Alibi semper
(Toujours ailleurs)
(Toujours ailleurs)
Je suis ailleurs, c’est aussi simple que ça ; mais il ne suffit pas de le dire, encore faut-il le faire.
Faire le vide en soi, fermer les yeux et calmer le mental ; la vacuité s’installe qui va se remplir progressivement de nouvelles perceptions, non plus sensibles et physiques, mais psychiques et évanescentes. Il suffit de se laisser partir, de lâcher prise pour glisser ailleurs, dans un ailleurs qui autorise des communications avec l’au-delà du monde physique dans lequel nous évoluons quotidiennement, à l’état d’éveil.
« Tu fais la nuit en toi et le calme t’envahit. »
Oui, mais quelque chose me mine…
Quelque chose en moi génère une insatisfaction qui me mine ; j’ai du mal à y voir clair, même si j’ai identifié certaines sources telles que l’inertie sur le plan spirituel, la vacuité sentimentale, les problèmes familiaux et financiers, la solitude chronique. Bref le quotidien habituel ; je ne vois pas où est le problème majeur qui me démobilise, le motif essentiel de la perturbation qui m’agite.
Et pourtant, il y a quelque chose qui ne va pas et qui me tire vers le bas ; sans parler de dépression, ce sentiment de mal être et d’insatisfaction ressemble un peu au spleen des romantiques du XIXème siècle. En fait, rien ne va franchement mal, mais rien ne va bien non plus ; il y a des difficultés à affronter, des problèmes à traiter, mais pas véritablement péril en la demeure.
• De la tristesse et des pleurs :
On fait le deuil de ses expériences passées.
La tristesse est un réflexe de la personnalité à qui on enlève progressivement tous ses repères, tous ses souvenirs affectifs vécus, pour préparer l’état de vacuité nécessaire à l’arrivée du Soi supérieur.
Les larmes sont un exutoire ; le trop plein émotionnel se déverse, en orages de pleurs irrépressibles, en lavant les traces de l’ancienne énergie qui ont accompagné notre vie jusqu’à présent.
• Distanciation de toute attache :
On se sépare lentement mais surement de notre famille, de nos amis, de nos relations habituelles.
Le vide s’installe comme pour faire place nette et nous délivrer de tous les attachements habituels liés à l’ego. Le nettoyage karmique effectué provoque automatiquement la purge intégrale de toutes les anciennes habitudes de vie de l’incarnation actuelle.
• Manque de sommeil & trop plein de rêves :
Le sommeil est irrégulier, bouleversé, avec des réveils saccadés et notamment une période d’insomnie caractéristique vers les 3 heures du matin. C’est la conséquence d’un travail de nettoyage des énergies, réalisé sur les plans subtils, et qui a pour nous des allures de décapage et d’essorage. On se réveille fatigué et déprimé…
De plus, on ressent sans toujours s’en souvenir précisément des rêves intenses et prenants, avec des personnes nombreuses qui y interviennent… Nos guides sont à l’œuvre.
• Etre au monde, sans être de ce monde :
On a le sentiment d’être désorienté, déphasé, en rupture d’équilibre. La nouvelle énergie fait le ménage en nous et provoque cette sensation désagréable d’être étranger à tout et nulle part chez soi.
Ce sentiment favorise la mise à l’écart et le rejet des autres.
• Retrouver son origine :
C’est sans doute le plus difficile à vivre : cette contradiction constante entre « quitter le navire » et « continuer de tenir la barre ».
Cela ne relève en rien d’une pulsion suicidaire, mais bien plutôt du sentiment que la mission a été remplie et qu’il nous faut passer à autre chose.
Pourtant il ne faut jamais oublier qu’on a signé un contrat de vie en venant s’incarner et qu’il ne nous appartient pas de ne pas le respecter. Ou alors plus dure sera la chute…
Pourtant, malgré tout ça, je pense que la situation ne justifie pas, de fait, mon état d’âme actuel et qu’objectivement j’ai connu pire au cours de ma vie.
Donc, en conséquence, si la situation ne le justifie pas, c’est que ça vient de moi. Fatigue et lassitude provoquent un coup au moral, qui a tendance à s’installer dans la durée. Tout ce qui dure lasse, et c’est bien là le cas.
Alors, comment inverser cette tendance sans pouvoir maîtriser les causes de ce malaise ?
La seule solution consiste à travailler subjectivement : si je ne peux pas changer les choses, il faut absolument que je me change, moi, par rapport à elles. Si je ne peux pas trouver un équilibre sentimental, spirituel, familial, financier, qui me permette de m’épanouir, il faut impérativement que je substitue un équilibre interne à ce déséquilibre externe, qui le corrige et neutralise ses effets négatifs sur moi.
Pour établir cet équilibre psychologique, je dois compenser cette usure que je ressens par un afflux de forces vives de régénération et de revitalisation. Il faut que je stimule le physique pour améliorer le moral, que je positive mon quotidien pour bonifier l’existentiel.
Bien, le principe est clair, la théorie est établie ; voyons maintenant comment mettre au point la méthode concrète de ce mieux être.
Sport et nature sont les principaux piliers du bien être physique ; je dois donc reprendre et augmenter rapidement le rythme des activités musculaires et de plein air afin d’avoir une bonne base, saine et stable, qui me permettra de pouvoir mieux résister physiquement et psychologiquement aux événements extérieurs. Parallèlement, reprendre et développer mon travail de recherche spirituelle, actuellement dans l’impasse, quand je serai mieux dans ma tête et dans mon corps.
Voilà. Finalement tout est simple et à portée de la main ; il faut juste se donner la peine de le faire et tout ira mieux. Promis, je m’y mets ; maintenant que j’ai écrit la règle du jeu, il faut que je l’applique. Le résultat est à ce prix et la victoire au bout.
« Tu dois être ton propre pionnier. »
Le propre du pionnier, c'est de s'avancer seul au cœur de territoires inconnus, là où il n'est jamais allé. Si, dans le courant de ton incarnation, tu ne vas pas au-delà de toi-même pour découvrir qui tu es réellement, et bien tu es venu pour rien et tu repartiras, une nouvelle fois, à la case départ, avec un handicap de plus pour ton prochain parcours. Etre le pionnier de soi-même ne nécessite pas d’avoir l’étoffe d’un trappeur ou d’un héros, mais seulement d’être capable de se reconnaître et de savoir qu’est-ce qu’on est venu faire dans sa vie actuelle. Il suffit donc de poser deux questions à soi-même et portant sur soi-même :
• Qui suis-je ?
• Qu’est-ce que je fais là ?
A partir de là, c’est presque gagné.
« Et n’oublie pas que tu es le tireur et que tu es la cible. Et que ce n’est pas la flèche qui va à la cible, mais la cible qui vient à elle quand le calme de la concentration a envahi l’archer. »
Mais que le chemin est long et fatigant…
« Tais-toi, et fais ton chemin. »
(le chœur des guides)
Faire le vide en soi, fermer les yeux et calmer le mental ; la vacuité s’installe qui va se remplir progressivement de nouvelles perceptions, non plus sensibles et physiques, mais psychiques et évanescentes. Il suffit de se laisser partir, de lâcher prise pour glisser ailleurs, dans un ailleurs qui autorise des communications avec l’au-delà du monde physique dans lequel nous évoluons quotidiennement, à l’état d’éveil.
« Tu fais la nuit en toi et le calme t’envahit. »
Oui, mais quelque chose me mine…
Quelque chose en moi génère une insatisfaction qui me mine ; j’ai du mal à y voir clair, même si j’ai identifié certaines sources telles que l’inertie sur le plan spirituel, la vacuité sentimentale, les problèmes familiaux et financiers, la solitude chronique. Bref le quotidien habituel ; je ne vois pas où est le problème majeur qui me démobilise, le motif essentiel de la perturbation qui m’agite.
Et pourtant, il y a quelque chose qui ne va pas et qui me tire vers le bas ; sans parler de dépression, ce sentiment de mal être et d’insatisfaction ressemble un peu au spleen des romantiques du XIXème siècle. En fait, rien ne va franchement mal, mais rien ne va bien non plus ; il y a des difficultés à affronter, des problèmes à traiter, mais pas véritablement péril en la demeure.
• De la tristesse et des pleurs :
On fait le deuil de ses expériences passées.
La tristesse est un réflexe de la personnalité à qui on enlève progressivement tous ses repères, tous ses souvenirs affectifs vécus, pour préparer l’état de vacuité nécessaire à l’arrivée du Soi supérieur.
Les larmes sont un exutoire ; le trop plein émotionnel se déverse, en orages de pleurs irrépressibles, en lavant les traces de l’ancienne énergie qui ont accompagné notre vie jusqu’à présent.
• Distanciation de toute attache :
On se sépare lentement mais surement de notre famille, de nos amis, de nos relations habituelles.
Le vide s’installe comme pour faire place nette et nous délivrer de tous les attachements habituels liés à l’ego. Le nettoyage karmique effectué provoque automatiquement la purge intégrale de toutes les anciennes habitudes de vie de l’incarnation actuelle.
• Manque de sommeil & trop plein de rêves :
Le sommeil est irrégulier, bouleversé, avec des réveils saccadés et notamment une période d’insomnie caractéristique vers les 3 heures du matin. C’est la conséquence d’un travail de nettoyage des énergies, réalisé sur les plans subtils, et qui a pour nous des allures de décapage et d’essorage. On se réveille fatigué et déprimé…
De plus, on ressent sans toujours s’en souvenir précisément des rêves intenses et prenants, avec des personnes nombreuses qui y interviennent… Nos guides sont à l’œuvre.
• Etre au monde, sans être de ce monde :
On a le sentiment d’être désorienté, déphasé, en rupture d’équilibre. La nouvelle énergie fait le ménage en nous et provoque cette sensation désagréable d’être étranger à tout et nulle part chez soi.
Ce sentiment favorise la mise à l’écart et le rejet des autres.
• Retrouver son origine :
C’est sans doute le plus difficile à vivre : cette contradiction constante entre « quitter le navire » et « continuer de tenir la barre ».
Cela ne relève en rien d’une pulsion suicidaire, mais bien plutôt du sentiment que la mission a été remplie et qu’il nous faut passer à autre chose.
Pourtant il ne faut jamais oublier qu’on a signé un contrat de vie en venant s’incarner et qu’il ne nous appartient pas de ne pas le respecter. Ou alors plus dure sera la chute…
Pourtant, malgré tout ça, je pense que la situation ne justifie pas, de fait, mon état d’âme actuel et qu’objectivement j’ai connu pire au cours de ma vie.
Donc, en conséquence, si la situation ne le justifie pas, c’est que ça vient de moi. Fatigue et lassitude provoquent un coup au moral, qui a tendance à s’installer dans la durée. Tout ce qui dure lasse, et c’est bien là le cas.
Alors, comment inverser cette tendance sans pouvoir maîtriser les causes de ce malaise ?
La seule solution consiste à travailler subjectivement : si je ne peux pas changer les choses, il faut absolument que je me change, moi, par rapport à elles. Si je ne peux pas trouver un équilibre sentimental, spirituel, familial, financier, qui me permette de m’épanouir, il faut impérativement que je substitue un équilibre interne à ce déséquilibre externe, qui le corrige et neutralise ses effets négatifs sur moi.
Pour établir cet équilibre psychologique, je dois compenser cette usure que je ressens par un afflux de forces vives de régénération et de revitalisation. Il faut que je stimule le physique pour améliorer le moral, que je positive mon quotidien pour bonifier l’existentiel.
Bien, le principe est clair, la théorie est établie ; voyons maintenant comment mettre au point la méthode concrète de ce mieux être.
Sport et nature sont les principaux piliers du bien être physique ; je dois donc reprendre et augmenter rapidement le rythme des activités musculaires et de plein air afin d’avoir une bonne base, saine et stable, qui me permettra de pouvoir mieux résister physiquement et psychologiquement aux événements extérieurs. Parallèlement, reprendre et développer mon travail de recherche spirituelle, actuellement dans l’impasse, quand je serai mieux dans ma tête et dans mon corps.
Voilà. Finalement tout est simple et à portée de la main ; il faut juste se donner la peine de le faire et tout ira mieux. Promis, je m’y mets ; maintenant que j’ai écrit la règle du jeu, il faut que je l’applique. Le résultat est à ce prix et la victoire au bout.
« Tu dois être ton propre pionnier. »
Le propre du pionnier, c'est de s'avancer seul au cœur de territoires inconnus, là où il n'est jamais allé. Si, dans le courant de ton incarnation, tu ne vas pas au-delà de toi-même pour découvrir qui tu es réellement, et bien tu es venu pour rien et tu repartiras, une nouvelle fois, à la case départ, avec un handicap de plus pour ton prochain parcours. Etre le pionnier de soi-même ne nécessite pas d’avoir l’étoffe d’un trappeur ou d’un héros, mais seulement d’être capable de se reconnaître et de savoir qu’est-ce qu’on est venu faire dans sa vie actuelle. Il suffit donc de poser deux questions à soi-même et portant sur soi-même :
• Qui suis-je ?
• Qu’est-ce que je fais là ?
A partir de là, c’est presque gagné.
« Et n’oublie pas que tu es le tireur et que tu es la cible. Et que ce n’est pas la flèche qui va à la cible, mais la cible qui vient à elle quand le calme de la concentration a envahi l’archer. »
Mais que le chemin est long et fatigant…
« Tais-toi, et fais ton chemin. »
(le chœur des guides)
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