« L’Ascension du Christ » de Dali (1958)
Le Char Divin,
vaisseau du corps spirituel
Selon la tradition des cabalistes, qui se plaçaient hors du cadre de la mystique juive orthodoxe, le Char Divin est le véhicule qui permet à l’âme de voyager à travers les 7 cieux.
Pour la mystique conventionnelle, ce Char est celui de Dieu, et nul humain – hormis le prophète Elie qui fut enlevé sur un « char de feu » sans connaître la mort – nul homme ne peut prétendre disposer d’un tel vaisseau magique.
Or, la vérité est fort différente, car la Merkabah est l’enjeu final de la réintégration de l’humanité dans son domaine originel.
Chaque âme-esprit est originellement un système spatial autonome, un aéronef de nature spirituelle. Et que pourrions-nous être d’autre au plan spirituel essentiel ? C’est pourquoi les enseignements à base de voyage astral ne restituent rien de la splendeur et des pouvoirs du vaisseau de l’âme.
Celui-ci ne reprend son envol que lorsque l’être en incarnation se réinsère harmonieusement dans la trame universelle en délivrant son âme de la double illusion physique et invisible.
En comparaison avec la magnificence du vaisseau divin immortel, notre structure éthérico-astrale-causale est comme rien.
La Merkabah est plus que l’enveloppe de l’âme, c’est le vaisseau du corps spirituel.
Elle l’entoure comme une sphère de plus de trente mètres de diamètre, tel un globe électromagnétique formé de sept cercles dimensionnels, de douze constellations lumineuses et de trois « moteurs » énergétiques. Il s’agit en réalité d’un hologramme de l’univers entier, mais cet hologramme est plus réel que notre réalité actuelle qui doit servir de tremplin pour relancer le vaisseau.
C’est pourquoi les anciens sages ont écrit que l’homme est un reflet de l’univers. Ils ne parlaient pas de l’homme physique, psychique et spirituel, mais de la forme céleste qui abrite notre individualité incarnée, laquelle n’est qu’une greffe provisoire placée dans la Merkabah.
Le but de la vie et notre fonction en tant qu’être incarné, est de réveiller le vaisseau et de lui fournir un conducteur pouvant se réinsérer dans l’univers interne.
On comprend que ces données ne soient pas divulguées dans les livres car l’homme ordinaire ne peut concevoir que le monde spirituel invisible dont on lui parle dans les écrits spirituels n’est en réalité qu’un reflet illusoire, tandis que la réalité divine lui est absolument inconnue.
Aujourd’hui encore, cela est hors de l’entendement de la plupart des mystiques, occultistes et ésotéristes, sans parler des théologiens et des religieux.
Il faut disposer d’une ouverture de conscience exceptionnelle pour ne pas se laisser abuser par les fantasmagories répandues dans les enseignements de l’ère des Poissons. La réalité suprême nous demeure inconnue. Tout reste à découvrir.
Les lecteurs de Krishnamurti, par exemple, ont du mal à saisir ce qu’il entendait par le « tout autre » qui est la dimension supérieure au-delà des sept sous plans de notre continuum.
A partir de cette dimension extra cosmique, l’on commence à entrevoir l’immortalité car le vaisseau de la Merkabah devient une expérience consciente, mais indicible, d’où le refus des initiés de spéculer à son sujet.
Jusqu’au 20ème siècle, la description du vaisseau de l’éternité était jugée inassimilable. C’est pourquoi les clairvoyants n’en font pas mention, ou bien de manière indirecte, lorsqu’ils évoquent la similitude entre macrocosme et microcosme.
Nous connaissons l’analogie entre la création et le créateur, mais il n’existe pas de description explicite de la merkabah, forme originelle à « l’image de Dieu ». D’abord, par manque de termes appropriés pour définir ce qui est de l’ordre d’une science et d’une réalité abstraite sans référence avec nos croyances.
Notre mémoire spirituelle n’est que celle de nos passages dans les mondes paradisiaques entre deux incarnations. Or, la Merkabah existe sur le plan de la Surnature et ne peut donc être pas perçue à partir de l’au-delà.
La technologie sacrée de la Merkabah transcendante a toujours été l’objet du travail intérieur de certaines communautés initiatiques de l’antiquité. C’est la barque sacrée qui permet de traverser les mondes sur le chemin du Retour vers Dieu. Ce vaisseau spirituel est individuel, telle une sphère immense d’un champ de plus de 15 mètres de rayon, dont le centre mathématique est dans l’atome germe qui est dans le cœur du système (il correspond avec le cœur mais non avec le chakra du cœur). Cet atome contient les codes et lois de fonctionnement du vaisseau Merkabah.
Nous savons qu’un centre d’énergie émettant des ondes dans un espace homogène (isotropique) crée naturellement une forme sphérique. C’est pourquoi l’idée divine qui jaillit de la source de l’énergie primordiale génère une sphère. (On peut en faire l’expérience lorsque l’on fait des bulles en soufflant. Il apparaît des sphères qui prennent les sept couleurs de l’arc-en-ciel, ce qui sur un plan cosmique se manifeste sous l’aspect d’un champ de sept dimensions pulsé par le souffle de la dynamique divine)
Cette bulle divine est la forme originelle de tout être qui vient à la vie dans le sein de l’éternité. C’est ce que les ésotéristes nomment un « esprit-vierge ». Au début cet être n’a pas d’individualité consciente mais il dispose d’un véhicule, le corps de la Merkabah, pour voyager et expérimenter.
Constitué à « l’image de Dieu », ce corps divin a donc en lui toutes les potentialités universelles et les pouvoirs d’un dieu: amour, sagesse et force. Il ne lui reste qu’à les extérioriser selon son génie individuel au fil d’un processus d’évolution divine qui est ascendant pour l’éternité.
Il n’est pas prévu d’involution dans ce voyage vers les univers glorieux, mais il existe la possibilité d’apprendre par la douleur en faisant l’expérience de l’oubli de la source. C’est ce qu’on nomme la « chute ».
Une hiérarchie entière de systèmes merkabah de type « âmes de lumière », a pris cette direction négative à la suite d’une intervention d’une autre hiérarchie de type
« esprit de feu » qui voulait accélérer le processus de conscience individuelle chez les « âmes de lumière ».
Cette tragédie est racontée dans la Bible comme le « meurtre de Caïn » – l’esprit de feu rempli d’ardeur – contre son frère céleste Abel – l’âme lumineuse paisible.
Les deux hiérarchies sont humaines-divines à l’origine, mais la hiérarchie angélique des Fils du Feu existe grâce à une formule énergétique hyper-dynamique qui la pousse à rechercher avec témérité les défis de l’intelligence en vue de progresser.
L’autre groupe angélique, les êtres de lumière de la racine d’Abel sont orientés vers l’adoration et la sagesse paisible. Grâce aux lois harmonieuses de l’univers divin, ces deux groupes disposaient de leur dimension propre pour se manifester et s’accomplir en plénitude.
Les Fils du feu de Caïn (le possesseur du feu) avaient leur royaume sur le plan sans forme des hauteurs universelles, et les Fils de l’eau de lumière d’Abel (l’apparence formelle) avaient leur royaume « au-dessous », sur la dimension des formes paradisiaques sublimes. L’irruption des fils du feu dans l’ordre des fils de la lumière a fait exploser cette harmonie et causé la descente des âmes de lumière et des esprits de feu unis dans la même involution jusqu’au plan matériel.
Cela est le grand mystère. Dans l’ordre divin, il n’y a pas d’évolution à travers la matière, mais notre passage dans la dimension dense provient d’une perte de conscience liée à l’accident originel que l’on pourrait comparer à une explosion atomique de puissance cosmique.
Au moment de cette explosion, le système de la Merkabah fut désorganisé, et son
« roi », le conducteur du char divin, fut blessé grièvement sans toutefois mourir puisqu’il s’agissait d’un dieu. Le conducteur de la Merkabah est tombé dans l’inconscience, comme mort, en attendant qu’il reprenne vie après des âges infinis à travers l’évolution du système solaire qui est une base provisoire pour les Merkabah accidentées.
Au fur et à mesure de l’enlisement dans l’épaisseur de la substance au taux vibratoire ralenti par notre inconscience, nous avons projeté autour de nous un environnement spatial qui constitue notre univers extérieur avec ses créatures.
Possédant en nous depuis l’origine les pouvoirs sublimes de la divinité, ces pouvoirs se sont extériorisés en analogie avec notre état d’inconscience, et ils ont projeté cet environnement terrestre avec l’illusion de la voûte céleste, vestige de notre ancien royaume intérieur.
Les constellations et les étoiles extérieurement visibles sont l’extériorisation des anciens foyers de puissance intérieure de la Merkabah.
« Le Royaume est au dedans »
Il y a eu une inversion de nos puissances. C’est pourquoi, la spiritualité de l’ère nouvelle commence à admettre que l’univers est un hologramme que nous avons projeté.
Ainsi, les Merkabah sont certes très endommagées, mais étant indestructibles car faites de substance éthérique divine, rien ne peut les anéantir. Il suffit qu’un conducteur en reprenne le contrôle. Ce peut-être chacun d’entre nous, car nous disposons tous d’un tel véhicule supérieur.
Alors, pourquoi les êtres humains ne s’élancent-ils pas aux commandes de leur vaisseau d’éternité pour reprendre le chemin de la vie divine ?
C’est très simple.
On ne le leur a jamais dit clairement de quoi il retourne. Nous avons entendu dire que des « sauveurs » et des messagers divins sont venus sur la terre pour des missions extrêmement importantes, mais l’on ne sait pas exactement quoi, et nous constatons que rien n’a sensiblement bougé.
Et pourquoi ces messagers ne nous ont-ils pas dit la vérité sur notre véritable nature?
Il nous ont tout dit par allégories sur notre origine et notre destination, mais les autorités ont détourné les informations pour établir une culture de l’aliénation avec les paroles mêmes de la vérité !
La vérité détournée est la nourriture préférée du mensonge. Les religions sont fondées sur cette inversion, non pas parce que les hiérarchies cléricales sont pleines de monstres, mais elles sont constituées d’ignorants serviles désirant conserver leurs prérogatives sur le cheptel humain.
Dans l’état où nous sommes, il faut du temps et des chocs douloureux pour qu’un réveil survienne. Après avoir remis en doute les dogmes religieux cristallisés, saurons-nous traverser la terreur scientiste ou bien allons-nous, par réaction, nous emprisonner dans les croyances d’une religion new-age qui est faite de ces vieux mirages que nous avons nous-mêmes projeté ?
La pseudo Merkabah des apprentis-sorciers du spiritualisme moderne est un leurre qui vient à point, car la conscience de certains chercheurs de vérité commence à s’éveiller à la réalité de la véritable Merkabah divine.
Cette prise de conscience anéantira progressivement les fausses croyances et les mystifications ésotériques. Alors, comme il fallait s’y attendre, une riposte musclée n’a pas tardé, et cette riposte consiste en une imitation subtile de la vérité.
En visitant des dizaines de sites internet qui préconisent une méditation pour
« ascensionner » la Merkabah, nous n’en avons trouvé aucun qui exprime la vérité sur le vaisseau divin originel.
C’est un signe des temps. Les faux prophètes – souvent des ignorants sincères – envahissent les circuits de l’information si bien que le chercheur sérieux n’a pratiquement aucune chance d’échapper aux pièges qu’on lui tend.
S’il veut s’informer sur la Merkabah, il ne va entendre qu’un son de cloche, celui de Drunvalo Melchisedek– qui n’est pas un chercheur isolé au départ. Il faut disposer d’une logistique et d’un réseau de complices et de relations « fraternelles » pour squatter tout un secteur de spiritualité. Vous ne croyez pas ?
Il faut être l’agent d’une campagne organisée, car un chercheur isolé qui aurait monté de toute pièce le bizness Merkabah international, cela paraît invraisemblable.
L’idée est donc dans l’air, et la vérité sur la Merkabah paraît si subversive à certains lobbies occultes qu’ils ont lancé une campagne de désinformation, mettant en branle des équipes de médiums et des entités de l’astral qui ont fonction d’énergétiser le circuit magique des groupes de méditation.
On voit soudain des dizaines de thérapeutes, néo yogis, channels, et autres professionnels qui se branchent sur la « méditation Merkabah » – dans la même perspective et avec les mêmes techniques. Pas un ne semble savoir ce que signifie le vaisseau de l’âme, et cette ignorance dans la technologie sacrée est la meilleure garantie de réussite de cette campagne de désinformation.
Lorsque nous tentons d’avertir l’un ou l’autre en leur montrant une autre vision des choses, ce qui devrait les intéresser pour enrichir leur connaissance sur le sujet, il n’y a jamais de réponse. Le refus du dialogue contradictoire est le blindage des professionnels du new-age.
Devenir conscient de la Merkabah
On ne peut devenir conscient par des moyens quelconques de ce qui est éternel et qui existe sur une autre dimension. Aucune répétition de techniques mécaniques en vue d’élever le niveau vibratoire d’une personne ordinaire ne peut atteindre la Surnature. Il n’est pas nécessaire d’être très éclairé pour comprendre qu’il y a des lois universelles qui protègent les valeurs sacrées de toute profanation.
Aujourd’hui, l’être humain est d’une arrogance si démesurée qu’il estime qu’il est en droit de tout savoir sans rien payer (de sa personne).
Donc, on ne devient pas conscient de la Merkabah en méditant sur notre divin nombril ou en récitant des mantrams en sanskrit ou en hébreu.
Le vaisseau spirituel qui est enlisé dans notre dimension ne reconnaît pas nos codes car il est programmé dans un langage inviolable. Il faut d’abord réparer la rupture causée par l’accident originel.
N’est-il pas logique de remettre d’abord en état un véhicule accidenté avant d’essayer de le faire redémarrer ?
Il y a un effort à fournir, et en l’occurrence, c’est l’égo qui doit se sacrifier.
Nombre de chercheurs de vérité s’enferment dans des systèmes cristallisés alors qu’ils ont au départ le désir sincère d’atteindre la libération.
Innombrables sont les appelés mais où sont les élus ?
Ce problème provient de la difficulté pour l’être humain, conditionné par les systèmes de pensée, de se représenter de manière simple le but de la vie. Il a étudié les doctrines spirituelles et parfois il a pratiqué des techniques en vue d’un certain résultat, mais on ne lui a pas fourni les bonnes informations sur sa véritable nature. Alors, il a erré et s’est mille fois perdu dans la jungle des idées et des théories. Pourquoi cette quête sans fin ?
Il faut que l’être soit prêt à recevoir l’information ultime. Cette préparation exige beaucoup d’efforts, antérieurement accomplis, et ces expériences souvent pénibles ont rendu le cœur-conscience réceptif à des rayonnements universels plus subtils.
Le système de la Merkabah est ainsi touché, à travers l’ouverture de notre cœur, et rien ni personne ne peut forcer ce processus.
Il faut savoir que l’univers est un corps électromagnétique multidimensionnel où tout ce qui existe est relié.
Toutefois, il y a des zones déconnectées du cœur central où l’énergie divine ne peut plus pénétrer à cause du taux vibratoire trop ralenti. Le contact est si ténu avec ces zones rejetées en périphérie de la lumière centrale qu’on pourrait croire que ces zones n’ont simplement pas de réalité. C’est pourquoi l’attention des êtres divins n’est pas attirée par ces mondes tombés, tout comme nous ne sommes pas très intéressés par la vie des paramécies, ou d’autres espèces microscopiques.
Or, nous ne sommes pas des paramécies, mais nous disposons heureusement d’un organe émetteur psychique qui peut envoyer des messages à travers l’espace.
C’est à la suite d’une accumulation considérable de S.O.S. émis à partir de la détresse de millions de cœurs qui ont prié pour un secours pendant des millions d’années que notre problème a été pris en compte.
Mais il ne faudrait pas trop s’imaginer que nous sommes la cible d’une attention particulière car rien dans notre comportement bestial, primitif et égocentrique n’attire la sympathie des races angéliques, ni même des civilisations plus évoluées. Toutefois, des êtres de compassion ont capté notre appel et un plan de salut a été mis en place pour nous aider, pour autant que le karma l’autorise.
L’accumulation de nos signaux de détresse et de nos soupirs de douleur a formé une constellation, une nuée électromagnétique, à partir de laquelle il est possible à de grandes intelligences cosmiques d’émettre un signal en retour. Ce signal est la force en réaction à notre propre appel. Il ne peut pas être plus intense ou plus faible que l’émission d’origine, au vu de la précision des lois universelles.
C’est ainsi qu’il faut comprendre le salut et la rédemption. Nous en sommes les artisans.
Il est hors de question qu’un « sauveur » vienne nous tirer miraculeusement d’affaire, car on peut seulement nous renvoyer la charge de compassion contenue dans l’appel que nous avons émis.
Cela signifie qu’aucun salut de type messianique n’aura lieu sur cette planète. Si un tel évènement se produisait selon les apparences visibles, il s’agirait d’une intervention politique pour nous subjuguer, en complète violation des lois universelles.
Le salut doit émaner de nous.
C’est pourquoi, malgré les promesses vaines des religions pour nous faire mijoter dans l’espérance tout en nous tenant ainsi sous contrôle, il n’y a pas de rédemption miracle. Ce que les hommes appellent Christ (ou grand avatar) est la réponse compatissante en retour de notre signal de détresse. Ce grand esprit collectif a pris la charge de stimuler et de structurer notre auto libération en venant sur terre à de nombreuses reprises depuis le fond des temps, sous des noms de dieux divers, pour y confirmer et sceller la force de libération que nous avons nous-mêmes engendré.
On prétend que la constellation où nos prières se seraient accumulées est celle des Pléiades d’où l’activité constatée dans cette zone céleste comme en témoignent certains mythes antiques.
La porte des Pléiades pourrait être le chemin par lequel nous sommes arrivés jusqu’ici, mais il faut se représenter ces choses de manière intérieure car les Pléiades astronomiques ne sont qu’une illusion d’optique à partir de notre point d’observation et de conscience matérielle actuelle.
La Bible mentionne les Pléiades comme les mondes Edéniques de Kimah (Livre de Job/ version hébraïque) et la mythologie grecque les appelle les Sept Sœurs.
La principale étoile de cet amas d’astres dans la constellation du Taureau est Alcyone qui est mille fois plus brillant que notre soleil.
On prétend également que nombre d’entités incarnées sur la terre en proviennent, et qu’ils sont par conséquent des humains-pléiadiens. Ils se distinguent par l’originalité de leurs travaux au service de l’humanité car ils ne sont là que pour faire avancer l’œuvre de délivrance.
Il y aurait beaucoup à dire sur les mythes autour des Pléiades dans les cultures anciennes.
Il faut s’ouvrir à la merveilleuse dispensation salvatrice que nous avons appelée de nos vœux et qu’il faudra finaliser concrètement, au lieu d’en rester à des rêveries spirituelles. Cette réalisation implique de prendre conscience de ce que nous sommes, non à la manière orientale qui parle du Soi évanescent, mais en intégrant la réalité de la Merkabah qui a été ignorée des enseignements spirituels aujourd’hui obsolètes. Il faut donc d’abord se débarrasser des idées fausses.
Comment s’ouvrir à la conscience de la Merkabah multidimensionnelle ?
Peut-on étudier la technologie sacrée du vaisseau céleste comme on étudierait une science physique ? Si les méditations planantes et les techniques ésotériques ne servent plus à grand chose, que peut-on faire pour s’élever ?
Les grands instructeurs spirituels du 20ème siècle l’ont clairement affirmé : il faut une mutation radicale, une conversion absolue de notre vie intérieure. Sinon, nous continuons à tourner dans la cage de l’évolution qui revient au point de départ, un cycle après l’autre.
Pour les êtres qui n’ont pas encore effectué les protocoles préliminaires d’une reconnexion avec la source d’information universelle, le programme interne de l’atome germe du cœur n’est pas encore assez sensible aux influx qui lui parviennent depuis l’espace de l’univers interne. Sa conscience demeure attachée à la représentation spatio-temporelle extérieure.
Il est probable que ce que nous racontons ici lui paraisse déraisonnable ou incompréhensible. S’il est un chercheur de vérité sérieux, il a déjà enregistré les données de la spiritualité conventionnelle qui parle de « s’unir au soi supérieur » ou un discours similaire. Or, cette phraséologie floue dissimule un grave malentendu. Il faut toujours se dire que ce qui est enseigné à haute voix sur les places publiques ne peut pas être la vérité. C’est au mieux une approche.
En ce monde, « la vérité n’a pas de pierre où reposer sa tête ». La connaissance de la Merkabah est un secret ultime qui n’était révélé qu’aux initiés s’étant préparé au
« Retour vers le Père », ce qui signifie, que ce mystère ne s’ouvrait que pour ceux qui avaient accompli la mutation de conscience qui permet de se relier au champ électromagnétique de la Surnature.
Cette conversion énergétique est sous jacente dans les conseils de la sagesse traditionnelle, du point de vue moral et psychologique, mais cette sagesse est adaptée à l’égo qui y voit un tremplin pour son propre développement.
Il n’y a rien de mal à cela. Ce développement peut mener jusqu’au contact avec le soi disant « moi supérieur » qui est le surmoi subconscient, que les enseignements orientaux décadents de « l’âge noir » confondent avec le véritable Soi divin.
C’est ce qu’on appelle aujourd’hui la « réalisation du soi » qu’on propose en pochette surprise, généralement à l’appui d’une discipline de méditation yoguique ou védantique. La plupart des gourous indiens et asiatiques sont sur cette voie, chacun selon son niveau et sa sincérité. Mais la sincérité n’est pas la vérité.
Ne vous attendez pas à ce que ces maîtres vous montrent comment devenir conscient de la Merkabah car ils n’ont pas connaissance de la réalité structurelle du vaisseau de l’âme. Ils peuvent au mieux interpréter cette idée selon les connaissances du yoga ésotérique au sujet des corps subtils.
C’est pourquoi le new-age a confondu le corps causal qui est l’enveloppe aurale bien connue des théosophes occultistes, avec la Merkabah.
La merkabah immortelle n’est pas soumise au processus d’évolution dans le temps. On ne peut donc pas la « développer » à force de visualisations. Elle n’est pas sur notre dimension, et on ne peut donc pas la contacter par des techniques aussi ésotériques soient-elles. Il faut apprendre la méditation attentive.
Par contre, l’esprit peut s’éveiller à la conscience de la Merkabah lorsque le cœur reçoit de l’intérieur des informations en réponse à son désir de délivrance. Ces informations, de nature électromagnétique subtile, reprogramment le système actuellement en panne. Il faut pour cela que l’avidité égocentrique ait fait place à une attitude nouvelle, de réelle ouverture, de bonté, et de détachement des ancrages lourds de l’existence incarnée.
Il n’y a rien à accumuler mais il faut plutôt s’alléger de tout le superflu. Sur ce chemin, tout ce qui n’est pas strictement nécessaire au voyage est un fardeau inutile qui doit être déposé – c’est le lâcher prise.
En cela, la sagesse traditionnelle dit vrai. La simplification de l’existence pratique, la mise en veilleuse du cinéma émotionnel et psychologique, et surtout l’intensification constante du désir de Retour, forment la base de ce qu’il faut accomplir.
De nombreux chercheurs sont bien orientés, mais ils manquent encore de confiance. Ce doute provient de l’ignorance de la réalité de la Merkabah individuelle. Savoir, au moins théoriquement, que le vaisseau de notre âme attend qu’un conducteur en reprenne les commandes, c’est se reconnecter avec le programme de notre système. Ce n’est certes pas encore l’accomplissement, mais cela en constitue le stimulant à l’allumage, c’est à dire le désir de partir en voyage vers la source de l’univers.
Sur cette base, il est bien plus facile de comprendre la nécessité d’une mutation et d’intégrer les données nécessaires à une transmutation de notre organisme jusqu’à l’état que les hermétistes ont nommé « le corps de gloire ».
Cette transmutation de l’organisme mortel en un double immortel peut prendre du temps, mais le commencement est déjà un accomplissement.
Lorsqu’un nouveau corps de pure essence énergétique est engendré sur le canevas de notre forme physique atomique, alors, la Merkabah va disposer d’un conducteur à sa mesure, capable de s’élancer vers les dimensions de l’univers interne dans une grande liberté de mouvement.
C’est pourquoi ceux qui parlent de « mutation de conscience » devraient concevoir à quoi cette mutation doit aboutir concrètement. Il faut un programme clair et précis pour un résultat en concordance.
Le but de la vie est d’accomplir le voyage de retour vers les dimensions intérieures de l’univers absolu.
Pour cela il faut un véhicule : nous l’avons déjà, c’est le vaisseau Merkabah, ainsi nommé traditionnellement d’après la science secrète des sumériens dont la civilisation connue sur notre dimension terrestre fut une porte de retour vers l’origine.
Sumer est la base spirituelle interdimensionnelle reliée aux Pléiades, les mondes édéniques d’où afflue l’énergie divine féminine de la « mère » qui veut restaurer son enfant dans sa condition d’homme-dieu.
(l’aide est prodigué par l’aspect « maternel » du divin en réponse à l’appel de l’enfant perdu)
La Merkabah aurait donc sa source énergétique dans les Pléiades. Lorsque le vaisseau se réanime, toutes les constellations s’illuminent aux yeux de l’âme sur la voûte du ciel intérieur de la Merkabah.
La tradition fixe le nombre de constellations majeures à douze en raison de la structure du cercle des douze foyers stellaires internes. L’astrologie n’est donc qu’une projection extérieure, mais dans le futur la science des astres redeviendra une astrosophie intérieure.
« Et je vis un nouveau ciel et une nouvelle terre, car l’ancien ciel et l’ancienne terre avaient disparu »
(Livre de l’Apocalypse).
Cette parole exprime l’idée que notre ordre ancien devra laisser le champ à l’ordre universel. Il est donc vain de poursuivre un idéal terrestre déconnecté de notre origine, car cette planète n’a pas d’enregistrement sur les tables de l’éternité. Il faudra en partir un jour.
Lorsque les « prophètes modernes » nous incitent à prier et à nous unir pour
« sauver le monde », il s’agit d’une diversion puérile, car ce n’est pas le monde mortel qui doit être sauvé. La terre (notre corps provisoire) passera et les cieux (les cycles) passeront.
La terre sacrée, c’est notre corps spirituel dont notre conscience est le firmament intérieur, qui est comme la coupole du vaisseau merkabah.
Les anciens hindous ont nommé ce ciel intérieur « Lipika ». La Lipika est la voûte céleste intérieure par laquelle le conducteur de la Merkabah s’oriente à travers les dimensions de l’univers.
Lorsque nous regardons le ciel par une nuit étoilée, c’est l’apparence projetée au dehors de notre ciel interne que nous contemplons. Ce ciel est l’image extérieure de la Lipika étoilée. Chaque point lumineux est un foyer magnétique qui diffuse un certain type d’information énergétique.
Lorsque l’être s’engage dans le retour vers les univers multidimensionnels de l’univers interne, il peut régler sa marche en direction de ces foyers lumineux – univers inconnus qu’il est libre d’explorer.
Imaginer cette liberté spirituelle totale, c’est réaliser également la nature tragique de notre emprisonnement dans la dimension formelle.
Pour ceux qui sont issus de la racine de la « volonté de Caïn », l’aspiration au grand large se manifeste par un désir irrépressible d’inventer des moyens d’évasion en relation avec l’expérimentation la plus téméraire.
A l’opposé, pour les âmes qui sont de la racine de la « lumière d’Abel », cette aspiration prend une forme religieuse et dévotionnelle, en relation avec la magie de la lumière, comme on le voit dans l’engouement actuel pour les apparitions astrales lumineuses.
S’ils veulent retrouver la science et la puissance (Caïn) et la lumière paradisiaque (Abel), les deux types humains doivent apprendre à réanimer la Merkabah.
Sinon, la connaissance mentale de l’un est aussi vaine que l’amour sentimental de l’autre.
La technologie sacrée de la Merkabah repose sur des processus électromagnétiques très complexes dont nous n’avons aucune compréhension dans l’état actuel des découvertes et des rares révélations sérieuses.
Il faudrait observer le système à partir d’une clairvoyance supérieure, tenant à la fois de la rigueur du physicien et de l’intuition du mystique. Certains disposent de ces qualités mentales et spirituelles, mais il leur manque le pouvoir de clairvoyance adéquat, qui, on l’aura compris, n’est pas du même registre que la clairvoyance occulte, ni de l’ordre de la lecture akashique.
De ce fait, parce que nous manquons d’informations « scientifiques » sur la Merkabah, des explorateurs de sensibilité médiumnique s’autorisent à appeler Merkabah ce qui n’a aucun rapport avec le vaisseau divin.
Les gens qui rejoignent les groupes de méditation « merkabaresque », en reviennent inévitablement déçus.
La Bible dit : « Mon peuple se perd par manque de connaissance véritable, la connaissance du Salut ».
Mais qui se préoccupe des avertissements bibliques « vieillots » dans notre société de consommation et de zapping ?
Pourtant si le candidat à l’initiation de la « Merkabah new-age » prenait seulement la précaution de lire – ne serait-ce qu’en français – la « vision du Char » dans le Livre d’Ezéchiel, il réaliserait que les marchands de Merkabah en solde sont loin du compte avec leur champ aurique en forme de tétraèdre.
Attention à la « cristallisation » magnétique !
Nous n’avons pas la prétention d’en savoir beaucoup plus, mais nous voulons inciter à la prudence là où il n’y a pas de rigueur.
La vulgarisation de notions sacrées, a toujours été le signe d’une décadence irréversible dans les civilisations anciennes. Nous ne pouvons certes pas revenir en arrière, car les portes sont fermées. Pour en revenir à quelle tradition d’ailleurs ? Il faut avancer vers l’ère nouvelle.
Que les spéculations du new-age nous soient au moins l’occasion d’une clarification et elles auront servi à quelque chose !
Certains trouveront cet essai de clarification impropre à les conduire à la réalisation dont ils rêvent, et ils voudront malgré tout, faire l’expérience « d’éveil de la Merkabah » qu’on leur propose sur internet ou dans les livres de Drunvalo Melchisedek. Ils voudront essayer de « décoller ».
Il faut qu’ils sachent que le programme de méditation Merkabah n’est pas simplement une erreur de dénomination, mais une emprise spirituelle qui peut être aliénante.
Les forces lucifériennes ont lancé le programme de la « grille christique planétaire » pour mettre nos corps énergétiques sous tension dans un filet électromagnétique.
A l’aide de méditations canalisées dans un certain sens, et qui cristallisent nos champs magnétiques, on se retrouve « collés » sur la trame collective comme des mouches.
Cette mise en réseau planétaire enchaîne les âmes à la grille énergétique inférieure, au nom de « l’amour du monde », bien entendu.
Notre approche de la Merkabah semblera compliquée et théorique aux esprits avides de « réalisation » et de sensation.
Quant au chercheur sérieux, il comprendra à la lecture de la « vision du Char d’Ezéchiel » que la Merkabah n’est pas un amusement expérimental, mais qu’il s’agit d’une technologie électromagnétique sacrée.
Dans nul autre domaine la parole « il ne faut pas jouer avec le feu » s’avère plus à propos.
La Merkabah est un « char de feu » électromagnétique, ce feu puissant qui transféra le prophète Elie dans la dimension de l’immortalité.
Pour nous harmoniser en toute sécurité avec ce haut potentiel énergétique, nous devons accomplir certaines procédures de préparation.
La première est d’ordre moral : il faut tisser une combinaison de lumière.
Cela s’effectue grâce aux actes justes qui découlent d’un comportement profondément bon. Si cette bonté authentique s’appuie sur une connaissance des lois universelles, elle ne risque pas de dériver en sentimentalité qui est une parodie de l’amour vrai.
Pourquoi imiter l’amour ? Le Cantique des Cantiques dit : « N’invitez pas l’amour avant qu’il le veuille ».
Le monde est rempli d’imitations mystiques, idéalistes et humanitaristes. Or, la bonté véritable ne consiste pas à porter les maux du monde, mais à retourner vers l’amour absolu en s’allégeant de tout ce qui empêche l’être de déployer ses ailes.
Certains auteurs spirituels ont insisté sur le sacrifice de soi à la manière du mysticisme de l’ère des Poissons. Mais il n’y pas d’autre sacrifice rédempteur que celui que l’on rend à l’esprit éternel qui est en nous-même, selon le premier commandement : « Tu aimeras Dieu de tout ton cœur ».
Or pour « aimer Dieu », la source interne de notre vie, il faut désirer s’en rapprocher.
La bonté libératrice réside donc dans un désir constant du retour à notre origine divine.
L’amour du monde et de ses créatures n’est qu’une conséquence, et encore faut-il veiller à ne pas être injuste en donnant de la force-amour à des êtres que les lois universelles ont rejetés en périphérie à cause de leur propre volonté de rupture.
Eprouver de « l’amour inconditionnel » pour le plan terrestre et les êtres qui y sont emprisonnés à cause de leur révolte obstinée, ce n’est pas servir l’harmonie universelle.
Seul celui qui s’est délivré de l’emprisonnement terrestre – par une confiance totale dans l’amour – peut aider ses semblables en les attirant à un niveau supérieur, et non pas en se laissant capter vers le bas.
Lorsque Jésus déclare : « Nul n’est bon, pas même un seul », cette leçon indique que malgré tous nos efforts de bonté humanitariste, religieuse et sentimentale, nous sommes encore très loin de la véritable Bonté.
Il faut donc désirer retourner vers la Source – quelle que soit la manière dont on le formule, selon que l’on est religieux ou philosophe. Dans ce désir de retour réside la véritable bonté dont les fils d’or tissent le corps de gloire sur le canevas de notre forme physique.
Ce désir de la vie absolue induit une transformation cellulaire et atomique. C’est ce que les anciens initiés ont nommé « le tissage de la robe nuptiale » – le corps de lumière.
Notre aspiration constante à la vérité, attire dans notre être des informations de haute intensité qui reprogramment l’organisme entier dans la direction d’une mutation.
C’est ainsi que se renoue le contact entre l’être incarné et la Merkabah.
En l’absence de cet effort, le discours spiritualiste n’est qu’un rêve.
Donner une orientation totalement spirituelle à notre vie. C’est le principe de la procédure préliminaire pour renouer avec la Merkabah qui est le vaisseau grâce auquel le dieu humain peut reprendre sa place dans la hiérarchie universelle.
Source :
Joël Labruyère in revue « Undercover »
http://ducielalaterre.org/fichiers/divers/le_merkabah_ou_corps_de_lumi_re_9x4.php
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