(extraits)
«
Un Être conscient, pas plus grand que le pouce, se tient au centre de
nous-mêmes. Il est le maître du passé et
du Présent… il est aujourd’hui et il est demain. »
Katha Upanishad (IV, 12-13)
« La philosophie Zen le sait bien
puisqu’elle rappelle souvent que la fleur de Lotus s’épanouit à partir de la
vase. En servant une version édulcorée de la réalité, emplie d’anges et de bons
sentiments, ce mouvement exclut l’aspect « salissant » et dérangeant du travail
de connaissance de soi, étape primordiale. »
« Devenir un être plein et indépendant
c’est aussi se dégager de toute influence psychique pernicieuse, en exerçant
son esprit critique et objectif. Le travail de connaissance de soi permet d’acquérir
cette lucidité nécessaire, car il est des liens affectifs néfastes pour
l’individu qui décide d’aller vers soi. Ces relations se reconnaissent à leur
caractère intrusif, vampirisant, castrateur, voire destructeur. En se
découvrant soi-même, l’être éclairé s’aperçoit qu’il a parfois été victime
d’une certaine fascination pour « l’autre ». Il a idéalisé et projeté sur lui
des qualités fantasmagoriques tout en faisant abstraction des aspects
destructeurs de la relation. Ces sentiments sont de mauvais augure car ils
ouvrent les portes de la dépossession de soi. Il faut alors revenir à la
réalité et décider de l’avenir de la relation en toute connaissance de cause.
Cette personne va-t-elle respecter mes
valeurs et aspirations ?
Revenir à l’instinct et développer son
sens intuitif sont les clés d’une objectivité absolue. Les personnes qui n’acceptent pas le
changement et veulent saboter toute tentative chez l’autre sont nombreuses.
Lorsqu’on se ferme à la transformation, on perçoit très mal celle des autres.
Toutes sortes de peurs surgissent alors et celui qui se métamorphose devient
coupable de perdre la tête ou d’avoir été endoctriné. Dans ce cas, il convient
d’instaurer des limites et de ne pas trop s’étendre sur le sujet. Inutile
d’accentuer un désaccord qui ne peut que s’amplifier. L’objectif est avant tout
de s’aménager un espace vierge où l’on peut croître en conscience et s’épanouir
librement. »
« Le chakra du cœur était une porte de
communication sur le monde divin et les entités lumineuses qui le peuplaient,
cela je le savais déjà. C’est par cet accès privilégié que j’allais développer
une communication fluide et instantanée avec mon guide Iurikan.
A chaque entretien, la mise en activité
du chakra du cœur se manifestait toujours physiquement ; c’était un souffle
chaleureux vivant et vivifiant, une fontaine d’eau douce régénérante. Les
viscères pouvaient en témoigner directement puisqu’ils étaient touchés et
imprégnés par ce courant diffus d’énergie.
Après les chakras « inférieurs », il
était celui qui manifestait concrètement à l’Homme la dimension de l’amour
divin, de la plénitude et de la lucidité sacrée. Tandis que les chakras
supérieurs donnaient accès à des dimensions supra-humaines, le chakra du cœur
demeurait sur le plan humain et permettait le travail sur les « intempéries »
existentielles.
Il
était en quelque sorte une passerelle entre la vaste dimension éthérique et
l’humanité blessée. Par cette « porte spirituelle », le corps divin pouvait
opérer toutes sortes de guérisons. L’énergie qu’il diffusait abondamment
drainait avec elle un ensemble de messages curatifs et bienfaisants qui
venaient répondre avec précision à la nature des nœuds rencontrés. Il s’agissait véritablement d’une énergie
intelligente, omnisciente et dynamique. Toute problématique était abordée non
plus sous les aspects intellectuel et limitatif du mental mais de façon
totalement neuve, claire et lucide. Les solutions aux dilemmes les plus
profonds se révélaient dans tout leur éclat, balayant au passage les émotions
et somatisations générées par les troubles.
Ainsi, l’activation de ce chakra restaurait la
paix, la confiance et la joie d’exister simplement. Avec lui, l’être, jusque là
piégé dans la souffrance, s’abandonnait enfin aux bras puissamment guérisseurs
du divin. L’amour qui envahissait l’être quand le chakra du cœur vibrait était
expansif et communicatif. Une telle expérience avait la faculté de modifier la
fréquence « d’humanité » selon laquelle l’Homme vibrait habituellement.
Ainsi, il offrait à tout un chacun la
possibilité de se grandir. Véritable
enseignant, il était une voie sacrée donnant accès au monde de la connaissance,
de la guérison et de la joie paisible. Il était une fenêtre sur le corps de
guérison capable de plonger l’Homme dans un univers omniscient et omnipotent.
L’être entrait en relation avec son humanité la plus digne, et surtout la plus
vraie. Contempler sa véritable identité était un remède redoutablement efficace
contre tous les complexes possibles et imaginables conçus par l’égo. Ce dernier
recouvrait sa vraie place et l’être authentique regagnait le rang qui lui était
dû.
Par cet acte, l’individu se renforçait et
redevenait ce qu’il était véritablement : un être grand et bienfaisant, aux
capacités infinies. Il accédait au Suprême, à sa dimension cachée de demi-dieu.
»
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