« République bananière » de Vladimir Kush
Requiem pour une république
Une république bananière désigne un pays peu développé et dirigé par une petite ploutocratie autoritaire sujette à renversement. L’appareil étatique, corrompu à tous les échelons, permet à une caste détenant tous les pouvoirs de s'y maintenir indéfiniment par divers moyens, en général toujours les mêmes : prévarication sur le bien public, corruption, détournement ou captation des revenus économiques par appropriation ou surtaxation ; maintien des populations dans la terreur grâce à une police, une milice ou une armée au service exclusif du pouvoir ; élections truquées assurant aux caciques leur réélection quasi-automatique.
Cette expression s'est par la suite étendue aux pays qui, sous les apparences de républiques constitutionnelles, ne sont en fait que des dictatures.
« France, France, …
Mais nul, sinon Écho, ne répond à ma voix. »
Du Bellay
Je suis venu à la conclusion que la politique est une question trop sérieuse à laisser aux politiciens.
Charles De Gaulle
Charles De Gaulle
Tous ces prétendus hommes politiques sont les pions, les cavaliers, les tours ou les fous d'une partie d'échecs qui se jouera tant qu'un hasard ne renversera pas le damier.
Honoré de Balzac
Tout pouvoir sans contrôle rend fou.
Alain
En politique le choix est rarement entre le bien et le mal, mais entre le pire et le moindre mal.
Nicolas Machiavel
En politique une absurdité n'est pas un obstacle.
Le mot de "vertu politique" est un non-sens.
La bonne politique est de faire croire aux peuples qu'ils sont libres.
Napoléon Bonaparte
En politique, il faut donner ce qu'on n'a pas, et promettre ce qu'on ne peut pas donner.
Louis XI
La politique est l'art d'obtenir de l'argent des riches et des suffrages des pauvres, sous prétexte de les protéger les uns des autres.
Jules Michelet
Où il n'y a point de maître, tout le monde est maître ; où tout le monde est maître, tout le monde est esclave.
Jacques-Bénigne Bossuet
La politique est l'art de mentir à propos.
La politique est le premier des arts et le dernier des métiers.
La politique a sa source dans la perversité plus que dans la grandeur de l'esprit humain.
On a trouvé, en bonne politique, le secret de faire mourir de faim ceux qui, en cultivant la terre, font vivre les autres.
Voltaire
La politique est l'art d'empêcher les gens de se mêler de ce qui les regarde.
Paul Valéry
La raison d'état est une raison mystérieuse inventée par la politique pour autoriser ce qui se fait sans raisons.
Saint Evremond
Presque toujours, en politique, le résultat est contraire à la prévision.
François René de Chateaubriand
Il faut s'attendre à tout en politique, où tout est permis, sauf de se laisser surprendre.
Charles Maurras
La guerre est une poursuite de l'activité politique par d'autres moyens.
Carl Von Clausewitz
Le vrai politique, c'est celui qui sait garder son idéal tout en perdant ses illusions.
John Fitzgerald Kennedy
En politique, on succède à des imbéciles et on est remplacé par des incapables.
Tout le monde peut faire des erreurs et les imputer à autrui : c'est faire de la politique.
Georges Clemenceau
La société politique contemporaine : une machine à désespérer les hommes.
Albert Camus
C'est pas dur la politique comme métier ! Tu fais cinq ans de droit et tout le reste c'est de travers.
Coluche
La politique est l'art de se servir des gens.
La religion est la maladie honteuse de l'humanité. La politique en est le cancer.
Henry de Montherlant
En politique, il faut suivre le droit chemin ; on est sûr de n'y rencontrer personne.
Ne croyez jamais une chose en politique aussi longtemps qu'elle n'a pas été démentie.
Otto von Bismarck
L'engagement politique peut être une nécessité. Il n'est jamais une valeur.
Louis Pauwels
Tout parti vit de sa mystique et meurt de sa politique.
Charles Péguy
« Selon que vous serez puissant ou misérable,
Les jugements de cour vous rendront blanc ou noir. »
Les jugements de cour vous rendront blanc ou noir. »
Les animaux malades de la peste
Jean de La Fontaine
Ma France
De plaines en forêts de vallons en collines
Du printemps qui va naître à tes mortes saisons
De ce que j'ai vécu à ce que j'imagine
Je n'en finirais pas d'écrire ta chanson
Ma France
Au grand soleil d'été qui courbe la Provence
Des genêts de Bretagne aux bruyères d'Ardèche
Quelque chose dans l'air a cette transparence
Et ce goût du bonheur qui rend ma lèvre sèche
Ma France
Cet air de liberté au-delà des frontières
Aux peuples étrangers qui donnaient le vertige
Et dont vous usurpez aujourd'hui le prestige
Elle répond toujours du nom de Robespierre
Ma France
Celle du vieil Hugo tonnant de son exil
Des enfants de cinq ans travaillant dans les mines
Celle qui construisit de ses mains vos usines
Celle dont monsieur Thiers a dit qu'on la fusille
Ma France
Picasso tient le monde au bout de sa palette
Des lèvres d'Éluard s'envolent des colombes
Ils n'en finissent pas tes artistes prophètes
De dire qu'il est temps que le malheur succombe
Ma France
Leurs voix se multiplient à n'en plus faire qu'une
Celle qui paie toujours vos crimes vos erreurs
En remplissant l'histoire et ses fosses communes
Que je chante à jamais celle des travailleurs
Ma France
Celle qui ne possède en or que ses nuits blanches
Pour la lutte obstinée de ce temps quotidien
Du journal que l'on vend le matin d'un dimanche
A l'affiche qu'on colle au mur du lendemain
Ma France
Qu'elle monte des mines descende des collines
Celle qui chante en moi la belle la rebelle
Elle tient l'avenir, serré dans ses mains fines
Celle de trente-six à soixante-huit chandelles
Ma France
Du printemps qui va naître à tes mortes saisons
De ce que j'ai vécu à ce que j'imagine
Je n'en finirais pas d'écrire ta chanson
Ma France
Au grand soleil d'été qui courbe la Provence
Des genêts de Bretagne aux bruyères d'Ardèche
Quelque chose dans l'air a cette transparence
Et ce goût du bonheur qui rend ma lèvre sèche
Ma France
Cet air de liberté au-delà des frontières
Aux peuples étrangers qui donnaient le vertige
Et dont vous usurpez aujourd'hui le prestige
Elle répond toujours du nom de Robespierre
Ma France
Celle du vieil Hugo tonnant de son exil
Des enfants de cinq ans travaillant dans les mines
Celle qui construisit de ses mains vos usines
Celle dont monsieur Thiers a dit qu'on la fusille
Ma France
Picasso tient le monde au bout de sa palette
Des lèvres d'Éluard s'envolent des colombes
Ils n'en finissent pas tes artistes prophètes
De dire qu'il est temps que le malheur succombe
Ma France
Leurs voix se multiplient à n'en plus faire qu'une
Celle qui paie toujours vos crimes vos erreurs
En remplissant l'histoire et ses fosses communes
Que je chante à jamais celle des travailleurs
Ma France
Celle qui ne possède en or que ses nuits blanches
Pour la lutte obstinée de ce temps quotidien
Du journal que l'on vend le matin d'un dimanche
A l'affiche qu'on colle au mur du lendemain
Ma France
Qu'elle monte des mines descende des collines
Celle qui chante en moi la belle la rebelle
Elle tient l'avenir, serré dans ses mains fines
Celle de trente-six à soixante-huit chandelles
Ma France
Paroles et Musique: Jean Ferrat (1969)
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