Paradis
perdus
Ernst Fuchs
Paradis
Ernst
Fuchs (né à Vienne
(Autriche) le 13 février 1930 et
mort le 9 novembre 2015 dans
la même ville) est un artiste autrichien : peintre, dessinateur, graveur, sculpteur, architecte, scénographe, compositeur, poète, chanteur et l'un des fondateurs de
l'École de Vienne du réalisme fantastique. En
1972, il achète, à Hütteldorf, la villa d'Otto
Wagner, architecte de l'Art
nouveau, qu'il restaure et transforme. Le Musée Ernst
Fuchs y est inauguré en 1988.
Wikipédia
" Les vrais paradis sont les paradis qu'on a perdus."
Marcel Proust
« Mon âme était saisie d'une sensation de polychromie,
de liberté et de sublimité divines : je savais que j'étais au
paradis.
Vladimir
Nabokov, « Le Mot »,1923
« A la mort, vous quittez les différents corps dont
vous devez vous libérer les uns après les autres : d'abord le corps
physique, puis, quelque temps après, une semaine ou deux, le corps éthérique ;
ensuite, le corps astral, et, là,
c'est beaucoup plus long, parce que, dans le plan astral, sont entassés les
passions, les convoitises, tous les sentiments inférieurs. Et c'est cela l'Enfer:
le plan astral et le mental inférieur [le corps mental] où l'on doit rester
quelque temps pour se purifier.
Ensuite, vous vous
libérez du corps mental, et c'est là que commence le Paradis, avec le premier
ciel, le deuxième ciel, le troisième ciel...
La tradition rapporte qu'il y en a sept. Ce n'est qu'après
s'être complètement dépouillé qu'on entre nu dans le septième ciel ; 'tout
nu' c'est-à-dire purifié, sans entraves.
Et c'est le retour de
l'homme sur la Terre, la naissance de l'enfant. Il s'habille tout d'abord de
ses corps subtils (âtmique, bouddhique, causal), puis de ses corps mental,
astral, éthérique, et enfin du corps physique.»
L'homme à la conquête de sa
destinée
« La vie dans les mondes supérieurs est déjà une
récompense, car on y est exempt des maux et des vicissitudes auxquels on est en
butte ici-bas. Les corps, moins matériels, presque fluidiques, n'y sont sujets
ni aux maladies, ni aux infirmités, ni aux mêmes besoins.
Les mauvais Esprits en
étant exclus, les hommes y vivent en paix, sans autre soin que celui de leur
avancement par le travail de l'intelligence.
Là, règnent la véritable fraternité, parce qu'il n'y a pas
d'égoïsme ; la véritable égalité, parce qu'il n'y a pas d'orgueil ;
la véritable liberté, parce qu'il n'y a pas de désordres à réprimer, ni
d'ambitieux cherchant à opprimer le faible.
Comparés à la terre, ces mondes sont de véritables
paradis ; ce sont les étapes de la route du progrès qui conduit à l'état
définitif. La terre étant un monde inférieur destiné à l'épuration des Esprits
imparfaits, c'est la raison pour laquelle le mal y domine jusqu'à ce qu'il
plaise à Dieu d'en faire le séjour des Esprits plus avancés.
C'est ainsi que l'Esprit, progressant graduellement à mesure
qu'il se développe, arrive à l'apogée de la félicité ; mais, avant d'avoir
atteint le point culminant de la perfection, il jouit d'un bonheur relatif à
son avancement. Tel l'enfant goûte les plaisirs du premier âge, plus tard ceux
de la jeunesse, et finalement ceux plus solides de l'âge mûr.»
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