lundi 12 août 2024

Cohérence spirituelle

 

Cohérence spirituelle


 

Définition: 

Rapport étroit d'idées qui s'accordent entre elles, harmonie logique entre divers éléments d'un ensemble. Sur un plan spirituel, on peut parler d’une intrication se référant à des liens inextricables qui s’agrègent entre eux pour révéler un aspect méconnu. 

Mission :

Découvrir le point de cohérence de l'existence qui permet d'en comprendre le sens, d'en saisir le fil conducteur; c'est en quelque sorte comme partir en exploration, à la recherche de soi-même.

« Et c’est ainsi que vous pourrez apprendre à vous connaître vous-même, en vous révélant cette identité, secrète et intime, qui repose au fond de chacun de vous et qui n’attend que vous la découvriez pour se rendre accessible.

A partir de là, vous atteignez la phase opérative de votre recherche qui vous mettra en contact avec votre Soi supérieur, l’atome-étincelle d’esprit qui constitue votre singularité et votre exclusivité, qui perdure de toute éternité à travers toutes vos expériences vécues, ici ou là, au cours de nombreuses incarnations diverses et variées. Et l’enseignement vous sera donné pour que le disciple rejoigne le maître qu’il porte en lui, à son insu. » 

Réalisation :

Si tu ne te poses pas la question, tu n'auras jamais la réponse.

Si tu n'allumes pas la lumière, tu resteras toujours dans l'obscurité.

Si tu fais un pas vers eux, tes guides en feront deux vers toi.

Ouvre ton œil intérieur et tu verras.


Tout a commencé dés l’enfance.

 La ressouvenance

Aussi loin qu’il remonte, dans le paysage de sa mémoire, était ancrée cette certitude : il était venu, ici et maintenant, pour une raison bien précise et il fallait impérativement qu’il sache laquelle.

Car c’est cette ressouvenance qui confèrerait à toute sa vie son véritable sens, son fondement légitime. Il avait toujours eu, enfoui au fond de lui-même, la sensation que le secret qu’il recherchait ne pourrait être percé à jour qu’en remontant à la source, c’est-à-dire en explorant son passé. Oui, mais voilà, qu’il est difficile de rechercher ce qu’on ne connaît pas, sans avoir le moindre indice sur ce que l’on cherche. Pourtant une image le hantait toujours, celle des saumons, anguilles ou autres esturgeons qui remontaient fleuves et rivières, à contre courant, pour se reproduire et mourir épuisés. Il y avait dans cette recherche du retour à l’origine, il en était sûr, bien plus qu’un codage génétique, une véritable nécessité inscrite, plus forte que leur vie, une réponse définitive, nécessaire et suffisante à leur raison d’être. Ils en mouraient, mais à ce moment-là, ils savaient.

Il s’était très souvent demandé si les autres avaient ce même besoin existentiel de savoir qui ils sont et pourquoi ils sont là ; mais les rares fois où il avait tenté d’aborder ce problème avec certains, il avait rapidement constaté que cela n’était pas leur priorité du moment et que le regard posé sur lui semblait traduire l’inquiétude ou l’amusement. Fallait-il qu’il soit enfantin ou puéril, ou bien avait-il des problèmes d’équilibre mental ou psychique ?

Autant qu’il s’en souvienne, la première preuve tangible remontait à la petite enfance lorsqu’au cours d’une discussion de ses parents concernant la cérémonie de leur mariage, à l’église, il avait soudain déclaré, s’immisçant dans la conversation des adultes, qu’il y avait assisté, qu’il y était. Tout d’abord surpris, son père et sa mère furent bientôt interloqués devant la description précise des personnes et des lieux qu’il put en faire. Trois faits, notamment, étaient particulièrement surprenants : premièrement, le mariage avait été célébré non pas à l’autel principal, mais sur une petite chapelle latérale, située sur la gauche de l’église, ce qui était inhabituel ; deuxièmement, une jeune fille qui faisait la quête pendant la messe, avait trébuché et renversé en tombant la corbeille pleine de pièces de monnaie qui avait provoqué une cascade d’éclats sonores en rebondissant sur le dallage de marbre, au milieu de rire étouffés, venant troubler le silence solennel ; troisièmement, tous les témoignages ou descriptions qu’il en faisait correspondaient à une vue d’en haut, comme s’il avait assisté à la cérémonie, perché au niveau de la voute.

Et c’est comme ça que tout a commencé. Pour mes parents, j’étais un enfant à l’imagination débridée, un tantinet affabulateur ; pour moi, le coup d’envoi d’un match vital venait d’être donné…

 La rencontre

J’ai eu la chance de rencontrer un magnétiseur charismatique et de participer au groupe de travail qu’il animait pendant une dizaine d’années.

C’était en 1977, j’avais 29 ans et je fus initié à la méditation.

Ses conseils et son assistance me permirent de constituer une base solide et complète sur les plans physique, psychique et psychosomatique. 

Grace à ces acquis, j’ai pu avoir une vision, par clairvoyance, dont je garde un souvenir total.

 Première vision

C’était pendant la tiédeur calme et engourdissante de l’ensommeillement.

Les yeux mi-clos, le souffle lent et régulier, je sentais l’apaisement me gagner et le lâcher prise s’installer. C’est alors que, sur l’écran noir de mes paupières, je perçus un éclair de lumière, cru et rapide, à l’identique d’un flash, qui eut pour effet de capter mon attention. Ma vision intérieure scrutait le noir intense quand apparurent deux visages, penchés sur moi et qui me regardaient, sans bouger, immobiles, solennels et hiératiques. Avant même de pouvoir me fixer sur eux et comprendre ce qui se passait, je perçus, intuitivement, que leur présence n’était pas hostile; je ressentis même un sentiment de bienveillance qui éloigna de moi toute crainte, toute crispation.

Impassibles, ils continuaient de me regarder. Deux visages d’hommes, jeunes, figés, à la peau cuivrée, aux cheveux noirs et lisses, mi-longs, qui encadraient des traits fins et réguliers. Cette apparition, insolite et colorée, subite et inattendue, aurait dû me surprendre ou m’étonner; il n’en fût rien et bien que ne les connaissant pas, quelque chose au fond de moi me suggérait que je devais les reconnaître pour les avoir, ailleurs et autrefois, connus. Dans le même temps, je sus que j’étais en présence de deux prêtres atlantes, venus me prévenir que le temps des retrouvailles était maintenant venu. Le calme olympien dont je faisais preuve devant cet évènement qui dépassait mon entendement me confirma qu’il s’agissait bien d’un phénomène surnaturel qui constituait ma première expérience de ce type et qui devait avoir une signification bien précise qui, à ce moment-là, m’échappait totalement. La vision persista un temps suffisant pour me permettre de la mémoriser puis les deux visages disparurent comme ils étaient venus. Je trouvais le sommeil, immédiatement après, sans même avoir le temps de m’interroger sur ce qui venait de m’arriver. Une nouvelle vie commençait pour moi… 

Ma seule certitude était la réalité de ma perception; je ne dormais pas, donc je ne rêvais pas et j’étais convaincu que ce n’était pas une hallucination. Par conséquent, ce que je venais de voir existait et je devais maintenant tenter de saisir la signification de cette vision. Le lendemain matin, dés le réveil, une idée me traversa l’esprit, avec insistance: « Le temps est venu, le dormeur doit se réveiller. » 

Difficile de se situer ; je sais que je suis là, mais je ne me sens pas, je ne me vois pas. Je vois un paysage, que je ne connais pas et qui pourtant m’est familier. C’est une colline que je semble survoler ; elle est éclairée par un brasier qui l’illumine; en me rapprochant, je distingue un groupe de personnes rassemblées autour d’un prêtre. Il s’agit d’une cérémonie sacrée, je le sais, tout comme je sais que je suis aussi le prêtre en question ; je le vois de l’extérieur et en même temps, je suis à l’intérieur de lui. Nous sommes en Atlantide, il y a environ vingt mille ans. Tout se passe comme si je revivais une scène d’une vie antérieure, avec une intensité rare ; je ne rêve pas, je ne fabule pas, je vois et je suis. C’est cette authenticité, cette simultanéité de présence entre hier et aujourd’hui, qui sont stupéfiantes.

J’ai fait un voyage dans le passé, puissant et vertigineux, pour me retrouver et sans doute comprendre quelque chose dont le sens m’échappe, sans doute une étape décisive dans mon parcours existentiel.

Seulement voilà : si la scène est restée gravée en moi de façon indélébile, son sens m’a échappé et je ne sais plus pourquoi je suis venu, ou plutôt revenu. Le sommeil a repris le dessus, et le quotidien a repris ses droits. Pourtant, au fond de moi, j’ai toujours le souvenir très fort de cette vision, et je me demande toujours pourquoi ?

Je suis, par contre, convaincu que cet événement insolite est frappé du triple sceau sacré du vrai, du beau et du bien.

Message télépathique 

En juin 1995, j’entendis dans ma tête une voix calme et assurée me disant de prendre un pendule. Premier message télépathique, qui ne doit rien à la qualité de mon ouïe mais qui relève de la claire audience, véritable perception extrasensorielle.

C’est ainsi que débutèrent mes communications avec mes guides spirituels.

Transcommunications

Pouvoir communiquer avec mes guides spirituels a sans doute été l’étape la plus marquante de ma quête. Je me souviens très bien de mon état d’esprit à ce moment-là : sur l’instant, la stupéfaction. Puis très rapidement : doute et interrogations. Enfin, quelque temps après : crainte et appréhension.
Stupéfaction, car je découvrais le contact avec l’au-delà, tout surpris d’avoir un correspondant en ligne, à l’autre bout du fil.
Doute et interrogations, car après l’effet de surprise, l’analyse rationnelle aussitôt mise en place me soufflait de me méfier ; n’étais-je pas en pleine illusion dépressive. Une amie psychologue, interrogée, me rassura tout de suite en me disant que je présentais tous les symptômes du syndrome des personnalités multiples (je n’ai pas fait psycho, mais je crois que c’est un genre de psychose, donc pas curable) ; d’ailleurs depuis, je ne l’ai plus revue…
Crainte et appréhension, après avoir jugé de l’intérêt et du poids de ces communications, qu’elles cessent ou s’interrompent et que je reste seul, perdu dans la jungle urbaine.
C’était le 12 janvier 1995. Je venais d’encaisser un cancer et un divorce. J’étais cassé, au bout du rouleau.

Quand tout a commencé, il y a plus de trente ans, je ne savais pas du tout comment cela finirait. A vrai dire, je ne savais même pas ce qui venait de débuter.

 Deuxième vision

En mars 2001, lors d’un voyage d’agrément en Andorre, il m’a été donné de percevoir, par la vision éthérique, de façon tout à fait inattendue, la forme géométrique suivante.

Peu de temps après, je recevais cette communication télépathique  émanant de mes guides spirituels.

« Tu travailleras sur la superposition du rond sur le triangle et sur les couleurs des deux figures ; à partir de là, le canal s’ouvrira et les transmissions abonderont. »

Les différentes étapes franchies m’ont permis de mettre en cohérence le parcours de mon existence et d’en comprendre le sens.

C’est comme un puzzle réalisé à l’aveugle, sans modèle, et dont vous comprenez la configuration complète et le sens qui en découle lorsque vous posez la dernière pièce.

Alors la cohérence de l’existence se révèle et on comprend le sens de sa vie. A ce jour, j’ai partagé 98 communications avec mes guides spirituels Kori, Hanx et Ophoemon qui m’ont permis de découvrir les mondes immatériels qui nous entourent et de comprendre la règle du grand jeu.

Reste désormais à connaitre la fin de mon parcours terrestre et l’envol libérateur de l’esprit.

La cohérence spirituelle enclenche un long voyage vers un éveil spirituel intégral, en stimulant les facultés de clairvoyance et de connaissance extrasensorielle, dans l’équilibre harmonieux du corps et de l’esprit.

J’ai vécu une expérience intellectuelle et spirituelle qui a donné un sens définitif à ma vie, avec une progression par étapes permettant de se libérer des contraintes du monde physique.

Souvenez-vous.

La chenille sait-elle qu’elle doit rompre la chrysalide pour devenir

papillon ?

Et vous, savez-vous que vous devez vous libérer de l’emprise de la matière pour retrouver votre être spirituel ?

" Le but de notre existence consiste à activer et synchroniser tous ces outils qui permettent de réaliser progressivement notre vocation spirituelle : équilibrer le corps physique par une bonne hygiène de vie, pacifier le corps astral en maîtrisant les émotions, dominer le corps mental en dirigeant ses idées vers le bon, le beau, le vrai pour accéder au corps causal, antichambre du corps spirituel, par la pratique de l’intuition, voilà le secret de l’émancipation spirituelle de l’être.

 

Le parcours d’éveil personnel ne suit pas une ligne droite, mais procède par cercles concentriques. D’où cette impression lassante de repasser régulièrement aux mêmes endroits, de refaire toujours les mêmes étapes, sans jamais pouvoir franchir le palier à dépasser.

La difficulté de cette démarche vient du fait qu’elle relève d’une véritable alchimie spirituelle et non d’une approche logique et intellectuelle ; de là, une perte de nos repères habituels. Pour changer de cercle, et se rapprocher du cercle intérieur, il est impératif que le niveau de vibration du chercheur soit en phase avec celui du lieu à atteindre

A défaut, c’est « Tournez manèges »

 … sans jamais attraper le pompon ! "

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"On pourrait dire que notre désir d'absolu est une profonde nostalgie de 'retour à la maison' qui subsiste en nous à l'état latent, sans que nous n'en comprenions bien le sens."

Jean Klein

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