Cohérence
spirituelle
Définition:
Rapport étroit d'idées qui s'accordent entre elles, harmonie logique
entre divers éléments d'un ensemble. Sur un plan spirituel, on peut parler d’une intrication se
référant à des liens inextricables qui s’agrègent entre eux pour révéler un
aspect méconnu.
Mission :
Découvrir le point de cohérence de l'existence
qui permet d'en comprendre le sens, d'en saisir le fil conducteur; c'est en quelque sorte comme partir en exploration, à
la recherche de soi-même.
« Et c’est ainsi que vous pourrez apprendre à vous connaître
vous-même, en vous révélant cette identité, secrète et intime, qui repose au
fond de chacun de vous et qui n’attend que vous la découvriez pour se rendre
accessible.
A partir de là, vous atteignez la phase opérative de votre
recherche qui vous mettra en contact avec votre Soi supérieur,
l’atome-étincelle d’esprit qui constitue votre singularité et votre
exclusivité, qui perdure de toute éternité à travers toutes vos expériences
vécues, ici ou là, au cours de nombreuses incarnations diverses et variées. Et
l’enseignement vous sera donné pour que le disciple rejoigne le maître qu’il
porte en lui, à son insu. »
Réalisation :
Si tu ne te poses pas la question, tu n'auras jamais la
réponse.
Si tu n'allumes pas la lumière, tu resteras toujours dans
l'obscurité.
Si tu fais un pas vers eux, tes guides en feront deux vers
toi.
Ouvre ton œil intérieur et tu verras.
Tout a commencé dés l’enfance.
La ressouvenance
Aussi loin qu’il remonte, dans le paysage de sa mémoire, était ancrée
cette certitude : il était venu, ici et maintenant, pour une raison bien
précise et il fallait impérativement qu’il sache laquelle.
Car c’est cette ressouvenance qui confèrerait à toute sa vie son
véritable sens, son fondement légitime. Il avait toujours eu, enfoui au fond de
lui-même, la sensation que le secret qu’il recherchait ne pourrait être percé à
jour qu’en remontant à la source, c’est-à-dire en explorant son passé. Oui,
mais voilà, qu’il est difficile de rechercher ce qu’on ne connaît pas, sans
avoir le moindre indice sur ce que l’on cherche. Pourtant une image le hantait
toujours, celle des saumons, anguilles ou autres esturgeons qui remontaient
fleuves et rivières, à contre courant, pour se reproduire et mourir épuisés. Il
y avait dans cette recherche du retour à l’origine, il en était sûr, bien plus
qu’un codage génétique, une véritable nécessité inscrite, plus forte que leur
vie, une réponse définitive, nécessaire et suffisante à leur raison d’être. Ils
en mouraient, mais à ce moment-là, ils savaient.
Il s’était très souvent demandé si les autres avaient ce même besoin
existentiel de savoir qui ils sont et pourquoi ils sont là ; mais les rares
fois où il avait tenté d’aborder ce problème avec certains, il avait rapidement
constaté que cela n’était pas leur priorité du moment et que le regard posé sur
lui semblait traduire l’inquiétude ou l’amusement. Fallait-il qu’il soit
enfantin ou puéril, ou bien avait-il des problèmes d’équilibre mental ou
psychique ?
Autant qu’il s’en souvienne, la première preuve tangible remontait à la
petite enfance lorsqu’au cours d’une discussion de ses parents concernant la
cérémonie de leur mariage, à l’église, il avait soudain déclaré, s’immisçant
dans la conversation des adultes, qu’il y avait assisté, qu’il y était. Tout
d’abord surpris, son père et sa mère furent bientôt interloqués devant la
description précise des personnes et des lieux qu’il put en faire. Trois faits,
notamment, étaient particulièrement surprenants : premièrement, le mariage avait
été célébré non pas à l’autel principal, mais sur une petite chapelle latérale,
située sur la gauche de l’église, ce qui était inhabituel ; deuxièmement, une
jeune fille qui faisait la quête pendant la messe, avait trébuché et renversé
en tombant la corbeille pleine de pièces de monnaie qui avait provoqué une
cascade d’éclats sonores en rebondissant sur le dallage de marbre, au milieu de
rire étouffés, venant troubler le silence solennel ; troisièmement, tous les
témoignages ou descriptions qu’il en faisait correspondaient à une vue d’en
haut, comme s’il avait assisté à la cérémonie, perché au niveau de la voute.
Et c’est comme ça que tout a commencé. Pour mes parents, j’étais un
enfant à l’imagination débridée, un tantinet affabulateur ; pour moi, le coup
d’envoi d’un match vital venait d’être donné…
La
rencontre
J’ai eu la chance de rencontrer un magnétiseur charismatique et de
participer au groupe de travail qu’il animait pendant une dizaine d’années.
C’était en 1977, j’avais 29 ans et je fus initié à la méditation.
Ses conseils et son assistance me permirent de constituer une base
solide et complète sur les plans physique, psychique et psychosomatique.
Grace à ces acquis, j’ai pu avoir une vision, par clairvoyance, dont je
garde un souvenir total.
Première
vision
C’était pendant la tiédeur calme et engourdissante de l’ensommeillement.
Les yeux mi-clos, le souffle lent et régulier, je sentais l’apaisement
me gagner et le lâcher prise s’installer. C’est alors que, sur l’écran noir de
mes paupières, je perçus un éclair de lumière, cru et rapide, à l’identique
d’un flash, qui eut pour effet de capter mon attention. Ma vision intérieure
scrutait le noir intense quand apparurent deux visages, penchés sur moi et qui
me regardaient, sans bouger, immobiles, solennels et hiératiques. Avant même de
pouvoir me fixer sur eux et comprendre ce qui se passait, je perçus,
intuitivement, que leur présence n’était pas hostile; je ressentis même un
sentiment de bienveillance qui éloigna de moi toute crainte, toute crispation.
Impassibles, ils continuaient de me regarder. Deux visages d’hommes,
jeunes, figés, à la peau cuivrée, aux cheveux noirs et lisses, mi-longs, qui
encadraient des traits fins et réguliers. Cette apparition, insolite et
colorée, subite et inattendue, aurait dû me surprendre ou m’étonner; il n’en
fût rien et bien que ne les connaissant pas, quelque chose au fond de moi me
suggérait que je devais les reconnaître pour les avoir, ailleurs et autrefois,
connus. Dans le même temps, je sus que j’étais en présence de deux prêtres
atlantes, venus me prévenir que le temps des retrouvailles était maintenant
venu. Le calme olympien dont je faisais preuve devant cet évènement qui
dépassait mon entendement me confirma qu’il s’agissait bien d’un phénomène
surnaturel qui constituait ma première expérience de ce type et qui devait
avoir une signification bien précise qui, à ce moment-là, m’échappait
totalement. La vision persista un temps suffisant pour me permettre de la
mémoriser puis les deux visages disparurent comme ils étaient venus. Je
trouvais le sommeil, immédiatement après, sans même avoir le temps de
m’interroger sur ce qui venait de m’arriver. Une nouvelle vie commençait pour
moi…
Ma seule certitude était la réalité de ma perception; je ne dormais pas,
donc je ne rêvais pas et j’étais convaincu que ce n’était pas une
hallucination. Par conséquent, ce que je venais de voir existait et je devais
maintenant tenter de saisir la signification de cette vision. Le lendemain
matin, dés le réveil, une idée me traversa l’esprit, avec insistance: « Le
temps est venu, le dormeur doit se réveiller. »
Difficile de se situer ; je sais que je suis là, mais je ne me sens pas,
je ne me vois pas. Je vois un paysage, que je ne connais pas et qui pourtant
m’est familier. C’est une colline que je semble survoler ; elle est éclairée
par un brasier qui l’illumine; en me rapprochant, je distingue un groupe de
personnes rassemblées autour d’un prêtre. Il s’agit d’une cérémonie sacrée, je
le sais, tout comme je sais que je suis aussi le prêtre en question ; je le
vois de l’extérieur et en même temps, je suis à l’intérieur de lui. Nous sommes
en Atlantide, il y a environ vingt mille ans. Tout se passe comme si je
revivais une scène d’une vie antérieure, avec une intensité rare ; je ne rêve
pas, je ne fabule pas, je vois et je suis. C’est cette authenticité, cette
simultanéité de présence entre hier et aujourd’hui, qui sont stupéfiantes.
J’ai fait un voyage dans le passé, puissant et vertigineux, pour me
retrouver et sans doute comprendre quelque chose dont le sens m’échappe, sans
doute une étape décisive dans mon parcours existentiel.
Seulement voilà : si la scène est restée gravée en moi de façon
indélébile, son sens m’a échappé et je ne sais plus pourquoi je suis venu, ou
plutôt revenu. Le sommeil a repris le dessus, et le quotidien a repris ses
droits. Pourtant, au fond de moi, j’ai toujours le souvenir très fort de cette
vision, et je me demande toujours pourquoi ?
Je suis, par contre, convaincu que cet événement insolite est frappé du
triple sceau sacré du vrai, du beau et du bien.
Message
télépathique
En juin 1995, j’entendis dans ma tête une voix calme et assurée me
disant de prendre un pendule. Premier message télépathique, qui ne doit rien à
la qualité de mon ouïe mais qui relève de la claire audience, véritable
perception extrasensorielle.
C’est ainsi que débutèrent mes communications avec mes guides
spirituels.
Transcommunications
Pouvoir communiquer avec mes guides spirituels a sans doute été l’étape
la plus marquante de ma quête. Je me souviens très bien de mon état d’esprit à
ce moment-là : sur l’instant, la stupéfaction. Puis très rapidement : doute et
interrogations. Enfin, quelque temps après : crainte et appréhension.
Stupéfaction, car je découvrais le contact avec l’au-delà, tout surpris d’avoir
un correspondant en ligne, à l’autre bout du fil.
Doute et interrogations, car après l’effet de surprise, l’analyse rationnelle
aussitôt mise en place me soufflait de me méfier ; n’étais-je pas en pleine
illusion dépressive. Une amie psychologue, interrogée, me rassura tout de suite
en me disant que je présentais tous les symptômes du syndrome des personnalités
multiples (je n’ai pas fait psycho, mais je crois que c’est un genre de
psychose, donc pas curable) ; d’ailleurs depuis, je ne l’ai plus revue…
Crainte et appréhension, après avoir jugé de l’intérêt et du poids de ces
communications, qu’elles cessent ou s’interrompent et que je reste seul, perdu
dans la jungle urbaine.
C’était le 12 janvier 1995. Je venais
d’encaisser un cancer et un divorce. J’étais cassé, au bout du rouleau.
Quand tout a commencé, il y a plus de trente ans, je ne savais pas du
tout comment cela finirait. A vrai dire, je ne savais même pas ce qui venait de
débuter.
Deuxième
vision
En mars 2001, lors d’un voyage d’agrément en Andorre, il m’a été donné
de percevoir, par la vision éthérique, de façon tout à fait inattendue, la
forme géométrique suivante.
Peu de temps après, je recevais cette communication télépathique
émanant de mes guides spirituels.
« Tu travailleras sur la superposition du rond sur le triangle et sur
les couleurs des deux figures ; à partir de là, le canal s’ouvrira et les
transmissions abonderont. »
Les différentes étapes franchies m’ont permis de mettre en cohérence le
parcours de mon existence et d’en comprendre le sens.
C’est comme un puzzle réalisé à l’aveugle, sans modèle, et dont vous
comprenez la configuration complète et le sens qui en découle lorsque vous
posez la dernière pièce.
Alors la cohérence de l’existence se révèle et on comprend le sens de sa
vie. A ce jour, j’ai partagé 98 communications avec mes guides spirituels Kori,
Hanx et Ophoemon qui m’ont permis de découvrir les mondes immatériels qui nous
entourent et de comprendre la règle du grand jeu.
Reste désormais à connaitre la fin de mon parcours terrestre et l’envol
libérateur de l’esprit.
La cohérence spirituelle enclenche un long voyage vers un éveil
spirituel intégral, en stimulant les facultés de clairvoyance et de connaissance
extrasensorielle, dans l’équilibre harmonieux du corps et de l’esprit.
J’ai vécu une expérience intellectuelle et spirituelle qui a donné un
sens définitif à ma vie, avec une progression par étapes permettant de se
libérer des contraintes du monde physique.
Souvenez-vous.
La chenille sait-elle qu’elle doit rompre la chrysalide pour devenir
papillon ?
Et vous, savez-vous que vous devez vous libérer de l’emprise de la
matière pour retrouver votre être spirituel ?
" Le but de notre existence consiste à activer et
synchroniser tous ces outils qui permettent de réaliser progressivement notre
vocation spirituelle : équilibrer le corps physique par une bonne hygiène de
vie, pacifier le corps astral en maîtrisant les émotions, dominer le corps mental
en dirigeant ses idées vers le bon, le beau, le vrai pour accéder au corps
causal, antichambre du corps spirituel, par la pratique de l’intuition, voilà
le secret de l’émancipation spirituelle de l’être.
Le parcours d’éveil personnel ne suit pas une ligne droite,
mais procède par cercles concentriques. D’où cette impression lassante de
repasser régulièrement aux mêmes endroits, de refaire toujours les mêmes
étapes, sans jamais pouvoir franchir le palier à dépasser.
La difficulté de cette démarche vient du fait qu’elle relève
d’une véritable alchimie spirituelle et non d’une approche logique et
intellectuelle ; de là, une perte de nos repères habituels. Pour changer de
cercle, et se rapprocher du cercle intérieur, il est impératif que le niveau de
vibration du chercheur soit en phase avec celui du lieu à atteindre
A défaut, c’est « Tournez manèges »
… sans jamais attraper
le pompon ! "
--------------------------------------
"On pourrait
dire que notre désir d'absolu est une profonde nostalgie de 'retour à la
maison' qui subsiste en nous à l'état latent, sans que nous n'en comprenions
bien le sens."
Jean Klein