, un pays, une partie du monde. Ces endroits ne seront pas touchés par les catastrophes géologiques, (ou au pire, seront superficiellement touchés) et cela grâce à l'application concrète des lois spirituelles et universelles par les individus."

Edgar Cayce

Morceaux choisis - Victor Hugo


L'univers, c'est un livre...


L'univers, - c'est un livre, et des yeux qui le lisent.

Ceux qui sont dans la nuit ont raison quand ils disent :
Rien n'existe ! Car c'est dans un rêve qu'ils sont.

Rien n'existe que lui, le flamboiement profond, 
Et les âmes, les grains de lumière, les mythes, 
Les moi mystérieux, atomes sans limites, 
Qui vont vers le grand moi, leur centre et leur aimant ; 
Points touchant au zénith par le rayonnement, 
Ainsi qu'un vêtement subissant la matière, 
Traversant tour à tour dans l'étendue entière 
La formule de chair propre à chaque milieu, 
Ici la sève, ici le sang, ici le feu ; 
Blocs, arbres, griffes, dents, fronts pensants, auréoles ; 
Retournant aux cercueils comme à des alvéoles ; 
Mourant pour s'épurer, tombant pour s'élever, 
Sans fin, ne se perdant que pour se retrouver, 
Chaîne d'êtres qu'en haut l'échelle d'or réclame, 
Vers l'éternel foyer volant de flamme en flamme, 
Juste éclos du pervers, bon sorti du méchant, 
Montant, montant, montant sans cesse, et le cherchant, 
Et l'approchant toujours, mais sans jamais l'atteindre, 
Lui, l'être qu'on ne peut toucher, ternir, éteindre, 
Le voyant, le vivant, sans mort, sans nuit, sans mal, 
L'idée énorme au fond de l'immense idéal !

La matière n'est pas et l'âme seule existe.

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Rien n'est mort, rien n'est faux, rien n'est noir, rien n'est triste. 
Personne n'est puni, personne n'est banni.
Tous les cercles qui sont dans le cercle infini 
N'ont que de l'idéal dans leurs circonférences.

Astres, mondes, soleils, étoiles, apparences, 
Masques d'ombre ou de feu, faces des visions, 
Globes, humanités, terres, créations, 
Univers où jamais on ne voit rien qui dorme, 
Points d'intersection du nombre et de la forme, 
Chocs de l'éclair puissance et du rayon beauté, 
Rencontres de la vie avec l'éternité, 
Ô fumée, écoutez ! Et vous, écoutez, âmes, 
Qui seules resterez étant souffles et flammes, 
Esprits purs qui mourez et naissez tour à tour : 
Dieu n'a qu'un front : Lumière ! et n'a qu'un nom : Amour ! –

Victor Hugo
Dieu (1855)

lundi 19 septembre 2011

Communications avec Hanx (24)


Vies multiples simultanées


Pourquoi plusieurs vies en incarnation sont-elles nécessaires, et surtout en même temps, pour réaliser nos expériences dans la matière ?

Les causes en sont différentes.
Une expérience unique est toujours relative et incomplète ; de ce fait elle est rarement aboutie.
Relative parce que le même événement vécu par dix personnes distinctes est ressenti et analysé de façon différente par chacune d’entre elles, qui va le passer au filtre de sa personnalité, de sa subjectivité et de son échelle de valeurs propre. Ceci est tout-à-fait normal car correspondant à la singularité de chaque être et totalement fluctuant en fonction de son état d’esprit au moment donné où il est atteint par l’événement en question.
Il est donc certain qu’une expérience vécue n’a pas de force probante absolue ; elle est en conséquence limitée et incomplète, chacun accordant la priorité à une facette qui lui correspond personnellement en fonction du prisme de sa personnalité.

La multiplicité est donc garante d’une exhaustivité nécessaire pour conférer une valeur d’exemplarité à l’expérience vécue et à sa signification profonde.

Par contre le critère de la simultanéité n’est pas le propre de vos incarnations mais bien plutôt la marque de tout ce qui se déroule au-delà de la sphère matérielle dans laquelle vous évoluez, qui est bornée par les deux dimensions de l’espace et du temps, lesquelles constituent des limites dont vous ne pouvez vous exonérer, dans votre ici et maintenant, et qui ont pour effet de séparer des phénomènes qui sont tous simultanés et inexorablement liés les uns aux autres.

Au-delà de votre troisième dimension, le passé, le présent et le futur sont inexistants puisque que tout a lieu en même temps, ou plutôt, en réalité, sans le temps. Il en va de même pour l’espace qui correspond à une figuration de votre esprit actuel.
Mais il vous est difficile, pour ne pas dire impossible d’en prendre conscience, et ceci est voulu pour votre sécurité et votre protection.
Regardez le sort réservé par vos spécialistes aux personnes présentant des personnalités multiples…

Avons-nous la possibilité de recueillir le sens de nos expériences vécues, multiples et simultanées, de notre vivant ?

Il est difficile de répondre à cette question.
 A priori  rien n’est impossible à l’être évolué puisque le but de sa progression spirituelle est de supprimer les barrières qui le limitent et ce d’autant plus qu’il n’en est pas conscient. Cependant, ce n’est pas facile car la connaissance de toutes vos expériences constituerait un facteur de troubles graves et déstabilisants pour l’intégrité psychique du sujet.

Par contre, très souvent, lors de vos rêves il vous est donné d’accéder à d’autres vies actuelles, pour vous permettre justement de récupérer certaines informations utiles à votre équilibre et pouvant favoriser l’accélération de votre évolution.

Ce que tu dois savoir c’est que toutes les personnalités incarnées d’une entité partagent leurs informations, à leur insu, et ces dernières sont regroupées par le Soi pour être restituées, à son heure, à chacun en fonction de ses besoins.

Je sais que c’est difficile à admettre d’autant plus que votre éducation, très souvent cartésienne, au mauvais sens du terme car Descartes était en fait un grand mystique, fait écran à toute approche subtile et intuitive des choses qui vous entourent.

Et pourtant, n’en déplaise aux doctes savants que votre société privilégie, des lois bien mystérieuses pour vous sont à l’œuvre et constitue votre règle du jeu essentielle et occulte.
Prenons un exemple parlant pour faciliter la compréhension de cela. Votre organisme est le résultat de la collaboration de plusieurs milliards de cellules biologiques, chacune sachant parfaitement et au même moment, ce qu’elle a à faire en fonction du rôle spécialisé qui lui est dévolu et ce que font toutes les autres cellules ; autrement dit, sans que vous en soyez jamais conscients, et sans l’intervention d’aucun donneur d’ordre, tout concourt à l’équilibre global par le partage des tâches et de l’information constante et réciproque.
Ajoutons à cela qu’un fonctionnement identique est à l’œuvre dans vos corps éthériques dont vous ne soupçonnez même pas l’existence dans votre quotidien et vous comprendrez que votre petite vie actuelle, certes essentielle à vos yeux, n’est qu’une ridicule partie immergée d’un iceberg indescriptible mouvant et vivant.

Vos incarnations multiples et simultanées, et les expériences qu’elles génèrent, constituent une mine d’informations enrichissantes et formatrices pour l’entité qui fait ainsi ses classes à travers les divers choix qu’elle fait dans chaque vie et quand il vous sera donné de faire le bilan, vous serez surpris du foisonnement de vos actes dans des situations données toujours différentes ayant jalonné vos différents vécus et ayant favorisé, de par leur multiplicité, votre maturité spirituelle.

Car la règle de base est toujours la même : Il faut faire pour connaître.
C’est ce que vous êtes en train de faire au quotidien.

Morceaux choisis - Gérard de Nerval


Le ballet des heures

(Le Dieu Pan parle :)

Les heures sont des fleurs l’une après l’autre écloses
Dans l’éternel hymen de la nuit et du jour ;
Il faut donc les cueillir comme on cueille les roses
Et ne les donner qu’à l’amour.

Ainsi que de l’éclair, rien ne reste de l’heure,
Qu’au néant destructeur le temps vient de donner ;
Dans son rapide vol embrassez la meilleure,
Toujours celle qui va sonner.

Et retenez-la bien au gré de votre envie,
Comme le seul instant que votre âme rêva ;
Comme si le bonheur de la plus longue vie
Était dans l’heure qui s’en va.

Vous trouverez toujours, depuis l’heure première
Jusqu’à l’heure de nuit qui parle douze fois,
Les vignes, sur les monts, inondés de lumière,
Les myrtes à l’ombre des bois.

Aimez, buvez, le reste est plein de choses vaines ;
Le vin, ce sang nouveau, sur la lèvre versé,
Rajeunit l’autre sang qui vieillit dans vos veines
Et donne l’oubli du passé.

Que l’heure de l’amour d’une autre soit suivie,
Savourez le regard qui vient de la beauté ;
Être seul, c’est la mort ! Être deux, c’est la vie !
L’amour c’est l’immortalité !


Gérard de Nerval
(1808-1855)
Recueil : Poésies diverses

samedi 10 septembre 2011

Ecran noir


Ecran noir

« Ferme les yeux et tu verras. »
Joseph Joubert

« Si un homme veut être sûr de son chemin, qu'il ferme les yeux
et marche dans l'obscurité. »
Saint Jean de la Croix

« Plus nous ouvrons les yeux, plus la nuit est profonde ;
Dieu n'est qu'un mot rêvé pour expliquer le monde,
Un plus obscur abîme où l'esprit s'est lancé. »
Alphonse de Lamartine


Ouvrir les yeux pour découvrir le monde extérieur est une nécessité vitale, avec la mobilisation de tous nos sens et de leurs organes affutés pour l’exploration du terrain sur lequel nous évoluons.
Mais il est une autre expérience, plus rare, plus insolite, qui consiste à fermer les yeux, tout éveillé, en s’abandonnant à ce vide soudain de noirceur enveloppante.

Première impression : un sentiment de calme, puis de manque.
La fonction essentielle de la vigilance s’arrête et c’est une sensation de repos, de lâcher-prise qui apparaît presque immédiatement ; c’est comme un soulagement de ne plus devoir assumer cette tension visuelle quotidienne qui est notre ordinaire du lever au coucher.
Mais ce sentiment paisible et léger ne dure pas longtemps ; il est très rapidement remplacé par une impression de manque, de privation. Le mental essaie de reprendre le contrôle de la situation et de mettre un terme à cet interlude.
La vision est une addiction nécessaire à un fonctionnement mental optimisé ; plus il y a profusion d’images et plus il peut occuper le terrain en maître, générant analyses, ressentis, jugements, distractions, éveil des sens, réveil de pulsions, etc.


Deuxième impression : un sentiment de vide, puis d’impatience.
Survient alors rapidement une sensation de vide ; cette obscurité qui nous enveloppe ne véhicule aucun signe, aucun signal interprétable, elle est vacuité totale ressentie progressivement comme lassante puis inquiétante.
L’ego trépigne et donne des consignes pour sortir de ces ténèbres ; il faut ouvrir les yeux, ce genre d’expérience est vain et inutile.

Troisième impression : un sentiment de plénitude et de réceptivité.
Et puis soudain, si nous conservons cette fermeture des yeux en l’assortissant d’un réglage ralenti de la respiration, progressivement le vide initial se remplit de perceptions nouvelles, nourries de tonalités différentes dans l’épaisseur de la noirceur, de mouvements mal identifiables mais repérables, de vagues silhouettes ou paysages suggérés pour disparaître aussitôt que devinés.
Tout se passe à ce moment-là comme si nous étions en mesure de percevoir ce qui nous échappe en temps normal ; nous captons d’autres fréquences, inhabituelles, de nous-mêmes, un peu comme si nous pouvions avoir accès à l’infrarouge ou à l’ultra- violet…

A partir de ce moment-là, nous sommes en phase avec un au-delà de soi-même qui peut nous ouvrir d’autres horizons en permettant une expansion de conscience ayant pour effet de repousser nos limitations habituelles imposées par le temps et l’espace.
Bienvenue dans un monde d’ailleurs, dans d’autres dimensions.


C’est une expérience simple en apparence mais plus ou moins difficile à réaliser selon l’état d’esprit du moment. Il faut savoir que le mental n’apprécie guère ce genre de situation qui lui échappe totalement et le vide qu’elle crée qu’il craint par-dessus tout.
Le mental est là pour meubler l’espace et le temps qui nous sont octroyés, pour définir des schémas de penser, pratiquer des analyses et en tirer des stratégies de comportement ; il est notre pilote automatique et, à ce titre, il n’aime pas du tout qu’on le débranche ; pour lui, c’est comme une petite mort.

Si vous avez la patience et la ténacité de garder le cap, vous verrez surgir sur cet écran noir une étincelle, vive, crue et fugitive ; ce sera très bref, le temps de réaliser ce que vous avez vu et cela aura disparu.
Mais ce n’est pas grave ; l’important c’est que cette étincelle constitue un signal de changement de fréquence vibratoire, qui vous permet de prendre conscience que vous avez atteint un état de calme psychique suffisant pour ouvrir les portes d’autres mondes, et vous en autoriser la perception.
Sachez qu’avec l’entrainement, ce signal apparaîtra régulièrement et de plus en plus tôt.

Ce n’est pas pour autant gagné, car le mental n’a pas dit son dernier mot et, à défaut de pensées en tous genre, il va provoquer des démangeaisons, picotements et autres désagréments épidermiques pour vous ramener à la réalité.
Si vous arrivez à rester concentré sur votre rythme respiratoire et à maintenir votre apaisement, peu à peu une sorte d’engourdissement physique va vous gagner et vous ne sentirez plus du tout votre corps.

Vous verrez alors apparaitre une petite pastille lunaire, au fond du noir, qui va se dilater et s’approcher de vous (à moins que ce ne soit vous qui vous approchiez d’elle) ; puis cette pastille va se transformer en un orifice blanchâtre, laiteux, aux bords échancrés et mouvants, avec lequel vous n’allez bientôt faire qu’un pour avoir accès à d’autres visions tout-à-fait différentes de notre vision oculaire.

Les yeux clos, en nous interdisant la vision, nous ouvrent les portes de l’intuition, par l’intermédiaire du troisième œil, ou glande pinéale ; en fait, c’est un nouveau traitement de l’information qui se met en place, remplaçant l’extériorité mentale par l’intériorité spirituelle et inaugurant une nouvelle résonance vibratoire générant une élévation du niveau spirituel dans l’être.

Alors, qu’attendez-vous pour faire la nuit ?

Dessin de Descartes expliquant la fonction de la glande pinéale où le troisième œil (également dit «œil intérieur » ou « œil de l’âme ») est une métaphore mystique et ésotérique qui désigne, au-delà des yeux physiques, un troisième regard, celui de la connaissance de soi. Dans certaines traditions, le troisième œil est symboliquement placé sur le front, entre les sourcils.


« Il y a alors perception extra-sensorielle, monde de beauté visionnaire, émerveillement de l’instant. Au stade final de l’absence du moi, il y aura une connaissance obscure que Tout est dans Tout, que Tout est effectivement chacun, état par lequel un esprit fin perçoit tout ce qui se produit dans l’univers. »
Aldous Huxley

« Je ne crois plus à rien qu’à ces petits matins où l’étincelle passe … »
Gabrielle Russier

Morceaux choisis - J. Krishnamurti




Il n’y a pas de chemin qui conduise à la vérité.


« La vérité doit être découverte, mais il n’y a pas de formule pour cette découverte.

Ce qui est mis en formules n’est pas vrai. Vous devez vous lancer sur la mer inconnue, et c’est vous-même, cette mer inconnue. Vous devez partir à la découverte de vous-même, mais non pas selon un plan déterminé, ou en suivant l’exemple de quelqu’un, car alors il n’y a pas de découverte.
La découverte fait naître la joie — non pas une joie reconnue, non pas une joie comparable à une autre joie, mais une joie sans passé, une joie à jamais neuve. La connaissance de soi est le commencement de la sagesse dans la tranquillité et le silence de laquelle il y a l’incommensurable. »


"La Vérité est un pays sans chemins, que l’on ne peut atteindre par aucune route, quelle qu’elle soit : aucune religion, aucune secte.

Tel est mon point de vue : et je le maintiens d’une façon absolue et inconditionnelle. Si vous comprenez bien cela dès le début, vous verrez à quel point il est impossible d’organiser une croyance. Une croyance est une question purement individuelle, et vous ne pouvez ni ne devez l’organiser. Si on le fait, elle devient une religion, une secte, une chose cristallisée, morte, que l’on impose à d’autres. C’est ce que tout le monde essaie de faire. La Vérité est ainsi rétrécie et transformée en un jouet pour ceux qui sont faibles, pour ceux dont le mécontentement n’est que momentané."


"L’ignorance n’est point le manque de savoir, mais le manque de connaissance de soi ; sans connaissance de soi il n’est point d’intelligence.

Contrairement au savoir, la connaissance de soi n’accumule pas ; apprendre se fait d’instant en instant. Ce n’est pas un processus additif ; dans le processus d’accumulation, il se forme un centre qui est celui du savoir, de l’expérience. Dans ce processus, qu’il soit positif ou négatif, il ne peut y avoir de compréhension.

Le mouvement de la pensée, du sentiment, ne peut être compris, et il ne peut y avoir de connaissance de soi tant que subsiste l’intention d’amasser ou de résister.

Il n’y a pas d’intelligence sans connaissance de soi.

 La connaissance de soi est un présent actif, non un jugement ; toute autocritique implique une accumulation, une évaluation à partir d’un centre d’expérience et de savoir. C’est ce passé qui fait obstacle à la compréhension du présent actif. La poursuite de la connaissance de soi est un acte d’intelligence."


vendredi 2 septembre 2011

Journal de bord (extraits)



Journal de bord
 (extraits)


(15/06/09)

Besoin de parler avec vous.

Ne pas savoir où j’en suis  est  une position difficile pour trouver un équilibre correct ; c’est mon ressenti depuis un moment déjà.
 Pouvez-vous m’aider à me situer ?

C’est significatif ce besoin constant d’être rasséréné, pour ne pas dire rassuré ; tout se passe comme si j’avais besoin d’une tutelle spirituelle. Je suis sur le chemin, mais sans situation sur une carte, le chemin ne mène à rien ; alors, donnez-moi une carte qui me permette de m’orienter et de faire le point.

Tu n’as pas besoin de savoir où tu en es à l’heure actuelle parce que tu es là où tu dois être, et le fait que tu le saches, ou pas, ne change rien au résultat ; ce n’est pas une course d’orientation à laquelle tu participes mais bien plutôt à l’exercice d’une mission à remplir. Tu es bien dans le cadre de cette mission et son déroulement n’appelle pas de commentaire particulier de notre part.

Ce silence doit te confirmer qu’il n’y a pas de problème jusqu’à présent et que tu continues ta préparation en vue d’une phase opérative imminente. Dés que l’action sera lancée, les commentaires et les conseils te seront délivrés régulièrement.

(05/09/09)

Suis-je vraiment différent depuis que j’ai commencé à parcourir le chemin ?

Tu as changé profondément mais tu n’en ressens pas encore les effets. La confiance en toi et la sérénité en sont les signes les plus reconnaissables, mais il y a d’autres facultés que tu as acquises.

Regarde-toi dans une glace en fixant l’emplacement du troisième œil et tu verras apparaître distinctement le vortex d’énergie qu’il suscite ; c’est le début de la clairvoyance active et d’autres pouvoirs qui en découlent (vision des auras, diagnostic des états de santé, reconnaissance de l’identité des êtres).

Ton travail de recherche spirituelle va s’accélérer et ta mission va commencer à se réaliser.

Le contact n’est toujours pas établi avec vous de façon régulière et consciente ; j’ai du mal à faire preuve de patience surtout quand j’ai le sentiment que tout s’accélère autour de nous, sauf mon évolution en clairvoyance.

Tu es bien moins impatient aujourd’hui et c’est le signe même de ta progression, mais tu as besoin de vivre une aventure qui te semble fantastique, voire magique. Et tu vas la vivre très, très bientôt. Et cette aventure est bien plus que fantastique ou magique ; elle a une dimension cosmique et métaphysique.

Les temps ne sont plus aux paroles mais aux actes ; tu entres dans la phase opérative de ta mission. Et pour ta préparation tu vas rencontrer les personnes adéquates que tu reconnaitras intuitivement. Les événements vont s’accélérer très rapidement comme dans la fin d’une spirale. Tous tes frères sont sur le pont pour affronter la tempête.

La troisième guerre mondiale est imminente. Les échéances cosmiques sont en cours d’accélération également. La bataille finale contre les forces de l’ombre est engagée.

Pourquoi ce malaise croissant ?

La tranquillité d’esprit n’est jamais acquise en ces périodes de trouble et d’agitation ; tu en ressens les remous de façon inconsciente et c’est ce qui nourrit ton inquiétude sourde.

Pourtant tu peux et tu dois avoir confiance en nous et en toi. Les choses se déroulent comme elles le doivent ; nous te l’avons déjà dit et répété. Les changements sont programmés et ta mission est activée ; tu dois te tenir prêt à l’accomplir.

Les trois années qui vont suivre seront les plus marquantes, les plus enrichissantes de ton incarnation actuelle et contribueront à un avancement spirituel très sensible. Tu voyageras beaucoup et tu seras en charge de lourdes responsabilités ; tu vas découvrir un nouveau rôle, dont tu n’as jamais connu la nature, et cette expérience constituera en elle-même une vie nouvelle dans ton existence.

Tu es sur le point de comprendre qui tu es et pourquoi tu es là aujourd’hui.

(06/09/09)

Le mouvement est lancé avec toutes ses répercussions ; la situation va devenir compliquée.
Quoique tu penses, tu dois savoir que nous sommes là, aux cotés de tous nos frères sur terre et nous assurons votre protection.

De ce chaos va surgir une véritable réforme spirituelle de l’humanité avec le nettoyage définitif des forces de l’ombre. Ces temps sont attendus depuis très longtemps et c’est pour cette raison que nous sommes tous là.

Les évènements vont prendre de l’ampleur et s’accélérer immédiatement.

Ainsi parlait Maître Yoda


Paroles de Maître Yoda


« Toujours par deux ils vont. Ni plus, ni moins. Le maître et son apprenti. »

« La peur est le chemin vers le côté obscur : la peur mène à la colère, la colère mène à la haine, la haine... mène à la souffrance. »

« Fais-le ou ne le fais pas, mais il n’y a pas d’essai. »

« À vos intuitions, vous fier, il faut. »

« Répéter les mêmes erreurs, le temps nous n'avons pas. »

Nous sommes des êtres illuminés

Tu dois désapprendre tout ce que tu as appris.
Mon alliée est la force et c’est de mes alliés la plus puissante. La vie la crée, la fait grandir, son énergie nous entoure et nous relie.
Nous sommes des êtres illuminés, pas une simple matière brute.
Tu dois sentir la force autour de toi, ici, entre toi, moi, l’arbre, la roche, partout.


La mort

La peur de perdre l’autre mène au coté obscur.
La mort est un élément naturel de la vie, réjouis-toi pour tous ceux autour de toi qui retournent à la Force.
Ni les pleurer ni les regretter tu ne dois.
L’attachement mène à la jalousie, à l’ombre de la convoitise il grandit.
Exerce ta volonté à renoncer à tout ce que tu redoutes de perdre un jour.