mardi 23 février 2021

Aïvanhov - L’avènement de l'âge d'or

 


L’avènement de l'âge d'or  

La Terre est entrée dans le signe du Verseau le 21 décembre 2020, quittant définitivement l’ère des Poissons, et y restera pour 2160 années.

« L'Intelligence Cosmique a construit l'être humain de telle sorte qu’il ne peut atteindre son plein épanouissement qu'en maintenant le lien avec un monde supérieur d'où il reçoit la lumière et la force. C'est pourquoi, tant que les humains se fient uniquement à leur intellect limité, la véritable compréhension leur manque et il s'ensuit des erreurs catastrophiques dans tous les domaines. Leurs agissements inspirés seulement par le désir de possession et de domination sans tenir compte des desseins de l'Intelligence Cosmique, remuent les couches de l'atmosphère physique et psychique provoquant des puissances redoutables qui se déchaînent contre eux. 

Bientôt, l'âge du Verseau amènera de grands bouleversements qui feront comprendre aux humains la réalité du monde spirituel et des lois qui le régissent. Mais la nouvelle vie qui sortira de ces bouleversements dépassera toute imagination par sa beauté, sa splendeur et son harmonie. Car toutes les créatures dispersées à travers le monde qui travaillent dans le secret à la réalisation du Royaume de Dieu, se retrouveront pour agir, et les forteresses de l'ignorance, du matérialisme, du despotisme s'effondreront. Je vous le dis et ce sera comme je vous le dis : rien ne pourra empêcher l'avènement de la nouvelle époque, de l'Age d'Or. » 

Omraam Mikhaël Aïvanhov

« Le verseau et l'avènement de l'âge d'Or »

(1979)

« De fait, l’issue salvatrice est bien là, mais l’humanité est tellement enlisée dans la densité de ce monde qu’il lui est très difficile de percevoir la lumière. Pourtant, c’est maintenant que ce choix doit se faire et chacun doit savoir pour quel camp il se bat afin d’éviter de commettre l’irréparable : l’engagement sur le chemin qui mène à la perte de son Âme. »

 

Le Choix Atlante – Guillaume Delaage

 

 

vendredi 12 février 2021

Paradis perdus

 

Paradis perdus

 

Ernst Fuchs

Paradis

Ernst Fuchs (né à Vienne (Autriche) le 13 février 1930 et mort le 9 novembre 2015 dans la même ville) est un artiste autrichien : peintredessinateurgraveursculpteurarchitectescénographecompositeurpoètechanteur et l'un des fondateurs de l'École de Vienne du réalisme fantastique. En 1972, il achète, à Hütteldorf, la villa d'Otto Wagner, architecte de l'Art nouveau, qu'il restaure et transforme. Le Musée Ernst Fuchs y est inauguré en 1988.

Wikipédia 

" Les vrais paradis sont les paradis qu'on a perdus."

Marcel Proust

« Mon âme était saisie d'une sensation de polychromie, de liberté et de sublimité divines : je savais que j'étais au paradis.  

Vladimir Nabokov, « Le Mot »,1923

 

« A la mort, vous quittez les différents corps dont vous devez vous libérer les uns après les autres : d'abord le corps physique, puis, quelque temps après, une semaine ou deux, le corps éthérique ; ensuite, le corps astral, et, là, c'est beaucoup plus long, parce que, dans le plan astral, sont entassés les passions, les convoitises, tous les sentiments inférieurs. Et c'est cela l'Enfer: le plan astral et le mental inférieur [le corps mental] où l'on doit rester quelque temps pour se purifier.

 Ensuite, vous vous libérez du corps mental, et c'est là que commence le Paradis, avec le premier ciel, le deuxième ciel, le troisième ciel...

La tradition rapporte qu'il y en a sept. Ce n'est qu'après s'être complètement dépouillé qu'on entre nu dans le septième ciel ; 'tout nu' c'est-à-dire purifié, sans entraves.

 Et c'est le retour de l'homme sur la Terre, la naissance de l'enfant. Il s'habille tout d'abord de ses corps subtils (âtmique, bouddhique, causal), puis de ses corps mental, astral, éthérique, et enfin du corps physique.»

 

Omraam Mikhaël Aïvanhov

  L'homme à la conquête de sa destinée 

 

« La vie dans les mondes supérieurs est déjà une récompense, car on y est exempt des maux et des vicissitudes auxquels on est en butte ici-bas. Les corps, moins matériels, presque fluidiques, n'y sont sujets ni aux maladies, ni aux infirmités, ni aux mêmes besoins.

 Les mauvais Esprits en étant exclus, les hommes y vivent en paix, sans autre soin que celui de leur avancement par le travail de l'intelligence.

Là, règnent la véritable fraternité, parce qu'il n'y a pas d'égoïsme ; la véritable égalité, parce qu'il n'y a pas d'orgueil ; la véritable liberté, parce qu'il n'y a pas de désordres à réprimer, ni d'ambitieux cherchant à opprimer le faible.

Comparés à la terre, ces mondes sont de véritables paradis ; ce sont les étapes de la route du progrès qui conduit à l'état définitif. La terre étant un monde inférieur destiné à l'épuration des Esprits imparfaits, c'est la raison pour laquelle le mal y domine jusqu'à ce qu'il plaise à Dieu d'en faire le séjour des Esprits plus avancés.

C'est ainsi que l'Esprit, progressant graduellement à mesure qu'il se développe, arrive à l'apogée de la félicité ; mais, avant d'avoir atteint le point culminant de la perfection, il jouit d'un bonheur relatif à son avancement. Tel l'enfant goûte les plaisirs du premier âge, plus tard ceux de la jeunesse, et finalement ceux plus solides de l'âge mûr.» 

 

Allan Kardec

 Le Ciel et l'Enfer

 

lundi 1 février 2021

Jean-François Millet

 

                                                  Autoportrait

Jean-François Millet 

Jean-François Millet, né le 4 octobre 1814 au hameau de Gruchy et mort le 20 janvier 1875 à Barbizon, est un artiste-peintre réaliste, pastelliste, graveur et dessinateur français du XIXème siècle, l’un des fondateurs de l’école de Barbizon. Il est célèbre notamment pour ses scènes champêtres et paysannes réalistes.

 Wikipédia

 

Le printemps

Des glaneuses

« Les Glaneuses de 1857 se distinguent des œuvres précédentes par cette abondance dans la sobriété qui est la marque des talents achevés et la signature commune des maîtres. Le tableau vous attire de loin par un air de grandeur et de sérénité. Je dirai presque qu'il s'annonce comme une peinture religieuse. »

Edmond About (1828-1885), écrivain et critique d'art 

« Millet est un peintre profondément spiritualiste, à une époque qui ne l’est plus, ou qui ne l’est que mièvrement ou sentimentalement, quand elle l’est. Comparez-le aux peintres qui ne le sont pas ! Comparez ses Glaneuses, par exemple, aux Casseurs de pierres de Courbet, et vous aurez la différence de la réalité au réalisme – cette lamentable confusion introduite dans tant d’esprits !

(…) Le réalisme est la réalité matérielle dans tout ce qu’elle a de brusque et de grossier, mais la réalité humaine doit être spirituelle pour être complète… et elle l’est chez Millet, qui met de la pensée sur les fronts hâlés de ses paysans, qui ne sont jamais les brutes de Courbet. (…) Dans la Prière du soir, où l’homme et la femme, lassés d’avoir labouré tout le jour, disent avec une foi de charbonnier leur Angélus au jour qui meurt, le biblique Millet va jusqu’à la tristesse chrétienne… »

Barbey d'Aurevilly
L'Angélus
"L'Angélus est un tableau que j'ai fait en pensant comment, en travaillant autrefois dans les champs, ma grand-mère ne manquait pas, en entendant sonner la cloche, de nous faire arrêter notre besogne pour dire l'angélus pour ces pauvres morts".

Jean-François Millet

Bergers d’Arcadie

La mort et le bûcheron