jeudi 21 mars 2024
lundi 11 mars 2024
Ainsi parlait Ram Dass
Ram
Dass
Richard
Alpert (né le 6 avril 1931), aussi connu comme Baba Ram Dass (ou simplement Ram
Dass), a été professeur de psychologie à l'université Harvard et a étudié les
effets de la psilocybine sur l'homme.
Né dans une importante famille juive de Boston,
son père, George Alpert, fut un avocat réputé de Boston. Il a deux frères plus
agés. Il est titulaire d'une licence d'art de l'université de Tufts, d'un
master de l'université wesleyenne et d'un doctorat de l'université Stanford.
Il travaille en collaboration étroite avec
Timothy Leary à Havard où ils entreprennent tous deux des recherches sur les
effets de la psilocybine. Ils sont tous deux écartés de l'université en 1963,
Alpert pour avoir donné de la psilocybine à un étudiant. Mais ils continuent
leurs expérimentations dans un manoir privé dans le Millbrook, New York.
En 1967, il entreprend un voyage aux Indes dont
il revient profondément marqué par le yoga et la méditation. Il rencontre et
étudie avec le penseur spirituel Bhagavan Das qui lui fait rencontrer son
gourou Karoli Baba aussi connu comme Maharaj-ji (hindi de Grand Roi). C'est
Maharaj-ji qui lui donne le nom de Ram Dass (qui signifie servant de Rama) et
l'instruit pour recevoir l'enseignement de Bhagavan Das.
À son retour aux États-Unis en 1969, Alpert
fonde plusieurs centres consacrés à la spiritualité
En 1994, il s'ouvre de sa bisexualité dans le
magazine Gay Soul. En février 1997, il fait un accident vasculaire cérébral qui
lui laisse une aphasie expressive mais il continue cependant ses interventions
publiques.
Source : Wikipedia
« L'âme doit vivre avec un ego totalement opérationnel afin de pouvoir collecter les données favorables à son épanouissement. Le corps, l'ego et l'âme sont en étroite interdépendance. C'est pourquoi il est important de les honorer. Le premier est un temple précieux, le second le canal par lequel l'âme effectue son apprentissage.
Ce sont nos pensées qui amplifient notre souffrance. Il ne s’agit aucunement de la dénier, mais de passer au plan de la conscience égotique à celui de l’ âme. Vous ressentez ainsi ce qui est sans être absorbé par la souffrance. L’âme a cette incroyable aptitude de tout accepter sans essayer de repousser quoi que ce soit.
Maladie et vieillissement peuvent représenter une incroyable opportunité d’évolution spirituelle. En nous obligeant à nous tenir tranquilles, ils nous font vivre ici et maintenant. L’attention au souffle, par exemple, est une aide précieuse pour commencer à vivre l’instant présent et nous affranchir des contraintes temporelles que nous nous sommes nous-mêmes imposés. Dans cet état, vous cessez de vous inquiéter à propos du passé ou du futur. Dans l’instant, nous nous libérons des désirs de l’ego et nous nous ouvrons à notre dimension spirituelle.
Pour approfondir notre pratique de l’attention et vieillir en pleine conscience, il est essentiel d’être libérés de la peur. Cela implique de rechercher constamment la vérité et de nous confronter au contenu de notre mental. Nous devons être prêts à regarder notre souffrance et celle qui nous entoure sans détourner les yeux et à la laisser être dans l’instant présent. Au lieu de nous fermer à la peur, nous apprenons à l’accueillir, à l’écouter, à la laisser naître puis disparaître d’elle même.
Dans une culture aussi peu traditionnelle que la nôtre et, de surcroît, dominée par la technique, on porte beaucoup plus d’intérêt aux informations qu’à la sagesse. Pourtant leur rôle est bien distinct. Les premières impliquent l’acquisition, l’organisation et la diffusion de faits… La sagesse, pour sa part, met en jeu une fonction tout aussi cruciale : le déconditionnement et la pacification du mental, l’intervention du cœur et l’alchimie de la raison et des sentiments…. En Occident la sagesse se fait rare.
Pour l’ego, notre rôle et notre position représentent
l’apogée de la vie ; pour l’âme, l’essentiel est l’apprentissage.
Lorsque nous nous considérons à la lumière de
l’âme, nous remarquons combien notre conscience personnelle change. Nous avons
l’impression de nous libérer de notre petit moi égoïste pour entrer dans une
dimension bien plus vaste…. Nous ne nous identifions plus à la souffrance qui affecte
notre corps et notre mental. »
samedi 3 février 2024
La mort n’existe pas
La mort n’existe pas
« La conscience fondamentale se situe en dehors de
l’espace et du temps, au-delà de la mort.
C’est ce que les religions appellent « l’âme. »
« Mon corps : juste de la conscience qui prend forme. La mort serait dès lors uniquement le chemin inverse : la conscience qui change de forme, cessant de se projeter dans une apparence matérielle figée dans le temps. Redevenant elle-même. Cessant d’être confondu avec ce corps qu'elle abandonne, pour retrouver sa vraie nature".
C'est
l'esprit qui crée la réalité. La réalité que vous observez est la manifestation
de l'âme, une projection. Elle utilise le corps, le cerveau comme un projecteur
de réalité.
[...] Les individus biologiques mortels que nous
sommes ne seraient que les simples projections matérielles et éphémères d'une
conscience fondamentale non locale capable d'exercer, dans la situation
actuelle, une influence sur la matière. Comme si nos corps, et l'ensemble de la
réalité matérielle, étaient juste des images projetées sur un écran et, dans le
cas présent, la conscience non locale le projecteur. Ce qui dès lors donne vie
et anime les corps, comme l'ensemble de la réalité matérielle, ne se trouve pas
sur l'écran - dans la matière -, mais dans le projecteur : la conscience
fondamentale. C'est fou. Pourtant, il y a plus de deux millénaires déjà, Platon
avait émis une idée similaire dans son allégorie de la caverne.
Aussi, que la mort surgisse au terme d'une longue existence, ou subitement lors d'un accident ou d'une maladie dans la fleur de l'âge, ce moment n'est pas le choix de la personnalité mais toujours celui de l'âme. Ram Dass s'explique : "L'âme a son agenda propre en prenant naissance en tant qu'être humain. Elle a un certain travail à faire et à terminer sur le plan terrestre. Elle utilise le corps et la personnalité pour effectuer ce travail et, lorsque le travail est terminé, elle quitte ce plan. Les êtres les plus sages que j'ai pu rencontrer m'ont tous assuré qu'une âme ne quitte le plan physique ni un instant trop tôt ni un instant trop tard. Maintenant, pour nous sur terre, qui nous identifions si fortement à notre corps et à notre personnalité, à notre identité, c'est difficile à comprendre. Parce que nous n'écoutons généralement pas assez profondément à l'intérieur de nous-mêmes, nous considérons la longévité de notre vie comme un acquis. Nous avons tendance à considérer le plan terrestre comme l'alpha et l'oméga, nous voulons donc qu'il dure le plus longtemps possible. Cependant, une fois que l'on commence à regarder la vie du point de vue de l'âme, l'image est tout à fait différente.
L'intuition, c'est un peu comme les étoiles en plein jour. Elles sont là en permanence, mais demeurent invisibles à cause de la lumière du soleil qui masque leur rayonnement. La lumière subtile de notre intuition est masquée par l'éclat aveuglant du fonctionnement écrasant de notre cerveau-mental. Parvient-on à mettre notre cerveau en sommeil ou à l'éduquer qu'apparaît alors le ciel étoilé du monde de l'intuition, la dimension non locale du réel.
Nous courons sans comprendre vers la mort, tels des somnambules, et nous sommes surpris que cela soit angoissant. Alors nous meublons nos journées de plaisirs éphémères pour supporter cette déconnexion d'avec notre part spirituelle. Cette désunion conduit à ce que l'on éprouve avec impuissance le sentiment que quelque chose essentiel, mais d'inaccessible, manque à notre existence. Ce soleil éteint. Notre âme oubliée. »
Extraits
de « La mort n’existe pas »
de Stéphane Allix
"L'âme doit vivre avec un ego totalement opérationnel afin de pouvoir collecter les données favorables à son épanouissement. Le corps, l'ego et l'âme sont en étroite interdépendance. C'est pourquoi il est important de les honorer. Le premier est un temple précieux , le second le canal par lequel l'âme effectue son apprentissage."
Ram Dass
dimanche 28 janvier 2024
Qu’il est long le chemin
« Quarante ans, c'est la vieillesse de la jeunesse, mais cinquante ans, c'est la jeunesse de la vieillesse. »
Victor Hugo
Qu’il est long le chemin
Le chemin est long, rempli d´embûches et de désillusions. Le sport longtemps
pratiqué comme régulateur physique, calmant et anti stress, est désormais aux
abonnés absents de ma vie actuelle.
Mon autre régulateur mental qui consistait à pratiquer la méditation, pour
favoriser l´éveil spirituel, est en panne chronique depuis trop longtemps.
Aujourd'hui, c´est stress, mal être, nervosisme et déprime qui gouvernent ma
vie.
Voilà ce qui nous attend à l´automne d´une vie. Ce qui marche un jour ne marche
pas toujours. Si l´on n’obtient pas l´éveil spirituel, à un moment donné la
peur du vide s´empare de nous. Le Soi se manifeste en marquant ses limites au
Moi.
De nombreux auteurs
ont considéré la vieillesse comme un temps d’achèvement de la construction de
la personne et d’éveil spécifique à soi.
« L’éveil
spirituel est le moment bascule où nous prenons conscience de l’existence d’une
autre réalité que la matérialité… une réalité qui correspond à l’esprit, au
surnaturel, au sacré et au Divin.
L’éveil spirituel répond à un appel de notre être. Ce n’est pas une simple distraction ou une petite curiosité passagère à découvrir… bien que cela puisse l’être au début.
À un moment ou un autre de notre vie, nous nous sentons poussés à nous poser des questions sur le sens des choses : Qui sommes-nous ? Sommes-nous là par hasard ? Sommes-nous faits uniquement de chair et de sang, ou sommes-nous davantage ? Pourquoi nous sommes-nous incarnés ? Y a-t-il un autre plan – une dimension supérieure – qui nous gouverne ? Existe-t-il un (ou plusieurs) Dieu ?
Les
réponses ne peuvent se trouver qu’en abandonnant la matérialité et en explorant
un monde qui pourrait être qualifié d’invisible, d’impalpable, de non-naturel
et qui pourtant est présent en nous et autour de nous. C’est lorsque nous
prenons conscience qu’il existe un aspect non-matériel, de nature subtile, à
notre être et à l’univers en général, que se déclenche l’éveil spirituel. Cette
découverte vient du cœur, de notre être et non de notre raison. »
Luc Bodin
Le changement de
conscience de soi et l’éveil spirituel qui en découle sont absolument
nécessaires à la libération de l’être.
Au cœur de l’expérience de l’éveil spirituel est un changement de notre compréhension de qui nous sommes. Cette évolution peut être graduelle ou soudaine, mais elle amène des symptômes de l’éveil spirituel qui sont parmi les plus déstabilisants. Ceux-ci peuvent inclure une impression de ne plus de nous connaître, ou nous reconnaître, un sentiment que nous sommes irréels ou une impression d’être fragmenté. Elles peuvent aussi nous donner l’impression que le monde est irréel.
« La
vie spirituelle vise l’éveil de notre nature essentielle. Elle nous donne des
qualités d’être qui manquent cruellement à l’homme actuel : le silence, la
simplicité, la sérénité, la confiance. »
Karlfield Graf Durkheim
Il nous faut comprendre d’où l’on vient pour savoir où l’on va.
Dans l’enfance, l’adolescence et la jeunesse, nous
avons développé notre corps physique et forgé notre personnalité. Au
cours de l’âge adulte, notre ego a pris le pouvoir à la force du mental, c’est
le temps de l’action.
L’automne de la vie nous invite au calme et au
détachement de la sagesse. C’est l’heure de faire le bilan de sa vie et
d’ouvrir la voie royale de l’esprit.
Enfin la vieillesse nous offre la
possibilité d’installer la sérénité en soi, en cas de réussite, ou de faire un
constat d’échec, si nous n’avons pu réaliser l’union spirituelle en soi avant
le grand passage.
C’est à ce moment-là que nous saurons...
« Le chemin est long, et le temps nous est compté. »
Pétrarque
Artiste, écrivain, Poète (1304 - 1374)
"Dans l'avancée de la maturité et l'approche de
la vieillesse, il est un ... phénomène qui frappe : le rajeunissement
progressif du cœur et de l'âme.
Depuis toujours, je pressentais que la nature ne
pouvait pas vouloir la déchéance de l'homme. Aujourd'hui, je le
sais.
Si la deuxième moitié de l'existence ne recelait pas
un projet, nous serions éliminés - comme le sont certains animaux - après le
cycle de la fécondité.
Ce projet qui nous est confié est invisible à l'œil.
J'aurais la tâche légère si je me plaignais de maux
de dents : même si j'étais la seule à pouvoir vérifier mes dires, personne ne
douterait de ce que j'avance. Mais si j'affirme que mon âme et mon
cœur rajeunissent de jour en jour, je ne serais pas étonnée que certains
n'y voient qu'une licence poétique. Ou un sujet d'agacement. Et pourtant!
Dans la jeunesse, l'âme n'est pas jeune.
Elle est percluse du rhumatisme des modes, plie sous les idéologies, les
normes en vigueur. L'Alzheimer juvénile la ronge : l’oubli de tout
ce que l'enfant savait encore sur le sens profond des choses. La jeunesse
transbahute tous les préjugés qu'on lui a inculqués, les jugements féroces, les
catégories assassines. Elle est souvent dure comme le monde qui l'accueille. Sa
lumière est sous le boisseau.
Ce long travail de la libération de l'intelligence,
ce déminage du terrain après tant d'années d'occupation étrangère sont
l'œuvre de la maturité. Quand l'obligation de faire un avec sa
génération n'est plus une question de survie, on peut enfin écarter les
œillères, laisser venir la clarté. Comme dans les grandes forêts où l'automne,
en dépouillant les branches, donne le ciel à voir.
"Il faut toute une vie, écrit Jean Sulivan,
pour élargir son cœur, ses opinions, pour conquérir sa liberté
spirituelle."
Toute une vie.
Voilà une chance à ne pas manquer."
Christiane Singer
N'oublie pas les chevaux écumants
du passé
jeudi 4 janvier 2024
La gnose de la libération
« Quand la lumière éclaire le chemin, l'errance devient
guidance. On quitte alors le monde des formes pour entrer de plain pied dans
les dimensions spirituelles. »
La gnose de la libération
On distingue deux courants souterrains dans le domaine initiatique. Le plus
connu est celui de l'occultisme dont les organisations sont nombreuses et
enseignent des systèmes de maîtrise des forces naturelles.
L'autre courant, plus secret, se rattache à la chaîne initiatique des
anciennes écoles des mystères dont l'épopée cathare fut le couronnement dans
l'histoire récente.
Le courant ésotérico-occultiste s'adresse à l'ego, à la personnalité incarnée
dont il tente de développer les pouvoirs en ce monde.
À l'opposé, le courant secret, que les orthodoxies ont persécuté comme «
hérésie », ne cherche pas à développer les pouvoirs de la personnalité. Le but
des fraternités de ce courant spirituel est de faire renaître l'âme divine.
Depuis toujours, c'est du courant de la gnose (connaissance divine) qu'émanent
les systèmes de libération et les grands messagers, connus ou inconnus de
l'histoire.
Le courant occultiste se différencie peu des orthodoxies religieuses dans la
mesure où il croit que le monde invisible supérieur est un but à atteindre. Par
contre, les gnostiques ne cherchent pas le contact avec les domaines
invisibles, mais ils mettent l'accent sur la délivrance au sens bouddhique, ce
qui les relie aux anciennes écoles de sagesse. Aujourd'hui, comme depuis le
fond des temps, des écoles transmettent cette initiation sous une forme adaptée
aux temps modernes.
Il est difficile de marcher seul sur ce chemin à cause des obstacles. L'union
fait la force. Un être sincèrement en recherche de la libération est
naturellement connecté avec la grande fraternité des âmes libérées. Ce contact
s'actualisera si le désir est juste et si le karma le permet. Il ne s'agit pas
de « bon » ou de « mauvais » karma ou de prédispositions psychiques comme dans
l'occultisme. Il s'agit d'être éveillé à l'illusion de la vie et de la mort.
Comment se manifeste cet éveil ?
L'éveil est un stade de maturité où l'être réalise que sa place dans le
monde n'est pas stable, qu'elle est incertaine et périlleuse, et que rien ne
peut offrir une sécurité durable.
Durant ses incarnations précédentes, cet être a expérimenté la religion, le
mysticisme, la philosophie, la magie et l’occultisme.
Il a éprouvé les limites de tous les systèmes car aucun ne mène à une
libération définitive. Toutes ces voies recréent du karma et de l'attachement.
Celui qui est prêt pour le grand saut n'est pas un être exceptionnel. C'est
quelqu'un qui est venu au monde en sachant que son but est de se libérer. Il
n'a pas besoin d'être intelligent ou d'avoir des dons particuliers. Il peut
être d'une banalité affligeante selon l'apparence extérieure, et pas meilleur
qu'un autre. C'est son désir de libération qui le différencie. Et ce désir peut
être vécu comme une affliction latente, un mal de vivre ou une difficulté
d'adaptation aux faux-semblants de la société.
Celui qui est prêt à faire le grand saut n'a pas besoin de psychologue ou de
thérapeute pour aller mieux. Il ne cherche pas à s'améliorer. En outre, il n'y
a pas de signe ni de charisme qui le distinguent des êtres humains ordinaires.
Que doit faire celui qui s'engage sur ce
chemin, quelle pratique adopter et dans quel but ?
Il ne doit pas faire mais défaire. Il simplifie. Pas en
adoptant un mode de vie bucolique ou en imitant le renoncement extérieur. Il se
rend disponible à son âme. Il ne se met pas au service d'un idéal généreux dans
l'ordre extérieur des choses. Au contraire, il se détache des implications
mondaines, et cela est plus difficile que d'enfourcher les nobles causes. Ce
comportement implique de réduire la vie matérielle à l'essentiel.
Un proverbe taoïste décrit cette situation ainsi : "Le sage est comme
l'enfant au sein de sa mère". Les besoins biologiques sont satisfaits et
tout le reste devient accessoire.
Il n'y a pas de prière spéciale, de
rituel ou de méditation ?
Pour l'individu qui s'engage sur la voie, les rites, les prières et les
méditations ne sont pas recommandés, contrairement au système occultiste qui
est fondé sur des pratiques répétitives. Le gnostique tourne le dos au monde,
il n'en attend rien, et comme le dit un proverbe soufi : "Le gnostique n'a
aucun droit en ce monde". C'est un grand privilège.
La voie de la Libération est une sortie du double monde physique et subtil, et
il n'y a rien à cultiver d'un côté comme de l'autre. C'est un point
incompréhensible pour ceux qui suivent un chemin de développement personnel par
lequel ils essaient de mettre leur ego à l'abri de la douloureuse contradiction
existentielle. Celui qui s'engage sur la voie de l'âme ne cherche pas un
résultat provisoire ou une amélioration. C'est pourquoi les autorités
religieuses ont persécuté les gnostiques car elles ne pouvaient comprendre leur
comportement, jugé indifférent ou iconoclaste.
Le gnostique n'adhère pas à une croyance
religieuse particulière ?
C'est un point délicat. Les
croyances ne mènent pas à la libération. Elles consolent ou servent
de repères dans la confusion de la vie. Croire ou ne pas croire, ce n'est pas
important. Le véritable chercheur de vérité croit en la vérité. Pour citer
Blavatsky : "La vérité est la plus haute des religions".
C'est le contact direct de l'âme avec
la source universelle qui importe, et non les représentations traditionnelles.
On n'a pas besoin de croire en des avatars, des maîtres de sagesse ou des
hiérophantes supérieurs.
Joël Labruyère
mercredi 20 décembre 2023
EX MACHINA – ZÉNON
EX MACHINA – ZÉNON
(JUILLET 2023)
Comme nous le savons, la
multiplication de crises générées de toutes pièces permet à chaque fois de
faire accepter la « solution » prévue d’avance : le Covid pour l’injection,
l’Ukraine dans une logique d’affrontement inter-blocs propice au resserrement
du nœud coulant sur la gorge des peuples, le climat en vue d’instaurer le
pass-carbone et l’identité numérique… La stratégie du choc à répétition
fonctionne à plusieurs niveaux : maintenir les populations non-informées dans
la peur, la sidération et l’obéissance aveugle, et accroître peu à peu le chaos
à un niveau tel que même les personnes au fait du programme tombent dans le
piège de s’en remettre au « sauveur » qui prétendra les en délivrer.
L’apparition d’un faux messie sera
donc probablement le clou du spectacle ; l’ultime élément fédérateur derrière
lequel unir les peuples de toutes les cultures sous une même bannière. Le
transhumanisme n’est que la suite logique d’un processus ayant débuté par le
fait de prêter des caractéristiques humaines à Dieu, et aboutissant à la
déification de l’être humain. Il n’est donc pas impossible d’envisager qu’une
fusion homme-machine nous arrête miraculeusement au seuil du feu nucléaire, ou
autre évènement du même acabit, dans la plus pure tradition des prophéties
autoréalisatrices.
Nous devons donc à ce stade
intégrer qu’il n’existe aucun salut à attendre de l’extérieur. Nous connaissons
les noms et les organismes de ceux qui œuvrent délibérément à notre perte. Mais
notre pire ennemi n’est pas à rechercher dans le carnet d’adresses du forum de
Davos ni dans les couloirs du Pentagone. Ce pire ennemi se trouve tapi en
nous-mêmes : dans les croyances dont nous libérer pour accéder à notre plein
potentiel. Dans notre ego plaçant un voile de défiance et de peur entre celui
que nous croyons être et le monde extérieur. Dans l’intellect et sa manière de
substituer les noms et les habitudes que nous avons des êtres et des choses à
leur appréhension directe. L’incarnation est, pour ainsi dire, une école où
l’on commence par ingurgiter ce qui nous est imposé, puis où l’on doit tout
désapprendre pour repartir de zéro par nous-mêmes.
Et si la véritable foi n’était pas
de croire, mais de voir ? De percevoir au niveau le plus subtil que l’on puisse
ressentir l’existence d’une vibration universelle derrière la multitude des
formes de vie. De découvrir que les animaux comme les végétaux sont emplis d’un
amour dans lequel seule notre peur de disparaître nous empêche de nous fondre
et d’enfin connaître la plénitude. Que même les minéraux respirent. Et que
lorsque nous contemplons un arbre, ce que nous voyons n’est pas l’œuvre de
Dieu, mais Dieu aussi bien dans son essence que dans son émanation. Vivre cette
expérience induit une radicale transformation intérieure, suite à laquelle nous
devenons imperméables à toute sollicitation parasite, à toute propagande, toute
forme de chantage ou menace, mais aussi à toute séduction matérialiste.
Dans le sillage de ce qui a lieu
actuellement dans tout le système solaire, la vibration de notre planète est en
train de changer. La chape de plomb astrale où se sont accumulées générations
après générations souffrances et perversions commence à se dissoudre sous
l’affaiblissement de notre champ magnétique. Il en résulte déjà des
réminiscences de mémoires traumatiques, une prise de conscience d’aspects
méconnus de nos personnalités et une sensibilité accrue à des phénomènes
subtils de circulation et d’échanges d’énergie. Ces actuelles révélations, plus
douloureuses que celle des méfaits de nos dirigeants, n’en sont qu’à leur
commencement. La mise à nu du mal n’est qu’un prélude aux retrouvailles avec
notre nature éternelle.
De puissantes radiations solaires
ont frappé la Terre au tout début de ce mois de juillet. Elles se sont fait
ressentir au niveau des télécommunications, mais aussi dans nos corps et dans
nos esprits de manière inédite. Cette éruption n’était pour autant qu’un coup
de semonce. D’autres vagues suivront, de plus en plus fortes. Nous ne sommes
qu’au début d’un processus cyclique que les apprentis-sorciers au pouvoir
espèrent contrecarrer par le déploiement du continuum électromagnétique Haarp –
chemtrails – ondes de toutes sortes et nanotechnologies injectées afin de
conserver leur contrôle du cheptel humain. Cette tentative est vouée à l’échec,
comme toute entreprise prométhéenne. L’ordre du jour est au balaiement de tout
ce que nous avions jusqu’ici connu.
La mauvaise nouvelle dans tout
cela est que la dépopulation prévue aura bien lieu. La bonne, est qu’elle ne
sera pas réalisée selon les critères de sélection concoctés par les
mondialistes. La lame de fond énergétique à venir affectera aussi bien les
classes populaires que les élites autoproclamées. Il suffit d’observer les
comportements pour constater que le phénomène a déjà démarré. Seules les
personnes capables d’accepter leur propre et totale remise en cause sauront
traverser les temps qui s’ouvrent. Tous ceux restant attachés à leurs acquis, à
leurs représentations du Monde et d’eux-mêmes, ou ceux qui auront misé sur la
technologie pour s’en sortir seront emportés, psychiquement d’abord, puis
physiquement.
Les survivants ne seront pas
quelques tribus de loqueteux revenus à l’âge des cavernes. Mais des individus
pleinement conscients d’eux-mêmes et de leur imprescriptible lien avec tout le
vivant. Des êtres Humains reliés à leur dimension spirituelle que rien ni
personne ne saurait aliéner ou assujettir. Notre espèce aura trouvé sa place et
son équilibre dans la mystérieuse équation des forces cosmiques.
Zénon – juillet 2023
vendredi 3 novembre 2023
Communication avec Ophoemon (21)
La fin d’un monde
Est-ce la fin d’une ère pour l’humanité, à laquelle nous assistons?
On peut le comprendre
ainsi même s’il n’est pas question de la fin de votre monde. Vous assistez, à
l’heure actuelle, à une redistribution des cartes généralisée, entraînant des
renversements d’alliances et des luttes de pouvoir accrues.
Il faut détruire pour
reconstruire.
Les valeurs en vigueur jusqu’à présent sont obsolètes et les hommes qui les servent seront mis hors jeu. Tout s’accélère et le système en place est dépassé, complétement. Les changements ne se feront pas sans heurts, mais cela est nécessaire.
Une nouvelle guerre mondiale aura-t-elle lieu?
Non, c´est ce qu´essaient de déclencher les
bellicistes, mais ils n´auront pas gain de cause et verront leurs efforts se
retourner contre eux.
Mais on assistera à une multiplication des
théâtres de guerre dans le monde et une intensification de la violence un peu
partout. Ils ont décidé d’allumer le feu en tous lieux, mais c’est en vain car
leur disparition est actée. Tu assisteras à leur élimination définitive et à
l’avènement d’un nouvel âge de paix et de restauration spirituelle.
Un grand nettoyage s´en suivra et de nombreux dirigeants seront mis dehors.
Changement de dimension
Est-ce que le passage en 4ème, puis 5ème,
dimension se fera à court terme ?
Il est déjà enclenché et cette mutation provoque
les déséquilibres et violences qui se multiplient.
Le plus dur est en cours, c´est la sortie de
l´âge de fer.
Fin du Kali Yuga ?
Vous approchez de la
fin de cette ère néfaste. Les épreuves vont se multiplier au niveau mondial.
Les forces du mal mobilisent leurs dernières énergies avant leur défaite
finale.
L’amélioration des conditions de vie sur la planète sera alors immédiate après un grand nettoyage généralisé.
Est-ce que la pandémie du COVID était naturelle, et son traitement justifié ?
Certainement pas
naturelle mais bien plutôt fabriquée par l’homme à des fins de destruction.
Dans la tête des concepteurs du projet, cette pandémie devait détruire des
millions de vie
Le traitement avec un
vaccin non vérifié, rendu obligatoire qui plus est, a été mis au point dans le
même état d’esprit.
S’il n’y avait pas eu
une intervention des Forces du Bien pour neutraliser cette manœuvre, il y
aurait eu autant de morts que l’avaient espéré ceux qui se prennent pour les
actuels maîtres du monde.
Plus dure sera leur chute.
Vous êtes constamment trompés par vos dirigeants qui ne reconnaissent que l’argent et le pouvoir comme leurs valeurs suprêmes. Ils ne reculent devant rien pour pérenniser leur mainmise sur le monde mais leur temps est compté.
Le doute est salvateur
La plus belle chose
relève toujours des apparences. La plus grande vertu est toujours invisible.
Dans votre monde, vous êtes toujours soumis à votre perception, et même si la réflexion tente toujours de filtrer ce que vous voyez, vous n’avez pas d’autre choix au final que de vous en remettre à l’apparence des choses.
De la même façon, vous croyez ce que l’on vous dit parce que vous croyez toujours à la bonne foi de votre interlocuteur. Et ce d’autant plus qu’il est institutionnel. Pourtant il est vital de toujours mettre en doute la réalité de ce que vous voyez et la vérité de ce que vous entendez. Pratiquez la mise en doute régulière et vous arriverez facilement à différencier le vrai du faux. C’est aussi simple que cela, mais encore faut-il le faire.
Les gens de pouvoir utilisent toujours la communication pour convaincre et l’information des organes de presse pour confirmer leurs dires. Celui qui écoute, celui qui regarde, valide de façon mécanique s’il ne se pose pas de question. Ne tombez pas dans ce piège ; tout n’est qu’illusion pour mieux vous leurrer.
Un parcours de vie
Entre la naissance et
la mort, il vous appartient de faire votre parcours de vie. Et vous le faites
comme vous le sentez. Mais vous ne comprenez jamais le sens réel de vos
actes ; ce n’est qu’en prenant de l’âge, avec le recul nécessaire à la
sagesse, que cous saisissez progressivement le sens réel et profond de votre
existence. Mais à ce moment-là vous ne pouvez plus rien changer de ce qui a été
fait. La sagesse s’installe au fur et à mesure que l’impuissance d’agir
progresse. La fin de l’action ouvre la porte à la réflexion, à l’image de votre
dicton : « Si jeunesse savait, si vieillesse pouvait. »
Ce parcours est essentiel pour vous et son bilan nécessaire pour apprécier la réussite ou l’échec de votre vie.
Pourquoi suis-je venu ?
Posez-vous la question régulièrement et sincèrement, revenez-y avec insistance et peu à peu vous découvrirez le sens réel de votre vie avec la réponse à cette question. Chacun est venu ici avec un contrat de vie dont vous avez choisi les termes avant de vous incarner. Vous en avez perdu le souvenir et pourtant cette défaillance de la mémoire, par ailleurs voulue, vous taraude de plus en plus. Faites appel à votre intuition, c’est le seul instrument dont vous disposez qui vous permette de retrouver cette mémoire masquée.
Des nouvelles de ma fraternité ?
Elle est toujours, et
plus que jamais, à tes côtés. Nous sentons bien que tu n’es pas au mieux de ta
forme et que tu ressens l’usure de ton action. Ne t’inquiète pas, tout se passe
comme prévu.
Ton contrat de vie est respecté à la lettre et tu touches au but.
Communications avec mes guides ?
L’essentiel se déroule sur l’autre plan et tu ressens ce sentiment de manque dans ton incarnation, ce qui est normal. Les communications télépathiques vont reprendre très rapidement avec tous tes guides. Tu te sentiras renforcé et plus en sécurité.
Te croire perdu, par manque de repères, est normal et voulu. La règle du jeu t’a été donnée et il t’appartient de tenir ton rôle. Cette solitude est lourde à porter, mais elle est nécessaire pour réaliser ce que tu as à faire, que toi seul peux faire.
N’est-il pas vain de continuellement chercher à savoir où on se situe sur l’échelle des valeurs spirituelles ?
C’est d’autant plus
inutile que tu n’es pas en capacité d’obtenir cette connaissance. Et si cette
possibilité ne t’est pas donnée c’est que tu n’en a pas un besoin existentiel.
C’est plus par curiosité, ou par besoin de reconnaissance, que tu perds ton
temps et ton énergie à chercher à savoir cela.