jeudi 15 mai 2014

Ainsi parle Ganji Anankea



Ganji Anankea – « L’éveilleur, le tonnerre »

(extraits)


« Un Être conscient, pas plus grand que le pouce, se tient au centre de nous-mêmes. Il  est le maître du passé et du Présent… il est aujourd’hui et il est demain. »

Katha Upanishad (IV, 12-13)

« La philosophie Zen le sait bien puisqu’elle rappelle souvent que la fleur de Lotus s’épanouit à partir de la vase. En servant une version édulcorée de la réalité, emplie d’anges et de bons sentiments, ce mouvement exclut l’aspect « salissant » et dérangeant du travail de connaissance de soi, étape primordiale. »

« Devenir un être plein et indépendant c’est aussi se dégager de toute influence psychique pernicieuse, en exerçant son esprit critique et objectif. Le travail de connaissance de soi permet d’acquérir cette lucidité nécessaire, car il est des liens affectifs néfastes pour l’individu qui décide d’aller vers soi. Ces relations se reconnaissent à leur caractère intrusif, vampirisant, castrateur, voire destructeur. En se découvrant soi-même, l’être éclairé s’aperçoit qu’il a parfois été victime d’une certaine fascination pour « l’autre ». Il a idéalisé et projeté sur lui des qualités fantasmagoriques tout en faisant abstraction des aspects destructeurs de la relation. Ces sentiments sont de mauvais augure car ils ouvrent les portes de la dépossession de soi. Il faut alors revenir à la réalité et décider de l’avenir de la relation en toute connaissance de cause.
Cette personne va-t-elle respecter mes valeurs et aspirations ?
Revenir à l’instinct et développer son sens intuitif sont les clés d’une objectivité absolue.  Les personnes qui n’acceptent pas le changement et veulent saboter toute tentative chez l’autre sont nombreuses. Lorsqu’on se ferme à la transformation, on perçoit très mal celle des autres. Toutes sortes de peurs surgissent alors et celui qui se métamorphose devient coupable de perdre la tête ou d’avoir été endoctriné. Dans ce cas, il convient d’instaurer des limites et de ne pas trop s’étendre sur le sujet. Inutile d’accentuer un désaccord qui ne peut que s’amplifier. L’objectif est avant tout de s’aménager un espace vierge où l’on peut croître en conscience et s’épanouir librement. »

« Le chakra du cœur était une porte de communication sur le monde divin et les entités lumineuses qui le peuplaient, cela je le savais déjà. C’est par cet accès privilégié que j’allais développer une communication fluide et instantanée avec mon guide Iurikan.
A chaque entretien, la mise en activité du chakra du cœur se manifestait toujours physiquement ; c’était un souffle chaleureux vivant et vivifiant, une fontaine d’eau douce régénérante. Les viscères pouvaient en témoigner directement puisqu’ils étaient touchés et imprégnés par ce courant diffus d’énergie.
Après les chakras « inférieurs », il était celui qui manifestait concrètement à l’Homme la dimension de l’amour divin, de la plénitude et de la lucidité sacrée. Tandis que les chakras supérieurs donnaient accès à des dimensions supra-humaines, le chakra du cœur demeurait sur le plan humain et permettait le travail sur les « intempéries » existentielles.
 Il était en quelque sorte une passerelle entre la vaste dimension éthérique et l’humanité blessée. Par cette « porte spirituelle », le corps divin pouvait opérer toutes sortes de guérisons. L’énergie qu’il diffusait abondamment drainait avec elle un ensemble de messages curatifs et bienfaisants qui venaient répondre avec précision à la nature des nœuds rencontrés.  Il s’agissait véritablement d’une énergie intelligente, omnisciente et dynamique. Toute problématique était abordée non plus sous les aspects intellectuel et limitatif du mental mais de façon totalement neuve, claire et lucide. Les solutions aux dilemmes les plus profonds se révélaient dans tout leur éclat, balayant au passage les émotions et somatisations générées par les troubles.
 Ainsi, l’activation de ce chakra restaurait la paix, la confiance et la joie d’exister simplement. Avec lui, l’être, jusque là piégé dans la souffrance, s’abandonnait enfin aux bras puissamment guérisseurs du divin. L’amour qui envahissait l’être quand le chakra du cœur vibrait était expansif et communicatif. Une telle expérience avait la faculté de modifier la fréquence « d’humanité » selon laquelle l’Homme vibrait habituellement.
Ainsi, il offrait à tout un chacun la possibilité de  se grandir. Véritable enseignant, il était une voie sacrée donnant accès au monde de la connaissance, de la guérison et de la joie paisible. Il était une fenêtre sur le corps de guérison capable de plonger l’Homme dans un univers omniscient et omnipotent. L’être entrait en relation avec son humanité la plus digne, et surtout la plus vraie. Contempler sa véritable identité était un remède redoutablement efficace contre tous les complexes possibles et imaginables conçus par l’égo. Ce dernier recouvrait sa vraie place et l’être authentique regagnait le rang qui lui était dû.
Par cet acte, l’individu se renforçait et redevenait ce qu’il était véritablement : un être grand et bienfaisant, aux capacités infinies. Il accédait au Suprême, à sa dimension cachée de demi-dieu. »

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