jeudi 26 septembre 2024

La connaissance de soi

 

La connaissance de soi



« Nous pouvons ainsi grandir dans la connaissance de nous-mêmes tant psychologiquement que spirituellement.

L’auto-introspection peut être un premier pas pour clarifier nos valeurs, nos objectifs de vie, en étant sans cesse vigilants pour nous assurer que nos actes, nos paroles sont toujours en phase avec nos priorités de vie.

Nous pouvons nous inspirer de livres, de conférences, de podcasts, de vidéos désormais si facilement accessibles. La connaissance de soi amène de la clarté là où il y a de la confusion sur les véritables raisons qui dictent nos choix et nos décisions.

Dans la revue de vie, les personnes ne soulignent-elles pas que ce sont les motivations profondes de nos actions qui comptent le plus ? C’est une invitation à être cohérents avec nous-mêmes et avec les autres. Une invitation à ne pas « être à l’ouest », alors que nous aspirons à garder le cap que notre nord nous propose.

La connaissance de soi passe aussi par une quête spirituelle.

 La démarche psychologique n’est en rien antinomique avec une telle quête, les deux sont parfaitement complémentaires.

 Comme le disait le psychanalyste Carl G. Jung, «psychologie et spiritualité sont deux directions de notre psyché».

 La méditation trouve bien évidemment une place de choix dans cette quête intérieure. C’est, depuis des millénaires, le moyen privilégié d’exploration de la conscience. On peut par exemple commencer par la méditation de pleine conscience (qui ne sont que les premiers pas sur le chemin) pour tendre vers une méditation plus «authentique» où est restaurée la dimension spirituelle qui a été, à tort ou à raison, volontairement retirée de la méditation de pleine conscience.

La « véritable » méditation, quand elle est nourrie d’enseignements spirituels qui en expliquent les fondements, ouvre pleinement à la dimension de sagesse.

La connaissance de soi passe aussi par une communication intime et sacrée avec la nature, avec le vivant.

Cela fait jaillir en nous l'ardent désir de le protéger, de le préserver, d’en prendre soin, conscients que l’écologie extérieure est à l’image de l’écologie intérieure où on ne se laisse plus polluer par les négativités de l’existence.

En suivant ces voies de connaissance, il y a fort à parier que notre vie prendra un essor jusque-là méconnu, s’enrichira d’une manière que nous ne soupçonnons pas. Tout cela demande incontestablement des efforts. C’est sûrement plus facile de ne rien faire, de vivre sans se poser la moindre question, de ne se nourrir que de Netflix ou de chaînes d’info en continu.

Mais je garde toujours en mémoire les paroles désolées de certaines personnes en fin de vie que j’ai accompagnées : «J’ai perdu mon temps dans tant de choses inutiles... J’ai gaspillé ma vie, je n’en ai rien fait... et maintenant, je meurs... »

 Avez-vous envie d’avoir de tels regrets au seuil de votre mort ?

Si le jugement que nous porterons sur notre vie au moment de la quitter repose en partie sur ce que nous avons acquis en termes de connaissance de soi, des autres, du monde, ne serait-il pas important d’y consacrer dès maintenant un peu de notre temps, d’y investir un peu de notre énergie ? Pourquoi alors ne pas chercher à vivre le plus pleinement possible, avec enthousiasme et curiosité ?

La décision nous appartient. Personne ne peut la prendre à notre place. »

Christophe Fauré

 « Cette vie et au-delà : enquête sur la continuité de la conscience après la mort. »

Christophe Fauré est psychiatre libéral à Paris, et a exercé dans les unités de soins palliatifs de l’Hôpital Paul-Brousse à Villejuif et à la maison médicale Jeanne-Garnier à Paris. Il est spécialiste de l'accompagnement en fin de vie, du deuil et du travail de deuil des proches.

En décembre 1996, un de ses amis le fait rencontrer Lama Puntso, un lama directeur spirituel du monastère de l'école karma-kagyu du bouddhisme tibétain Dhagpo Kagyu Ling en Dordogne. Christophe Fauré y effectue une retraite de mai 2001 à mai 2003. Il étudie le bouddhisme et pratique la méditation depuis.

Son travail et ses ouvrages se centrent autour des « grands passages de la vie» ou des « ruptures » : celles de la maladie (Vivre ensemble la maladie d’un proche), de la fin de vie (Accompagner un proche en fin de vie), du deuil (Vivre le deuil au jour le jour, et Après le suicide d’un proche) et du couple (Le couple brisé ; Ensemble mais seuls ; Est-ce que tu m’aimes encore ?, essai autour de l'infidélité, et, en 2014 Comment t'aimer toi et tes enfants ?).

« Tu n’y verras clair qu’en regardant en toi. Qui regarde l’extérieur, rêve. Qui regarde en lui-même, s’éveille. »

Carl Gustav Jung

 

lundi 12 août 2024

Cohérence spirituelle

 

Cohérence spirituelle


 

Définition: 

Rapport étroit d'idées qui s'accordent entre elles, harmonie logique entre divers éléments d'un ensemble. Sur un plan spirituel, on peut parler d’une intrication se référant à des liens inextricables qui s’agrègent entre eux pour révéler un aspect méconnu. 

Mission :

Découvrir le point de cohérence de l'existence qui permet d'en comprendre le sens, d'en saisir le fil conducteur; c'est en quelque sorte comme partir en exploration, à la recherche de soi-même.

« Et c’est ainsi que vous pourrez apprendre à vous connaître vous-même, en vous révélant cette identité, secrète et intime, qui repose au fond de chacun de vous et qui n’attend que vous la découvriez pour se rendre accessible.

A partir de là, vous atteignez la phase opérative de votre recherche qui vous mettra en contact avec votre Soi supérieur, l’atome-étincelle d’esprit qui constitue votre singularité et votre exclusivité, qui perdure de toute éternité à travers toutes vos expériences vécues, ici ou là, au cours de nombreuses incarnations diverses et variées. Et l’enseignement vous sera donné pour que le disciple rejoigne le maître qu’il porte en lui, à son insu. » 

Réalisation :

Si tu ne te poses pas la question, tu n'auras jamais la réponse.

Si tu n'allumes pas la lumière, tu resteras toujours dans l'obscurité.

Si tu fais un pas vers eux, tes guides en feront deux vers toi.

Ouvre ton œil intérieur et tu verras.


Tout a commencé dés l’enfance.

 La ressouvenance

Aussi loin qu’il remonte, dans le paysage de sa mémoire, était ancrée cette certitude : il était venu, ici et maintenant, pour une raison bien précise et il fallait impérativement qu’il sache laquelle.

Car c’est cette ressouvenance qui confèrerait à toute sa vie son véritable sens, son fondement légitime. Il avait toujours eu, enfoui au fond de lui-même, la sensation que le secret qu’il recherchait ne pourrait être percé à jour qu’en remontant à la source, c’est-à-dire en explorant son passé. Oui, mais voilà, qu’il est difficile de rechercher ce qu’on ne connaît pas, sans avoir le moindre indice sur ce que l’on cherche. Pourtant une image le hantait toujours, celle des saumons, anguilles ou autres esturgeons qui remontaient fleuves et rivières, à contre courant, pour se reproduire et mourir épuisés. Il y avait dans cette recherche du retour à l’origine, il en était sûr, bien plus qu’un codage génétique, une véritable nécessité inscrite, plus forte que leur vie, une réponse définitive, nécessaire et suffisante à leur raison d’être. Ils en mouraient, mais à ce moment-là, ils savaient.

Il s’était très souvent demandé si les autres avaient ce même besoin existentiel de savoir qui ils sont et pourquoi ils sont là ; mais les rares fois où il avait tenté d’aborder ce problème avec certains, il avait rapidement constaté que cela n’était pas leur priorité du moment et que le regard posé sur lui semblait traduire l’inquiétude ou l’amusement. Fallait-il qu’il soit enfantin ou puéril, ou bien avait-il des problèmes d’équilibre mental ou psychique ?

Autant qu’il s’en souvienne, la première preuve tangible remontait à la petite enfance lorsqu’au cours d’une discussion de ses parents concernant la cérémonie de leur mariage, à l’église, il avait soudain déclaré, s’immisçant dans la conversation des adultes, qu’il y avait assisté, qu’il y était. Tout d’abord surpris, son père et sa mère furent bientôt interloqués devant la description précise des personnes et des lieux qu’il put en faire. Trois faits, notamment, étaient particulièrement surprenants : premièrement, le mariage avait été célébré non pas à l’autel principal, mais sur une petite chapelle latérale, située sur la gauche de l’église, ce qui était inhabituel ; deuxièmement, une jeune fille qui faisait la quête pendant la messe, avait trébuché et renversé en tombant la corbeille pleine de pièces de monnaie qui avait provoqué une cascade d’éclats sonores en rebondissant sur le dallage de marbre, au milieu de rire étouffés, venant troubler le silence solennel ; troisièmement, tous les témoignages ou descriptions qu’il en faisait correspondaient à une vue d’en haut, comme s’il avait assisté à la cérémonie, perché au niveau de la voute.

Et c’est comme ça que tout a commencé. Pour mes parents, j’étais un enfant à l’imagination débridée, un tantinet affabulateur ; pour moi, le coup d’envoi d’un match vital venait d’être donné…

 La rencontre

J’ai eu la chance de rencontrer un magnétiseur charismatique et de participer au groupe de travail qu’il animait pendant une dizaine d’années.

C’était en 1977, j’avais 29 ans et je fus initié à la méditation.

Ses conseils et son assistance me permirent de constituer une base solide et complète sur les plans physique, psychique et psychosomatique. 

Grace à ces acquis, j’ai pu avoir une vision, par clairvoyance, dont je garde un souvenir total.

 Première vision

C’était pendant la tiédeur calme et engourdissante de l’ensommeillement.

Les yeux mi-clos, le souffle lent et régulier, je sentais l’apaisement me gagner et le lâcher prise s’installer. C’est alors que, sur l’écran noir de mes paupières, je perçus un éclair de lumière, cru et rapide, à l’identique d’un flash, qui eut pour effet de capter mon attention. Ma vision intérieure scrutait le noir intense quand apparurent deux visages, penchés sur moi et qui me regardaient, sans bouger, immobiles, solennels et hiératiques. Avant même de pouvoir me fixer sur eux et comprendre ce qui se passait, je perçus, intuitivement, que leur présence n’était pas hostile; je ressentis même un sentiment de bienveillance qui éloigna de moi toute crainte, toute crispation.

Impassibles, ils continuaient de me regarder. Deux visages d’hommes, jeunes, figés, à la peau cuivrée, aux cheveux noirs et lisses, mi-longs, qui encadraient des traits fins et réguliers. Cette apparition, insolite et colorée, subite et inattendue, aurait dû me surprendre ou m’étonner; il n’en fût rien et bien que ne les connaissant pas, quelque chose au fond de moi me suggérait que je devais les reconnaître pour les avoir, ailleurs et autrefois, connus. Dans le même temps, je sus que j’étais en présence de deux prêtres atlantes, venus me prévenir que le temps des retrouvailles était maintenant venu. Le calme olympien dont je faisais preuve devant cet évènement qui dépassait mon entendement me confirma qu’il s’agissait bien d’un phénomène surnaturel qui constituait ma première expérience de ce type et qui devait avoir une signification bien précise qui, à ce moment-là, m’échappait totalement. La vision persista un temps suffisant pour me permettre de la mémoriser puis les deux visages disparurent comme ils étaient venus. Je trouvais le sommeil, immédiatement après, sans même avoir le temps de m’interroger sur ce qui venait de m’arriver. Une nouvelle vie commençait pour moi… 

Ma seule certitude était la réalité de ma perception; je ne dormais pas, donc je ne rêvais pas et j’étais convaincu que ce n’était pas une hallucination. Par conséquent, ce que je venais de voir existait et je devais maintenant tenter de saisir la signification de cette vision. Le lendemain matin, dés le réveil, une idée me traversa l’esprit, avec insistance: « Le temps est venu, le dormeur doit se réveiller. » 

Difficile de se situer ; je sais que je suis là, mais je ne me sens pas, je ne me vois pas. Je vois un paysage, que je ne connais pas et qui pourtant m’est familier. C’est une colline que je semble survoler ; elle est éclairée par un brasier qui l’illumine; en me rapprochant, je distingue un groupe de personnes rassemblées autour d’un prêtre. Il s’agit d’une cérémonie sacrée, je le sais, tout comme je sais que je suis aussi le prêtre en question ; je le vois de l’extérieur et en même temps, je suis à l’intérieur de lui. Nous sommes en Atlantide, il y a environ vingt mille ans. Tout se passe comme si je revivais une scène d’une vie antérieure, avec une intensité rare ; je ne rêve pas, je ne fabule pas, je vois et je suis. C’est cette authenticité, cette simultanéité de présence entre hier et aujourd’hui, qui sont stupéfiantes.

J’ai fait un voyage dans le passé, puissant et vertigineux, pour me retrouver et sans doute comprendre quelque chose dont le sens m’échappe, sans doute une étape décisive dans mon parcours existentiel.

Seulement voilà : si la scène est restée gravée en moi de façon indélébile, son sens m’a échappé et je ne sais plus pourquoi je suis venu, ou plutôt revenu. Le sommeil a repris le dessus, et le quotidien a repris ses droits. Pourtant, au fond de moi, j’ai toujours le souvenir très fort de cette vision, et je me demande toujours pourquoi ?

Je suis, par contre, convaincu que cet événement insolite est frappé du triple sceau sacré du vrai, du beau et du bien.

Message télépathique 

En juin 1995, j’entendis dans ma tête une voix calme et assurée me disant de prendre un pendule. Premier message télépathique, qui ne doit rien à la qualité de mon ouïe mais qui relève de la claire audience, véritable perception extrasensorielle.

C’est ainsi que débutèrent mes communications avec mes guides spirituels.

Transcommunications

Pouvoir communiquer avec mes guides spirituels a sans doute été l’étape la plus marquante de ma quête. Je me souviens très bien de mon état d’esprit à ce moment-là : sur l’instant, la stupéfaction. Puis très rapidement : doute et interrogations. Enfin, quelque temps après : crainte et appréhension.
Stupéfaction, car je découvrais le contact avec l’au-delà, tout surpris d’avoir un correspondant en ligne, à l’autre bout du fil.
Doute et interrogations, car après l’effet de surprise, l’analyse rationnelle aussitôt mise en place me soufflait de me méfier ; n’étais-je pas en pleine illusion dépressive. Une amie psychologue, interrogée, me rassura tout de suite en me disant que je présentais tous les symptômes du syndrome des personnalités multiples (je n’ai pas fait psycho, mais je crois que c’est un genre de psychose, donc pas curable) ; d’ailleurs depuis, je ne l’ai plus revue…
Crainte et appréhension, après avoir jugé de l’intérêt et du poids de ces communications, qu’elles cessent ou s’interrompent et que je reste seul, perdu dans la jungle urbaine.
C’était le 12 janvier 1995. Je venais d’encaisser un cancer et un divorce. J’étais cassé, au bout du rouleau.

Quand tout a commencé, il y a plus de trente ans, je ne savais pas du tout comment cela finirait. A vrai dire, je ne savais même pas ce qui venait de débuter.

 Deuxième vision

En mars 2001, lors d’un voyage d’agrément en Andorre, il m’a été donné de percevoir, par la vision éthérique, de façon tout à fait inattendue, la forme géométrique suivante.

Peu de temps après, je recevais cette communication télépathique  émanant de mes guides spirituels.

« Tu travailleras sur la superposition du rond sur le triangle et sur les couleurs des deux figures ; à partir de là, le canal s’ouvrira et les transmissions abonderont. »

Les différentes étapes franchies m’ont permis de mettre en cohérence le parcours de mon existence et d’en comprendre le sens.

C’est comme un puzzle réalisé à l’aveugle, sans modèle, et dont vous comprenez la configuration complète et le sens qui en découle lorsque vous posez la dernière pièce.

Alors la cohérence de l’existence se révèle et on comprend le sens de sa vie. A ce jour, j’ai partagé 98 communications avec mes guides spirituels Kori, Hanx et Ophoemon qui m’ont permis de découvrir les mondes immatériels qui nous entourent et de comprendre la règle du grand jeu.

Reste désormais à connaitre la fin de mon parcours terrestre et l’envol libérateur de l’esprit.

La cohérence spirituelle enclenche un long voyage vers un éveil spirituel intégral, en stimulant les facultés de clairvoyance et de connaissance extrasensorielle, dans l’équilibre harmonieux du corps et de l’esprit.

J’ai vécu une expérience intellectuelle et spirituelle qui a donné un sens définitif à ma vie, avec une progression par étapes permettant de se libérer des contraintes du monde physique.

Souvenez-vous.

La chenille sait-elle qu’elle doit rompre la chrysalide pour devenir

papillon ?

Et vous, savez-vous que vous devez vous libérer de l’emprise de la matière pour retrouver votre être spirituel ?

" Le but de notre existence consiste à activer et synchroniser tous ces outils qui permettent de réaliser progressivement notre vocation spirituelle : équilibrer le corps physique par une bonne hygiène de vie, pacifier le corps astral en maîtrisant les émotions, dominer le corps mental en dirigeant ses idées vers le bon, le beau, le vrai pour accéder au corps causal, antichambre du corps spirituel, par la pratique de l’intuition, voilà le secret de l’émancipation spirituelle de l’être.

 

Le parcours d’éveil personnel ne suit pas une ligne droite, mais procède par cercles concentriques. D’où cette impression lassante de repasser régulièrement aux mêmes endroits, de refaire toujours les mêmes étapes, sans jamais pouvoir franchir le palier à dépasser.

La difficulté de cette démarche vient du fait qu’elle relève d’une véritable alchimie spirituelle et non d’une approche logique et intellectuelle ; de là, une perte de nos repères habituels. Pour changer de cercle, et se rapprocher du cercle intérieur, il est impératif que le niveau de vibration du chercheur soit en phase avec celui du lieu à atteindre

A défaut, c’est « Tournez manèges »

 … sans jamais attraper le pompon ! "

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"On pourrait dire que notre désir d'absolu est une profonde nostalgie de 'retour à la maison' qui subsiste en nous à l'état latent, sans que nous n'en comprenions bien le sens."

Jean Klein

dimanche 14 juillet 2024

Ainsi parlait José-Maria de Heredia

 

Le lit


Qu’il soit encourtiné de brocart ou de serge,
Triste comme une tombe ou joyeux comme un nid,
C’est là que l’homme naît, se repose et s’unit,
Enfant, époux, vieillard, aïeule, femme ou vierge.

Funèbre ou nuptial, que l’eau sainte l’asperge
Sous le noir crucifix ou le rameau bénit,
C’est là que tout commence et là que tout finit,
De la première aurore au feu du dernier cierge.

Humble, rustique et clos, ou fier du pavillon
Triomphalement peint d’or et de vermillon,
Qu’il soit de chêne brut, de cyprès ou d’érable ;

Heureux qui peut dormir sans peur et sans remords
Dans le lit paternel, massif et vénérable,
Où tous les siens sont nés aussi bien qu’ils sont morts.

José-Maria de Heredia

« Les Trophées »

 


dimanche 16 juin 2024

Esprit, es-tu là ?

 


dimanche 28 avril 2024

A la recherche du Soi

 

A la recherche du Soi 

Dés notre naissance, nous sommes encapsulés dans la matière dense de l’incarnation (cercle bleu) dont nous ne pouvons nous libérer qu’en activant le feu spirituel par l’ouverture du troisième œil (triangle rose). Le triangle est un vecteur d’énergie ; le troisième œil est le point culminant du triangle oculaire en l’homme, il est ce qui le relie à l’au-delà.

C’est ce pour quoi nous sommes ici sur terre.

Nous avons toute une vie pour réaliser trois missions successives, à savoir :

               Le porteur de torche (la flamme – l’intellect)

               Le pont des dangers (le passage – l’intuition))

               Le maître du feu (la maîtrise – la clairvoyance)

 

Le porteur de torche :

Le but, c’est l’ouverture de l’œil, le troisième œil qui nous permet de voir au-delà des formes.

C’est l’accès à la connaissance totale, sans limite, de tous les mondes existants. L’être change de dimension et gagne en puissance ; il devient acteur cosmique, conscient de son rôle.

À partir de là, la phase opérationnelle débute et prépare le processus libératoire l’étincelle d’esprit.

Le dormeur doit se réveiller ; l’œil doit s’ouvrir en regardant vers soi. C’est l’œil intérieur qui permet à l’être de se découvrir lui-même et de se connaître réellement..

Il faut tout d’abord fermer les yeux pour condamner la vision extérieure et faire na nuit en soi ; puis aller au fond du trou noir jusqu’à l’étincelle qui déclenche la vue interne et allumera la flamme qui ne s’éteindra plus. C’est la flamme de vie,

Le porteur de torche doit découvrir le feu et s’approprier la lumière.

 

Le pont des dangers :

Il s’agit maintenant de passer du monde physique de l’incarnation dans la matière à celui de la vraie vie, immatérielle, secrète et sacrée.

Le pont doit être franchi pour permettre de quitter le Moi pour atteindre le Je. Mais à partir de ce moment-là, il faut prendre en compte la révolte de l’Ego  qui sait pertinemment qu’il est voué à disparaître avec la croissance du Je.

Entre la phase du « Connais-toi toi-même, et tu connaîtras le monde et les dieux »  et l’authentique renaissance spirituelle , où la disparition du vieil homme donne la vie à l’homme nouveau, le sentier est parsemé de périls. La résistance de l’Ego déclenchera toutes les forces négatives dont il dispose pour avoir gain de cause.

C’est le calvaire, avec ses stations et sa passion, avant la crucifixion du Moi et l’ascension finale. Et puis, à son heure, viendra sa reddition.

« Je le sais, il faut que tu croisses et que je disparaisse. »

Ce passage est long et difficile. Il n’y a pas d’âge pour le passage, il faut juste y être prêt.

Symboliquement, c’est la triangulation du cercle qui libère de la matière et affranchit du temps et de l’espace. L’être se retrouve lui-même comme après une longue amnésie.

 

Le maître du feu :

Sur le plan spirituel, le feu symbolise la lumière et la connaissance. Le feu, comme le soleil, apporte la clarté, la purification, la fécondité de l’esprit et la transmutation qui mène à l’illumination…  

 

Par sa renaissance et sa libération, l’être échappe aux contraintes et limitations de la matière, du temps et d l’espace. Il retrouve sa patrie originelle, celle des énergies pures, de la lumière purificatrice et créatrice. Il devient alors maître du Feu  et fils de la Lumière. Il voit tout, il sait tout, il comprend tout.

« Un feu sacré brûle depuis que l’homme existe; il ne s’est jamais éteint. Il a été soigneusement entretenu et perpétué, même sur le chemin des larmes. Ce feu est le souffle de la vie, c’est la manifestation du pur esprit, c’est la claire lumière des choses dans leur vérité essentielle. »

Proverbe amérindien

Premier contact

samedi 20 avril 2024

Les vanités

 

« J’ai été ce que tu es, tu seras ce que je suis. » 

Inscription catacombes romaines 

Qu'est-ce qu'une vanité en peinture ?

La peinture de Vanités est un genre particulier de nature morte à haute valeur symbolique, qui se développe au XVIIe siècle, particulièrement dans la peinture hollandaise à l'époque baroque. Dans les vanités, les objets représentés sont tous symboliques du vide de l'existence terrestre.


Pieter van Steenwyck — Ars longa, vita brevis.

 

Pieter Steenwijck (ou Pieter Evertz (van) Steenwyck), né vers 1615 à Delft et mort après 1656, est un peintre néerlandais.

 

Vanitas (Vita brevis, ars longa) – 1672

Edwaert Collier est né à Breda (Pays-Bas) en janvier 1642 et mort à Londres en septembre 1708. Ces dates sont imprécises car on a peu d’informations sur sa vie. 

Vanitas, 1663


 

Vanité aux portraits

David Bailly, né en 1584 à Leyde où il est mort en 1657, est un peintre néerlandais.

 Autoportrait avec symboles de Vanité, ou encore Vanité, nature morte avec portrait d'un jeune peintre, est une peinture de David Bailly, réalisée en 1651, qui mêle les genres du portrait et de la nature morte. 

 

 

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mardi 2 avril 2024

Incarnations multiples et simultanées

 


Incarnations multiples et simultanées

 

C’est le grand jeu auquel vous participez tous. Vous vivez plusieurs vies, en même temps, dans différents endroits. Seulement, vous n’en êtes pas conscients. C’est normal et voulu.

Vous évoluez dans une incarnation physique qui obéit aux trois dimensions spatiales et à une dimension temporelle. Cette dernière est linéaire, chronologique (entre naissance et mort) et irréversible (à sens unique). De fait, votre mental ne peut pas échapper aux contraintes de ce cadre. Pour pouvoir accéder aux dimensions spirituelles, il faut vous déconnecter de votre mental. Par exemple, lorsque vous dormez, le monde des rêves vous ouvre les portes de l’éternité.

Vivre dans le moment présent, c’est-à-dire ignorer le passé et le futur, relève de l’illusion pour l’homme ordinaire. Seule une totale maîtrise de la méditation ou un avancement spirituel impressionnant le permettent. Pourquoi ? Tout simplement parce que le présent éternel est le critère essentiel des mondes spirituels où la matérialité physique n’existe pas. Quant à nous, nous restons enfermés dans notre incarnation, ou dans nos incarnations puisque elles sont en fait multiples 

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« Le temps et l’espace sont des modalités d’organisation de la matière, qui est elle-même de l’esprit coagulé, densifié, pour vous permettre de réaliser des expériences vitales. En remontant à l’esprit, à l’origine, tu neutralises les effets du temps et tu prends pied dans un continuum où passé, présent et futur cohabitent. La durée n’est qu’une illusion, tout comme le décor ; ils sont là pour permettre la mise en scène.

A partir du moment où tu es conscient de ça, tu échappes à l’emprise du temps et de l’espace et tu libères ton entité.

Doit-on parler de vies antérieures ou simultanées ?

C’est difficile à réaliser pour toi, car elles sont à la fois antérieures (dans la mesure où chaque expérience entraîne des répercussions sur celle qui suit) et simultanées (puisque le facteur temps est illusoire et n’existe pas en fait).

Pour simplifier, disons qu’il y a un ordre dans l’agencement de tes incarnations mais qu’il ne correspond pas réellement à celui du temps linéaire auquel tu fais référence. C’est en fait la qualité et la richesse de chaque vie effectuée qui constituent les vrais critères leur conférant un ordre dans ton évolution et que le temps linéaire que tu connais sur terre traduit en succession de vies antérieures.

Prenons un exemple plus parlant : tout corps existant dans le monde a la possibilité de changer d’état en fonction de certaines circonstances qui le déterminent ; un solide peut devenir liquide, puis gazeux et inversement. Si tu assistes à une telle expérience, tu vas la  traduire par un ordre temporel qui correspond à ton mental :

le corps était solide (passé), il est devenu liquide (présent) avant de se transformer en gazeux (futur) ; mais, en fait, il est tout ça en même temps. Il est le même dans des manifestations différentes.

Donc, il est juste de parler de vies antérieures dans votre vocabulaire et de multiples états de l’être en réalité. De la même façon, les diverses couleurs que vous connaissez, de l’infra rouge à l’ultra violet, ne sont que des tonalités fragmentaires du blanc qui les englobe toutes. 

Il est plus tard que tu ne penses ! 

Même si le temps est une dimension illusoire, il donne une échelle précise dans le monde physique dans lequel vous évoluez dans la mesure où il est adossé aux cycles naturels qui président à toute évolution de la création.

Je m’explique : dans un monde créé, tout est en mouvement perpétuel, et les rapports de masse, vitesse et énergie se modifient continuellement selon des schémas établis se déroulant dans le sens contraction-expansion-résorption. Il en va ainsi de tout le cosmos ainsi que de la terre, votre planète mère. Le déroulement des cycles équivaut à une vie propre de la planète, qui subit elle-même au-delà les répercussions des cycles des autres composants du cosmos, dans la mesure où tout est lié et solidaire.

La terre se comporte à l’image d’une toupie en mouvement ; plus elle tourne vite et plus elle est stable et dynamique, mais dés qu’elle perd de la vitesse, elle se déséquilibre et menace de s’effondrer. A la différence de la toupie, la terre ne s’arrêtera pas de tourner définitivement. Comme un moteur qui ne tourne plus rond, elle va caler puis redémarrer dans un rythme et un mouvement différent modifiant ainsi sa position et les champs de force qui l’accompagnent. Plusieurs fois déjà depuis sa création, cette opération a eu lieu perturbant l’humanité et inversant les énergies magnétiques. Ces chamboulements sont restés marqués dans votre inconscient collectif sous l’appellation de déluges que mentionnent nombre de vos religions ou légendes.

A l’heure actuelle, la rotation de la terre est ralentie et sa giration se désorganise alors que dans le même temps une énergie nouvelle, très puissante, arrive du cosmos dans son champ gravitationnel. Cette double manifestation a pour effet de provoquer des réactions physiques terrestres lourdes et des réactions psychiques déstabilisantes des êtres qui n’arrivent plus à suivre le nouveau rythme imposé. Tout cela est normal et naturel ; l’humanité s’apprête à entrer dans une nouvelle étape de son évolution et là aussi la sélection du tamis est à l’œuvre.

Il y a beaucoup d’appelés, mais il y aura peu d’élus ; il ne sert à rien de protester ou se lamenter dans la mesure où vous n’avez pas le choix : soit vous vous donnez les moyens de réussir, soit vous serez emportés par la vague. Elle a déjà commencé son œuvre et famines, guerres, cataclysmes, maladies et dépressions en sont les signes avant-coureurs. Mais le rythme va encore s’accélérer et sa puissance décupler. Pourtant, il ne s’agit pas de la fin du monde mais bien plutôt de la fin d’un monde ; à l’image des techniques utilisées en matière de cultures, il s’agit d’arracher pour replanter, de détruire les espèces faibles et malades pour favoriser la croissance et le développement de nouvelles cultures saines et vigoureuses.

La nouvelle humanité est en marche, l’heure n’est pas à la tristesse ou à l’abattement. En deçà d’un certain seuil spirituel, il n’y aura pas de passeport pour la nouvelle terre ; ceux qui seront au-delà continueront l’aventure. »

(Communication avec Kori 39)

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« Nous avons 777 mondes parallèles, si l’on peut dire, et notre véritable conscience est dans la continuation de tous ces mondes et, en même temps, dans leur embranchement. Cela est vrai pour ceux qui connaissent un maître et qui connaissent la théorie des mondes parallèles.

Mais pour les autres, les réincarnations se succèdent dans le temps. […] Quand on s’est persuadé que le temps n’est qu’une création mentale et qu’il n’existe pas, et que l’on connaît la théorie des mondes parallèles, on vit en même temps dans tous ces mondes.

La théorie des mondes parallèles admet l’étalement des existences dans l’étendue et non dans la durée.

Les vies antérieures ne sont plus successives, elles sont simultanées. Quand on est plongé dans l’illusion temporelle, on croit que ses réincarnations se déroulent dans le passé. Quand on a quitté cette illusion, l’esprit sait qu’elles ont lieu parallèlement. Par conséquent, si on goûte au nectar du présent éternel, on doit par cela même connaître toutes nos vies parallèles. 

Je ne dois pas tout dévoiler. Après moi, viendront d’autres qui dévoileront ce que je n’ai pas dévoilé, et notamment le mystère des 777 mondes parallèles. »

François Brousse

François Brousse, né le 7 mai 1913 à Perpignan et décédé le 25 octobre 1995 à Clamart, est un poète ésotérique et kabbaliste français, auteur d’environ une centaine d'ouvrages publiés à partir de 1938.

 

Le mystère des mondes parallèles

D’après moi, il y a toute une série de mondes parallèles et ces mondes parallèles sont des mondes tangibles comme le nôtre, des mondes de chair et de sang, si j’ose dire, des planètes concrètes et physiques et qui sont absolument parallèles à un certain point de vue.

C’est-à-dire que nous sommes tous, ici, sur d’autres mondes parallèles, sur d’autres planètes mais avec une autre destinée : par exemple les ménages sont différents, les mariages sont différents, les naissances sont différentes et nous pouvons quand même nous retrouver tous à travers ces mondes parallèles.

Il y a mieux : certains de ces mondes parallèles ont le même temps que nous, c’est-à-dire qu’ils se déroulent exactement à la même vitesse temporelle et d’autres ont un temps totalement différent ; par exemple ils vont beaucoup plus vite ou bien plus lentement, ce qui fait que dans certains mondes parallèles qui peuvent être les mêmes que les nôtres, nous sommes actuellement en l’an 235 apr. J.‑C. et non pas en l’an 1986. Dans d’autres, nous sommes en l’an 3398. C’est-à-dire qu’immédiatement nous avons des vitesses temporelles [de rotation] différentes.

Il y a mieux. Dans ces mondes parallèles nous avons toutes nos incarnations : par exemple, je peux être, supposons, à la fois actuel, ici, présent, avec un nom particulier et en même temps Akbar, et en même temps Akhenaton, et en même temps Salomon, et en même temps Assur Bellus, et en même temps Salomon ben Youssef, et en même temps Ulrich de Mayence. Tout cela en même temps, c’est-à-dire qu’il existe une multitude de mondes pareils au nôtre et chacun de ces mondes, ayant une vitesse [de rotation] différente, nous pouvons dire que nous vivons toutes nos incarnations actuellement : les incarnations ne sont plus dans le temps, elles se déroulent dans l’espace, dans un espace particulier. […] Ce qui fait qu’à travers tout cela, nous sommes actuellement emboîtés, si j’ose dire, dans une série de mondes parallèles et de réincarnations.

Le nombre de ces réincarnations, je l’ai fixé à 777 […] et nous ne pourrons être sauvés que lorsque nous serons conscients des 777 visages de notre être qui se trouvent dans les mondes parallèles. Lorsqu’il vous arrive d’avoir l’impression de mourir, il se peut très bien que ce soit une de vos incarnations qui est en train de mourir dans un monde parallèle. Lorsque vous avez une joie infinie, c’est peut-être parce que dans un de ces mondes parallèles, un de vos personnages est en train d’atteindre à l’illumination.

François Brousse

Conférence, Paris, 22 juillet 1986, « La religion druze » (Extrait)