dimanche 10 mars 2013

samedi 2 mars 2013

Le temps, une illusion ?




 « Einstein a fait du temps la quatrième dimension de l'espace. Erreur. Au-delà du temps et de l'espace, au-delà du monde matériel, rayonne la quatrième dimension qui est un surmonde. Il faut, pour atteindre ce surmonde, une véritable discipline intérieure : rejet de toute pensée de haine, culture de l'enthousiasme et du sens esthétique, recherche dans les rêves, pensée métaphysique. »

François Brousse


Le temps, une illusion ?


Le temps est une dimension énigmatique pour l’Homme. Pourquoi certains moments nous paraissent-ils plus longs que d'autres ? Le temps suit-il vraiment une flèche linéaire comme semble nous l’indiquer la physique? Ou bien est-ce une valeur subjective, qui parcourt un territoire et des évènements déjà là, présents dans l’éternité ?

Le temps semble nous filer entre les doigts. Plus on vieillit, plus les jours, les mois, les années paraissent s’accélérer. Pourtant, une nouvelle hypothèse avancée par des chercheurs espagnols de l’Université du Pays Basque à Bilbao et de Salamanque, en Espagne, suggère que l’accélération de l’expansion de l'Univers serait une illusion induite par le temps qui ralentit. En observant les supernovae, et en se basant sur la théorie des cordes, ces chercheurs ont conclu à une décélération graduelle du temps qui, dans quelques millions d’années, pourrait complètement s’arrêter, laissant l’Univers comme figé. Si cette théorie crée le buzz dans les journaux, la communauté scientifique demeure silencieuse à cette annonce. L’astrophysicien Morvan Salez reste dubitatif : « Pour moi, parler d’accélération ou de ralentissement du temps n’a pas de sens car le temps est une dimension, un espace. Ce n’est pas quelque chose en mouvement, avec une vitesse et un déplacement. On peut seulement mesurer les choses qui vivent dans cette dimension.  »

Mais qu’est-ce que le temps ?

A cette question, Saint Augustin répondait : « Si personne ne me le demande, je le sais, mais si on me le demande et que je veuille l’expliquer, alors je ne le sais plus. » En fait, le temps reste une énigme. Chaque fois que l'on s'applique à mieux cerner sa nature, on se heurte à tout un tas de paradoxes et d’apories. Car ce n’est ni de la matière que l’on peut toucher, ni de l’espace que l’on peut parcourir, ni des ondes, ni de l’énergie ou de la chaleur que l’on peut ressentir. Même s’il a une réalité, il n’est pas directement perceptible par nos sens, et demeure, encore aujourd’hui, une notion évanescente, comme le sable qui nous échappe de la main lorsqu’on en serre une poignée pour mieux le sentir.

Depuis toujours, le temps est une notion que l'Homme a cherché à comprendre, à mesurer, en imaginant de nombreux systèmes et appareils : la clepsydre, le cadran solaire, les calendriers, le sablier, la bougie, l'horloge ou encore les montres sont autant de moyens qui utilisent l’espace pour se repérer dans un cadre temporel.
Le temps possède diverses acceptions, selon les philosophies, les cultures, les religions et les sciences. Il peut être perçu comme cyclique - le renouvellement des saisons - ou comme vectoriel - la flèche du temps qui passe (passé, présent, futur). Il peut également être abordé comme un temps social, un temps psychologique, un temps de la conscience. Il représente une valeur objective, puisqu’il se mesure. Pourtant, il nous arrive de l’interpréter comme une grandeur subjective. Ce temps humain, bien que mécanisé, reste vécu de manière personnelle par chaque individu. Car comme l’énonçait Arletty dans le célèbre film Hôtel du Nord, « il y a des moments qui durent longtemps ! »

Notre perception du temps

La plupart des recherches sur la perception du temps suggèrent, en effet, que les émotions négatives - comme l’anxiété, la dépression ou la peur -, et les stimuli inédits créent l'illusion d'un temps qui ralentit, rendant souvent l’attente pesante. L’an dernier, par exemple, le Président des Etats-Unis, Barack Obama, confiait à la presse américaine que le raid contre Oussama Ben Laden avait représenté « les 40 minutes les plus longues de sa vie ». « Exception faite du jour où ma fille Sasha, âgée de trois mois, a eu une méningite et que j'attendais que le médecin me donne de ses nouvelles. » Autre exemple : les nombreux témoignages de personnes victimes d’un accident qui souvent, racontent avoir revu toute leur vie défiler au ralenti, et avoir l’impression que l’accident lui-même a duré une éternité. A l’inverse, les émotions positives comme la joie, l’excitation, la réjouissance vont avoir tendance à accélérer le temps.
Ne dit-on pas que « le temps passe trop vite quand on s'amuse » ?

« Le temps est extrêmement subjectif, concède Morvan Salez. On est culturellement prisonnier de l’idée qu’on vit le temps physique et qu’on le perçoit avec notre conscience mais je pense qu’en fait, le temps que perçoit notre conscience est quelque chose qui – comme le Canada Dry – ressemble au temps physique, en a la saveur, a l’air de prendre la même direction, d’aller au même rythme mais que ce n’est pas le temps physique. Cette notion du temps linéaire est une illusion qu’on fabrique soi-même et qui ressemble au temps physique. Il nous permet de suivre les évènements  De les vivre, de les expérimenter de manière vivable en sachant que notre présence sur terre n’est pas éternelle, ce qui nous permet d’apprécier la manière dont les choses se déroulent en suivant inexorablement la flèche du temps. Mais lorsqu’on accède à un état modifié de conscience, le temps n’a plus la même échelle de valeur.

Les mystiques qui atteignent l’expansion de conscience affirment que, pendant leur expérience, le temps s’arrête ou ne s’écoule plus du tout au même rythme. Même chose lors d’une Expérience de Mort Imminente, d’une session d’ayahuasca, d’une séance de méditation ou durant un rêve... Ces expériences d’états modifiés de conscience soulignent que le temps physique, celui de nos horloges, celui dans lequel se déploient les phénomènes, n’est pas le même que celui perçu dans d’autres réalités. Pour moi, cela montre que notre notion de temps est intimement liée à notre état de conscience car, à partir du moment où il est modifié, le temps sera évalué de manière totalement différente. »

Parfois, les états modifiés de conscience donnent accès à des informations passées ou futures qui, par la suite, se confirment. Comment savoir ce qui a déjà ou n’a pas encore eu lieu ? Est-ce que le monde et la vie de chacun sont créées au fur et à mesure que le temps passe, instant après instant ? Ou bien le temps ne fait-il que parcourir un territoire et des évènements déjà là, présents dans l’éternité ?

« En méditation, explique l’astrophysicien, également méditant, plus on se concentre sur l’instant présent, plus on lui donne de la densité, plus le champ de conscience s’élargit, l’accès au passé et au futur s’ouvre alors, et nous offre la possibilité de capter des informations. C’est comme si le temps était un disque avec plusieurs microsillons et une vitesse de rotation, que l’on avait pour habitude d’explorer qu’une seule piste et que d’un coup, on posait la tête de lecture sur le microsillon d’à coté. » Ces phénomènes de clairvoyance suggèrent-il que le passé, le présent et l'avenir sont en fait reliés indistinctement en une espèce de réalité intemporelle ? «  On a projeté sur le monde la vision d’un temps linéaire car c’est notre propre tête de lecture, c’est comme cela que nous fonctionnons mais en physique, rien ne nous dit que le temps existe ! Peut-être que finalement ce temps linéaire n’est qu’une illusion.»

Ainsi parle Philippe Mac Leod





Né en 1954, Philippe Mac Leod réside dans les Pyrénées, où il mène une vie contemplative depuis plusieurs années. Née de la rencontre du ciel et de la terre, sa poésie traduit la quête de transparence qui est au cœur de son expérience spirituelle. Il a publié deux recueils de poèmes aux éditions Le Castor astral : La Liturgie des saisons (Prix Max-Pol Fouchet 2001) et Le Pacte de lumière (2007). Aux éditions Ad Solem, vient de paraître L’Infini en toute vie (2008), une suite de méditations sur les chemins de montagne, pour faire descendre en nous le murmure des hauteurs.

Le ciel intérieur
par

Philippe Mac Leod

« Nous sommes si raides, notre enveloppe est devenue si dure, que nous ne parvenons plus à rejoindre ce fond de bonté première qui dort en chacun de nous. »

 Tu partiras de plus loin

Vois-tu, ce qu’on appelle le moi n’est peut-être qu’une excroissance, la cristallisation de tout ce qui nous préoccupe dans une pauvre journée. Ce à quoi nous nous identifions : nos soucis, nos insatisfactions, nos réponses aux circonstances, aux évènements  dans un rapport purement réactif au monde, en fonction, bien sûr, de la loi quasi immuable du principe de plaisir et déplaisir. En ce sens, et contrairement à l’évidence commune, le moi (ce que nous appelons le moi) n’est pas au-dedans de nous, mais totalement au-dehors, dans l’image exposée, blessée ou caressée, amoindrie ou exaltée ; une sorte de pur fantasme, une représentation de soi dans une représentation du monde.

Tu dis que j’exagère. Sans doute, mais si peu. Regarde de plus près, et vois combien, en prenant appui sur le monde extérieur plus qu’en toi-même, tu te compares, tu te focalises sur tant de détails insignifiants, tu surinvestis tes activités, tu te distrais, tu te disperses, tout cela parce que ton centre de gravité se trouve là où est ton cœur, c’est-à-dire dans un attachement excessif aux autres ou aux choses, qui te rassurent sur ton existence. Mais celle-ci n’est rien, ne recouvre en réalité qu’une infime partie de toi-même. Tu te consumes pour un vernis qui avec le temps s’épaissit et se durcit. Il nous protège tout autant qu’il nous expose. Parce que nous y sommes tout entiers, l’apparence surinvestie devient notre substance.

Bien sûr, il y a tout ce qu’on ne peut pas montrer, notre part obscure, nos petites laideurs, mais tout cela, c’est encore le paraître. Nous sommes si raides, notre enveloppe est devenue si dure, que nous ne parvenons plus à rejoindre ce fond de bonté première qui dort en chacun de nous. Et chaque fois que j’en reprends conscience, je ne puis retenir mes larmes, un flot de larmes brûlantes, de joie tout autant que de contrition, comme un mur qui fond, comme si elles seules pouvaient me guérir.


Que nous faut-il donc faire ? Rompre avec le monde, résolument, courageusement, dans une sorte de basculement qui nous oblige à reprendre appui en nous, là où nous n’existons pour rien d’autre, personne d’autre que Dieu, sans comparaison, sans référence aucune. Et alors, mais alors seulement, comme un faisceau s’élargissant à partir d’une source lumineuse, retourner vers le monde, retourner vers les autres, les choses, qui ne sont pas là pour notre propre satisfaction mais pour être illuminés du regard de Dieu capable de nous traverser.

La libération, la délivrance ressemblent toujours à une grande respiration. Le bonheur vient d’une dilatation, de cette sensation de souffle libéré, comme un grand recul au fond de soi, un immense reflux du moi naturel, qui faisait écran à la réalité invisible, à la présence de Dieu comme à la grandeur du monde. Il suffit parfois d’une toute petite baisse de tension dans nos gestes pour sentir l’infini nous envahir, nous déborder. Nous le tenons serré, comprimé comme un gaz volatil dans une boîte verrouillée. Nous ne vivons que pour et par notre image, il n’est pas étonnant que notre existence soit si étroite, que le visible ne dépasse pas l’immédiateté, sans échappée, sans réelle perspective.



Pour en finir avec notre moi illusoire, il nous faut apprendre à être plus présents intérieurement. Toujours tournés vers l’extérieur, mais en partant de plus loin. Agir, voir, à partir de ce lieu caché où je ne suis plus seulement moi, c’est-à-dire l’ensemble de mes préoccupations, la pression de mon histoire, de mes souffrances, mais l’être de tous les êtres, le souffle où je peux entendre tous les souffles, le cœur battant et captivant de ce mystère inépuisable d’être au monde.

"Cathédrale mystique" de Andreas Zielenkiewicz


samedi 23 février 2013

La danse des fréquences



La danse des fréquences

De plus en plus d'Artisans de Lumière se sentent gênés par certaines situations, relations ou contexte. Il est sans nul doute que cette gêne vient de la différence de fréquences qui peut exister dans une relation ou dans un lieu. Il est aujourd'hui indubitable que nous montons en fréquence. Là où la fréquence moyenne sur Terre était de 6000 bovis en 1995, de 11000 en 2000, elle est aujourd'hui de plus ou moins 13000. On peut expliquer cela par l'élévation des consciences mais aussi par la disparition de couches âgées (qui ont une fréquence de +/- 7000 bovis) remplacée par les nouvelles générations qui ont des fréquences de plus en plus élevées (les 0-10 ans sont à plus ou moins 27000 bovis).
Mais laissons de côté notre besoin de mentalisation et tentons de comprendre ce qui crée ce mal-être occasionnel. Les différences de fréquences engendrent une incompréhension et une différence d'objectifs manifestes. Là où une personne Zêta (qui a une vibration élevée) cherche des explications à sa vie, l’Oméga (qui vibre plus bas) aura peut-être tendance à faire une fuite en avant, cherchant dans le physique ou dans l'émotionnel une compensation à son mécontentement. Mettez ensemble ces deux personnes et vous comprendrez que les problèmes et les solutions de l'un sont tout à fait décalées par rapport à ceux et celles de l'autre. Un peu comme l'homme moderne et l'homme de Cro-Magnon. Je vous passe les exemples qui pourraient être amusants. C'est comme deux personnes qui ne parlent pas la même langue ou encore dont la signification des mots varie (faire un voyage de 50 Km au 19ème siècle n'avait rien à voir avec nos références d'aujourd'hui). Ainsi les échanges risquent de s'appauvrir de plus en plus. L'un ne se sent pas soutenu, ni compris; l'autre s'exaspère de ces problématiques, comportements et méthodes irrationnelles. Aussi, le clash se produit à un moment ou à un autre quand Zêta a décidé de ne plus attendre Omega qui a vraiment l'art de faire la sourde oreille. D'un autre côté, il faut être compatissant, peut-être qu'Omega ne peut accéder à des concepts de vibrations supérieures. D'où parfois l'intérêt de faire des techniques telles que le Reiki qui vous instillent les fréquences et vous ouvrent les portes au niveau supérieur sans avoir à faire de retraite ou autres techniques bizarrement étranges (attention toutefois à qui vous avez affaire, le Reiki s'il est dans les mains d'un manipulateur peut être terriblement néfaste, comme n'importe quelle puissance d'ailleurs).
On peut facilement imaginer la conséquence quand Zêta et Omega forment un couple. Avec le temps, la relation perd de sa substance, ils finissent par échanger des conversations sans intérêt, à se réfugier dans l'action, le physique pour éviter toute interaction dans le spirituel voire l'émotionnel. Mais cela se produit à tous les niveaux, professionnel, amical, familial et bien sûr sentimental. Là où on était sur une même longueur d'ondes en se rencontrant (pour diverses raisons) on évolue et on change pour se retrouver un matin avec un étranger en face de soi. Notez que cette expression ne date pas d'hier, ce qui nous prouve bien l'existence des fréquences respectives. Retournez dans vos cahiers de physique et vous retrouverez le chapitre sur les vibrations ondulatoires... nous sommes pareils, à peu de choses près!
Bref, l'un grandit mais pas l'autre, enfin, moins vite, voire beaucoup moins vite, voire même pas du tout. Arrive rapidement le mécontentement car notre âme se meurt de ne pas trouver une autre âme qui vibre à une fréquence compatible.
Tableau de compatibilité mesures obtenues par test perceptif :

plus ou moins 7 000 bovis: (plus de 50 ans) frange compatible de 6000-13000
plus ou moins 13000 bovis: (moyenne) frange compatible de 9000-20000
Plus ou moins 20000 bovis : frange compatible de 16000-31000
Plus ou moins 25000 bovis (thérapeute): frange compatible de 17000-40000
Plus ou moins 30000 bovis (nouvelles générations ou éveillés) : frange compatible de 20000-51000
On voit que plus on s'élève, moins on supporte les fréquences basses mais on accédera à des fréquences plus élevées. Cela explique le malaise des jeunes également. Imaginez un jeune de 28000 bovis en face d'un prof aigri qui tourne autour de 10000 bovis!
Comment se comprendre?
L'inconfort des différences de fréquences peut se faire au niveau physique quand celles-ci sont élevées. D’Omega à Zêta, le chakra du plexus peut-être douloureux, le 2ème chakra peut induire des nausées ou des vertiges. Dans l'autre sens (de Zêta à Omega), c'est le chakra du cœur qui est touché avec une gêne possible.
Alors, non seulement le couple n'a plus rien à se dire mais Zêta se sent très mal (beaucoup plus qu'Omega) en présence d'Omega, ne supportant plus son stress (qui fait diminuer plus encore le niveau), son agressivité, son manque d'entrain, son esprit étroit. Omega, lui, ou elle bien sûr, n'arrive pas à comprendre Zêta, le (la) trouve à moitié loufoque, décalée mais ne sait pas quoi faire et a souvent peur de perdre le contrôle en se sentant néanmoins attirée par un je ne sais quoi (ben oui c'est plein de lumière et d'amour un Zêta!!) engendrant alors une frustration interne et je vous laisse imaginer la suite. Zêta culpabilise, engendre le doute et retombe au grand bonheur d'Omega parfois qui retrouve sa moitié comme avant. Omega réussit a récupérer une emprise énergétique et Zêta a moins d'entrain pour bouger. Comme on dit en anglais, trop bon pour partir, trop mauvais pour rester!
À quel niveau vibrer ?
Comme pour le poids, nous pouvons jouer sur notre niveau vibratoire. Comme pour notre poids cela aura des conséquences sur la façon dont nous sommes perçus, dont nous nous sentons et dont nous nous maintenons. Il est entendu que cela à un impact sur la façon dont nous nous sentons en société parmi des gens de basses vibrations, des lieux très fréquentés (supermarchés, villes, transport en commun bondé, ...) aussi un petit régime d'accord mais attention aux effets secondaires. Suivez votre cœur et n'essayez pas d'aller trop vite. Il faut savoir qu'en changeant son niveau vibratoire, on prend la responsabilité de créer des changements dans sa vie, des changements parfois difficiles à intégrer. C'est un peu comme Néo dans Matrix, une fois qu'il fait le choix de prendre la pilule. Bleue, il oublie tout, rouge, pas de retour en arrière possible! Augmenter ses vibrations ressemble à ce choix car rien n'est plus pareil et pas question de redevenir l'Omega, votre âme ne le supporterait pas.
Jouer sur la fréquence.
Des tas de facteurs influencent notre niveau fréquentiel. Dans un sens ou un autre bien sûr.
Voyons les principaux:
§                     L'eau: cet élément vibre à 33-34000 bovis (l'eau en général, ce taux varie en fonction de sa pureté, de sa source, des minéraux qui la composent, je ne parle bien sûr pas des eaux issues des sources miraculeuses qui peuvent atteindre jusqu'à 360000 bovis). attention, l'eau semble perdre de sa vibration quand elle est chauffée (d'où un moindre apport des thés et autres tisanes). l'eau qui stagne a une vibration moins élevée également, d'où l'eau « désactivée » des supermarchés (sans parler des radiations !) car non seulement elle est exposée à des vibrations basses dues à l'environnement) mais elle y est restée stockée longtemps donc immobile. agitez-la, elle en sera réactivée ou quand vous la versez, faites le de haut comme le thé à la menthe!!! une petite prière ne fait pas de mal non plus!

§                     L'intention: est efficace mais peut être instable.

§                     L'alimentation: joue compte tenu de la présence de l'eau, d'où l'importance des végétaux crus (vive les salades et les fruits). On comprendra que la viande vibre peu car c'est une matière morte mais en plus elle provient d'animaux qui vibrent moins que nous (+/- 2000 bovis à 4000 si élevés dans la nature ou sauvages). Pensez aux crustacés crus (huîtres, coquillages qui vibrent à +/- 8000 bovis), ce sont des animaux vivants très riches en minéraux.


§                     La méditation : aide bien sûr car, en visualisant, nous faisons appel à des mécanismes qui élèvent notre conscience.

§                     C'est bien la conscience qui nous élève, en faisant les choses en conscience, nous nous élevons quoi que nous fassions.


§                     La lumière - les couleurs nous élèvent, et oui, logique! La lumière du soleil vibre à 44000 bovis ce qui crée un effet mécanique ici aussi (attention toutefois aux coups de soleil !). Ceci explique pourquoi nous nous sentons si vides en hiver (on est tout couvert et il y a moins de lumière), si regonflés en été et que nous cherchons instinctivement le soleil pour les vacances.

§                     Les élixirs: de fleurs, de cristaux, de lieux qui transportent les vibrations des différents éléments respectifs. Les cristaux vibrent de 30000 à 300000 bovis selon leur taille et leur nature.

§                     Les lieux sacrés naturels ou pas ont plus ou moins la même fourchette que les cristaux, rappelons-nous qu'ils se situent sur des lignes vibratoires, qu'ils soient des églises, des temples, des monuments-menhirs ou cercles d'énergie. vous pouvez y aller pour vous recharger, pour vous reconnecter avec des informations, des parties de vous-mêmes, pour vous ressentir sans masque ni voile.

§                     Une remarque importante toutefois : il est fondamental de ressentir le lieu car, dans un même lieu, il y a des zones basses et d'autres hautes, voire très hautes (polarité ?). Par exemple, dans les lieux où les gens viennent déposer leur mal, se trouve un mélange d'émotions vibrant très bas, les lieux où viennent les gens en attente de miracles par exemple. Par contre, souvent, non loin de là, se trouve une pièce, un lieu vibratoire très élevé. Dans l'église de St. Sernin à Toulouse, le lieu vibre globalement à 11000 bovis mais il est effarant de voir la différence entre l'aile gauche (50000) et la droite (2 à 3000). Aussi aiguisez votre ressenti et choisissez votre endroit ; testez au besoin avec votre pendule, vos baguettes ou tout autre outil.

§                     Les vortex que vous pouvez créer chez vous ..., dans la nature avec l'aide de vos anges, de vos guides, des maîtres ascensionnés (Merlin semble être le plus approprié) et le faire tourner à la vibration désirée. Sachez avoir recours à la technique qui améliore les qualités vibrationnelles d'un lieu, de votre maison en l'occurrence ; bien sûr, le top du top est de construire sa maison en conscience, sur des zones, fascinantes structures géométriques, qui augmentent le taux vibratoire de façon déterminante.

§                     Les émotions, elles aussi, vont nous marquer de leur empreinte. Voyez une personne qui vibre dans la peur ou à l'inverse celle qui vibre dans l'amour, le respect, la compassion, l'ouverture, la foi, la confiance. Alors, observez vos émotions et vous verrez que parfois on peut être dans l'impatience, la frustration, le ressentiment, la colère, le doute, même si on est dans la vibration élevée de l'amour... la recette miracle dans ces cas là : transmuter dans le physique (écrire, taper, crier, ..) et lâcher-prise, vous ne pourrez rien si vous n'êtes pas dans la bonne vibration, au bon moment, au bon endroit.
… Alors haut les cœurs, et belles vibrations.

Par Yves Labre pour www.Adapa.org juin 2005

Ainsi parlait Hugo von Hofmannsthal

Les mots ne sont pas de ce monde

Hugo von Hofmannsthal




Hugo von Hofmannsthal, né le 1er février 1874 à Vienne et mort le 15 juillet 1929 à Rodaun (Autriche), est un écrivain autrichien et un des fondateurs du Festival de Salzbourg.  C'est un Rimbaud qui recommence - ou continue - à écrire après avoir constaté la faillite de la parole.


 «Au commencement était le Verbe. Avec ces paroles, les hommes se trouvent sur le seuil de la connaissance du monde et ils y restent, s’ils restent attachés à la parole. Quiconque veut faire un pas en avant, ne serait-ce qu’un minuscule pas, doit se libérer de la parole, doit se libérer de cette superstition, il doit essayer de libérer le monde de la tyrannie des mots.»
 Fritz Mauthner

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 «Les mots ne sont pas de ce monde, ils sont un monde pour soi, justement un monde complet et total comme le monde des sons. On peut dire tout ce qui existe, on peut mettre en musique tout ce qui existe. Mais jamais on ne peut dire totalement une chose comme elle est. C’est pourquoi les poèmes suscitent une nostalgie stérile, tout comme les sons.»

«Cela va un peu te perturber au début, car on a cette croyance chevillée au corps – une croyance enfantine – que, si nous trouvions toujours les mots justes, nous pourrions raconter la vie, de la même façon que l’on met une pièce de monnaie sur une autre pièce de monnaie de valeur identique. Or ce n’est pas vrai et les poètes font très exactement ce que font les compositeurs; ils expriment leur âme par le biais d’un médium qui est aussi dispersé dans l’existence entière, car l’existence contient bien sûr l’ensemble des sonorités possibles mais l’important, c’est la façon de les réunir; c’est ce que fait le peintre avec les couleurs et les formes qui ne sont qu’une partie des phénomènes mais qui, pour lui, sont tout et par les combinaisons desquelles il exprime à son tour toute son âme (ou ce qui revient au même : tout le jeu du monde). »

«Les mots flottaient, isolés, autour de moi; ils se figeaient, devenaient des yeux qui me fixaient et que je devais fixer en retour : des tourbillons, voilà ce qu'ils sont, y plonger mes regards me donne le vertige, et ils tournoient sans fin, et à travers eux on atteint le vide.»

«La plupart, l’immense majorité des livres ne sont pas de vrais livres; ils ne sont rien d’autre que de mauvaises répétitions morcelées des rares vrais livres. Mais pour le lecteur, ça ne change pas grand-chose, il n’a pas besoin de se soucier de savoir si le premier ou le troisième messager raconte quelque chose, si le message est digne d’être entendu. Dit un peu grossièrement, les livres me semblent avoir cette fonction dans l’existence : nous aider à prendre conscience et de ce fait à profiter pleinement de notre propre existence. Qu’ils le fassent comme un tout ou de façon fragmentaire, ou plus ou moins, c’est une affaire personnelle. Il est possible que, pour moi, certains livres signifient en partie ce que je signifie pour toi : un compagnon qui se déclare.»

« Il y a des étoiles qui, à cette heure précise, sont atteintes par les vibrations provoquées par la lance qu’un soldat romain a plantée dans le flanc de notre Sauveur. Pour cette étoile, c’est une chose qui est simplement du présent. Remplace maintenant ce médium simple qu’est l’éther par un autre chemin de propagation, allant de l’âme de celui qui vit quelque chose à l’oreille de celui à qui il le raconte. De la bouche de ce dernier à la suivante et ainsi de suite, avec au milieu toujours une halte dans le cerveau de ces gens, une halte qui ne va pas sans une modification de l’image réelle originale. Prends dans cette chaîne un poète, profond, et une foule de gens qui ne font que répéter. N’est-ce pas ce qui fait pleurer les enfants au bout de trois mille ans, une chose vraie et réelle et digne qu’on pleure à son sujet ? Coupe la chaîne à un autre endroit et à la place du conte tu obtiendras peut-être une prière fervente où l’âme, tenaillée par la peur, lance un cri vers Dieu, exactement comme le prince dans le conte, qui, épouvanté, se jette par la fenêtre d’une haute tour et disparaît dans l’eau noire. Coupe encore ailleurs et tu entendras une ineptie sans saveur. Certains maillons de cette chaîne sont justement des livres.”

"Excavation" de Andreas Zielenkiewicz