La mort n’existe pas
« La conscience fondamentale se situe en dehors de
l’espace et du temps, au-delà de la mort.
C’est ce que les religions appellent « l’âme. »
« Mon corps : juste de la conscience qui prend forme. La mort serait dès lors uniquement le chemin inverse : la conscience qui change de forme, cessant de se projeter dans une apparence matérielle figée dans le temps. Redevenant elle-même. Cessant d’être confondu avec ce corps qu'elle abandonne, pour retrouver sa vraie nature".
C'est
l'esprit qui crée la réalité. La réalité que vous observez est la manifestation
de l'âme, une projection. Elle utilise le corps, le cerveau comme un projecteur
de réalité.
[...] Les individus biologiques mortels que nous
sommes ne seraient que les simples projections matérielles et éphémères d'une
conscience fondamentale non locale capable d'exercer, dans la situation
actuelle, une influence sur la matière. Comme si nos corps, et l'ensemble de la
réalité matérielle, étaient juste des images projetées sur un écran et, dans le
cas présent, la conscience non locale le projecteur. Ce qui dès lors donne vie
et anime les corps, comme l'ensemble de la réalité matérielle, ne se trouve pas
sur l'écran - dans la matière -, mais dans le projecteur : la conscience
fondamentale. C'est fou. Pourtant, il y a plus de deux millénaires déjà, Platon
avait émis une idée similaire dans son allégorie de la caverne.
Aussi, que la mort surgisse au terme d'une longue existence, ou subitement lors d'un accident ou d'une maladie dans la fleur de l'âge, ce moment n'est pas le choix de la personnalité mais toujours celui de l'âme. Ram Dass s'explique : "L'âme a son agenda propre en prenant naissance en tant qu'être humain. Elle a un certain travail à faire et à terminer sur le plan terrestre. Elle utilise le corps et la personnalité pour effectuer ce travail et, lorsque le travail est terminé, elle quitte ce plan. Les êtres les plus sages que j'ai pu rencontrer m'ont tous assuré qu'une âme ne quitte le plan physique ni un instant trop tôt ni un instant trop tard. Maintenant, pour nous sur terre, qui nous identifions si fortement à notre corps et à notre personnalité, à notre identité, c'est difficile à comprendre. Parce que nous n'écoutons généralement pas assez profondément à l'intérieur de nous-mêmes, nous considérons la longévité de notre vie comme un acquis. Nous avons tendance à considérer le plan terrestre comme l'alpha et l'oméga, nous voulons donc qu'il dure le plus longtemps possible. Cependant, une fois que l'on commence à regarder la vie du point de vue de l'âme, l'image est tout à fait différente.
L'intuition, c'est un peu comme les étoiles en plein jour. Elles sont là en permanence, mais demeurent invisibles à cause de la lumière du soleil qui masque leur rayonnement. La lumière subtile de notre intuition est masquée par l'éclat aveuglant du fonctionnement écrasant de notre cerveau-mental. Parvient-on à mettre notre cerveau en sommeil ou à l'éduquer qu'apparaît alors le ciel étoilé du monde de l'intuition, la dimension non locale du réel.
Nous courons sans comprendre vers la mort, tels des somnambules, et nous sommes surpris que cela soit angoissant. Alors nous meublons nos journées de plaisirs éphémères pour supporter cette déconnexion d'avec notre part spirituelle. Cette désunion conduit à ce que l'on éprouve avec impuissance le sentiment que quelque chose essentiel, mais d'inaccessible, manque à notre existence. Ce soleil éteint. Notre âme oubliée. »
Extraits
de « La mort n’existe pas »
de Stéphane Allix
"L'âme doit vivre avec un ego totalement opérationnel afin de pouvoir collecter les données favorables à son épanouissement. Le corps, l'ego et l'âme sont en étroite interdépendance. C'est pourquoi il est important de les honorer. Le premier est un temple précieux , le second le canal par lequel l'âme effectue son apprentissage."
Ram Dass
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