vendredi 12 février 2021

Paradis perdus

 

Paradis perdus

 

Ernst Fuchs

Paradis

Ernst Fuchs (né à Vienne (Autriche) le 13 février 1930 et mort le 9 novembre 2015 dans la même ville) est un artiste autrichien : peintredessinateurgraveursculpteurarchitectescénographecompositeurpoètechanteur et l'un des fondateurs de l'École de Vienne du réalisme fantastique. En 1972, il achète, à Hütteldorf, la villa d'Otto Wagner, architecte de l'Art nouveau, qu'il restaure et transforme. Le Musée Ernst Fuchs y est inauguré en 1988.

Wikipédia 

" Les vrais paradis sont les paradis qu'on a perdus."

Marcel Proust

« Mon âme était saisie d'une sensation de polychromie, de liberté et de sublimité divines : je savais que j'étais au paradis.  

Vladimir Nabokov, « Le Mot »,1923

 

« A la mort, vous quittez les différents corps dont vous devez vous libérer les uns après les autres : d'abord le corps physique, puis, quelque temps après, une semaine ou deux, le corps éthérique ; ensuite, le corps astral, et, là, c'est beaucoup plus long, parce que, dans le plan astral, sont entassés les passions, les convoitises, tous les sentiments inférieurs. Et c'est cela l'Enfer: le plan astral et le mental inférieur [le corps mental] où l'on doit rester quelque temps pour se purifier.

 Ensuite, vous vous libérez du corps mental, et c'est là que commence le Paradis, avec le premier ciel, le deuxième ciel, le troisième ciel...

La tradition rapporte qu'il y en a sept. Ce n'est qu'après s'être complètement dépouillé qu'on entre nu dans le septième ciel ; 'tout nu' c'est-à-dire purifié, sans entraves.

 Et c'est le retour de l'homme sur la Terre, la naissance de l'enfant. Il s'habille tout d'abord de ses corps subtils (âtmique, bouddhique, causal), puis de ses corps mental, astral, éthérique, et enfin du corps physique.»

 

Omraam Mikhaël Aïvanhov

  L'homme à la conquête de sa destinée 

 

« La vie dans les mondes supérieurs est déjà une récompense, car on y est exempt des maux et des vicissitudes auxquels on est en butte ici-bas. Les corps, moins matériels, presque fluidiques, n'y sont sujets ni aux maladies, ni aux infirmités, ni aux mêmes besoins.

 Les mauvais Esprits en étant exclus, les hommes y vivent en paix, sans autre soin que celui de leur avancement par le travail de l'intelligence.

Là, règnent la véritable fraternité, parce qu'il n'y a pas d'égoïsme ; la véritable égalité, parce qu'il n'y a pas d'orgueil ; la véritable liberté, parce qu'il n'y a pas de désordres à réprimer, ni d'ambitieux cherchant à opprimer le faible.

Comparés à la terre, ces mondes sont de véritables paradis ; ce sont les étapes de la route du progrès qui conduit à l'état définitif. La terre étant un monde inférieur destiné à l'épuration des Esprits imparfaits, c'est la raison pour laquelle le mal y domine jusqu'à ce qu'il plaise à Dieu d'en faire le séjour des Esprits plus avancés.

C'est ainsi que l'Esprit, progressant graduellement à mesure qu'il se développe, arrive à l'apogée de la félicité ; mais, avant d'avoir atteint le point culminant de la perfection, il jouit d'un bonheur relatif à son avancement. Tel l'enfant goûte les plaisirs du premier âge, plus tard ceux de la jeunesse, et finalement ceux plus solides de l'âge mûr.» 

 

Allan Kardec

 Le Ciel et l'Enfer

 

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